Chapitre 24
On est le vingt-six décembre et je viens de recevoir un appel de Laurent. Comme je l'avais prévu, je suis viré. Pour être franc, ça ne me fait ni chaud ni froid. Comme je n'ai plus de travail, je pars avec mon père à Dublin. Ce n'est pas définitif mais j'y vais pour quelques temps histoire de changer d'air et m'éloigner un peu de tout. Enfin, je n'ai pas envie de m'éloigner de Gaby mais il faut que je parte quelques jours ou même, semaines. Je n'ai pas encore prévenu mon copain car je viens seulement de prendre la décision de partir. Je suis donc en train de préparer mes affaires. J'ai envoyé un message à Gaby pour qu'il vienne à l'appartement. Je suis dans ma chambre avec ma valise qui est sur mon lit quand la porte s'ouvre sur un magnifique brun.
– Tu fais quoi ? Me demande-t-il sans rien comprendre.
– Je pars à Dublin. Réponds-je simplement.
– M-mais je... Pourquoi ?
– Je viens de me faire virer, mon copain ne me pardonne pas alors j'ai besoin de partir pendant quelques temps. Je suis désolé Gaby. J'aimerais rester avec toi mais j'ai besoin de m'éloigner de toute cette merde. Expliqué-je.
– Je t'ai pardonné depuis longtemps Charlie. Murmure-t-il.
– Q-quoi ? Mais pourquoi tu n'as rien dis ?
– Parce que j'aimais bien te voir faire tous ces efforts. Tu me montrais que tu tenais à moi et que tu m'aimais. Déclare-t-il.
– Même si je ne devais pas me faire pardonner, j'aurais fait tout cela. J'adore passer des moments comme ceux qu'on a passés. Je me sentais bien et j'étais heureux. Je ferai tout pour te rendre heureux alors tout ce que j'ai fait, c'était normal. Argumenté-je.
– Alors accepte que je vienne avec toi à Dublin.
– Gaby, tu as tes cours ici.
– Ce n'est pas un problème. Je peux les prendre par correspondance. Je ne veux pas être séparé de toi trop longtemps. Pour le moment, on est en vacances donc je n'ai pas de problèmes avec les cours. Je téléphonerai au directeur pour lui demander si je peux prendre des cours par correspondance et quand il le faudra, je rentrerai en France pour passer mes examens.
– Tu as déjà tout prévu à ce que je vois. Et tes parents ? Demandé-je.
– Ça ne sera pas un problème pour eux. L'avion est à quelle heure ?
– Midi. Réponds-je.
– Bon je vais faire ma valise et dire à ton père qu'il me prenne un billet.
Je n'ai pas le temps de répondre qu'il m'embrasse et qu'il sort de ma chambre puis de l'appartement. Ça me touche qu'il veuille rester avec moi. Je souris comme un con et mon père arrive dans ma chambre. Je vais arriver à faire ma valise sans être interrompu ou quoi ?
– On va avoir un invité à ce que j'ai cru comprendre ? Me demande-t-il.
– Oui. Je suis désolé car ce n'était pas prévu et...
– Ne t'excuse pas. Me coupe-t-il. J'aime beaucoup Gabriel. Il est le bienvenu et comme ça, il pourra rencontrer Glen et Mark.
– Il sera heureux de les rencontrer. Réponds-je avec le sourire.
– Tous les mecs n'auraient pas fait ce qu'il fait. Peu de personnes seraient capables de partir dans un pays inconnu, prendre des cours par correspondance et tout ça sur un coup de tête. Tout ça pour suivre la personne aimée. Celui-ci, tu as intérêt à le garder car sinon je t'étrangle. Il est le copain qu'il te fallait.
– Je ne compte pas le laisser filer. Il est totalement différent de Nolan et surtout de Brent. Je me sens beaucoup mieux avec lui qu'avec l'un de mes ex. Je suis vraiment heureux. Expliqué-je.
– C'est parfait alors.
Je souris à mon père avant de le prendre dans mes bras et de finir une bonne fois pour toute ma valise. Je ne prends pas énormément de choses en plus, j'ai des vêtements à Dublin alors pas besoin de prendre trop de trucs. Et même si un jour, Gaby manque de vêtements, je pourrai lui en prêter car je suis sûr qu'il y en a qui vont lui aller. Une fois que tout est fini, on part pour l'aéroport. C'est Tania qui nous emmène. Une fois sur place, mon père se camoufle. Ça me fait toujours rire de le voir comme ça. Pour la peine, il me donne un coup de poing dans l'épaule ce qui fait que j'éclate de rire. Tania me prend ensuite à part pour me parler.
– Prends soin de mon frère. Me dit-elle.
– Ne t'en fait pas. Il est entre de bonnes mains. La rassuré-je.
– Je le sais. C'est la première fois qu'il décide de suivre quelqu'un alors c'est qu'il t'aime plus qu'il ne le laisse paraitre même si ça se voit qu'il est fou amoureux de toi. La preuve, il te regarde, en ce moment même, avec un regard des plus amoureux.
– Je ne vais pas me retourner pour voir sinon il va savoir qu'on parle de lui. Moi aussi je suis fou amoureux de lui. Il est celui que j'attendais. Ajouté-je.
– C'est parfait alors. Je vais vous laisser. Bon séjour.
– Merci Tania.
Je souris à ma meilleure amie et elle me prend dans les bras avant de m'embrasser sur la joue. Elle fait de-même avec son frère. Elle salue mon père d'une petite étreinte avant de partir. On enregistre nos baguages et on attend patiemment. Mon père pourrait se faire voir mais il préfère prendre l'avion qu'un jet privé. Il n'aime pas ces pratiques de gros riches. Notre avion est appelé. On se dirige vers la porte d'embarcation.
Une fois à nos places, Gaby est émerveillé. On est en première classe. Oui, mon père ne veut pas de jet privé mais il préfère être en première classe pour être tranquille et pouvoir retirer tout son déguisement. Je suis assis aux côtés de mon brun et mon père est de l'autre côté de l'allée. Mon copain pose sa tête sur mon épaule avant de lier nos mains ensembles. Le vol se fait rapidement et c'est Andrea qui vient nous chercher. Je présente Gaby à ma tante qui le complimente en disant qu'il est encore plus beau en vrai. Ce qui fait rougir mon brun. Je lui embrasse la joue et on arrive chez mon père. On entre et mon brun est émerveillé, encore une fois.
– C'est magnifique ! S'écrie-t-il.
– C'est vrai que c'est sympa ici.
Mon brun rit avant de venir m'embrasser. Mon père nous dit qu'il doit partir et je me dirige vers ma chambre après avoir fermé la porte d'entrée à clé. Mon brun me suit et je lui montre ma chambre. Il la scrute et reste devant une photo de nous deux. C'est la première qu'on a faite en tant que couple.
– On est beau. Déclare-t-il.
– Je trouve aussi.
Je le vois regarde sur mon bureau. Je souris car je le trouve vraiment trop mignon.
– Pourquoi tu ne mets pas ta gourmette ? Dit-il en la prenant dans ses mains.
– Je n'arrive plus à la mettre donc je la laisse sur mon bureau. Réponds-je.
– Tu sais que tu peux la faire agrandir ?
– Oui je sais mais j'ai la flemme et je n'aime pas spécialement avoir quelque chose autour du poignet. Avoué-je.
– Moi j'aime bien. Murmure-t-il.
Je m'approche de lui et prends la gourmette dans mes mains. Je prends son poignet gauche et lui mets ma gourmette. Il me regarde sans comprendre. Je l'embrasse avant de lui expliquer.
– J'en étais sûr qu'elle tirait bien. Et comme ça, à chaque fois que tu écriras ou feras quoi que ce soit, tu penseras à moi.
– Je n'en demandais pas tant mais merci. Je la garderai tout le temps.
– J'espère bien. Souris-je.
Je le regarde avec ma gourmette au poignet et je ne peux pas m'empêcher de le trouver sexy. Plus les jours passent et plus j'ai envie d'être intime avec lui. Enfin, on y est déjà mais je veux être encore plus intime. J'ai ce désir qui monte en moi à chaque fois que je le regarde. Ça devient compliqué de cacher mon envie ou bien mon excitation. Sans que je m'en rende compte, Gabriel plaque ses lèvres sur les miennes. Je réponds à son baiser et il me tire jusqu'au lit. Il se laisse tomber dessus en me tirant à lui. Je me retrouve donc au-dessus de lui. Nos corps sont proches, très proches. Nos mains se font baladeuses et nos vêtements trouvent rapidement le chemin du sol. On n'est pas gêné puisqu'on s'est déjà vu nu.
J'admire son corps qui me donne envie. Je me mors la lèvre inférieure avant que Gabriel ne me prenne par la nuque et m'embrasse sauvagement. Je me retrouve à califourchon sur lui et le baiser s'intensifie. J'ai chaud. Extrêmement chaud. Mes mains caressent le torse de mon copain. On se sépare à cause du manque d'air mais on reste très proches.
– Je suis prêt. Me dit-il.
– À faire quoi ? Demandé-je.
– Prêt à m'offrir complètement à toi. Prêt à être passif. Prêt à faire cette nouvelle expérience avec toi car je sais que ça va bien se passer.
Je ne réponds pas et fonce sur ses lèvres. Le baiser est encore plus sauvage mais on peut distinguer de l'amour et du désir. Mes baisers descendent dans son cou. Je laisse quelques traces de mon passage et descends de plus en plus bas. J'embrasse son aine et il se cambre en poussant un soupire de plaisir ce qui me fait sourire. Je fais de même avec l'autre et ça recommence. J'embrasse ensuite son membre bien gonflé. Il pousse encore un soupire. Je lui fais de l'effet à mon brun. Je suis fier de moi. Gaby me stoppe pour fouiller dans sa valise et sortir du lubrifiant. On n'a pas besoin de préservatifs vu qu'on a fait des tests et que tout est en ordre.
– T'avais tout prévu en fait. Lui dis-je.
– Ouais. Je voulais te prouver que je t'avais pardonné et que je te faisais confiance. Répond-t-il.
– Tu ne le regretteras pas.
– J'espère bien.
On se sourit avant de j'aille l'embrasser. Qu'est-ce que j'aime cet homme. Il est tellement génial et magnifique. Je ferai tout pour ne jamais le laisser partir. Je reprends, ensuite, mon activité. Gaby se cambre quand je prends son membre en bouche. Je plaque son bassin au lit pour qu'il évite de trop bouger. Je commence de doux va-et-vient et mon brun pousse quelques gémissements qui me font perdre la tête. J'accélère mes mouvements quand je sens Gaby bouger dans tous les sens. J'en profite qu'il soit en extase pour prendre le lubrifiant et caresser son entrée. Il se crispe un peu mais le plaisir revient vite. Je fais entrer un doigt délicatement et mon copain se fige un peu. J'accélère donc mes mouvements sur son membre. Il gémit encore plus. Je bouge délicatement mon doigt. Je fais, ensuite, entrer un autre doigt puis un autre. Je le prépare en bougeant tranquillement en lui.
Une fois que je juge qu'il est assez préparé. Je retire mes doigts. J'abandonne son membre pour l'embrasser avec amour. Pendant ce temps, j'enduis mon membre de lubrifiant et me positionne à son entrée. Je pousse un peu en lui et il se fige en me sentant. J'entre doucement pour ne pas trop lui faire mal. Je continue à l'embrasser et une fois que mon membre est en lui, je ne bouge pas pour qu'il s'habitue. Il me fait comprendre que je peux y aller. Je relève, un peu, son bassin et ses jambes m'entourent la taille. Je bouge doucement. Gabriel gémit de plus en plus fort ce qui m'excite encore plus surtout quand mon prénom sort de sa bouche.
J'accélère mes va-et-vient en butant contre sa prostate. Nous gémissons en harmonie. Je me sens tellement bien. Je n'ai jamais autant pris mon pied. Quand je sens que je suis au bord de la jouissance, j'embrasse mon brun tout en le masturbant au même rythme que mes coups de bassin. L'entendre gémir encore plus fort me rend fou. Gabriel se mort la lèvre inférieure. Il est magnifique. Je finis par me libérer et pousse un gémissement rauque. Gaby ne tarde pas à me rejoindre. On est tous les deux essoufflés. Nos fronts se touchent et on reprend nos esprits après m'être retiré.
– Je t'aime. Lui susurré-je à l'oreille.
– Moi aussi je t'aime Charlie.
Hey ! Voici le chapitre vingt-quatre de mon histoire ^^ J'espère que ça vous a plu et n'hésitez pas à voter et commenter ^^
- Que pensez-vous du chapitre ?
- Charlie qui part à Dublin ?
- Gaby qui le suit ?
- Nos amoureux qui passent un cap ? 😏
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