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Chapitre 40. Je te rends ta liberté

Luna

Le vent fouette mes cheveux au travers des vitres ouvertes, tandis que la musique résonne, bien trop fort dans l'habitacle de ma voiture. Les paroles d'Adrenalina englobent l'air, quand je passe le portail d'entrée de la villa des garçons.

Eh bah, quel luxe ! siffle ma conscience.

Au bout de l'allée se trouve une bâtisse dont le mot immense n'est pas suffisant pour la qualifier. C'est une maison à la façade blanche et au style moderne, épuré. La vue qui s'offre à moi n'est certainement que la partie émergée de l'iceberg. Je gare ma voiture derrière le van des garçons, rassemble mes affaires puis en sors. Mon cœur bat la chamade et mes mains sont moites. Une boule d'angoisse me noue la gorge. Un mois et demi s'est écoulé depuis que je les ai vus pour la dernière fois, et le comportement que je vais devoir adopter devant Christopher reste flou. Aujourd'hui, ça fait trois semaines que nous ne nous sommes plus donné de nouvelles et je crains qu'un malaise se soit insinué.

Luna, ne pars pas pessimiste, veux-tu ?

Un long soupir m'échappe, me donnant un peu de courage. Sac sur l'épaule, je m'approche doucement de la porte. Mon doigt presse la sonnette et la porte ne tarde pas à s'ouvrir. Les garçons déboulent dans l'entrée à la façon d'une tornade.

— Luna ! s'écrient mes amis en chœur.

— Salut, bredouillé-je, timidement.

Sans pouvoir rien rajouter de plus, les bras de Richard m'agrippent et me ballotent dans d'autres. Tous mes amis m'offrent une étreinte chaleureuse. Les bras de Joël sont les derniers dans lesquels je me retrouve. Il m'embrasse sur la joue, avant de m'offrir un sourire rayonnant.

Cette bouille, je vous jure, il est adorable.

Pourtant mon cœur ne peut s'empêcher d'être déçu quand je m'aperçois que Christopher n'est pas là. Me tournant vers Zabdi, son haussement d'épaules me fait comprendre que lui non plus n'a pas la réponse à mon interrogation silencieuse.

— Je suis content que tu sois là, m'intime Joël.

Il passe son bras sur mes épaules et nous nous dirigeons vers le salon. Les garçons se vautrent sur le canapé, tandis que je dépose mes affaires sur la table de la salle à manger. Je vais me retourner, quand mon regard est attiré par une silhouette qui se tient derrière la baie vitrée.

Christopher.

Son torse est nu, forçant mes yeux à dévier sur sa ligne d'abdos jusqu'à la lisière de son short, qu'il porte plutôt bas sur ses hanches. Lunettes de soleil sur le nez, quelques mèches de cheveux dégoulinantes d'eau lui tombent sur le front. Il sort à peine de la piscine. La vue est, je dois bien l'avouer, agréable.

Très agréable, même.

Attrapant une serviette sur le transat, il la passe dans ses cheveux pour se sécher, avant d'éponger son torse. Négligemment, il jette le morceau de tissu à l'endroit où il l'a trouvé, puis se dirige vers la porte vitrée. Relevant la tête, il s'aperçoit de ma présence dans la pièce et son expression se transforme en une grimace.

Malgré tout, il ouvre la porte et pénètre dans le salon. Tous les bruits autour de nous cessent et tout à coup, je sens peser sur moi, les regards de mes amis. Christopher reste figé dans l'encadrement de la porte, tandis que moi, je suis droite comme un piquet, ne sachant pas du tout quoi dire ou faire. Après avoir inspiré profondément, certainement pour se donner du courage, il finit par s'avancer vers moi. Pourtant il se stoppe à bonne distance.

— Salut, dis-je à mi-voix.

— Ouais, salut... Tu vas bien ? me demande-t-il de façon totalement détachée.

— Oui et toi ? réponds-je sur le même ton.

— Ça va ! Pardon, faut que j'aille me changer.

Sans me laisser le temps de rajouter quoi que ce soit, il passe à mes côtés, puis prend la direction du couloir. Un instant après, on entend un claquement de porte. J'expulse tout l'air contenu dans mes poumons, prenant conscience que j'ai retenu ma respiration pendant notre échange. Toujours face à la baie vitrée, mon corps est en totale incapacité de bouger. En venant ici, je m'attendais à tout sauf, à cette douche froide. Un bras passant sur mon épaule me fait sursauter. Je me retourne pour faire face à Zabdiel.

— Luna... Ça fait un bail que vous n'avez pas parlé et tout ce que vous trouvez à vous dire, c'est ça ? m'interroge-t-il, avec un sourire en coin.

— Je... Je... Je sais... Mais que veux-tu que je lui dise ? balbutié-je. Depuis le soir où je lui ai dit pour mes souvenirs concernant mon boulot, quelque chose a changé entre nous. Et... Je ne sais plus quelle attitude adopter face à lui...

Zabdiel saisit ma main et nous entraîne sur la terrasse. Nous nous installons sur les transats. Il se tient face à moi, sa main tenant toujours la mienne, son regard capte le mien.

— Luna, tu sais que je t'adore ! Tu es ma petite sœur, ma meilleure amie. Depuis que tu es entrée dans nos vies, tout a changé pour nous. Tu fais partie de notre quotidien. Ton accident est comme son nom l'indique, un accident. Tu ne peux faire autrement que subir cette perte de mémoire.

— Je me souviens de toi, Zabdi, dis-je en souriant.

— Oui, mais pas de lui, répond-il avec tristesse. Il souffre. Tellement.

— Je sais, je...

— Je ne dis pas ça pour te faire du mal, Luna. Je sais que tu ne peux rien y faire. C'est juste un constat, et je vois très bien que tu souffres aussi. Nous avons eu beau tout te raconter, ton cerveau fait un sacré blocage. Je veux juste que tu saches que te perdre, à nouveau, est la pire chose qui pouvait lui arriver, ajoute-t-il.

— Mon Dieu, j'aimerais me souvenir de lui, de tout ça. Je n'en peux plus de ne pas me rappeler, ni même de savoir ce que je ressentais pour lui. Je vois bien qu'il m'évite et qu'il souffre, mais je ne peux pas me forcer à avoir des sentiments...

— Tu ne ressens vraiment rien ? m'interroge mon ami.

Joker.

— J'essaie de me rappeler, Zabdi, je te promets, mais mon esprit devient flou quand je tente d'aller plus loin. Je veux me souvenir, je veux savoir ce qu'il s'est passé, de mon point de vue, je veux dire. J'ai besoin de compléter ce putain de puzzle.

— Tu devrais lui parler. Lui seul pourra te dire et te faire comprendre ce qu'il y avait entre vous. Nous, on est justes témoins de tout ça et nous n'avons pas envie de te perdre, me dit-il en baissant la tête.

— Ne t'inquiète pas, le rassuré-je en la relevant.

Je prends mon ami dans mes bras et profite d'une caresse réconfortante.


*****


Assise sur le sofa, j'écoute attentivement les garçons me parler de leur voyage en Asie. Joël me montre quelques photos. Depuis le début de l'après-midi, Christopher reste cloîtré dans son mutisme, se contentant de jouer à la console et ignorant totalement ma présence dans la pièce. Et je ne sais pas pourquoi, mais ça me fait mal. À plusieurs reprises, mon attention se porte sur lui, mais rien à faire. Il fait comme si je n'étais pas là.

— Luna, youhou ! Tu m'écoutes ? intervient Joël, visiblement désespéré que je ne lui réponde pas.

— Oui, oui, désolée ! Tu disais ?

— Est-ce que tu pourrais faire un article sur notre trip en Asie ? répète-t-il.

— Si vous m'envoyez des photos, sans soucis ! En revanche, mon niveau d'écriture n'est plus celui qu'il était. J'ai perdu en qualité. Alyana m'affirme que ça reviendra, mais je n'en suis pas vraiment convaincue.

— Tes articles sont très bien. J'ai lu, le dernier que tu as fait sur Sebastián Yatra et franchement, il est exceptionnel, m'encourage Richard.

— Tu plaisantes, il est nul. Il m'a fallu quatre jours pour l'écrire alors il me fallait tout juste une petite heure. Je t'assure que quelque chose cloche.

— Rien ne cloche, me rassure-t-il. Faut juste que tu arrêtes de trop cogiter, laisse parler ton cœur et ton esprit suivra.

— Quelles sages paroles ! se moque Erick.

Nous partons dans un fou rire monumental, quand un nouveau claquement de porte nous fait sursauter. Je me retourne pour constater que Christopher a quitté la pièce, sans dire un mot. Un long soupir m'échappe. Zabdi me regarde avec insistance.

— Je vais lui parler ! affirmé-je.

— Au fond du couloir, porte de gauche.

Doucement, mon corps se lève du canapé. Une fois devant la porte, il me faut quelques secondes pour rassembler tout mon courage. Sans attendre, ma main s'abat sur le bois, donnant deux petits coups secs. Un instant plus tard, le battant s'ouvre et Christopher apparaît. Ses yeux me détaillent de haut en bas.

— On peut se parler ? demandé-je, timide.

— Après trois semaines, tu veux parler maintenant ? rétorque-t-il.

— Ne me jette pas la pierre, tu n'as pas donné de nouvelles non plus !

— Ce n'est pas faux !

— Je peux entrer ?

Sans réponse, il s'écarte de la porte et me laisse entrer dans sa chambre. Ses valises sont ouvertes à même le sol, des vêtements débordent de tous les côtés. Son lit est défait et sa guitare est posée dessus, un calepin ouvert à ses côtés.

— Tu écris ? demandé-je.

— J'essaie ! Mais l'inspiration n'est pas là !

— Oh...

— Mais tu n'es pas là pour parler de musique ? Si ?

— Non, pas vraiment ! avoué-je.

Je suis totalement perdue. Son ton est froid, presque cassant. Où est passé le Christopher doux et attentionné ? Il a disparu, laissant place à un crétin arrogant.

Non, un crétin malheureux.

— Écoute, je suis désolée de ne plus avoir donné de nouvelles. Mais... Mais j'ai bien senti qu'après t'avoir dit pour mes souvenirs concernant le boulot, que tu as changé d'attitude. Tu as cessé d'espérer. Alors, je me suis dit qu'un peu de distance pourrait nous faire du bien, mais je me suis trompée...

— Je sais que tu fais ton possible pour te souvenir et c'est gentil, mais peut-être qu'au fond, ça t'arrange de ne pas te souvenir de moi !

Pardon ?

Mes yeux sur lui restent ébahis. Ma bouche s'ouvre et se ferme sans qu'aucun son n'en sorte. Pour combler le malaise de l'instant, mes doigts remettent en place une mèche invisible derrière mon oreille.

— Qu'est-ce qui te fait penser ça ? demandé-je, plus violemment que prévu.

— J'ai vu les photos, Luna ! grogne-t-il.

— Quelles photos ? réponds-je perdue.

— Avec Royce.

— Ah, c'est donc ça le problème. Royce et moi, sommes amis !

— C'est bizarre, tu me sortais la même excuse avant ton accident. Alors peut-être que ça t'arrange de ne pas te souvenir, comme ça, tu peux être avec lui.

— Je ne veux être avec personne ! répliqué-je, avec hargne.

Ses yeux s'ouvrent grands. Mes paroles viennent d'anéantir ses derniers espoirs.

Bravo, Luna.

Je tente une approche, amicale, et essaie de saisir sa main, mais il se dérobe. Christopher me tourne le dos et se place devant la fenêtre. Nerveusement, ses mains passent dans sa chevelure brune, qui commence à être longue. Malgré moi, j'aimerais aussi passer mes mains dans ses cheveux.

— Chris, je... tenté-je.

— Je te rends ta liberté, lâche-t-il.

Hein ?

Il se retourne et ce que je vois, me fend le cœur. Ses yeux sont remplis de tristesse. Il est bousillé. Je l'ai détruit. Son état est ma faute. Il m'aime et moi, je ne sais que le faire souffrir.

— Par... Pardon ? balbutié-je.

— Tu es libre. Il est temps que j'accepte l'inacceptable. Tu peux reprendre ta vie, continuer de vivre sans moi et si pour ça, il faut que tu sois avec Royce, eh bien soit.

Euh, qui veut bien m'expliquer ?

La situation me semble soudain étrange. Christopher me regarde sans vraiment me voir. Ses iris sont brillants. Visiblement, il se retient de pleurer pour ne pas paraître faible devant moi. Le sentiment de culpabilité qui grandit dans mon corps à cet instant me tord l'estomac, faisant monter une boule d'angoisse qui noue instantanément ma gorge. Il ne peut pas me dire ça comme ça, après tout le mal que nous nous sommes donné pour renouer un semblant de lien. Mon cerveau turbine à trois milles à l'heure cherchant la bonne réponse à lui donner, mais rien ne vient et les secondes s'écoulent douloureusement.

M'approchant de lui, je pose ma main sur sa joue. Une nouvelle fois, il a un mouvement de recul et s'esquive. Un mauvais pressentiment me prend aux tripes me faisant mal au cœur.

— Christopher, regarde-moi dans les yeux et dis-moi que c'est vraiment ce que tu veux, insisté-je.

Une nouvelle série de secondes s'écoule, avant que le brun devant moi se décide à me faire face à nouveau. Cette fois-ci, c'est lui qui fait un pas dans ma direction. Sa douce odeur de musc me chatouille agréablement les narines. Le temps d'un instant, mes yeux se ferment, alors que ses mains viennent prendre en coupe mon visage. Ses lèvres se posent sur mon front, dans un baiser qui déclenche une vague de frisons dans tout mon corps. Les battements de mon cœur s'emballent, et ma respiration se saccade, tandis que des larmes se pointent aux coins de mes yeux.

— Je ne veux plus espérer, c'est bien trop douloureux ! Fais ta vie et surtout, sois heureuse, qu'importe avec qui c'est. Tu es libre de reprendre le cours de ton existence ! Mais souviens-toi toujours que je t'ai aimé, profondément aimé. Au revoir, ma belle Luna.

Hello Hello mes petits pandas 🐼 ♥️

Comment allez vous ? Perso, je suis pour six jours à Londres ♥️

Rolololololololo mais qu'est-ce que tu as fait Audrey ?! Au bordel de sa mamie en salopette, on est dans une merde noire !!!!! 😭💔🥺

Bon sur ce... je vous laisse et je vous dis à Samedi, bisous bisous 😚😘

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