🤍chapitre 13🤍
👻Une sanction aux conséquences désastreuse et un mot bien mystérieux👻
Madame Alessandro s'installait avec élégance dans ce véhicule qu'elle chérit tant, car c'était son premier achat qui avait marqué sa richesse.
Elle avait parcouru beaucoup de route avec celle-ci, jusqu'à ce que son permis le passe sous le nez avec la perte de ses points. Ça ne l'empêchait pas des fois de prendre le volant pour ressentir cette sensation de liberté.
Un sourire fleurit sur ses lèvres pulpeuses en entendant le moteur ronronner, comme un petit chaton heureux d'avoir enfin de l'attention. Elle jetait un regard discret vers Brandon, ses yeux étincelaient d'excitation de pouvoir conduire celle-ci.
Quand il sortit du parking après des demi-tours pour arriver à la sortie, c'était avec précision qu'elle le guidait jusqu'à destination. La chance leur sourit parce que la circulation roulait normalement, ce qui fait qu'ils arriveraient un peu plus tard devant l'établissement.
Ils entendaient les cris et les rires des enfants dans la cour, ça devait être l'heure de leur récréation. À peine que Brandon se gare, c'est avec rapidité qu'elle descendait. Impatiente de savoir exactement ce que ses deux petits chenapans avaient fait encore comme bêtise.
Elle sentait Brandon la suivre à l'intérieur du bâtiment sans un mot pour le congédier, c'était silencieusement qu'elle se dirigeait avec lui vers le bureau de la directrice.
La secrétaire, une vieille dame, les accueillit et c'était cette femme qu'elle avait eue au téléphone. Elle les guida à l'intérieur de la pièce et il y avait déjà beaucoup de monde.
Son regard se fixait immédiatement sur Cassie et William, mais à sa plus grande surprise, Éléonore était installée entre eux. La directrice se leva pour les saluer et, d'un signe de la main, elle leur montra deux chaises de libre. Ils prirent place près des enfants, un silence pesant s'installa avant que la directrice ne prenne la parole pour leur expliquer la situation.
Madame Alessandro jetait un regard dans la direction des autres parents installés sur d'autres chaises avec leurs enfants, deux garçons gravement blessés.
Elle mordilla sa lèvre pour retenir un rire nerveux, car dans un sens, c'était extrêmement drôle que ces deux petits morveux se soient fait malmener par Cassie. Celle-ci ne démordait pas, elle affirmait que ces deux garçons leur avaient causé des problèmes. Alors, elle s'était simplement défendue avec l'aide précieuse de William et Éléonore.
— Madame la directrice, c'est avec sérieux que je comprends la gravité de la situation, mais ce sont des enfants, c'était juste une petite bagarre d'enfantillages. Si je peux me permettre, c'est que Cassie, William et Éléonore soient punis et non exclus. C'est quand même sévère d'en arriver là, dira-t-elle sans sourciller, pour soutenir le regard noir des autres parents. La directrice prit quelques minutes pour réfléchir.
Même si la balance était déjà pesée, c'était avec un soupir qu'elle accorda à ses trois petits chenapans. Juste une punition de quatre semaines.
La porte s'ouvrait seulement à temps pour interrompre les autres parents, pas d'accord avec cette punition bien trop légère à leur goût.
La secrétaire laissait entrer cette dame de ce matin, qui était avec sa petite colombe. Elle prit immédiatement la petite dans ses bras et celle-ci, prise dans la panique, posa plein de questions sur le drame qui a eu lieu.
— Si vous n'étiez pas arrivée en retard, peut-être que vous le seriez. Est-ce que c'est une mauvaise habitude pour vous de ne pas être ponctuelle ou c'est inné, dira-t-elle d'une voix glacée, énervée contre cette femme. Elle semblait si fausse et ses questions l'énervaient fortement.
Madame Alessandro ne prit pas la peine d'écouter ce que celle-ci allait lui répondre, car c'était sans importance. Elle prit les mains de Cassie et William sans un regard pour les autres, à part pour sa petite colombe. Elle partait pour ramener les Petits à l'agence et avoir une conversation avec eux.
Quand ils arrivaient devant la voiture, Brandon se dépêcha d'ouvrir les portières et installa ses petits chenapans dans leurs sièges auto. Pratiquement tous ses véhicules possédaient ces objets maintenant obligatoirement.
Elle s'installait dans le siège passager sans un instant quitter des yeux sa vitre, parce qu'à travers celle-ci, elle vit cette dame partir avec Éléonore. Décidément, elle va devoir appeler son avocat pour savoir qui était cette personne.
Le ronronnement de la voiture la ramena à l'instant présent. Elle sortait discrètement son téléphone, pour envoyer un message à son avocat et donner rendez-vous à celui-ci au bar ce soir.
— Alors ? Vous aviez des explications à me donner ? Pourquoi avoir tapé ces deux garçons ? Qu'est-ce qu'ils ont pu faire pour recevoir vos foudres, murmura-t-elle, bien curieuse d'entendre leurs versions de l'histoire.
Avec surprise madame Alessandro ne sut rien dire pour un court moment, car Cassie bien remontée s'exprimait à vive voix. Contre le fait que ces garçons étaient méchants, ils avaient insulté et tapé Éléonore.
— Ils l'ont surnommée la muette et ils ont dit que ses parents devaient bien être heureux sans elle. Ils l'ont critiquée de monstre, mais ce sont eux, murmura la petite d'une voix éraillée. Encore par les émotions intenses qu'elle a dû ressentir.
Madame Alessandro étonnait soutenait le regard de sa nièce en voyant un trait de caractère qu'elle ne lui connaissait pas. C'était la première fois que Cassie s'intéressait à quelqu'un d'autre qu'à sa petite personne, mis à part William qui faisait exception.
— Brandon, à votre avis, quelle punition dois-je leur donner ? Pour avoir défendu une de leurs camarades des moqueries des autres ? Demanda-t-elle sérieusement. Sans laisser son sourire s'épanouir sur ses lèvres, car son cœur battait de fierté pour ses deux petits.
— Le sous-sol, c'est un peu extrême à mon goût, que pensez-vous de peut-être les emmener au parc ? Pour déguster une délicieuse glace ? Demanda-t-il, bien amusé par les mines réjouies des enfants, qu'il voyait grâce au rétroviseur intérieur. Son choix fut validé par madame Alessandro à son plus grand bonheur.
Quand ils arrivaient au parc, c'était avec amertume qu'elle reçut un message de son avocat. Il proposait de la voir maintenant, car ce soir, il n'était pas disponible. Elle observait Brandon avec les petits excités comme des puces, pour aller manger cette fameuse glace. Son cœur était déchiré, mais elle devait y aller pour avoir ses réponses.
Sa main s'agrippait au bras de Brandon, pour le retenir et à voix basse. C'était dans un murmure qu'elle lui expliqua à demi-mot qu'elle avait un rendez-vous et c'était important. Elle prit les clés de la voiture sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, elle s'enfuit à l'intérieur du véhicule.
Madame Alessandro connaissait bien le bar de la ville, c'était un parmi plusieurs, mais c'était à peu près le seul qui était assez correct.
Quand elle arrivait devant celui-ci, c'était d'une façon pas droite qu'elle se garait un peu loin de l'entrée. Elle ne put empêcher son cœur d'être répugné par cet endroit, car à l'intérieur, la fumée de cigarette et de joint se mélangeait avec l'odeur de l'alcool et la sueur des personnes présentes.
Son regard se posait immédiatement sur son avocat, déjà bien occupé par une jolie demoiselle avec un décolleté très ouvert. Elle ne prêtait aucune attention à celle-ci et, sans perdre son élégance, c'est doucement qu'elle s'installait dans le siège en face de maître Da Silva.
Il l'observait après avoir écrasé sa cigarette sur le coin de la table et d'une main, il congédiait cette jeune serveuse qui se promit de s'occuper d'elle un peu plus tard.
— Comment cela se fait-il qu'une dame ait pris la charge d'Éléonore ? Je pensais que vous étiez dans l'affaire ? Demanda-t-elle d'une voix froide, presque étouffée par cette fumée toxique, mais elle ne montrait rien. Bien trop concentrée, sur maître Da Silva qui prit une mine contrariée.
— Cette dame s'appelle Iris Duchamp, elle a été choisie pour avoir la garde de cette gamine et l'orphelinat a signé les papiers. Elle sera bonne pour cette enfant, elle a déjà des enfants et une famille parfaite, alors soyez rassurée, cette petite est bien tombée, dira-t-il avec un sourire au coin. Quand la serveuse revient avec son verre de whisky et un pour Madame Alessandro.
Elle sentait ses veines bouillir, une envie soudaine prit place dans son corps. C'était un sentiment de rage avec envie de vouloir arracher les yeux de cet avocat, car ce dernier avait pris beaucoup trop de confiance.
— Madame Alessandro, avec le respect que je vous dois, c'est mieux ainsi, parce que vous n'êtes pas faite pour être mère, votre dossier n'aurait jamais passé aux yeux des juges, vous ne vous êtes jamais réellement occupée d'enfant. Cette petite mérite l'amour d'une vraie mère, murmura-t-il après avoir fini d'un trait son verre et se levait pour partir, car pour lui la conversation était close. C'était avec charme qu'il invitait la serveuse à le suivre là-haut.
Madame Alessandro sentait ses yeux piquer et d'une main tremblante, c'était avec amertume qu'elle but son verre. Pour que l'alcool brûle ses émotions, jusqu'à les faire taire. Elle baissait la tête abattue, car pour la première fois, la vérité avait explosé à son visage. C'était cet enfoiré qui avait lâché cette bombe.
Elle se levait pour partir de cet endroit dégoûtant, mais une jeune serveuse posa un verre pour l'empêcher de s'en aller.
— C'est offert par la maison, dira-t-elle d'une petite voix timide avant de déguerpir à toute vitesse, hésitante. Sa main prit le verre et un bout de papier était accroché à celui-ci.
Elle le retournait pour lire l'inscription.
" Monsieur Da Silva n'est pas celui que vous croyez.
Rendez-vous demain à 17 h pile devant la bibliothèque. "
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