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Chapitre 52. Redevenir nous

Luna

Assise sur le sofa rouge de la loge, je scrute Christopher, qui est dos à moi en train de finir de se rhabiller. Mes yeux ne le lâchent pas, regardant les muscles de son dos danser au rythme de ses mouvements. À son tour, son visage se lève et ses pupilles croisent les miennes dans le miroir. Il esquisse un sourire et mon cœur ne peut s'empêcher de se sentir coupable.

Pourquoi est-ce lui que j'ai oublié ?

Cette question n'arrête pas de tourner dans mon esprit et je deviens folle en essayant d'y répondre, mais finalement, le plus important c'est que tout me soit revenu.

— Tu crois que je ne te vois pas ? me demande-t-il, joueur.

— Quoi ? réponds-je en feignant l'ignorance.

— Tu es en train de te rincer l'œil, rigole-t-il.

— Absolument, affirmé-je. Et en même temps, j'ai le droit, non ? Tu es à moi après tout.

À l'attente de ces quelques mots, son visage s'illumine et ses yeux se mettent à pétiller.

Dieu qu'il est beau.

— J'aime te voir sourire comme ça, dis-je en me levant du canapé.

Avant qu'il ne remette son tee-shirt, mes bras passent sur son ventre, tandis que mon corps se colle au sien. Ma tête sur son omoplate, mes paupières se ferment, laissant la chaleur de son corps irradier le mien. Ses mains caressent mes avant-bras, déclenchant un milliard de frisons sur mon épiderme.

— Si tu pouvais savoir à quel point tu m'as manqué, mon amour ! souffle-t-il.

Il se retourne pour me faire face. Ses mains prennent mon visage en coupe, me forçant à river mes yeux bleus aux siens. L'amour que je lis dans ses iris noisette est le simple reflet du mien. Délicatement, ses lippes capturent les miennes, alors que mes bras s'enroulent autour de son cou.

Quand nous nous séparons, je me love contre lui le poussant à m'étreindre amoureusement. Sa tête repose sur la mienne, et dans un lent balancement, il nous berce. Il fredonne quelques paroles de Volverte a Ver. Il n'y a aucun doute, cette chanson est, était et restera toujours vitale à notre existence. Contre son torse, mon visage s'habille d'un sourire.

— Il est encore tôt, tu veux faire quelque ou on rentre à l'hôtel ?

— Tu aimerais aller faire un tour aux bords du lac ?

— Pourquoi pas. Je termine de m'habiller et on y va.

Je lui offre un sourire et me sépare de lui, pour retourner m'assoir sur le canapé. Il termine de s'habiller, en passant son tee-shirt noir et blanc, celui avec le smiley rouge dessus.

J'adore ce tee-shirt.

Mais ce que j'aime encore plus, c'est le mannequin qui le porte. Chris effectue un mouvement de tête pour remettre ses cheveux en ordre, puis passe une casquette noire avec une inscription en relief. À cet instant, je me rends compte que quelque chose a changé chez lui. Il ne porte plus ses lunettes de vue.

Pourquoi ne me suis-je pas aperçu d'une chose aussi élémentaire ?

— Qu'est-ce qui ne va pas, Luna ? s'inquiète-t-il.

— Je viens seulement de me rendre compte que...

— Que, quoi ?

— Tu n'as plus tes lunettes. Depuis quand ?

Le tressautement dans ma voix trahit mon mal-être.

— Juste après notre voyage en Asie. Cette opération était prévue depuis longtemps, mais après ton accident, j'ai repoussé la date pour pouvoir rester à Buenos Aires.

— Oh... D'accord.

Malgré moi, ma tête se baisse et mon regard scrute mes chaussures. Ça va faire trois mois que ce détail a changé chez lui et moi, je n'ai rien vu.

Quelle cruche !

Ce nouveau sentiment de culpabilité s'empare de mon cœur. Dire que je m'en veux est bien trop faible. Je n'ose pas imaginer ce qu'il a pu vivre à cause de moi.

— Hé, Luna. Regarde-moi, s'il te plait.

Je relève le visage et le trouve assis devant moi. Ses mains prennent les miennes et les pressent tendrement. Son regard est bienveillant, rempli de tout un tas d'émotions qui le rendent brillant.

— Je ne veux pas que tu t'en veuilles pour quelque chose dont tu n'es pas responsable. Cette amnésie... c'était une terrible épreuve. Pour toi, pour moi... pour nous, mais comme toujours on s'en est sortis. Je te mentirais si je te disais que je n'ai pas perdu espoir. C'est vrai, j'ai baissé les bras, mais je voulais préserver mon cœur, m'explique-t-il.

Comment lui en vouloir pour ça ?

— Mais j'ai eu beau vouloir mettre de la distance entre toi et moi, ça n'a fait que renforcer mon amour. Après t'avoir repoussée comme je l'ai fait, je m'en suis atrocement voulu. Les garçons aussi, d'ailleurs, mais bon, passons... sourit-il. J'ai complètement disjoncté et comme un gosse, je suis parti me réfugier chez ma mère. Ces quelques semaines à Loja m'ont fait prendre conscience, qu'au lieu de te fuir, il fallait que je sois là pour toi. D'autant plus avec tes souvenirs qui commençaient à te revenir. Et quand tu m'as envoyé ce message au sujet du surnom que je te donnais, là, j'ai compris. Enfin, après ça et une discussion avec Zabdi ! J'ai compris que tout n'était qu'une question de temps avant que tout redevienne comme avant. Puis les garçons m'ont poussé à chanter notre chanson, celle que j'avais abandonnée, car c'était bien trop douloureux pour moi de la chanter. Mais je leur suis reconnaissant de m'avoir encouragé à le faire, parce que regarde... On est là. On a surmonté cette nouvelle épreuve.

— Pour toujours et à jamais, on se l'est juré ! murmuré-je.

— Pour toujours et à jamais, répète-t-il.

Avec tendresse, ma main se pose sur sa joue. Chris applique une pression contre ma paume et ferme les yeux. Un long soupir lui échappe, tandis que sur sa joue, je vois une larme rouler.

Non, Chris ne pleure pas, je t'en prie. C'est assez douloureux comme ça.

Je glisse sur le bord du canapé et pose mes lèvres sur les siennes. Il n'y a rien de sensuel dans nos baisers, seulement un besoin, presque vital, de se retrouver. De redevenir nous.

— Je t'aime, Chris, dis-je.

Il ne répond pas, mais l'amour que je vois dans son regard me suffit amplement. Une nouvelle fois, il me prend dans ses bras.

— On y va, me demande-t-il.

— Je te suis, souris-je.

Main dans la main, nous longeons la rive du lac. Tout est calme et paisible. La lune est ronde et pleine. Sa seule présence dans le ciel suffit à illuminer l'endroit où l'on se trouve. Le ciel est noir, mais rempli d'étoiles. C'est une belle nuit de mars. L'air doux qui balaie nos visages est agréable et au loin, le clocher de la ville sonne minuit. Un silence d'église s'est abattu entre nous deux. Aucun de nous ne parle. Nous profitons simplement de la présence de l'autre. Pour l'instant, il n'y a rien à dire de plus. Ma mémoire est revenue et c'est tout ce qui compte.

Nous nous arrêtons devant un petit ponton qui offre une vue incroyable sur l'étendue d'eau. Christopher s'appuie contre la rambarde, le regard perdu vers l'horizon. Je fais de même, mais mes yeux ne lâchent pas son visage. Je détaille chaque trait de son profil, comme si je le voyais pour la première fois. J'ai l'impression de le découvrir, alors que j'aime cet homme depuis des années.

— Arrête de me regarder comme ça ! Je ne vais pas m'envoler, rigole-t-il.

Instantanément, le rouge me monte aux joues, et je me cache dans mes mains. Le rire de Chris me parvient aux oreilles. Ce son me fait sourire.

— Je sais, pardon ! Seulement, j'ai l'impression... Que je viens de te découvrir, avoué-je. Et je ne peux m'empêcher de te trouver carrément trop sexy.

— Ah ouais, tu me trouves sexy ? me susurre-t-il.

Ses mains capturent mes hanches, me rapprochant de lui. La lune se reflète dans son regard, le faisant briller. Je me noie dans ses iris noisette qui sont à présent teintés d'une jolie couleur mordorée. Christopher approche son visage du mien, si près, que je sens son souffle chaud caresser mes lèvres. Machinalement, il se pince la lèvre inférieure et instantanément, mon corps réagit au quart de tour. Après quelques secondes qui me paraissent être une éternité, ses lippes se posent enfin sur les miennes, alors que mes bras s'enroulent autour de son cou, me rapprochant un peu plus de lui. Ce baiser est bien plus passionné que les précédents.

À notre retour à l'hôtel, il est hors de question de nous séparer, certainement pas après les mois qui viennent d'éprouver nos cœurs. J'abandonne Christopher dans sa chambre, le temps d'aller dans la mienne pour prendre mes affaires. Quand je reviens, le bruit de l'eau de la douche me parvient aux oreilles.

Assise sur le bord du lit, la porte de la salle de bain me surprend quand elle s'ouvre. Chris apparaît devant moi vêtu simplement d'un boxer blanc. Ses cheveux sont encore trempés et en désordre.

Bordel, il est sexy.

Mes yeux quittent les siens pour dégringoler sur son corps. Mes dents viennent pincer ma lèvre inférieure, faisant sourire l'homme face à moi. Je me lève rapidement pour me retrouver devant lui. Je l'embrasse à la commissure de ses lèvres, puis file m'enfermer dans la salle de bain.

Alors que l'eau chaude martèle ma peau, un milliard de questions tournent dans ma tête. Je n'arrive à penser à rien d'autre. Comment ai-je pu oublier cet homme ? L'homme de ma vie, celui qui fait battre mon cœur depuis des années. Mes larmes se mêlent à l'eau, puis glissent sur mon visage. L'idée même de penser à tout le mal que je lui ai fait me tord le ventre, me donnant la nausée.

Comment peut-il me pardonner ?

Quand mes larmes se sont enfin taries, je me décide à sortir de la douche. J'enroule une serviette autour de mon corps, avant de me sécher rapidement les cheveux. Après avoir enfilé ma chemise de nuit je retourne dans la chambre. La vision qui s'offre à moi est tout bonnement merveilleuse.

Chris est assis sur le lit, sa guitare entre les mains. Ses cheveux, encore humides, lui tombent sur le front, alors que ses doigts caressent les cordes de la guitare. Le thème qu'il joue m'est inconnu. Sans dire un mot, profitant seulement de l'instant, je prends place sur le bord du lit, non loin de lui.

— Une nouvelle chanson ? lui demandé-je, une fois qu'il a terminé de jouer.

— Je n'y peux rien, tu m'inspires, me répond-il simplement.

Dans un geste ample, il dépose l'instrument sur le petit fauteuil près de la fenêtre. Du bout des doigts, il relève mon visage dans sa direction. Nos yeux s'accrochent et son expression se transforme en une moue triste.

— Pourquoi tu as pleuré, Luna ? s'inquiète-t-il.

Je renifle peu élégamment face à un trop-plein d'émotion qui me submerge. Vigoureusement, mes dextres chassent les larmes aux coins de mes yeux.

— Chris, pleurniché-je.

— Bébé, je t'ai dit qu'il ne fallait pas que tu culpabilises.

Je me défais de son étreinte et me poste devant la fenêtre, les bras croisés sur la poitrine.

— Je ne comprends pas... Notre dispute, ton départ, ma chute... tout ça, est bien réel dans mon esprit à présent, alors pourquoi c'est toi que j'ai oublié ?

Formuler cette question à voix haute me fait mal.

— Ton cerveau a fait un blocage, parce que je suis la dernière personne à t'avoir fait du mal. Mes paroles ce soir-là ont été affreuses, et ton esprit a bloqué dessus pour protéger tout le reste. Tout ça c'est fini, Luna, tout est enfin fini. Regarde, on va bien. La seule chose dont j'ai besoin, c'est toi et rien d'autre. Les mois qui viennent de s'écouler ne sont rien comparer à tous ceux qui nous attendent. Nous n'avons pas fini de vivre de belles choses, mon cœur. Et jamais, tu m'entends, jamais plus je ne te laisserai partir loin de moi. Je t'aime.

Ses mains passent sur mon ventre, tandis que son torse se colle à mon dos. Ma tête vient s'appuyer contre son pectoral. Un silence s'abat entre nous. Le réconfort de ses bras est tout ce dont j'ai besoin à cet instant. Il n'y a rien de plus important que nous deux. Il faut que nous redevenions les Chris et Luna du crédo : Luna et Chris, contre le monde entier.

🌸Hello Hello🌸

Comment allez-vous ?

Pas vraiment de NDA pour ce soir ♥️ Je vais seulement vous partager ma chanson du moment 😍

[Il devrait y avoir un GIF ou une vidéo ici. Procédez à une mise à jour de l'application maintenant pour le voir.]

Besitos, je vous n'aimes ♥️

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