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Chapitre 16 - Pas de solution ?

- Comment ça, t'as pas de solution ? hurla Mikey.

- Tu veux que je fasse quoi, putain ! C'est les flics qui l'ont chopé !

Gaby posa ses doigts sur ses tempes pour tenter de calmer le mal de tête qui martelait son esprit. Elle n'arrivait plus à réfléchir de manière cohérente.

Quelques heures auparavant, le Moebius les avait pris par surprise dans l'entrepôt, et même s'ils les avaient rapidement maîtrisés et gagnés l'affrontement, Pachin avait choisi de jouer au plus con. Et comme si planter Osanai n'avait pu suffit, il avait décidé de se rendre aux flics !

En s'enfuyant, Hanagaki s'était évanoui, mais loin de s'en préoccuper, Gaby avait laisser Draken et Mikey l'emmener à l'hôpital. Elle avait convoqué tous les capitaines de brigades et leurs vices-capitaines au sanctuaire sur ordre de Mikey, et les deux blonds les avait rapidement rejoints.

À présent, cela faisait plus d'une heure qu'ils se disputaient en tentant de trouver une solution. Mais il n'existait aucune solution !

Pachin avait décidé de se rendre aux flics, et aucun d'eux ne possédait les moyens de payer la caution. De toute façon, il s'agissait de son choix... Ils ne devaient pas aller contre... Mais Mikey et Peyan refusaient de l'accepter.

- Mikey, elle a raison, on peut rien faire contre les keufs, tenta Draken. Pachin a voulu se rendre...

- Il est hors de question qu'on laisse tomber un pote ! le coupa le leader du Toman.

Gaby commença à faire les cent pas en massant ses tempes, cherchant tant bien que mal une solution.

- Putain, Gaby ! T'as toujours une solution à tout !

- Mais là, j'en ai pas !

Autour d'eux, aucun des capitaines n'ouvrait la bouche. Gabrielle et Mikey ne se disputaient jamais, pourtant, ils avaient tous parfaitement comprit que s'ils interposaient, ils ne feraient pas de vieux os.

- Il y en a forcément une ! Tu réfléchis juste pas assez !

Gaby expira lentement, tentant de retrouver son calme en ignorant Mikey.

- Et ton père ?

Elle se figea.

- Je ne vais pas me servir de la position de mon père pour ça !

- Et pourquoi pas ?

Les yeux assombris par la colère, elle se tourna brusquement vers lui.

- La ferme ! Putain ! La ferme !

Elle écarquilla les yeux et posa ses mains sur sa bouche en se rendant compte des mots qu'elle venait de prononcer.

- Dé... désolée... bredouilla-t-elle. Je voulais pas...

Mikey la fixait, impossible. Après de longues secondes de silence, il se leva des marches, où il était assis, et s'avança lentement vers elle.

Gaby ne bougea pas. Elle baissa la tête et sentit des larmes piquer ses yeux.

Soudain, deux mains fermes se posèrent sur ses épaules.

- C'est rien. Je t'en demande trop... Tu devrais aller te reposer. On trouvera une solution demain.

- Mikey... murmura-t-elle en levant ses yeux vers lui. C'est le choix de Pachin... Je pense pas qu'il voudrait qu'on...

Elle se tut en sentant les doigts du blond se crisper sur ses épaules.

- Tu n'es pas d'accord avec ma décision ? interrogea-t-il d'un ton impassible.

Elle dégluti, mais ne répondit pas. Son regard passa sur tout les capitaines de brigades, qui les observaient sans un mot.

- Tu seras toujours à mes côtés, non ? Tu me l'as promis.

Elle resta silencieuse un instant. Il avait raison, elle n'avait pas le droit de contredire sa décision. Il était le chef, et elle le soutiendra quoi qu'il arrive. Elle le lui avait promis des années auparavant et comptait bien respecter cette promesse. De toute manière, il n'avait pas tort, ils ne pouvaient pas abandonner un de leur ami en prison.

Elle planta son regard dans ses iris noirs et hocha la tête.

- Oui. On fera sortir Pachin de taule.

- Je crois pas que ce soit la meilleure solution, intervint Draken.

Mikey lâcha les épaules de Gaby pour se tourner vers lui.

- Tu veux vraiment qu'on le laisse pourrir en prison ?

Devinant que la dispute allait s'envenimer de nouveau, Gaby recula. Sentant son téléphone vibrer dans sa poche, elle le prit et sourit légèrement en voyant le nom affiché à l'écran.

- Oui ?

Les cris de la dispute reprenaient de plus belle autour d'elle. Elle grimaça. Elle ne pouvait pas entendre son interlocuteur dans ces conditions, et encore moins réfléchir convenablement.

- Eh les mecs ! Taisez-vous trente secondes, Gaby est au téléphone !

Elle lança un sourire de remerciement à Kazutora, alors que Mikey, Peyan et Draken cessèrent enfin de hurler un court instant. Tous fixèrent leur iris sur elle, mais elle décida de les ignorer.

- Gaby ? Ça va ?

- Oui, ça va.

Elle se mordille la lèvre en regrettant le ton agacé qu'elle venait d'employer. Il n'avait rien fait et ne méritait pas sa colère. Au contraire, il se trouvait sans aucune doute être l'un des seul à pouvoir la calmer et l'apaiser.

Elle sentit des doigts serrer doucement sa main et leva les yeux vers son frère. Elle sourit légèrement alors qu'une vague d'apaisement envahit son cœur.

- Qu'est-ce qui c'est passer ?

- Pachin c'est fait serrer... Et Hanagaki est à l'hôpital.

- Hanagaki ? Qu'est-ce que foutait là ?

Elle jeta un regard à Mikey par-dessus son épaule, qui l'observait attentivement. Elle ne pouvait pas s'éloigner maintenant pour être sûr qu'il ne pourrait pas l'entendre, il trouverait forcément cela louche et comprendrait qu'elle lui cachait quelque chose. Mais elle ne pouvait pas non plus dire ouvertement devant lui qu'elle n'avait aucune confiance à son nouveau pote, elle risquait de l'énerver plus qu'il ne l'était déjà...

Cependant, comme toujours, elle n'eut besoin de parler. Son vice-capitaine semblait lire dans ses pensées, même à travers un téléphone.

- Il est louche ?

- Oui.

Il eut un instant de silence, pendant qu'il devait sans doute réfléchir aux informations qu'il avait rassemblées sur Hanagaki.

- Je vais demander à Hiro de s'en occuper. Et je viens te chercher.

- C'est pas la peine, ça va.

- C'était pas une question, hime.

Elle soupira en raccrochant.

Elle sourit à son frère, qui serrait toujours sa main, et se tourna vers Mikey.

- Je vais y aller. T'as raison, j'ai besoin d'un peu de repos et de réfléchir au calme. On en reparlera demain.

Il hocha la tête sans rien ajouter. La colère brillait encore dans ses iris noirs. Pendant un instant, Gaby se demanda s'il était vraiment sage de les laisser seuls en discuter. Mais de toute façon, elle ne pourrait rien faire, à par s'énerver avec eux, et les choses s'envenimeraient de manière inutile.

Autant les laisser gérer ce soir, avec un peu de recul, elle trouverait sans aucun doute une solution demain.

- Alex...

Elle se tourna vers son frère, qui la scrutait avec attention, ayant bien remarqué sa colère. Il n'aimait pas la savoir en colère, il savait qu'elle avait toujours des réactions excessives qu'elle regrettait par la suite.

- En parle pas à papa. Il nous couvre déjà bien assez souvent, et maman risquerait de le découvrir.

Il hocha la tête et la libéra pour la laisser s'éloigner en direction de sa moto.



Elle n'eut pas à attendre longtemps avant d'entendre le moteur de la bécane de son second résonner dans la rue. Elle sourit en le voyant arriver.

Quand il s'arrêta devant elle, elle s'avança et prit une mèche de ses cheveux rose entre ses doigts.

- Ça te va bien.

- Merci. Je trouve aussi.

Elle rit alors qu'il lui tendit la main.

- Tu montes.

- C'est bon. J'ai ma Harley.

Il soupira et attrapa son poignet.

Gaby le laissa faire, mais grimaça. Elle savait parfaitement quel était son but, et savait donc d'avance qu'elle avait perdu.

- C'était toujours pas une question. Tu trembles. Il est hors de question que je te laisse conduire comme ça.

Elle tenta de contrôler les tremblements de sa main pour lui montrer que tout allait bien, mais elle devait l'admettre, sa colère n'était pas encore complètement retombée.

Elle soupira en se résignant, elle n'avait pas la force de lutter maintenant. Elle monta donc derrière lui en silence.

- On viendra chercher ta Harley demain.

Elle hocha la tête. De toute façon, elle ne jouissait pas vraiment d'autre choix.



***

En arrivant dans sa chambre, il la poussa doucement vers la salle de bain.

- Va prendre une douche. Ça va te détendre.

Sans chercher à le contredire, elle se dirigea vers la salle d'eau et laissa la porte entrouverte. Elle savait que son vice-capitaine ne viendrait pas la déranger.

Une fois déshabillée, elle s'assit sur le tabouret et laissa l'eau brûlante couler le long de sa peau, savourant avec délectation cette sensation. Malgré la chaleur infernale de l'été, elle ne pouvait pas imaginer se doucher avec une eau froide. Elle aimait la sensation brûlante du liquide chaud.

Son regard se posa sur la baignoire. Pendant un instant, elle hésita avant de se lever et d'aller remplir la vasque. Si elle voulait vraiment se détendre, rien de mieux qu'un bon bain chaud.

Une demi-heure plus tard, elle sortit de la salle de bain, uniquement vêtu d'un peignoir de soie noir.

Assis sur le canapé, son vice-capitaine feuilletait un magazine en l'attendait. Quand il l'entendit, il leva son regard bleuté vers elle et sourit.

- Ça va mieux ?

Elle hocha la tête et vient s'asseoir à ses côtés. Sans plus de cérémonie, elle se blottit contre lui et le sentit légèrement se tendre. Il n'avait jamais vraiment aimé les contacts physiques et les preuves d'affections, Gaby en avait parfaitement conscience. Mais à cet instant, elle en avait besoin, et il le savait.

Après un instant d'hésitation, il l'enlaça et posa son menton sur le haut de son crâne.

Enfin apaisée et se sentant en sécurité, Gaby se laissa doucement entraîner dans les bras de Morphée.



***

Gaby battit des paupières. Elle observa autour d'elle. La pénombre régnait dans sa chambre, la nuit devant être tombé depuis longtemps.

La tête posée sur les genoux de son vice-capitaine, elle leva les yeux vers lui et constata qu'il dormait. Elle sourit et se redressa doucement, ne voulait pas le réveiller.

Elle se leva en silence et alla chercher un pyjama avant de se glisser dans la salle de bain. Une fois changée, elle alla fouiller sur son bureau, cherchant au milieu de la montagne de papier une idée pour aider Pachin. Sans grand succès, elle n'avait aucune solution.

Après plusieurs minutes de recherche infructueuse, elle retourna s'asseoir sur le canapé en soupirant. Son regard se posa sur le plateau-repas, qu'avait dû faire monter sa mère, sur la table basse. Elle sourit en constatant que son ami avait déjà picoré dedans avant de s'endormir.

Elle attrapa des baguettes et saisit un morceau de légume, qu'elle glissa dans sa bouche et prenant son téléphone.

Un message d'Hiro l'informait qu'il n'avait rien trouver d'intéressant sur Hanagaki. Elle souffla en se laissant tomber contre le dossier. Quelque chose clochait dans cette histoire. Elle en était certaine, mais elle n'arrivait pas à trouver quoi.

Pourquoi Hanagaki semblait au courant qu'il s'agissait d'un piège et avant tenter de les dissuader d'attaquer le Moebius ? Pourquoi après la bagarre, Pachin c'était fait serrer ? Et pourquoi il se révélait impossible de trouver plus d'information sur ce clan de merde ?

Elle sentait la colère monter de nouveau, et cela l'agaçait encore plus. Elle détestait avoir des questions sans réponse. Ce n'était pas normal ! Elle avait toujours les réponses à tout ! Qu'est-ce qui lui échappait ?

Elle sursauta quand une main se posa sur son épaule. Elle tourna la tête vers son vice-capitaine, qui la scrutait de son regard bleuté.

- Y pense pas ce soir.

- J'arrive pas à penser à autre chose...

Il l'observa attentivement, ses iris azure emplit de sérieux et de détermination. Lui aussi ne supportait pas ne pas comprendre. Mais Gaby discerna une pointe d'inquiétude au fond de ses pupilles. Elle grimaça, elle détestait savoir qu'il s'inquiétait pour elle.

- Va dormir, hime. On y réfléchir demain.

- D'accord. Tu peux rentrer, je vais...

- Non. Je reste ici. Je te connais, sinon tu vas pas dormir de la nuit.

Elle secoua la tête avec amusement. Elle n'avait pas envie de se disputer avec lui se soir, de toute façon, il était tellement borné qu'elle savait que cela ne servirait à rien.

- Très bien.

Elle se leva et s'étira longuement avant de se diriger vers son lit. Elle se laissa tomber sur les draps de soie et fixa le plafond.

- Viens. Tu vas pas rester sur le canapé.

- Mais...

Elle posa son regard jade sur lui et sourit.

- C'est pas la première fois qu'on dormira ensemble. Même si on est plus des gamins, ça change rien.



***

- Gaby !

Arrachée du sommeil, par les cris de ses amies, elle se frotta les yeux avant d'ouvrir les paupières.

- Quoi ? gémit-elle en cachant sa tête sous son oreiller, éblouis par la lumière de soleil.

À ses côtés, elle entendit son vice-capitaine grogner.

Célia s'approcha silencieusement du lit et arracha l'oreiller des mains de sa capitaine.

- Céliaaaaaa !

La jeune fille éclata de rire avant de jeter le coussin plus loin. Cependant, à ces côtés, Nokoa gardait tout son sérieux, et avait même l'air légèrement paniqué.

Surprise de cette émotion anormale chez son amie, Gaby se résigna à leur porter un peu d'attention.

- Je peux savoir pourquoi vous débouler dans ma chambre à cette heure... ?

- On a un problème. Après ton départ hier, Mikey et Draken ce son méchamment disputé... expliqua Nokoa. Le gang, c'est divisé en deux, d'un côté les pro-Mikey, et de l'autre, les pro-Draken...

- Ils vont se battre si on fait rien, finit Célia en grimaça.

D'un même mouvement, les deux marmottes sortir complément du sommeil et se redressèrent.

- Quoi ?

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