Chapitre 1
Je me réveille tranquillement et m'étire avant de soupirer. Il est huit heures et mon avion est à dix heures. Je vais à Bordeaux, en France, pour mon nouveau travail. Il y a quelques temps, j'ai postulé dans une agence de mannequinat juste pour rire et j'ai été retenu. Du coup, je déménage à Bordeaux. Ce qui ne me dérange pas tant que ça car je vais pouvoir faire ma vie et un peu m'éloigner de la notoriété de mon père. J'aime énormément mon paternel mais le fait qu'il soit connu me pèse énormément. J'ai postulé sous le nom de Charlie Connagan et non Charlie O'Donoghue. Je veux passer inaperçu et les gens ne me connaissent pas donc je ne vais pas me faire repérer.
Avec l'accord de mon père, je peux aller en France. Il sait que sa notoriété me pèse alors il me laisse partir. Je n'ai jamais manqué de rien avec lui. Il a toujours fait en sorte que je sois heureux et il a plutôt bien réussi. Je me lève donc et vais en direction de la cuisine. Pour cela, je descends les escaliers. Le rez-de-chaussée est constitué d'une immense pièce à vivre avec cuisine ouverte sur le salon. La salle à manger se trouve dans la continuité du salon. On a d'énormes baie-vitrées qui donnent sur un jardin avec une grande terrasse et une piscine. La maison de mon père est juste magnifique même si elle est trop grande pour nous deux. C'est la seule chose qui montre que mon père est connu et qu'il a de l'argent. Sinon côté vestimentaire, il est habillé normalement. Et surtout, il reste une personne normale vis-à-vis des autres. Il n'étale pas sa richesse ou sa notoriété et c'est ça aussi qui fait que je l'aime encore plus.
Quand j'arrive dans la cuisine, je vois mon père qui boit son café tout en regardant les nouvelles de la journée. Il me sourit quand il me voit et je me prépare mon petit déjeuner.
– Tu es prêt à partir ? Demande mon père.
– Oui même si je pense que tu vas me manquer.
– Toi aussi tu vas me manquer mais de toute façon, tu viendras de temps en temps ou c'est moi qui viendrai à Bordeaux.
– C'est ce qu'on avait prévu. Ajouté-je.
– Tu me préviendras quand tu seras arrivé ?
– Evidemment. Ça va, le vol n'est pas très long. J'en ai pour un peu plus d'une heure. Ce n'est pas la mort.
– Non ça va encore. Tu devrais te dépêcher car te connaissant, tu vas arriver à être en retard. Se moque mon père.
– Tu as raison.
J'arrête de parler et déjeune tranquillement avant d'aller dans la salle de bains pour me préparer. Une fois que c'est fait, je sors et regarde si je n'ai rien oublié. Après vérification, je rejoins mon père dans l'entrée. Il va m'emmener à l'aéroport mais il ne m'accompagne pas à ma porte d'embarcation car sinon il va se faire repérer. Sur le trajet, on parle de tout et de rien. J'ai quand même hâte de voir mon appartement. Je l'ai vu qu'en photo. En principe, le gardien de l'immeuble a demandé aux livreurs de mettre mes meubles dans l'appartement. J'ai acheté tout l'immobilier car l'appartement n'est pas meublé. Après, j'ai d'autre accessoires de décoration. Normalement, je dois me faire tout livrer aujourd'hui mais comme je ne serai pas à l'appartement avant midi, le gardien s'occupe des livraisons. J'ai une chambre d'amis mais c'est mon père qui a payé les meubles. Je dois me faire livrer dans la semaine.
Une fois à l'aéroport, mon père se gare. Je souffle un bon coup avant de le prendre dans mes bras et de sortir de la voiture. Je ne manque pas de lui dire que je l'aime avant de prendre mes valises et d'entrer dans l'aéroport. Ça y est, je pars. J'enregistre mes bagages et attends patiemment que mon avion arrive. Je passe le temps en regardant mes réseaux sociaux. Je me suis informé sur Bordeaux et le quartier où je vais habiter. Il faut quand même que je connaisse où je vais vivre. Quand mon avion est là, j'embarque.
Le vol se fait rapidement et je prends un taxi pour qu'il m'emmène à mon immeuble. Je parle super bien français alors ça ne sera pas un problème pour moi. Une fois à destination, je paie le taxi, prends mes bagages et entre dans la bâtisse. L'entrée est sublime et propre. Le propriétaire de mon appartement m'attend dans l'entrée. On a déjà réglé tous les papiers et il a fait l'état des lieux avant que je vienne. Il me fait signer un dernier papier et il m'accompagne à l'appartement.
On entre dans ce dernier et je le trouve vraiment magnifique. Le séjour me fait penser à celui de la maison de mon père mais en plus petit, évidemment. J'ai un balcon assez grand. On fait le tour du propriétaire. Il y a déjà des meubles qui sont arrivés.
– J'espère que vous vous plairez. Dit le propriétaire.
– Il n'y a pas de raisons pour que je ne m'y plaise pas. J'aime vraiment l'appartement et je m'y sens bien.
– C'est bien alors. Je vais vous laisser vous installer. Tenez, vos clés.
– Merci.
Je souris au propriétaire et il part. Je me retrouve donc seul avec mes cartons et mes meubles. Je ne sais pas par où commencer mais avant, j'envoie un message à mon père pour l'informer que je suis bien arrivé. Je regarde l'heure et remarque qu'il est déjà temps de manger. J'ai vu une boulangerie non loin d'ici alors je vais aller me chercher un sandwich. Je sors de l'appartement et me dirige vers la boulangerie qui est à deux minutes à pied. Je prends ce qu'il me faut, paie et remonte dans mon appartement.
Une fois calé, je vais faire quelques courses avant de commencer à monter mes meubles. Je déchante direct quand je remarque qu'il me faut une perceuse. Au tournevis ça va être compliqué. En plus je suis une vraie merde en bricolage. Je souffle et cherche une solution. Après plusieurs minutes à cogiter, je décide de sortir et vais vers la porte voisine. J'espère que mon voisin, ou ma voisine, aura ce que je cherche. Bon je suis sûr que je vais me gourer dans le montage mais au moins j'aurai une perceuse. Je souffle et toque à la porte.
J'attends quelques secondes et la porte s'ouvre sur un jeune homme qui doit être à peine plus jeune que moi. Je lui souris gentiment et il me le rend. J'avoue qu'il est plutôt beau avec ses yeux noisette.
– Vous désirez ? Me demande-t-il.
– Oui pardon. Je suis le nouveau voisin et il me faudrait une perceuse pour que je monte mes meubles. J'ai l'espoir que vous en ayez une.
– Oh. Ne bougez pas, je reviens.
– Merci.
Il me sourit avant de rentrer chez lui. À peine arrivé il faut déjà que j'emmerde mes voisins. Je suis une plaie quand je m'y mets. Le brun revient et il me tend une boite où se trouve la perceuse.
– Tenez.
– Merci. Vous me sauvez la vie.
– Ce n'est rien. Vous avez besoin d'aide ? Demande-t-il.
– Oh je ne veux pas vous déranger. Je vais probablement monter mes meubles à l'envers mais ce n'est rien.
– Dans ce cas, laissez-moi vous aider. Je n'ai rien à faire alors autant que je m'occupe en aidant quelqu'un. M'informe-t-il.
– C'est très gentil à vous.
Il me sourit avant de prendre ses clés et de fermer la porte de son appartement. On se dirige vers le mien et on y entre. En voyant mes cartons de meubles, il prononce.
– On ne va pas s'ennuyer.
– Je suis désolé. Si vous avez autre chose à faire, vous...
– Non. C'est bon, j'ai le temps. Me coupe-t-il.
– Très bien.
– Au fait, je m'appelle Gabriel, Gabriel Sherwood.
– Enchanté, Charlie Connagan.
– De même.
On monte les meubles tout en parlant tranquillement.
– Vous venez d'où ? Questionne-t-il. Vous avez un accent particulier.
– Je viens de Dublin en Irlande.
– Je comprends mieux. Pourquoi vous êtes ici ?
– Je suis venu pour mon travail. Enfin de base, je ne devais pas avoir ce métier. L'informé-je.
– Ah oui ?
– Oui, j'ai postulé dans une agence de mannequinat juste pour m'amuser et j'ai été pris. Du coup j'ai dû déménager.
– Ça ne doit pas être facile de partir loin de son pays.
– Ça va encore. Je suis qu'à une heure d'avion donc ça va. Expliqué-je. Et vous, vous faites quoi ?
– Je suis étudiant. Je suis en première année. Je fais un Bachelor Marketing. C'est sur trois ans.
– Et ça consiste en quoi ?
– Je vais pouvoir développer des qualités de négociateur ainsi qu'un esprit d'analyse, d'initiative et de créativité. Je vais pouvoir réaliser des études de marchés pour satisfaire au mieux les clients. Déclare-t-il.
– Ça a l'air plutôt bien comme études.
– Ça fait qu'un mois que j'y suis mais j'aime bien.
– C'est le principal. Vous avez des frères et sœurs ? Questionné-je.
– Oui, j'ai une sœur jumelle, Tania qui habite avec moi. Et vous ?
– Je suis fils unique.
– Ça ne doit pas être cool.
– On s'y fait à la longue. Et si on se tutoyer ? Proposé-je. On a environ le même âge.
– Pourquoi pas. Ça sera plus simple. J'ai dix-huit ans et toi ?
– Génial. J'en ai vingt.
– Tu es irlandais mais tu n'es pas roux. Déclare-t-il.
– C'est quoi ce cliché ? Un Irlandais n'est pas forcément roux. Aucun de mes parents n'est roux.
– Désolé. Je ne voulais pas te vexer. S'excuse-t-il.
– Je ne suis pas vexé. C'est juste que c'est cliché.
– Désolé quand même.
Il me fait plutôt rire ce gars. Il est gêné alors que ce n'est rien. Je disais plus ça pour le taquiner. Je le détaille un peu et je vois qu'il est grave mignon. J'avais remarqué qu'il était beau mais pas autant. Bon allez Charlie, ne commence pas à délirer et puis ce mec, je suis sûr qu'il est hétéro. Il n'a pas la carrure d'un gay. C'est moi qui dis ça alors que je suis musclé et je n'ai rien d'efféminé ? Je rêve où je viens moi-même de dire des clichés ?
Physiquement, je suis grand, un mètre quatre-vingt-cinq. Mes cheveux sont bruns alors que mes yeux sont bleus. J'ai même deux tatouages, une aile sur le dessus du bras gauche et une rose sur l'avant-bras gauche avec un prénom et une date. Ce tatouage compte beaucoup pour moi.
Gabriel est plus petit que moi, je dirai un mètre soixante-dix. Il est brun aux yeux marrons. Il est un peu musclé mais pas trop. Je le trouve mignon ce type. On a envie de le protéger quand on le voit.
On continue de monter les meubles et mon voisin m'aide à tout installer. Une fois que c'est fait, il range sa perceuse. Je lui offre une boisson mais il refuse car il doit rentrer.
– Merci de m'avoir aidé. Sans toi, je serais dans la merde. Le remercié-je.
– C'est normal entre voisins. J'espère qu'on aura l'occasion de se revoir. Tu es un mec plutôt cool.
– J'espère aussi. Toi aussi tu es cool.
– À plus tard l'Irlandais.
– Salut le français.
Gabriel rigole et je le suis. On se calme et je le raccompagne à la porte. On se salue une dernière fois et je me retrouve seul à nouveau. La solitude, ça ne me dérange pas. J'ai passé un bon moment avec le voisin. J'espère le recroiser très bientôt. Je pense qu'une amitié peut voir le jour. J'ai aussi hâte de rencontrer sa sœur jumelle. Je suis sûr qu'elle est tout aussi cool que lui. De toute façon on va être obligé de se revoir puisqu'il est mon voisin de palier. Je sens que ma vie en France va être des plus géniales !
Hey ! Voici le premier chapitre de ma toute nouvelle histoire ^^ J'espère que ça vous a plu et n'hésitez pas à voter et commenter ^^
- Que pensez-vous du chapitre ?
- Charlie ?
- Gabriel ?
- Charlie qui va voir son voisin pour la perceuse ?
- Le moment que passent les deux personnages ?
- Quand vont-ils se revoir ?
- J'avoue il ne se passe pas grand-chose 😅
Voilà à quoi ressemblent mes personnages :
⬆ Charlie O'Donogue ⬆
⬆ Gabriel Sherwood ⬆
⬆ Tatouage de l'aile de Charlie (Je montrerai plus tard l'autre) ⬆
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