28 novembre 2019

Article par Luna Perrida, journaliste.

Mes chers lecteurs,

Aujourd'hui, je viens vers vous pour faire un bilan de cette dernière année qui a défilé à toute vitesse. Elle a été extraordinaire, tant sur le plan professionnel, que sur le plan personnel. Comme vous le savez tous à présent, la vie m'a offert une deuxième chance de connaître le bonheur, mais avant tout, elle m'a offert le droit de faire partie du staff du groupe le plus populaire de toute l'Amérique latine et bien plus encore.

Durant un an, j'ai pu suivre Christopher, Richard, Zabdiel, Erick et Joël aux quatre coins du globe. J'ai partagé avec eux toutes leurs consécrations et dieu sait qu'elles ont été nombreuses ! Grammys, Latin American Music Awards, People Choice Awards tant de récompenses qui ont salués leur acharnement et leur engouement pour les fans. Mais aussi une année remplie de tout un tas d'autre réussites. La sortie d'un nouvel album sacré disque de diamant dans pas moins de treize pays. Le tournage d'innombrables clips, menant parfois à d'incroyables collaborations. Et bientôt une nouvelle tournée, qui j'en suis sûre saura vous en mettre plein la vue ! J'ai aussi souvent, parfois, accompagnés leurs moments de doutes, d'angoisses, face à toute cette machine qui les propulse de jours en jours un peu plus sur le devant de la scène. Tant de remises en question ont mis leurs nerfs à rudes épreuves, mais la famille que nous formons au cœur de CNCO est formidable ! Chacun est attentif à l'autre et c'est ensemble que nous avons avancé dans cette aventure.

Alors oui, j'ai passé des mois dans les avions, parcourant le monde, de Buenos Aires à Miami, en passant par tout un tour de l'Amérique Latine, mais croyez-moi ça en valait la peine et c'est une chance incroyable que la vie m'a donnée !

Aujourd'hui, samedi 28 septembre 2018, je vous écris une nouvelle fois depuis un aéroport. J'attends patiemment que l'avion en provenance de Munich décide de se poser. J'ai hâte de retrouver mon double, ma moitié, mon amour ! Ça fait trois semaines que je ne l'ai plus vu et ça me semble être une éternité. Un peu plus haut, je vous parlais de l'épanouissement personnel, eh bien... le voilà. Après toutes les épreuves que nous avons traversées, ma vie à ses côtés n'est aujourd'hui que plus belle. Tant de magnifiques choses, ponctuées aussi de moments de doute, nous sont arrivées au cours de l'année écoulée. Nous nous sommes retrouvés, on s'est détestés... enfin, c'est surtout moi qui l'aie détesté, puis nous avons finis par nous aimer et je crois que rien de mieux n'aurait pu m'arriver. Alors, à quelques jours de fêter notre premier anniversaire, et quelques jours seulement après avoir fêté nos vingt et un ans d'amitié, je voulais le lui dire, lui clamer haut et fort une chose importante. Et quoi de mieux que des mots pour exprimer ce que je ressens :

@Christopherbvelezm, je t'aime !

Ne m'en veuillez pas si durant les prochains jours, je fais preuve de silence. J'ai besoin de ce précieux tête à tête, loin de tous les médias. J'ai besoin de le retrouver lui et toutes ses petites manies, qui font que chaque jours j'en tombe un peu plus amoureuse. J'ai besoin que nous soyons un couple comme les autres, le temps d'un moment hors du temps.

Je vous embrasse et je vous dis à très vite !

Xx Luna.

Je relis une dernière fois ces quelques mots qui sont sortis tout seul. Quand le sujet vous inspire, tout devient soudain beaucoup plus facile. Mon doigt valide l'article, puis confirme l'envoie du texte sur mon serveur.

— L'avion en provenance de Munich devrait se poser d'ici une dizaine de minutes.

La voix de l'hôtesse monte dans les haut-parleurs et m'arrache un sourire. Plus que quelques interminables instants et il sera près de moi. Mon regard se lève et croise celui de Daniel, qui joue sur son téléphone.

— On va y aller ? demandé-je.

— Oui, mais, j'attends le feu vert de la police et le message de Sergio.

— D'accord.

Daniel me sourit. Pour passer le temps, je pianote sur l'écran de mon téléphone et navigue sur les réseaux sociaux. Mes yeux ne lâchent par l'horloge digitale qui se trouve en haut. Les minutes semblent s'écouler à une lenteur accablante. Un soupir m'échappe, alors que le téléphone de mon garde du corps émet un ping. Il lève sa tête dans ma direction et silencieusement, m'invite à le suivre. Nous sortons de la pièce réservée au VIP pour rejoindre le tarmac de l'aéroport. Là, nous patientons derrières les barrières de sécurité que l'avion termine sa manœuvre d'atterrissage. Bien qu'en apparence, je paraisse calme, intérieurement, je trépigne d'impatience.