Chapitre 14
On est jeudi et ça fait un mois que je suis en couple avec mon beau brun. Je suis le plus heureux des hommes. Il est merveilleux avoir moi. On passe tout notre temps ensemble même si je ne l'empêche pas d'aller voir ses amis. Il a le droit de sortir. Je ne suis pas le genre de copain qui ne veut pas que son mec sorte. Je suis quand même possessif mais pas à ce point. Il ne faut pas exagérer. En plus, il faut que je parle à mon brun. Du coup, je lui envoie un message pour lui dire qu'il me rejoigne chez moi après ses cours. Au vu de sa réponse, il a l'air d'être stressé. J'essaie de le rassurer en lui disant que ce n'est rien de grave. Il ne devrait pas tarder à arriver en plus. Il termine dans une heure.
Le temps passe et j'entends ma porte d'entrée s'ouvrir et quelqu'un se presser vers moi. Je vois mon copain complètement affolé. Il me fait mal au cœur. Il croit vraiment que je vais lui dire une mauvaise nouvelle. Enfin, c'est une mauvaise nouvelle mais je ne vais pas le quitter. Je m'approche de lui pour le prendre dans mes bras et je le sens se détendre. On se sépare au bout de quelques minutes et je l'embrasse avec amour. On s'assoie ensuite sur mon canapé. Je lui sers quelque chose à boire avant qu'on ne discute.
– J'ai vraiment cru que tu allais me quitter. Je me demandais ce que j'avais bien pu faire. Me dit-il soulagé.
– Mais non. Tu n'as rien fait de mal. C'est vrai que j'ai à te parler mais ce n'est pas aussi grave.
– Je t'écoute alors. M'encourage-t-il.
– Je sais qu'on avait prévu de se faire un week-end dans la maison de ta famille qui se trouve à Biarritz. On voulait fêter notre premier mois mais...
– Tu ne veux plus y aller avec moi ? Demande-t-il, d'une petite voix qui se casse.
– Si bien sûr que si. Je rêve de faire ce week-end avec toi. Qu'on ne se retrouve rien que tous les deux. Le rassuré-je. Mais je suis obligé d'annuler.
– Mais pourquoi ?
– Je sais que ça ne se fait pas d'annuler comme ça, en plus, un jeudi mais je dois aller en Irlande. Enfin j'aurais pu repousser mon départ mais mon père n'a pas de week-end de libre avant fin janvier. Je ne vais même pas passer Noël avec lui c'est pour dire. Lui expliqué-je. Je suis sincèrement désolé chaton. Si je le pouvais, j'irais en week-end avec toi.
– Je m'attendais à quelque chose de pire. Ce n'est rien. On peut reporter les billets. On se fera ça le week-end prochain. Ce n'est rien.
– Tu es sûr que ça ne te pose pas de problèmes ? Demandé-je.
– Oui j'en suis sûr. Tu n'as pas revu ton père en chair et en os depuis que tu es ici alors autant que tu ailles le voir ce week-end. En plus, il n'a pas pu venir non plus. Me rassure-t-il.
– Tu es définitivement le meilleur. Je t'aime.
– T-tu quoi ? Bégaie-t-il.
Je viens de me rendre compte de ce que je viens de prononcer. C'est la première fois que je lui dis que je l'aime. Et c'est la vérité alors autant assumer mes paroles.
– J'ai dit que je t'aimais. Je t'aime Gaby. Et on oublie le week-end à Biarritz. Je te promets de t'organiser un autre week-end encore mieux que celui qui nous attendait. Déclaré-je.
– Si le week-end est encore meilleur alors je suis preneur.
On se sourit tendrement avant que mon beau brun n'approche son visage du miens. Il pose ses douces lèvres sur les miennes et on s'embrasse dans un baiser enflammé et emplit d'amour. Ses mains se trouvent dans ma nuque tandis que les miennes sont sur ses hanches fines. On est obligé de se séparer à cause du manque d'air. Il m'embrasse chastement avant de poser son front contre le mien.
– Je t'aime aussi Charlie.
Mon cœur fait un bon dans ma poitrine. C'est magnifique d'entendre ces mots. Personne ne me les avait dits jusqu'à maintenant. Je me sens sur un petit nuage. Je n'ai jamais dit non plus ces mots à quelqu'un. Je regarde mon copain dans les yeux et souris comme un débile avant de le serrer fort contre moi. On se sépare un peu et je l'embrasse tendrement avant qu'il ne se blottisse dans mes bras. Il dort, ce soir, avec moi. Notre petit arrangement marche plutôt bien.
– Je peux te faire part de quelque chose ? Demandé-je.
– Évidemment.
– Je trouve que Wendy est bizarre avec moi en ce moment. Ça fait deux semaines qu'elle me regarde un peu de travers et je sens très bien qu'elle n'aime pas ma présence. Je me demande bien ce qu'elle a. Déclaré-je.
– Je n'en sais rien...
Je sais très bien qu'il ment. Je le sens mais il ne veut pas me le dire pour ne pas me blesser surement. C'est vrai qu'on s'entendait bien, Wendy et moi, mais elle a beaucoup changé en si peu de temps. J'ai l'impression d'être devenu un méchant et de rien à foutre ici alors que Simon c'est tout le contraire. Il est toujours content de me voir et de me parler. Je ne comprends vraiment pas. Mon copain souffle un bon coup avant de reprendre la parole.
– Je ne te l'ai jamais dit mais Wendy avait des vues sur moi. J'ai appris par ma sœur qu'elle avait même des sentiments. Je ne sais pas si c'est encore le cas mais je suppose.
– Elle sait que tu es gay pourtant.
– À l'époque, elle ne le savait pas mais tu sais, ce n'est pas parce que tu sais que la personne n'est pas accessible que tu ne peux pas tomber amoureux. Ajoute-t-il.
– C'est vrai. Je pense qu'elle a peut-être des sentiments pour toi mais je sens qu'il y a autre chose mais je ne sais pas quoi.
– Je ne sais pas non plus. Arrêtons de parler de ça. Tu vas faire quoi avec ton père ? Me demande mon copain.
– Je ne sais pas encore. Je pense qu'on va beaucoup discuter, se regarder des films et faire de la musique.
– Ah ouais ? Il joue de quel instrument ?
Je viens de remarquer que j'ai fait une petite bourde. Bon il ne peut pas deviner directement qui est mon père. Je sais qu'il faudra que je lui dise mais je ne peux pas pour le moment. J'ai besoin de trouver le bon moment pour que la pilule passe bien car je sais qu'il sera énervé contre moi mais que si je choisis le bon moment, ça ira.
– Il fait de la guitare et du piano. Et il chante aussi. Lui avoué-je.
– C'est cool. Vous jouez souvent ensemble ?
– Quand on se voit, oui. C'est lui qui m'a appris à faire de la guitare. Ajouté-je.
– Il doit être génial ton père.
– Il l'est.
– Pourquoi tu ne parles jamais de ta mère ? Demande-t-il.
– Parce que c'est un sujet délicat. Je n'aime pas trop en parler mais un jour je te parlerai d'elle mais pas pour le moment.
– Je ne te force à rien. Me rassure-t-il.
– Merci. Même avec mon père, je n'en parle pas. Il n'aime pas non plus parler de ce sujet.
– Sujet beaucoup trop sensible.
– On va dire ça. Prononcé-je dans un murmure.
Mon beau brun relève la tête de mon torse avant de m'embrasser la joue. On reste de longues minutes sans parler en se câlinant quand une brune entre comme une folle dans mon appartement. Elle a l'air en colère.
– On a fait quoi de mal ? Demande Gabriel à sa jumelle.
– Vous rien mais Wendy, si. Répond-elle.
– Comment ça ? Demandé-je en me redressant.
– Elle est venue me voir pour me dire qu'elle détestait Charlie.
– Je l'avais remarqué. Avoué-je.
– Mais tu ne sais pas pourquoi. Ajoute ma meilleure amie.
– Elle aime toujours Gaby. Soufflé-je.
– Pas que.
– Je me doutais bien qu'il y avait autre chose. Poursuis-je.
– Bon Tania, parle-nous. Intervient mon copain.
– Certes elle t'aime toujours mais la principale raison c'est qu'elle te reproche de passer du temps avec Charlie. Qu'il est toujours fourré avec nous et que tu ne le quittes pas même quand on est tous ensemble. Voilà pourquoi elle te déteste Charlie. Nous explique-t-elle.
– Mais je fais en sorte de ne pas les laisser de côté elle et Simon. Et il n'y a aucun problème avec Simon. Dit mon brun.
– C'est ce que je lui ai dit mais elle s'en fout totalement.
– Je vais lui demander de venir ici pour qu'on s'explique. Ajoute l'homme que j'aime.
Il prend son portable et tape vite fait un message avant de recevoir une réponse. Il nous informe que notre amie arrive dans quelques minutes. Je vois, au visage de mon brun, qu'il est en colère contre Wendy. J'essaie de le calmer en le prenant dans mes bras et en lui embrassant le sommet du crâne. Ça marche un peu mais pas totalement. Environ quinze minutes plus tard, on sonne à ma porte. Tania se précipite pour aller ouvrir. Wendy arrive en colère et mon brun se lève. Je me mets à ses côtés et le ton commence déjà à monter.
– Mais tu te crois où Wendy ?! Tu crois vraiment que je vous délaisse ?! C'est du grand n'importe quoi !! Oui même avec vous, j'emmène Charlie mais il est aussi ton ami maintenant !! Alors pourquoi le détester alors qu'il me rend heureux ?! Simon ne nous en veut pas !! Il est même content de voir mon copain alors même si tu m'aimes encore et que tu ne veux pas que je passe mon temps avec Charlie, il faudra t'y faire !! Et mets-toi bien dans la tête que toi et moi ça n'arrivera jamais !! Je ne suis pas attiré par ta paire de seins et ton cul !! Je préfère ce qui se trouve entre les jambes d'un gars !! Tu dis que je passe tout mon temps avec Charlie mais je passe aussi du temps avec toi !! Crie mon copain.
– Mais il est toujours avec nous !! Tu ne peux pas le lâcher le temps d'une soirée ?! Regarde, même là tu es encore avec lui !! Tu m'as dit de venir dans son appartement et non le tien !! Depuis que tu es avec lui, j'ai l'impression qu'il prend plus de place que nous dans ta vie !! Répond Wendy.
– Mais c'est normal qu'il prenne de la place dans ma vie !! Il est mon copain quand même !! Putain mais je ne vous délaisse pas alors arrêtes !! Je ne vais pas rejeter Charlie et venir vous voir sans lui pour la simple et bonne raison que je l'aime !! Tu comprends ?! Je suis amoureux de lui alors s'il te plait, reviens quand tu seras clamée et que tu auras compris !! Crie encore plus fort mon brun.
– Mais...
– Pars !! La coupe l'homme que j'aime.
Wendy me lance un regard noir en voulant dire que je suis le responsable mais en aucun cas je ne me sens visé. La blonde quitte mon appartement en claquant la porte. Mon brun souffle et je le prends dans mes bras en essayant de le rassurer. Je luis dis que ça va s'arranger. En aucun cas je ne me sens coupable car tout ce qu'on dit Tania et mon copain est vrai. Tania se joint au câlin. J'embrasse tendrement la joue de mon copain avant qu'on ne se sépare. Gabriel ne peut pas s'empêcher de plaquer ses lèvres sur les miennes. Je savoure son baiser divin sous l'œil heureux et admiratif de ma meilleure amie. Je suis tellement heureux avec lui. Je ne pouvais pas rêver mieux comme copain. Je suis aux anges.
Hey ! Voici le chapitre quatorze de mon histoire ^^ J'espère que ça vous a plu et n'hésitez pas à voter et commenter ^^
- Que pensez-vous du chapitre ?
- Charlie qui annule le week-end en amoureux pour voir son père ?
- Gabriel qui ne lui en veut pas ?
- Qui a une idée sur l'histoire avec la mère de Charlie ?
- Les amoureux qui se disent qu'ils s'aiment ?
- Wendy ?
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