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Chapitre 37. Attirance Incontrôlable

♚Royce♚


— Non, Luna ! la repoussé-je.

Dans un mouvement ample et rapide, je me détache d'elle, prenant ainsi mes distances. Mon cœur bat à un rythme effréné et mon cerveau n'est qu'un putain de sac de nœud. De nervosité, je passe mes mains dans mes cheveux, trouvant appui sur le mur du fond.

— Je... Je suis désolée... Je... balbutie-t-elle, confuse.

— Ne t'excuse pas... Ce n'est rien...

Menteur !

Ce n'est pas rien. Mais bordel, qu'est-ce qu'il m'arrive ? Je ne peux pas être attiré par Luna, c'est impossible. Christopher est mon ami et si nous sommes dans cette situation délicate, c'est en grande partie ma faute. Pourtant cette connexion entre nous deux est bien là, je l'ai senti clairement pendant que nous dansions. Et ce n'était pas seulement dû au rythme de la bachata. Quelque chose nous uni, c'est indéniable, mais totalement déplacé.

— Je vais... Je vais y aller ! Merci pour aujourd'hui ! souffle-t-elle.

Quoi ? Non !

Elle ne peut pas partir comme ça, comme une voleuse. Ses chaussures couinent sur le parquet, tandis qu'elle me fait volte-face. En deux enjambée, je me retrouve derrière elle, ma main saisissant son bras. Brusquement, elle se retourne et ses iris bleus me percutent de façon violente. Cette connexion se rétablie instantanément entre nous. Mes doigts glissent sur sa joue, replaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Luna applique une pression contre la paume de ma main, qui a trouvé sa place sur sa joue.

Ne fais pas cette connerie, mon pote.

Pourquoi j'ai cette attirance pour Luna ? C'est une femme fantastique, bourrée de qualités, mais merde, c'est la copine de mon ami. Même si pour l'instant c'est le bordel dans son esprit, son cœur lui, appartient à Christopher et ce serait un coup bas que de lui faire ça. Mais putain, qu'est-ce que j'en ai envie. Ce soir-là, chez elle, j'ai pensé que cette pulsion était le résultat de l'euphorie que nous vivions à cause de l'annonce pour le festival, mais visiblement, je me trompais. Elle est bien là, cette attirance, qui me pousse dangereusement vers elle, comme Icare vers le soleil. Le pauvre type s'est brulé les ailes, et moi aussi, je risque d'y laisser des plumes.

Sans le vouloir, ses dents viennent pincer sa lèvre inférieure, causant la perte de ma lucidité. N'ayant aucun contrôle sur mes gestes, mes lèvres se retrouvent sur les siennes.

Tout ce que Christopher ignore, ne pourra pas lui faire de mal.

Ma main glisse dans la nuque de Luna, tandis qu'elle pose ses mains sur mes hanches. Ce baiser est fiévreux, passionné et torride. Mon corps contre celui de Luna, ma main dans ses cheveux la maintient au plus près de moi. Sa langue caresse ma lèvre, me demande un accès à ma bouche. C'est dans une chorégraphie endiablée que nos langues commencent à se mouvoir.

Nous finissons par nous séparer, à bout de souffle. Luna passe son pouce sur sa lèvre. Putain. J'ai déjà envie de recommencer. Son regard sur moi, se fait ardent, désireux. Sans me laisser le temps de réagir, c'est elle qui prend d'assaut une nouvelle fois ma bouche. Je suis en train de perdre les pédales, mais alors totalement. Je n'ai plus aucun contrôle sur mes mouvements. Cette fille est en train de me retourner le cerveau et pas qu'un peu.

— Luna, stop ! On est en train de faire une énorme connerie...

— Je pense que c'est trop tard pour avoir des regrets, Royce ! J'en ai envie, tout autant que toi...

— Peut-être, mais ça ne veut pas dire que c'est bien !

— Ok ! répond-elle avec lassitude. Je peux quand même t'inviter à dîner chez moi ?

Aucun son ne sort de ma bouche. Ça aussi, je crains que ce ne soit pas une bonne idée, mais j'en ai terriblement envie. Silencieusement, ma tête se contente d'acquiescer pour moi. J'éteins les lumières de la salle, puis ferme la porte et nous regagnons le parking. Là, une foule fan se presse devant les portes.

Et merde.

On est resté trop longtemps au même endroit. Mon nom est hurlé de toute part, tandis que main dans la main avec Luna, nous tentons de sortir de cette marée humaine. Je suis molesté de part et d'autre. Des insultes fusent à l'encontre de Luna, qui fait tout ce qu'elle peut pour retenir ses larmes. Elle est terrifiée à l'idée de se retrouver là, alors qu'elle n'a clairement rien demandé. Prenant sur moi, je joue des coudes et arrive à nous dégager une voie pour gagner la voiture. Luna déverrouille les portières et s'engouffre à l'intérieur de l'habitacle.

Les deux mains cramponnées au volant, elle inspire et expire bruyamment, essayant de calmer son angoisse. Quelques minutes s'écoulent, mais je ne dis rien.

— Je suis désolé, Luna ! Je ne pensais pas qu'elles arriveraient à retrouver ma trace ici.

— Ça va aller, ne t'en fais pas ! me rassure-t-elle.

Je lui souris, puis presse sa main qu'elle dépose sur le levier de vitesse. Luna me lance un regard en coin.

— Allez, mettons-nous en route ! proposé-je.

Elle hoche la tête positivement, puis met le contact. Rapidement, nous quittons la Boca pour rejoindre son lieu de résidence, dans le quartier de Puerto Madero.

Luna est en train de préparer le repas. Mes yeux suivent chacun de ses mouvements, tandis que je suis assis au comptoir de la cuisine. Une délicieuse odeur de sauce à la viande émane des casseroles sur le feu. Mon hôte est en train d'étaler la pâte à pain, qui servira à faire les empanadas.

— Et si je t'aidais ?

— Bien sûr, si tu veux... Occupe toi de faire revenir la viande. Lorsqu'elle est cuite, rajoute cette boîte de sauce tomate et du sucre.

En me donnant ses directives, sa main vient caresser mon bras, dans un geste tendre et délibéré. Elle réitère cette affectueuse attention à deux reprises.

— Tu crois que je ne vois pas clair dans ton jeu, Luna ?

— Je n'ai rien fait ! me répond-elle innocemment.

— Mouais... réponds-je peu convaincu par sa réponse.

Un léger rire lui échappe. Ce son si cristallin, si agréable intensifie un peu plus ce que je suis en train d'éprouver pour elle et qui est formellement interdit par ma conscience. Nous continuons ce manège durant quelques minutes. L'ambiance entre nous commence à devenir électrique, alors qu'une nouvelle fois sa main frôle ma hanche.

Avec une rapidité déconcertante, je m'en saisis et la plaque contre mon torse. Sa tête se relève dans ma direction, tandis que ses yeux me détaillent avec douceur et tendresse.

Putain de bordel de merde, Royce reprends-toi.

Passant une main dans son dos, j'éteins le feu sous la casserole.

Attrapant ses hanches, je l'assois sur le comptoir en marbre noir de l'îlot central. Ses doigts se font vagabonds dans mes cheveux, au moment même où ses lèvres se retrouvent sur les miennes. Son corps se cambre contre le mien, appelant mes caresses. Glissant ma main dans ses cheveux, je tire doucement dessus faisant basculer sa tête en arrière, me laissant ainsi libre accès à son cou, que mes lèvres viennent embrasser. Cette passion dévorante est en train de nous consumer, nous enflammant comme de vulgaire allumettes. Mes mains glissent sous le tee-shirt de Luna, pour le lui retirer. Elle fait de même avec le mien. Ses lippes viennent embrasser mon torse, le parsèment de délicieux baisers, faisant naître une foule de frissons sur mon épiderme. Mes palpitations cardiaques sont irrégulière et frénétiques. Jamais auparavant, je n'avais ressenti un tel désir pour une femme.

Les jambes de Luna enserrent ma taille, me pressant un peu plus contre elle. Un soupir d'aise lui échappe quand mon membre tendu vient presser son intimité. Passant mes mains sous ses fesses, je la soulève et nous dirige vers le canapé où je l'installe, avant de trouver place au-dessus d'elle, en appui sur mes avant-bras.

Tendrement, mes doigts glissent au niveau de son pantalon, pour en défaire le bouton, mais les mains de Luna se posent sur mon torse et elle me repousse. Avec une rapidité déconcertante, elle s'éloigne de moi et se couvre avec le plaid polaire.

— Désolée, Royce... Je... Je peux pas... Pardon.

Sans me laisser le temps de répondre, elle disparaît en courant dans sa chambre. Les minutes s'écoulent, m'aidant à faire redescendre la pression dans mon pantalon. Après quelques instants, Luna n'a toujours pas refait surface. À pas de loups, je m'approche de sa chambre. Elle est assise sur le petit rebords sous sa fenêtre, le regard perdu dans la contemplation de la rue.

— Luna, dis-je doucement.

Mon amie sursaute, avant de se retourner vers moi. Décidé à ne pas recréer cette ambiance étrange entre nous, je décide de rester à l'entrée de la chambre, trouvant appuie contre le chambranle de la porte.

— Je suis désolée... murmure-t-elle, d'une voix à peine audible.

— C'est Chris ? demandé-je.

— Y'a de ça, oui... J'ai l'impression de le trahir, mais bordel... Pardon de t'avoir allumé comme ça pour ensuite te rejeter.

Elle n'a pas à penser qu'elle est coupable de quoi que ce soit. Nous sommes tous les deux responsables. Elle m'a charmé, certes, mais moi, j'ai été incapable de lui résister. Prudemment, je m'approche d'elle, puis prends son visage dans mes mains.

— Luna, tu n'y es pour rien. J'ai été tout autant attiré que toi, mais je peux comprendre. Ne t'en fais pas !

— Je suis tellement mal. Ce n'est pas juste pour toi. Tu mérites quelqu'un qui ne pense qu'à toi.

— Luna, murmuré-je. Ton cœur n'est pas dispo.

Ma main se pose sur son avant-bras, le pressant avec tendresse.

— Tu as toujours été amoureuse de Chris, depuis le début. Et encore aujourd'hui, ta loyauté envers lui est sans faille, même si tu ne sais plus qui il est.

Luna baisse la tête, alors qu'une infime larme coule sur sa joue. Du revers de la main, elle la chasse rapidement.

— Ne t'en fais pas, ma belle. Je comprends et j'accepte ton refus. Repose-toi, je vais y aller.

— Oh, Royce ! Je suis désolée. Pardon. Vraiment ! s'excuse-t-elle à nouveau.

Je dépose un baiser sur son front, en glissant ma main sur sa joue.

—Je reste encore quelques semaines à Buenos Aires. J'entre en studio d'enregistrement. Donc si tu as besoin de moi, je serai là.

Elle me regarde, les yeux tristes et la mine fermée.

— En ami, rajouté-je. Ne t'inquiète pas.

Une dernière fois, je lui souris, puis quitte sa chambre sans rien ajouter de plus.

Hello Hello ! 

Surtout ne pas taper moi !!! Je m'en veux beaucoup d'avoir fait ça ! (non c'est même pas vrai mouhahahahahahaha) Je suis une auteure sadique et je le vis bien !!!!! 😈😝🙈

Bon sinon, parlons peu parlons bien ! Si Chris vient à apprendre ça, il va nous péter un plomb 😭😭😭😭😭😭

Sur ce, je vous fais des bisous et je vous dis à mercredi 😘😘😘😘


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