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Chapitre 15. Retrouver ce lien

Luna

Hello, c'est Christopher, laissez-moi un message, je vous rappelle dès que possible.

— Putain ! crié-je.

De colère, mon téléphone termine sa course quelque part sur mon lit. Mon cœur bat à un rythme effréné. Quand le répondeur s'est déclenché, j'ai bien cru que cette fois-ci, Christopher allait décrocher, mais c'est peine perdue. C'est une nouvelle déception. Il m'évite depuis samedi soir. Cette soirée en compagnie de Royce m'a couté cher. Une mauvaise presse, mais pire encore elle a mis à mal mon couple. Dieu sait que j'ai aimé cette soirée, mais aujourd'hui, je la regrette amèrement. Une nouvelle larme coule sur ma joue. Je ne sais plus quoi faire pour que mon petit ami se décide à réengager le dialogue avec moi.

Allongée, les bras et les jambes écartés, en travers du lit, je scrute le plafond. Silencieusement, j'implore Christopher de prendre son téléphone et de m'appeler. Il a fallu que tout ça se passe alors qu'il est à des milliers de kilomètres de Buenos Aires. Remarque s'il avait été là, je n'aurais pas commis la connerie de danser avec Royce. Un long soupir de frustration, mêlé à de la tristesse, m'échappe.

Les heures défilent, alors que toute bonne volonté m'a abandonnée. Toujours étendue sur mon duvet, je n'ai pas entendu la porte s'ouvrir et sursaute quand Alyana débarque dans ma chambre.

— Ma chérie, pardon. J'ai toqué, mais tu n'as pas répondu, dit ma meilleure amie.

Elle me fait signe de me pousser pour qu'elle puisse s'allonger à mes côtés. Rapidement, ma main chasse une larme qui glissait sur ma joue. Mon regard se lève vers elle, et le sien se veut compatissant.

— Je suis totalement désemparée. Je ne sais pas comment rattraper les choses avec Chris. Il refuse de répondre à son téléphone. Bordel ! Qu'est ce que je déteste être loin de lui comme ça.

— Tu n'es pas une mauvaise fille, Luna. Il finira bien par te répondre et tout s'arrangera. J'en suis certaine.

— J'ai tellement peur de le perdre.

Tendrement, Alyana me caresse l'épaule, alors que disgracieusement, je renifle, avant d'esquisser un faible sourire à destination de ma meilleure amie.

— Il va revenir, ne t'en fais pas !

— Je l'espère ! Et toi, ma belle... Des nouvelles de notre beau Cubain ?

Soudain, le visage d'Aly se retrouve éclairé par un magnifique sourire. Finalement, il m'a écoutée et j'en suis ravie.

— Il t'a enfin appelée ? demandé-je, en me redressant.

— Je ne sais pas ce que tu lui as dit, mais il m'a contactée hier soir. Nous avons pas mal discuté. Bon, on est loin de retrouver ce que nous avions, mais bordel, qu'est-ce que ça fait du bien de l'entendre.

— Erick t'aime, il faut juste qu'il travaille sur sa jalousie maladive. Mais qui sait, laisse faire le destin et tu verras bien où cela te mène.

— J'espère que ça ira !

— Il n'y a pas de raison. Donnez-vous une chance de retenter le coup.

Aly me sourit, prenant ma main dans la sienne. Elle a une chance de reconquérir le cœur de l'homme qu'elle aime, espérons qu'il en soit de même pour moi.

— On se commande des pizzas ? demande-t-elle.

— Volontiers !

— Alors en route ! Lève ton popotin de ce lit et vient dans le salon avec moi !

Je me lève en ronchonnant, tandis que ma meilleure amie disparaît à la façon d'un ouragan dans le salon. Quelques instants plus tard, je l'entends discuter au téléphone, certainement avec le pizzaïolo.

Aly quitte mon appartement aux alentours de dix-huit heures et, je me sens vidée de toute mon énergie. Les trois nuits blanches commencent à me peser. Lamentablement, mon corps s'échoue sur le canapé, tandis que ma main saisit la télécommande et commence à zapper. Rien n'arrive à fixer mon attention, mes pensées sont bien trop embrouillées par la tournure qu'a prise la situation. Je lâche la télécommande, alors que ma tête bascule en arrière. Au même moment, mon téléphone se met à sonner. À la vitesse de l'éclair, je pars en courant dans ma chambre pour le récupérer. Mon cœur manque de sauter de ma poitrine lorsque je découvre le nom de l'identifiant. Christopher.

Enfin.

— Mon cœur !

Ma voix est remplie de soulagement.

— Salut bébé ! répond-il. Tu peux m'ouvrir la porte de l'immeuble, s'il te plait ?

— Pardon ?

— Ouvre moi la porte, je suis en train de me tremper sur le perron ! rit-il.

Bordel de dieu, qu'est-ce que ça fait du bien de l'entendre rire. En courant, je file à l'interphone pour déverrouiller la porte de l'immeuble. Trépignant d'un pied sur l'autre, je patiente, jusqu'à ce que ses pas résonnent dans la cage d'escalier. À peine Christopher passe-t-il l'angle du couloir, que me voilà dans ses bras. Nous manquons de tomber à la renverse, alors que mes bras s'enroulent autour de lui, à la façon d'une plante grimpante. Je me presse contre son corps autant qu'il m'est possible de le faire. Immédiatement, son parfum vient caresser mon sens olfactif, réveillant doucement la flamme au fond de mon cœur. Quelques secondes s'écoulent avant que mon petit ami finisse par m'enlacer à son tour. Sa tête s'enfouit dans mon cou, alors que ses lèvres embrassent la peau en dessous de mon oreille.

— Putain, qu'est-ce que tu m'as manqué ! soufflé-je.

Christopher ne répond rien. Il se détache de moi et, au même moment une vague de froid traverse mon corps. Aïe, la situation ne va pas être simple. Tendrement, il pose ses mains de part et d'autre de mon visage, avant de caresser mes joues de ses pouces. Ses yeux brillent d'une émotion semblable à de l'appréhension. Mes mains sur ses hanches, personne ne parle. Nous nous contentons seulement de nous détailler, nous jugeant silencieusement du regard. Les secondes s'écoulent et toujours rien ne se passe. Comprenant qu'aucun de nous ne dira quelque chose, ma main saisit la sienne pour le ramener dans mon appartement.

Quand nous pénétrons dans le salon, Christopher retire son blouson trempé par les innombrables gouttes d'eau, ainsi que sa casquette. Pour ma part, j'appuie mes fesses contre le canapé, en croisant les bras sur ma poitrine. Il existe un certain malaise entre nous deux, qu'aucune étreinte ne pourrait dissiper.

— Je suis désolé, finit-il par dire après une éternité.

— Non c'est moi, j'ai eu tort. J'aurais dû te parler du concert, et surtout, j'aurais dû regarder mon téléphone. Cette distance entre nous et en train de me rendre malade. Je veux juste que tu me prennes dans tes bras et que tu me dises que tout va bien.

Sans rien ajouter, Christopher m'ouvre ses bras. Bon, tout n'est peut-être pas perdu entre nous. Doucement, il nous berce embrassant par moment mes cheveux. Quelques larmes m'échappent. Je suis épuisée par toutes ces disputes, qui ne cessent d'éclater pour des raisons futiles. Et j'ai peur qu'un jour cette distance cause notre perte.

— Je n'aurais jamais dû m'énerver autant. Ce n'était pas très intelligent. Il faut que nous puissions nous parler, nous faire confiance, sinon nous n'arriverons à rien. D'autant plus, quand nous nous retrouvons séparés par des centaines de kilomètres.

Contre son torse, je me contente de hocher la tête.

— Luna, dit-il.

Je relève la tête pour l'observer. Son regard est à présent teinté de crainte. Mon instinct me dit qu'il est inquiet au sujet de cette photo de Royce et moi. L'entrainant sur le canapé, je m'assois sur la table basse, en face de lui et prends ses mains dans les miennes.

— Chris, mon cœur, tu n'as aucune raison de t'en faire pour Royce. Même si je l'admire et, que je suis une de ses fans de la première heure, il ne te remplacera jamais. C'est toi que j'aime, et ça tu le sais. Comment as-tu pu croire que je serais capable de te trahir avec un autre homme ? Comment, après tout ce que nous avons vécu ensemble, as-tu pu penser que je me jetterais dans les bras du premier mec venu ? Il n'y a qu'un homme sur cette planète que je désire plus que tout et cet homme, c'est toi. Tu n'as rien à craindre de Royce ni de personne d'autre.

— Je t'aime !

Sa réponse est brève, mais amplement suffisante. Il n'y a rien d'autre au monde que j'aime plus entendre sortir de sa bouche que ces mots-là.

— Promets-moi une chose, dis-je.

D'instinct, ses iris noisette se rivent aux miennes. Il hoche la tête pour acquiescer.

— Promets-moi de ne jamais oublier à quel point je t'aime, et ce, même si des milliers de kilomètres nous séparent. Je t'aimerai toujours autant et bien plus que le jour précédent.

— Je te le promets. On oublie tout ? me demande-t-il.

Ma tête effectue un mouvement de haut en bas, pour répondre par l'affirmative. Il n'y a rien que je désire plus que faire la paix avec lui. J'approche mon visage du sien, tandis que ses mains trouvent leurs places au creux de mes reins. Nos fronts se touchent et son souffle chaud caresse mes lippes, déclenchant des frissons sur ma peau. Délicatement, ses lèvres se posent sur les miennes, dans un baiser tendre et rempli d'émotion.

Dieu que j'aime cet homme.

*****

Le jour se lève doucement sur Buenos Aires. Accoudée à la rambarde de mon balcon, je regarde les premiers rayons du jour filtrer à travers les arbres du parc. C'est absolument magnifique. Ma montre indique sept heures quarante-cinq. Christopher dort encore. Le décalage horaire a une nouvelle fois frappé. Perdue dans mes pensées, je sursaute quand mon téléphone vibre sur la table. Alyana tente de me joindre.

— Salut, belle brune ! dis-je en décrochant.

— Salut, je venais un peu aux nouvelles, mais à entendre ta voix je parierai que Chris t'a appelée.

— Mieux que ça !

— Quoi vous avez fait un Skype ? tente-t-elle.

— Non, il est ici !

— Comment ça ici ? bégaye-t-elle.

— Voyons Aly, je te pensais moins idiote que ça ! me moqué-je. Christopher est gentiment en train de dormir dans mon lit.

— Il est arrivé quand ?

— Peu après que tu sois rentrée chez toi ! Et c'est tant mieux. Nous avons pu discuter et mettre les choses à plat.

— C'est vraiment génial ! Je suis trop contente pour toi !

— Merci, ma belle ! Je peux venir boire le café ? demandé-je.

— Bien sûr ! Ramène ton joli fessier, je fais chauffer la cafetière !

Rapidement, je laisse un mot à mon petit ami pour le prévenir que je me trouve de l'autre côté du palier. En pyjama, me voilà qui traverse le couloir pour rejoindre l'appartement de ma meilleure amie, qui m'attend elle aussi dans son superbe pyjama Harry Potter.

— Alors raconte, comment ça s'est passé avec Chris ?

— En fait, il n'avait peur que d'une seule chose, celle que je le remplace par quelqu'un d'autre ! Il avait juste besoin d'être rassuré sur ce point-là !

— C'est légitime ! Vos emplois du temps vous obligent à souvent être loin de l'autre et, il pense peut-être qu'un jour, cette distance sera trop lourde à porter.

— Je n'en sais rien... Tout ce que je sais pour l'instant, c'est que sans lui ma vie serait bien triste.

— Tu lui as prévu quoi pour son anniversaire ? me demande-t-elle.

Oh putain ! Son anniversaire. Un rapide calcul m'informe que c'est samedi soir autrement dit dans trois jours.

— À voir ta tête, tu avais complètement zappé !

— Zappé, non, mais avec toute cette histoire, j'ai perdu la notion du temps. Je suis dans la merde.

Aly se met à rire. Je rêve ou elle se moque de moi ? Ce n'est vraiment pas drôle du tout. J'ai son cadeau depuis des mois, mais je n'ai rien prévu pour samedi soir.

— Au lieu de te moquer de moi, ne voudrais-tu pas m'aider à organiser quelque chose ?

— Mais oui ! rit-elle. Tata licorne va t'aider, ne t'en fais pas !

Ma meilleure amie me ressert un café, et prend place en face de moi. Bon, il me reste trois jours pour organiser un superbe anniversaire à mon petit ami.

Nous discutons pendant une bonne heure pour organiser tout ça. Aly a eu une idée du tonnerre. Il y a pas mal de boulot pour que tout soit prêt à temps et ma première tache sera celle d'appeler tout le monde.

— Ma belle, ce n'est pas que, mais il faut que j'aille bosser. Fais ce que tu as à faire, tu peux compter sur moi. Mon appartement peut-être le QG de l'organisation si tu ne veux pas que Chris se doute de quoi que ce soit.

— Merci ! Je te tiens au courant des réponses que j'arrive à avoir. Passe une belle journée, à plus tard !

— Bisous !

Alyana enfile son blouson et ouvre la porte de son appartement.

— Oh, salut Chris ! s'exclame-t-elle. Bon retour à Buenos Aires !

— Merci ! Ça fait du bien d'être à la maison.

Entendre Christopher appeler mon appartement, sa maison, fait naître un sourire sur mon visage, alors que j'avale ma dernière gorgée de café.

— Bon, je vous laisse, les amoureux ! À plus tard !

Ma meilleure amie embrasse la joue de mon petit ami et disparaît rapidement. Chris se permet d'entrer un peu plus dans l'appartement, alors que je débarrasse nos tasses de café.

— Bonjour, mon amour ! susurre-t-il.

Il pose ses mains sur mes hanches et m'embrasse dans le cou. Je me retourne dans ses bras enroulant les miens autour de son cou. Tendrement mes lèvres se posent sur les siennes.

— Tu as bien dormi ? demandé-je.

— Très bien et toi ?

— Aussi ! Que veux-tu faire aujourd'hui ?

— J'avais pensé que nous aurions pu traîner dans ton appartement. J'ai envie de passer du temps rien qu'avec toi.

— Le programme me paraît bien ! Laisse-moi juste le temps de ranger tout ça et je suis toute à toi.

— Cette idée m'enchante au plus haut point.

Si ça, ce n'est pas une phrase pleine de sous-entendus, je ne sais pas ce que c'est.

Bonjour Bonjour la #TeamPanda 🐼☀

Christopher et Luna se sont retrouvés, mais jusqu'à quand ? Audrey franchement, tu nous gonfles à la fin. Tu peux pas les laisser tranquille un peu ? 🙄🤦‍♀🙈 Mmmmmh, non ! 😈🤣

🎶Pause Musicale🎶

[Il devrait y avoir un GIF ou une vidéo ici. Procédez à une mise à jour de l'application maintenant pour le voir.]

Besitos 😘😘😘😘

✯ღAudreyღ✯

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