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🤍chapitre 11🤍

👻Un événement féeriques à la magie de Noël👻

Depuis sa tendre enfance, madame Alessandro essayait d'être à la hauteur pour qu'une seule fois, elle ait le privilège qu'elle soit fière d'elle. Hélas, ce droit n'était réservé qu'à sa défunte sœur, qu'elle avait aimée, bien que leur mère les mettrait toujours en compétition. 
 
Si seulement c'était elle dans cette tombe, peut-être que les choses auraient été meilleures pour tout le monde. Pourtant, un instant brièvement, madame Alessandro imaginait Cassie avoir la même enfance que sa mère, être seule, ne pas avoir d'amie et travailler pour devenir la meilleure, peu importe le prix à payer.
 
Elle n'aurait pas rencontré William et n'y Éléonore, tous les trois. Leurs chemins ne seraient jamais croisés sans ses décisions, qu'auraient-ils pu devenir sans leurs amitiés ? 
 
Ses doigts trompés dans son sang faisaient des cercles dans cette mare de couleur rougeâtre brillante pour calmer ses tremblements et ne pas céder à l'angoisse.

Elle sentait un vibrement dans sa poche intérieure ; avec difficulté, sa main attrapait son téléphone. Après plusieurs essais pour le déverrouiller, c'était à la quatrième fois qu'elle pût lire attentivement le message affiché sur son écran taché désormais à part des traces rouges.
 
"Chère Mademoiselle Aliénor, 
 
Vous êtes conviviale ment invitée aux festivals de Noël à la grande place du parc pour rencontrer le Père Noël venu spécialement du pôle Nord. 
 
Emmenez votre petite Cassie, car là-bas une surprise l'attendra.
 
Anonymement, vos bienfaiteurs."
 
Elle relisait plusieurs fois en essayant de déceler le piège de cette invitation d'une mystérieuse personne disant vouloir son bien. 
 
Qui était ce destinataire inconnu ? 
 
Elle mordillait sa lèvre hésitante d'y aller là-bas, surtout qu'elle n'avait jamais entendu parler de ce genre d'événements ses derniers temps. Elle rangeait son téléphone, bien décidée de ne pas y aller pour la sécurité de Cassie.

C'était le plus important pour elle de la protéger, même si cela devait signifier que cette petite ne devrait jamais sortir. 
 
Son corps tremblant se figeait à cette pensée de garder Cassie prisonnière dans sa demeure. Qu'est-ce qui ne tournait pas rond chez elle pour prendre une telle décision horrible concernant sa petite nièce ? Elle ne pouvait pas devenir comme sa mère aussi hystérique au sujet de la protection de Cassie, hors de question de recommencer le même schéma qu’avec sa sœur. 
 
Madame Alessandro se relevait avec l'aide de ses bras tremblant avec force, sa main attrapait le dossier d'une chaise près d'elle pour ne pas retomber comme une vieille serpillière imbibée de sang. Ses yeux ne brillaient pas de douleur mélangée au désespoir ; c'était d'autres émotions bien plus explosives qui se réveillent en elle pour dissiper la peur dans ses veines, revigorée par son élan de courage et d'espoir. 

Elle sifflait mélodieusement une chanson douce pour faire appel aux fées, qui sans tarder arrivaient à une vitesse affolante en se postant devant elle avec des airs inquiets.

— Je vais bien, murmura-t-elle tendrement pour les rassurer de son état pitoyable. Elle demandait à ses petites créatures ailes d'utiliser un peu de leur magie pour nettoyer ce désordre qu'elle ne se sentait pas capable d'accomplir. Elle regardait une dernière fois les fées s'activer à saupoudrer leur poussière de fée pour effacer chaque trace du moment avec sa mère. Ce dîner ne pouvait que se terminer d'une telle façon : entre elles, rien n'avait la possibilité de réparer leurs liens, pas même le pouvoir des fées, car cela faisait des années désormais qu'à ses yeux sa génitrice était morte.

Madame Alessandro se détournait pour monter avec lassitude les escaliers qui menaient à l'étage. Elle dépassait plusieurs portes closes jusqu'à arriver devant une légèrement entrouverte d'où prévenaient des petits bruits ressemblant à des sanglots de pleur inconsolable. En jetant un regard discret à l'intérieur de la pièce, son cœur eut un pincement de douleur de découvrir Cassie rouler en boule dans son lit.

Bien trop grand pour son petit corps d'enfant secoué par les spasmes de tristesse. Sa chambre était plongée dans une atmosphère loin d'être celle magique et réchauffante de Noël, comme le reste de la demeure englouti par l'obscurité. Elle avait l'impression qu'elles habitaient dans l'antre du Grinch qui détestait cette fête merveilleuse pour les petits comme pour celle des grands.

Madame Alessandro ne pouvait assister à cette scène insupportable avec une nouvelle fougue ; c'était d'une démarche qu'elle rejoignit rapidement sa chambre pour s'enfermer à l'intérieur.

Ses mains s'agitaient nerveusement dans ses placards qu'elle avait ouverts en grand pour trouver des vêtements bien plus festifs que sa robe terne. Elle rentra dans sa salle de bain avec une grimace de douleur : ses doigts touchaient sa plaie ouverte et dégoulinante de sang, sans s'attarder davantage.

C'était avec précaution qu'elle se soigna avant de prendre une légère douche pour effacer toute trace de sa blessure. Elle s'essuyait délicatement pour enfiler son collant noir brillant avec une jupe noire un peu foutue sur le côté et une magnifique chemise rouge en soie pour faire ressortir ses cheveux d'un noir d'encre.

Madame Alessandro ne pouvait qu'être fière de son reflet au fond d'elle-même ; une impression étrange la submergeait de se retrouver enfin. Elle ne se faisait aucune illusion que peut-être à la fin de la journée sa mère aurait retrouvé une emprise pour la détruire encore un peu plus.

Cependant, pour le moment, sa seule crainte était seulement que Cassie ne puisse pas passer un véritable Noël comme les années d'avant. Elle prit une minute pour enfiler son long manteau en laine avec une grosse écharpe et d'une souplesse élégante. C'est sans difficulté qu'elle mit ses bottes.

Madame Alessandro prête à affronter le monde entier pour juste un sourire de sa petite tigresse. Elle sortait de sa chambre en refermant bien la porte par sécurité. Ensuite, d'un pas rapide, elle pénétrait dans celle de Cassie, toujours enfouie dedans, ses couvertures bien au chaud avec ses grosses peluches, enchantée par les fées pour être les gardiens de ses songes les nuits.

— Cassie, tu dors ? Demanda-t-elle en s'approchant sans faire aucun bruit. Ses yeux l'observaient, remués, sans pour autant oser sortir de sa cachette. Elle connaissait assez bien sa petite Tigresse pour comprendre qu'elle désirait être seule pour sombrer dans ses méandres de tristesse.

— Dommage qu'elle se soit endormie, elle ne viendra pas avec moi au festival de Noël organisé dans son parc préféré, j'irais seule là-bas comme une âme abandonnée par sa petite nièce préférée, murmura-t-elle en se détournant pour partir avec un léger sourire aux lèvres. Elle descendait les escaliers en comptant silencieusement et arrivait à cinq : un petit tourbillon rose bonbon la poussa presque pour être la première à arriver devant la porte d'entrée avec enthousiasme.

Cassie pressa Madame Alessandro de se dépêcher pour ne pas louper ces événements féeriques. Elle observait Cassie s'agiter impatiemment et son regard brillait d'enthousiasme en allant dehors. Elle boutonnait bien son blouson et remettait aussi son bonnet pour qu'elle n'attrape pas froide.

Sa main se posait sur la poignée de la porte, juste à peine ouverte, que Cassie s'engouffrer dans l'ouverture pour savourer sa première neige. Elle fermait en se doutant bien que sa mère devait surveiller leur départ depuis la fenêtre de sa chambre.

Elles partiraient ensemble main dans la main en laissant juste des traces de leurs pas dans la neige vers leur nouvelle destination.

Elle prenait plaisir à observer l'émerveillement de Cassie face à ce paysage entièrement blanc et à s'extasier à chaque décoration lumineuse. Les rues respiraient la magie de Noël ; d'un coup d'œil, madame Alessandro pouvait apercevoir certaines créatures venant pour assister à cette fête bienveillante.

Son visage levait vers le ciel d'un éclat bleu : c'était avec un léger amusement qu'elle tira sa langue pour goûter aux flocons froids. Pendant un instant, elle pouvait ressentir son âme d'enfant vibrer comme les cordes d'un violon pour jouer une douce mélodie au rythme des tourbillons des flocons aussi légers qu'une plume d'un ange.

Elle sentait la petite main de Cassie glisser de la sienne pour s'échapper en courant vers les portails verts du parc grand ouvert pour accueillir chaque personne venue découvrir ces événements.

Ses yeux brillaient d'émotions en pénétrant dans ce lieu qu'elle connaissait par cœur, seulement cette fois-ci, cet endroit s'était transformé pour devenir presque magique.

Elle s'avança tant bien que mal dans cette foule dense et bienveillante : chaque personne faisait attention à l'un et l'autre, c'était agréable de se balader dans une telle ambiance chaleureuse. Il y avait plein de stands divers très variés pour ravir les yeux comme les papilles du public qui s'entassait pour découvrir des merveilles.

Ses yeux se posaient sur Cassie en admiration devant des musiciens qui jouaient des mélodies de Noël et des danseurs faisant de belles chorégraphies : c'était un spectacle magnifique sous la neige. Elle passait un bras autour de ses épaules pour la rapprocher contre son corps, pas par crainte, car son instinct lui disait qu'ici rien ne pouvait leur arriver de mal.

— Quand je serai grande, je voudrais être comme ses danseuses, murmura Cassie, les yeux débordant d'admiration et d'émerveillement pour sa charmante demoiselle. D'une main délicatement, elle lisse les cheveux noirs de sa petite protégée en souriant doucement, en pensant qu'elle pourrait réaliser ce souhait un jour. Perdue dans les méandres de ses pensées, c'était avec surprise qu'elle sentait deux petits corps venir contre le sien avec une force brutale qui faillit presque la faire tomber en avant.

Elle s'apprêtait à gronder contre ses inconnus qui avaient osé la percuter. Ses yeux s'écarquillaient de stupeur en découvrant William et Éléonore avec un sourire aussi éclatant que le soleil qui parut bien pâle face à ses deux garnements. Cassie ne perdait pas une seconde pour sauter dans les bras de ses amis, enfin heureuse de les retrouver.

Madame Alessandro assistait à cette charmante scène, submergée par des émotions entremêlées entre elles pour former un nœud dans le creux de sa gorge. Elle se sentait incapable de prononcer la moindre parole par peur de s'effondrer en larme. Elle allait pouvoir avoir la chance de serrer ses trois mousquetaires contre son corps tremblant face à l'intensité des sentiments qui faisaient rage dans son âme.

— Je te l'avais bien dit, ma chère Constance, qu'on aurait dû les attacher avec une liasse pour qu'on ne nous fasse tourner en bourrique, murmura une voix avec une intonation grave pour faire peur aux enfants, mais elle décela de la malice bien amusée de jouer au méchant loup ou plutôt au cruel démon.


🤍nombre de mot :1753🤍

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