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Chapitre 41 -Hôpital sentimental

Le moteur de sa Harley résonnait à travers les rues. Bien au-dessus des limitations, Gaby cherchait par tous les moyens à se changer les idées, mais rien n'y faisait. Même le vent qui claquait à ses oreilles et l'adrénaline, dû à la vitesse, qui envahissait ses veines ne suffisaient pas à apaiser son esprit.

Après un soupir de dépit, elle gara sa moto à l'entrée d'une ruelle et s'empressa de descendre. Frappant rageusement dans une poubelle, elle ferma les yeux et tenta une fois encore de calmer la tempête qui inondait ses idées. Mais rien n'y faisait.

Elle donna un violent coup de pied dans la poubelle, la repoussant à plusieurs mètres, avant de frapper avec hargne sur un mur de pierre. Encore et encore. Elle sentait ses poings commencer à la faire souffrir, mais elle s'en moquait. Peut-être que la douleur calmerait l'ouragan dans sa tête ?

Elle cogna davantage le mur, qui ne bougeait pas. Cependant, quelques marques rougeâtres commencèrent à apparaitre sur les pierres, suivit de gouttes écarlates qui s'écrasaient sur le bitume à ses pieds. Elle n'en avait pas conscience, elle sentait à peine la douleur, sa colère dominait tout.

Soudain, des bras musclés l'enlacèrent et bloquèrent tous ses mouvements. Elle se débattit de toutes ses forces, en conséquence, il ne fit que resserrer sa prise autour de sa taille.

- Calme-toi, p'tite princesse. Te faire du mal ne résoudra rien...

La voix de Ran résonna doucement à ses oreilles, l'apaisait quelque peu. Toutefois, cela ne suffit pas à calmer toute sa colère. Elle devait l'exprimer, d'une manière ou d'une autre. Elle voulait se venger, faire payer celui qui avait fait souffrir ses amis. Izana lui avait assuré qu'il ne s'agissait pas de ses ordres, alors elle devait trouver le coupable et le lui faire payer.

Elle sentit un objet froid se poser dans sa main et baissa les yeux pour voir le bâton télescopique de son ami. Elle leva un regard interrogateur vers lui.

- Si tu veux te défouler, utilise ça plutôt que tes poings.

Elle sourit alors qu'il la lâcha et se recula pour lui laisser la place d'exprimer sa colère. Cependant, Gaby secoua la tête et lui rendit l'arme.

- Je vais plutôt garder cette rage pour tuer celui qui s'en est pris à Emma.

- Je te le répète, tu es trop jeune pour devenir une meurtrière, p'tite princesse.

Elle se tourna vers Rindo, qui venait d'arriver à leur hauteur, et haussa les épaules.

- Alors ça attendra, mais je la vengerai.

Rindo secoua la tête, un fin sourire aux lèvres, tandis que Gaby scrutait les deux frères.

- Pourquoi vous m'avez suivi ?

- Izana nous l'a ordonné, expliqua Rindo.

- Et Sanzu m'a demandé de veiller sur toi, ajouter Ran. Mais de toute façon, même sans ça, on ne t'aurait pas laissé seule dans cet état.

Gaby retint un soupir agacé. Elle n'était pas une enfant qui avait besoin de baby-sitter constamment...

Ignorant les deux frères, son regard se posa sur sa moto, qu'elle avait abandonné au milieu du trottoir, sans vraiment faire attention à la béquille. Elle la rejoignit et repositionna correctement le véhicule pour éviter tout risque de chute.

Une fois fait, elle se tourna vers les Haitani, l'esprit un peu calmé, mais déterminé. Elle enfourcha sa moto et démarra le moteur.

- Qui ?

Ran et Rindo échangèrent un regard. Finalement, l'ainé sourit et rejoint sa moto en lui répondant :

- Kisaki et Hanma.

- Toujours ces enfoirées... siffla Gaby. J'aurais leurs peaux.

- Et on t'aidera, affirma Rindo en enfourchant sa bécane. Mais avant, tu devrais aller à l'hôpital, prendre des nouvelles de tes amis et Baji.

- Je sais pas si c'est une bonne idée...


***

Devant la salle d'opération, Mikey faisait les cent pas, incapable de s'arrêter une demi seconde.

Emma allait s'en sortir, tout allait bien se passer, se répéta-t-il en boucle pour essayer de s'en convaincre. Mais tant qu'il n'aurait pas vu de ses propres yeux qu'elle allait bien, et qu'il n'entendrait pas un médecin lui confirmer, il ne pouvait pas se calmer.

Pourquoi elle ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi Izana n'avait pas eu l'air préoccupé de voir sa sœur s'effondrer sur le sol à quelques mètres de lui ? Le Tenjiku était-il derrière tout ça ?

Toutes ces questions ne cessaient de tourner dans son esprit sans qu'il n'en trouve les réponses. Il avait mal à la tête. Mal au cœur. Mal partout à vrai dire. Il souffrait comme il n'avait jamais souffert.

Seul, au milieu de ce couloir, il fixait le voyant allumé au-dessus de la porte de la salle d'opération sans pouvoir rien faire. Impuissant. Il ne s'était jamais senti aussi impuissant et inutile.

Pourquoi lui avait-il dit de partir ? Pourquoi l'avait-il éloigné ? Il ne voulait pas qu'elle assiste à sa confrontation avec Izana dans le cimetière, mais... Il aurait dû la garder près de lui pour la protéger. Il l'avait toujours préservé des gangs, alors pourquoi n'en avait-il pas été capable aujourd'hui ?

Shin' les avait toujours protégés, mais lui en était incapable. Il n'était pas un bon grand frère. Il ne méritait pas d'être son frère.

- Mikey !

Il releva ses yeux noirs vers Draken, qui traversait les couloirs de l'hôpital en courant, l'inquiétude déformant ses traits.

- Qu'est-ce qui s'est passé ?

Il saisit son ami par les épaules et le secoua avec force. Mikey se laissa faire, sans broncher. Il méritait de subir la colère de Draken. Il avait été incapable de protéger Emma, la fille que son meilleur ami aimait. Celle qu'il avait juré de protéger sur la tombe de son frère.

Il ne répondit pas, incapable de parler. Son silence ne fit qu'augmenter les secousses de Draken.

- Putain ! Mikey ! Réponds !

- Je... Je sais pas, Kennychou... Souffla-t-il.

- Comment ça tu sais pas ? s'énerva le jeune homme, en continuant de secouer violemment son ami.

- Draken ! Arrête !

Le regard de Mikey glissa jusqu'à cette voix, qui l'apaisa dans la seconde.

- Célia...

La jeune fille arriva vers eux à grand pas. Sans ménagement, elle poussa Draken et le força à lâcher son chef, avant de le prendre dans ses bras et de le serrer contre elle. Elle caressa avec douceur ses cheveux blonds, espérant un peu l'apaiser, elle ne savait pas que sa simple présence suffisait déjà à rassurer le blond.

- Pauvre crétin ! Tu crois vraiment que c'est en le secouant que tu vas avoir des réponses et sauver Emma !

- Il ne l'a pas protégé !

- Toi non plus ! Tu ne peux pas lui reprocher ce qui tu n'as pas fait ! Tu étais où, hein ? Si tu tiens tant que ça à la protéger, tu n'as qu'à lui dire que tu l'aime et toujours la garder à tes côtés !

- C'est pas le sujet !

- Bien sûr que si ! Elle va s'en sortir ! J'en suis sûre ! Mais elle vient de frôler la mort ! Quand elle ira mieux, tu devrais le lui dire au lieu de continuer à perdre ton temps !

Rageusement, Draken donna un coup-de-poing dans le mur avant de s'éloigner à grand pas vers l'extérieur.

Célia ne lui accorda pas un regard, gardant Mikey contre elle, elle lui murmura des paroles rassurant à l'oreille. Elle n'était pas Gaby, elle ne savait pas comment le comprendre et l'apaiser, mais sa meilleure amie n'était pas là. Alors elle devait tenir son rôle et réconforter de son mieux le jeune homme.

À sa plus grande surprise, il ne la repoussa pas. L'enlaçant même à son tour, il cacha sa tête dans son cou.

Célia entendit alors un sanglot étouffé. Par réflexe, elle resserra sa prise autour de lui. Elle ne l'avait jamais vu pleurer. Jamais Mikey ne se montrait faible, pourtant, à cet instant, il semblait si vulnérable. Cela brisa le cœur de la jeune fille.

Avec délicatesse, elle l'incita à aller s'asseoir sur une chaise de la salle d'attente. Il se laissa faire sans protester, restant dans les bras de la jeune fille et s'accrochant désespérément à elle.

Il avait la désagréable impression qu'il ne lui restait plus qu'elle. Gaby avait disparu. Il venait de se disputer avec Draken. Emma était au bord de la mort sur une table d'opération. Seule Célia était là, à ses côtés. Son souffle contre son oreille, les battements de son cœur, son odeur rassurante, sa chaleur apaisante... Tout cela lui confirmait qu'elle se trouvait bien là, à ses côtés, en vie.

Il refusait constamment de craquer, de céder à ses émotions et de paraître faible devant les autres. Seuls Emma, Draken et Gaby arrivaient à voir à travers sa carapace, à le comprendre et à le calmer. Mais aujourd'hui, il laissait tomber ses barrières devant elle. Il faisait toujours en sorte de ne jamais être faible devant elle, de toujours paraître fort et capable de la protéger, d'être présent pour la soutenir... Pourtant, les rôles venaient de s'inverser sans même qu'il ne s'en rende compte. Mais... c'était peut-être ça être amoureux... ? Tout faire pour la protéger et la soutenir, mais accepter qu'elle fasse de même.

- Célia...

- Chuut... Je suis là.

Il resserra ses bras autour d'elle, et blottit un peu plus son visage dans son cou. Il ne retenait plus ses larmes. Il était las d'essayer de rester fort, il avait besoin d'exprimer ses émotions. Son inquiétude pour Emma le rongeait, cependant, la présence de Célia le rassurant. Tant qu'elle se trouvait à ses côtés, tout irait bien. Il en était certain.

Son attention fut attirée par la porte qui s'ouvrit derrière eux. Il releva la tête et se tourna vers le médecin qui venait d'apparaitre. L'homme en blouse blanche, leur offrit un sourire rassurant.

- Elle est hors de danger. Elle dort. Elle se réveillera d'ici quelques heures, et vous pourrez aller la voir.

Le soulagement envahit le cœur de Mikey, tandis qu'il se tourna vers Célia, et sans réfléchir, posa ses lèvres sur celles de la jeune fille.

Il regretta instantanément son geste. Il n'avait pas réfléchi, il l'avait fait spontanément, sans même lui demander son avis avant... Lui en avait eu envie, mais peut-être que ce n'était pas son cas...

Tandis qu'il allait reculer et s'excuser, il sentit les mains de Célia remonter sur ses épaules, et se nouer dans sa nuque, alors qu'elle l'attira plus vers elle et répondit au baiser.

Étonné, il entrouvrit les yeux, et scruta avec attention son visage. Elle avait fermé les siens, l'empêchant d'admirer son magnifique regard bleu océan. Mikey sourit en refermant les yeux, et caressa tendrement la joue de la jeune fille.

Ce fut seulement à cet instant qu'il prit conscience qu'elle ne le repoussait pas. Au contraire, elle l'avait attiré un peu plus vers elle et lui rendait son baiser. Une étrange sensation explosa dans son ventre, envahissant peu à peu tous ses muscles.

Enroulant ses bras autour de sa taille, il s'enivra de son parfum de lilas, laissant son esprit s'envoûter de cette odeur si familière, mais qui pourtant n'avais jamais été aussi proche.

Il passa ses mains sous son t-shirt frôlant sa peau blanche encore inconnue. Il sourit en la sentant frissonner.

D'une délicate caresse de sa langue sur ses lèvres, il demanda l'accès à sa bouche. Accès qu'elle lui accorda immédiatement.

Leurs langues commencèrent alors un doux ballet, emplis de tous leurs sentiments, avant qu'ils doivent se séparer par manque de souffle.

À contrecœur, Mikey s'éloigna à peine de Célia. Il réouvrit les yeux et rougit instantanément en se noyant dans ses iris océan.

- Dé... désolé, balbutia-t-il. Je t'ai pas demandé... Je me suis laissé emporter...

Elle le coupa en posant son index sur ses lèvres, un doux sourire ornait son visage.

- C'est pas grave, le rassura-t-elle. Si tu l'avais pas fait, c'est moi qui t'aurais embrassé.

À ses mots, la chaleur dans les joues de Mikey diminua, alors qu'un sourire lumineux fendit sa bouche.

- J'aurais dû le faire depuis longtemps... souffla-t-il avant de reprendre possession des lèvres de Célia.


***

Elle s'arrêta devant la porte blanche et déglutit. Sa main se posa sur la poignée tandis qu'elle se tourna vers les frères Haitani, qui la suivaient de près.

Ran lui ébouriffa les cheveux, alors que Rindo lui offrit un sourire rassurant.

- On t'attend là, p'tite princesse.

Elle hocha la tête et prit une grande inspiration, puis elle poussa la porte.

En entrant dans la chambre de son petit ami, Gaby fut étonnée de le trouver assis sur le bord de son lit, son regard brun posé sur la fenêtre. Il semblait contempler l'horizon, perdu dans ses pensées.

Elle s'avança furtivement vers lui et déposa un baiser sur sa joue, ce qui l'arracha de ses réflexions dans un sursaut. Il posa ses yeux sur elle, et Gaby fut surprise d'y déceler de la colère, mais également de la culpabilité ? Elle fronça les sourcils et leva la main pour caresser sa joue, cependant, Baji arrêta sèchement son geste avant qu'elle ne puisse le frôler, augmentant sa stupeur. Il était en colère, mais elle ne comprenait pas pourquoi. Il avait tellement de raison de lui en vouloir, pourtant, elle se trouvait certaine de n'avoir fait aucune erreur, il ne pouvait pas être au courant...

Décidant de jouer la carte de l'innocence, elle lui offrit un doux sourire et libéra sa main de la prise du jeune homme comme si de rien n'était.

- Qu'est-ce qui se passe, mon chat ?

Son regard s'assombrit, montrant qu'il avait compris sa manœuvre et ne comptait pas la laisser faire. Hier soir, il ne lui avait pas fallu beaucoup de temps pour remarquer qu'elle lui cachait quelque chose, et durant une discussion fort intéressantes avec Alex et Kazutora, qui étaient venu lui rendre visite au cours de l'après-midi et lui expliquer la situation, ses doutes n'avaient fait que se confirmer.

- Tu étais où hier soir ?

Gaby retint avec difficulté une grimace. Elle ne voulait pas lui dire, pourtant, elle ne voulait pas lui mentir non plus. Trop de sentiment contradictoire se battait dans son esprit. Elle savait que ce n'était pas une bonne idée de venir ici.

- Chez moi, répondit-elle en baissant les yeux.

Elle se révélait incapable de lui mentir en le regardant, et cela, Baji le savait. Gaby savait mentir, même parfaitement, la manipulation d'autrui n'avait aucun secret pour elle, sauf devant les gens à qui elle tenait.

Dans un geste brusque, Baji lui saisit le menton et la força à relever la tête dans le but qu'elle le regarde.

- Ne me mens pas, siffla-t-il.

Elle fut étonnée de sa force. Malgré les nombreuses traces de coups et blessures sur sa peau, il semblait avoir merveilleusement bien récupéré en une journée.

- Je ne mens pas, souffla-t-elle en fuyant son regard.

Il resserra sa prise sur son visage, arrachant une grimace de douleur à la jeune fille.

- Kei... Tu me fais mal...

Pour autant, il ne la lâcha pas, desserrant à peine ses doigts.

- Gaby.

- Si tu sais que je te mens, tu connais donc une partie de la vérité ! Alors pourquoi m'interroges-tu ? s'énerva-t-elle.

- Parce que je veux que tu me le dises !

Elle recula brutalement, se libérant de sa prise.

- Il n'y a rien à dire !

Elle tourna les talons, s'apprêtant à fuir cette pièce.

- Gabrielle ! Arrête !

Elle se figea en sentant la main de Baji se refermer avec fermeté sur son poignet. Lentement, elle se retourna pour plonger son regard dans le sien.

- Arrête, répéta-t-il. Arrête de tout porter toute seule ! On est là pour toi, autant que tu es là pour nous !

- Lâche-moi !

- T'es pas toute seule ! Merde ! Gaby...

Elle le coupa en le forçant à la libérer brusquement. Reculant de plusieurs pas, elle continua de le fixer alors que les larmes lui montaient aux yeux. Non ! Elle ne devait pas pleurer et se laisser aller à ses émotions. Elle devait être forte, pour lui. Pour eux. Tout ce qu'elle faisait, c'était dans le seul but de les protéger.

Cependant, l'inquiétude prit rapidement le dessus sur la colère qui naissait en elle quand elle remarqua qu'il tremblait. Il n'avait pas tant récupéré que cela. Sa colère avait seulement pris le dessus sur sa douleur et sa fatigue, mais un trop grand effort physique mettait ses muscles à rude épreuve.

Elle retourna vers lui et l'incita à se rasseoir sur le matelas. Avec délicatesse, elle prit ses mains dans les siennes et s'accroupit devant lui, alors que la culpabilité et toutes ses émotions accumulées depuis la veille se mélangèrent dans son esprit. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux et posa son front sur les genoux de son petit ami.

- Je suis désolée... souffla-t-elle. Je ne voulais pas... Je n'ai pas...

Sa voix s'étouffa dans un sanglot sans qu'elle ne puisse finir sa phrase.

Baji libéra une de ses mains de la prise tremblante de la jeune fille, et caressa avec tendresse ses cheveux, espérant l'apaiser un tant soit peu. Il s'en voulait. Il avait laissé sa colère prendre le dessus sans penser qu'il pourrait la blesser. Il ne lui en voulait pas, il savait que jamais elle ne ferait quoi que ce soit qui pourrait nuire au Toman, bien au contraire. Il ne savait pas exactement ce qui c'était passez, mais une chose était sure, elle n'avait pas eu le choix. Elle n'était pas fautive.

- Ce n'est pas de ta faute. Si j'avais été plus fort, si je ne les avais pas laissés me battre si facilement, tu n'aurais pas été piégé... Si quelqu'un doit s'excuser, c'est moi, pas toi.

À ces mots, Gaby se redressa et s'empara de ses lèvres.

- Ne dis pas ça, tu as fait ce que tu pouvais... Ils t'ont pris en traître... À vingt contre un, c'est déloyal...

Il sourit légèrement et caressa sa joue du bout des doigts.

- Dans ce cas, je m'excuse au moins de mettre énervé contre toi. Mais la prochaine fois, même s'ils sont cent contre moi, ils ne me vaincront pas !

Gaby rit doucement.

- J'en suis certaine !

Il l'attira au sien de ses bras et la serra contre lui, blottissant son nez dans son cou.

- Qu'est-ce qui s'est passé, ma belle ? souffla-t-il contre sa peau.

- J'ai rejoint le Tenjiku, soupira-t-elle. C'était le seul moyen pour qu'Izana me promette de ne plus s'en prendre à vous...

Baji se redressa et plongea son regard dans ses iris jade.

- Gaby, tu n'as pas besoin de nous protéger. Arrête de toujours tout porter sur tes épaules comme si tu étais seule au monde... Tu sais qu'on est là, et qu'on le serra toujours.

Elle hocha la tête et la posa sur son épaule.

- Je sais... Mais le Tenjiku est déloyal... Ils ne respectent aucun code de conduite et...

Elle serra les poings en sentant de nouveau des larmes piquer ses yeux.

- J'ai un plan, finit-elle par avouer dans un souffle.

- Non. Je ne veux pas que tu te mettes en danger en affrontant seule le Tenjiku.

- Ce n'est pas toi qui viens d'affirmer que je ne suis pas seule ?

- Mais...

Elle le coupa en posa un chaste baiser sur ses lèvres.

- Ne t'inquiète pas pour moi, tout se passera bien.

Il ne répondit pas, gardant le silence de longue seconde, il resserra finalement sa prise autour de la taille de la jeune fille.

- Reste avec moi...

- Kei...

- S'il te plaît, supplia-t-il en posa son front contre son épaule.

Le cœur de Gaby se brisa. Il paressait si vulnérable, comme un petit garçon impuissant. Elle caressa ses cheveux bruns dans le but de le rassurer, avant de se relever à contrecœur.

- Je te promets que je reviens dès que tout sera fini. Je t'aime, mon chat.

- Gaby...

Elle ne l'écouta pas et sortit d'un pas rapide de la chambre, sachant pertinemment qu'elle ne pourrait pas résister s'il la suppliait encore une fois.

- Je t'aime aussi, entendit-elle à travers le battant de bois.


* * 🏍️* *

Et voilà le chapitre 41 !

Il faut croire que j'aime jouer avec vos petits coeurs... J'espère que tout ces changements d'ambiances et d'émotions n'ont pas perturbé votre rythme cardiaque 😂

Mais je ne suis pas assez cruel pour tuer Emma, c'est sans doute l'une des scènes du manga qui m'a fait le plus pleurer, je voulais pas la revivre en écrivant et vous la faire revivre...

J'espère que le baiser entre Mikey et Célia vous a plus, n'étant pas les personnages principaux, j'ai pas pu beaucoup m'attarder sur leur relation et sentiments... Mais je tenais quand même a développer ce premier baiser !

N'hésitez pas à me donner votre avis !

Voilà, voilà, Bisous 😘

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