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Partie 9

Aiko avait fini par trouver le sommeil sur le dos de Naruto. Elle s'était réveillée juste avant de pénétrer dans l'enceinte du village. Elle remercia vivement Naruto de l'avoir portée jusque là et descendit aussitôt de son dos pour continuer la route par elle-même.

-Kakashi-sensei !
-Encore une fois, bonjour... Vous avez fait bonne route ? Je n'ai reçu aucune nouvelle.
-Nous nous sommes fait attaqués pendant le voyage, déclara Aiko la tête haute.
-Attaqués ? Par qui ?, s'inquiéta Kakashi.
-Cinq ennemis... Ils avaient des affinités de chakra différentes et étaient plutôt jeunes. Pour ce qui est de leur statut, il était impossible à déterminer. C'était sans doute des renégats  mais d'où: telle est la question. En attendant, j'ai bien failli y laisser ma peau, heureusement que Naruto est intervenu.

L'Hokage sentit des goûtes de sueurs perler sur son front. « Aiko aurait pu mourir ? » pensa-t-il fou d'inquiétude. Les deux coéquipiers expliquèrent alors en détail ce qui s'était réellement passé lors de leur mission. Le sixième du nom rédigea un parchemin et demanda à Naruto de faire appeler Sai. Ce dernier arriva rapidement et Kakashi demanda à Sai d'apporter le plus vite possible au Kazekage le parchemin qu'il venait d'écrire. Il s'envola aussitôt.

-Sai sera plus rapide que vous dans ce cas là. En plus, vous avez besoin de repos. Rentrez chez vous et tenez vous prêts, vous allez sûrement bientôt repartir.
-Je suis déjà assez reposée pour ma part, dit Aiko en adressant un clin d'œil complice à Naruto.
-Je confirme, pouffa Naruto.

Kakashi enrageait, il commençait à devenir jaloux. Naruto et Aiko s'étaient bel et bien rapprochés pendant la mission.

-Rompez, cria Kakashi crispé.

Les deux ninja sortirent du bureau en un éclair. L'Hokage attendait impatiemment le retour du Kazekage sur cette affaire, non sans soucis.

                                        ***
À peine une journée plus tard, un oiseau dessiné par Sai vint se poser sur un parchemin ouvert de Kakashi révélant ainsi la réponse du Kazekage. Il faisait la demande express de revoir Naruto et Aiko. Ils devaient se rendre sur les lieux du combat à la recherche d'un quelconque indice. Comme le lieu du combat était à la frontière du pays du Feu, Gaara s'était demandé s'il n'était pas plus raisonnable que ce soit une équipe de Konoha qui escorte les deux jeunes ninja. Mais Kakashi avait spécifié qu'il souhaitait que des ninja de Suna viennent sur place, ce qui ne contrariait pas le Kazekage, au contraire. S'ils s'étaient fait attaqués, c'était sans doute parce que l'ennemi était au courant de cette affaire de parchemin qui impliquait tant Konoha que Suna.
Le Hokage convoqua Aiko et Naruto et les envoya immédiatement sur les lieux du combat. Ils seraient donc bien en compagnie de ninja de Suna pour les épauler. Les deux ninja allèrent à toute vitesse jusqu'au lieu du combat et en arrivant, découvrirent que les ninja de Suna étaient déjà sur place depuis une bonne heure. Les quatre ninja affrontés par Aiko et Naruto s'étaient enfuis sans laisser de trace.

-Attendez !, s'écria Aiko. Ils étaient cinq, le dernier est plus au sud, peut-être qu'il est encore sur place.
-Ça m'étonnerait, rétorqua un ninja de Suna, si ceux-là sont déjà partis, l'autre doit l'être aussi.
-Ce n'est pas si sûr... Le ninja que j'ai combattu était moins fort que les quatre autres. En plus de ça, je l'avais piégé dans mon Genjutsu. Il se peut qu'il soit encore plongé dedans, il n'a pas de limite dans le temps. Le moyen d'en sortir est de perdre une immense quantité de son chakra, voir tout son chakra. Il se peut qu'il soit encore là-bas mais inconscient.

L'escadre se déplaça jusqu'au point qu'Aiko leur montra. Ils trouvèrent un jeune homme totalement inconscient et dans un très mauvais état.

-Il n'est pas mort mais son état est critique, il ne lui reste qu'une infime quantité de chakra pour le maintenir en vie, dit un médecin ninja qui provenait de Suna.
-Nous devrions le ramener à Konoha, nous sommes plus près.
-En plus, nous avons des agents qui peuvent l'interroger.

Les autres hochèrent la tête pour donner leur consentement et l'équipe se sépara.

***
Naruto portait encore le corps inconscient du jeune homme quand il déboula dans le bureau du Hokage.

-Qu'est-ce que tu fais avec ce ninja sur le dos ?, hurla Kakashi. Emmène-le tout de suite à l'hôpital !

Le blond fit une drôle de tête avant de percuter qu'il n'avait pas bien calculé son arrivée. Il partit directement vers l'hôpital, Aiko sur les talons. Quand ils retournèrent dans le bureau du sixième du nom, Ino Yamanaka était debout en face de Kakashi. Ils étaient tous les deux muets.

-Ino, je te présente Aiko Hyuga, la coéquipière de Naruto pour cette mission. Vous n'avez sans doute pas le plaisir de vous connaître.

Les deux jeunes femmes se courbèrent juste par politesse mais l'Hyuga n'était pas aussi joyeuse qu'à son habitude. Elle semblait préoccupée.

-Je vous ai convoqué pour vous faire par à tous de la suite de cette histoire. Mais d'abord dites-nous un peu ce qui s'est passé avec l'équipe de Suna.
-Nous avons trouvé uniquement ce jeune homme sur place.
-Les ninja nous ont laissé le ramener à Konoha.
-Bien, dit Kakashi en entremêlant ses doigts. C'est une bonne chose. Ino, j'ai besoin de tes aptitudes pour que tu découvres dans le subconscient du jeune ninja d'où il vient et pourquoi il a attaqué des ninja de Konoha.
-Pas de problème, répondit la blonde.
-Tu peux disposer.

Ino quitta aussitôt la pièce et se rendit à l'hôpital, afin d'expliquer à l'équipe médical la marche à suivre.

-Naruto, Aiko, vous êtes de repos. Mais restez aux aguets, nous pouvons avoir des nouveaux éléments pour l'affaire à tout moment ce qui fait que vous êtes susceptibles de repartir.

Ils se contentèrent d'hocher la tête. Jamais Kakashi n'avait vu Aiko aussi muette. Naruto finit par sortir du bureau. La jeune kunoichi s'apprêtait à faire de même quand Kakashi l'interpella. Elle se retourna et vit l'Hokage se lever de son bureau pour venir lui parler de plus près.

-Tu viens à peine de rentrer de mission mais je me disais... je me disais qu'on pourrait aller manger un morceau quelque part... qu'est-ce que tu en dis ?, déclara-t-il maintenant tout proche d'elle.

« Je l'invite à un rencard ? » se demanda-t-il à lui-même. Il était tendu, jamais il n'avait osé demander à une femme de sortir dîner avec lui. Il n'avait d'ailleurs pas compris sa propre réaction: il venait de se lever juste pour lui poser cette question. Au fond de lui, il avait juste éprouvé le besoin de se rapprocher d'elle physiquement, après ne pas l'avoir vu pendant quelques jours. Mais Aiko lui faisait vivre tant de choses nouvelles qu'il ne trouvait même plus ça bizarre. Le noeud dans son ventre lui faisait mal. Pour sa part Aiko était intriguée par le fait qu'il se soit levé pour lui parler. « Il aurait pu rester à son bureau pour me le demander... ce n'est pas logique » pensa-t-elle avant de lui répondre.

-Euh... eh bien... pourquoi pas.

Elle n'avait pas l'air motivé. D'habitude elle était toujours de bon humeur, ou du moins elle le redevenait vite. Peut-être que la mission l'avait beaucoup remuée, en plus, elle avait dit que Naruto était venu à son secours. Il commençait à culpabiliser.

-Je repasse te chercher ?

Elle ne répondit pas mais son regard en disait long. Enfin, surtout son sourire qui était léger. Aiko venait de décompresser d'un coup. Elle se courba pour dire au revoir à Kakashi. En sortant, elle croisa Sakura. Elles se saluèrent, ravies de se voir. Mais soudain une pensée vint s'immiscer dans la tête de la jeune femme. Kakashi s'est-il levé parce qu'il savait que Sakura venait lui rendre visite ? Avait-il peur qu'elle apprenne qu'ils dînaient ensemble ce soir ? Elle balaya ses idées d'un revers de main. L'Hyuga alla directement chez son père. Elle voulait absolument apprendre à maîtriser le Tourbillon Divin du Hakke. Elle passa le reste de l'après-midi à s'entraîner avec son père.

                                        ***

Il faisait déjà nuit. Le sixième du nom était tout penaud, en face de sa voisine. Elle était resplendissante même en ayant l'air épuisée. La journée avait été rude. Son entraînement avec son père n'avait pas été de tout repos et elle était encore loin de la maîtrise d'une technique aussi importante. Mais elle allait s'autoriser un temps pour se vider la tête en compagnie de son nouvel ami. Il n'empêche que les questions qu'elle s'était posée l'après-midi même, trottaient toujours dans sa tête. Elle en profiterait pour lui demander pendant le dîner. La simple hypothèse la menant à croire qu'il avait honte d'elle, lui faisait extrêmement mal au coeur.

-Je ne connaissais pas cet endroit, murmura Aiko en s'asseyant à table.
-C'est un restaurant où l'on emmène souvent les ambassadeurs des autres pays.
-Ça doit être coûteux...
-Non, il est plutôt bas de gamme dans les restaurants de luxe du village. Enfin ça, c'est d'après les critiques gastronomiques parce que personnellement je trouve leur cuisine excellente.

L'Hyuga jouait avec ses doigts. Même si elle avait grandit avec le prestige de porter le nom d'Hyuga, ses parents n'avaient jamais vécu dans une opulence déconcertante. Son père ne parlait que rarement de son clan et sa mère semblait ne pas l'aimer du tout. Dans son propre foyer, on rejetait l'idée de la renommée et du prestige, le plus important disait souvent sa mère, c'était de se sentir en osmose avec les gens autour de nous. Aiko était donc souvent mal à l'aise dans ce genre d'endroit, ne sachant jamais comment se comporter. Kakashi aussi était stressé, mais c'était pour une toute autre raison. Il avait attendu avec impatience ce moment et ça lui donnait le traque. La jeune femme en face de lui, lui faisait toujours perdre tous ses moyens. Il sourit pour essayer de se détendre et Aiko lui répondit par un sourire, elle aussi. Ils commandèrent à manger et discutèrent de tout et de rien. Soudain l'image de Sakura croisant Aiko à la sortie du bureau lui revint.

-Kakashi, pourquoi est-ce que tu t'es levé pour me demander de manger avec toi, tout à l'heure ? Tu aurais pu me demander depuis ton bureau...

L'Hokage ne sût que répondre. Il ne pouvait pas lui dire la vérité, ça reviendrait à lui dire qu'il a quelques attraits pour elle.

-Est-ce que c'était pour que Sakura ne nous entende pas ?, demanda-t-elle avec un air triste.

Qu'est-ce que Sakura venait faire là ? Il ne comprenait pas trop le rapport. Un éclair traversa son cerveau et il comprit enfin ce à quoi faisait allusion Aiko.

-Tu avais peur qu'elle sache qu'on allait dîner ensemble ?
-Non... non... non ! Loin de là, Aiko !, s'écria Kakashi confus.
-J'avais peur que tu aies honte de moi.
-Pourquoi ce serait le cas ?

La kunoichi avait les larmes aux yeux. Elle les essuya rapidement.

-Je n'aurais jamais honte de toi, rajouta Kakashi avec un sourire affectueux.

Il rougit quelque peu. La jeune femme eut un sourire triste. Elle s'était fait des idées, mais ça aurait pu être le cas: il aurait pu avoir honte.

-Je ne sais pas... C'est juste que... Tu es le Hokage et je ne suis qu'une femme inexpérimentée et...
-Tu es une Jonin, non ? Je pense que le terme inexpérimentée est mal choisie, ironisa le sixième du nom. Le statut que tu as, n'as rien avoir avec ce que tu es. Je te considère comme..., il hésita, une amie.

Le mot « amie » le fit trembler. Non seulement il avait du mal avec ce concept mais en plus de ça, Aiko n'était pas une amie, elle était bien plus. La jeune femme retrouva aussitôt le sourire. La soirée se conclut merveilleusement bien et cette fois, Kakashi paya de plein gré, non juste pour ne pas passer pour un radin. Elle le remercia dix millions de fois. Quand ils rentrèrent, Aiko adressa un dernier regard avant de rentrer chez elle.

-Merci pour cette soirée... et tout le reste.

Son sourire le faisait fondre littéralement. Il hocha la tête, rouge pivoine avant de rentrer dans son appartement. « Est-ce que c'est permis d'avoir un sourire aussi magnifique » se demanda Kakashi avant de s'endormir.

***
Des jours passèrent sans que Kakashi et Aiko ne se voient. Le sixième du nom était débordé par le travail mais cela ne l'empêchait pas de divaguer parfois en pensant à ce qu'Aiko pouvait bien faire de ses jours de repos. Malgré le fait qu'il croulait sous le travail, il comptait bien s'autoriser une soirée tranquille pour réinviter sa voisine.
De son côté la kunoichi travaillait durement. Tooru enseignait du mieux qu'il pouvait à sa fille comment acquérir le Tourbillon Divin du Hakke. Lorsqu'il était un jeune adolescent, son père lui mettait la pression, il avait l'obligation de savoir maîtriser toutes les techniques les plus puissantes de clan. Il s'était entraîner tous les jours, sans exception, jusqu'à son mariage avec Momoko, où il s'était autoriser des moments de détentes. Il avait peur d'être trop rigide avec Aiko, parce qu'il n'avait connu que cette méthode pour apprendre. Dès qu'il sentait qu'il était trop dur avec elle, il s'assouplissait du mieux qu'il pouvait. Chaque soir, Aiko était épuisée et s'endormait directement après avoir touché son lit. Si elle voulait un jour être au moins aussi forte et reconnue que son rival, il fallait bien qu'elle s'accroche. Elle avait toujours l'ambition d'être au même niveau que l'actuel Hokage. L'Hyuga avait donc toujours une petite pensée pour son voisin.
Une fin d'après-midi, Kakashi regagnait tranquillement son appartement après avoir rempli plus de la moitié des formulaires, classer les dossiers et tout ce qui va avec. Il sentit une irrépressible envie de voir Aiko. Il espérait la trouver chez elle. Il toqua à la porte et elle s'ouvrit comme par enchantement.

-Aiko ? Tu es là ?, demanda l'Hokage en regardant à l'intérieur de l'apparemment.

Une ombre s'approcha de plus près. Le visage de la jeune femme était totalement fermé. Un voile d'ombre couvrait toujours ses yeux mais ses lèvres étaient tirées vers le bas. Un frisson parcourut le sixième du nom. Il n'avait jamais vu la kunoichi aussi menaçante. Tel un robot, elle bougea son cou pour se mettre bien en face de Kakashi, sans que ses yeux ne soient dévoilés.

-Qu'est-ce que tu me veux ?, dit-elle plus agressive que jamais.

« Elle me fait peur... » pensa-t-il en déglutissant. La main d'Aiko se ferma et son poing se serra. Il commençait à trembler malgré lui. Il n'arrivait même pas à croire lui-même qu'il tremblait devant une jeune femme qu'il avait déjà vu si fragile.

-Je... euh... eh bien...
-Accouche.
-Je me demandais... comme ça fait... tu sais, ça fait... ça fait longtemps qu'on... qu'on ne s'est pas vu... je pensais... je pensais que peut-être tu... tu voudrais bien qu'on... qu'on dîne ensemble ce soir... mais... mais si tu es... si tu es trop fatiguée ou... ou contrariée... je ne veux surtout pas te... te déranger.

Elle releva la tête subitement. Ses sourcils étaient froncés et les cernes sous ses yeux étaient creusés comme il ne les avait jamais vu. Il aurait presque préféré qu'elle ne lui montre pas ses yeux. De plus, les veines autour de ses yeux étaient sortis et ses Byakugan étaient actifs.

-Je vois.
-J'ai pris ma soirée. Je pensais juste que peut-être ça te ferait plaisir... ça te ferait plaisir de manger avec moi. En plus, je comptais faire la cuisine, s'expliqua-t-il en se grattant la nuque.

Les yeux de la jeune femme reprirent leurs couleurs naturelles et les veines disparurent aussitôt. D'un coup, elle eut un air rayonnant et son sourire devint radieux. Elle bâtit des cils théâtralement et vint prendre les poignets de Kakashi pour ensuite sauter de joie.

-Oh vraiment ! Mais c'est génial ! Dans ses conditions, je ne peux qu'accepter !, dit-elle pleine de bonheur. Tu repasses me chercher ? Parfait ! J'ai hâte de goûter à tes bons petits plats !

Elle referma la porte sans qu'il n'ait pu ajouter le moindre mot. Il soupira de soulagement mais aussi de désarroi. Cette femme, quel numéro ! Maintenant il fallait qu'il s'active à faire honneur à son invitée. Il prépara des truites meunières façon Kakashi, un plat qui était devenu de jour en jour, un peu plus sa spécialité. Ce plat lui faisait penser à Rin et Obito et au bon moment qu'il avait pu connaître avec eux. Il espérait qu'Aiko resterait longtemps dans sa vie, bien plus que toutes les personnes qu'il avait pu aimer jusque là. Tandis que les poissons étaient presque près,-il ne manquait plus que la cuisson-, il en profita pour se détendre sous une bonne douche chaude. Il en sortit en s'armant d'une serviette qu'il noua à sa taille. Les poings d'Aiko s'enfonçaient avec légèreté dans la porte et Kakashi eut soudain une idée: il allait se venger.

-Ah c'est pas trop... tôt...

L'Hyuga ouvrit grand la bouche de surprise. Elle n'avait jamais vu son rival comme ça. Le rouge lui monta aux joues, elle qui se gênait si rarement. Il se moqua d'elle. Elle bouda légèrement parce qu'elle était honteuse.

-C'est pas bien de se moquer, murmura-t-elle.

Il ne releva pas mais il était très fier. D'habitude il n'était pas du genre à s'abaisser à ce genre de pitreries infantiles, mais il n'avait pas pu s'en empêcher cette fois. Il riait encore. Finalement, Kakashi alla dans sa chambre pour se rhabiller. Aiko était déboussolée. « Il est pas mal », dit une voix dans sa tête.

-Non mais ça va pas ?, s'écria-t-elle à voix haute.

Elle plaça les deux mains sur sa bouche quand elle comprit la gaffe qu'elle venait de faire.

-Il y a un problème ?
-Non, non, aucun !, répondit-elle en agitant les bras dans tous les sens.

Il ressortit et se dirigea directement vers la cuisine pour faire cuire les truites. Elle l'observa attentivement.

-Tu n'avais pas ton masque tout à l'heure !, remarqua Aiko.

Kakashi se rendit lui-même compte qu'il l'avait oublié. Cela signifié donc qu'elle avait vu son visage... en entier. Il sentit de la sueur sur son front tandis que ses joues rosissaient.

-Je l'avais oublié..., déclara-t-il sur un ton qu'il voulait détaché.
-Pourquoi tu le portes tout le temps ?
-Je... J'aime bien... Je le porte depuis toujours. Il fait presque parti de moi.
-Mais tu caches ton visage ! On n'arrive pas bien à te percer à jour !
-Je crois que c'est ça qui me plaît.
-Mais moi j'ai envie d'en savoir le plus possible sur toi ! Enlève moi ce masque !
-Quoi ?, répondit Kakashi surprit.

Il se retourna, l'Hyuga était déjà en position d'attaque. Il recula et se retrouva collé au manche de sa poêle. Le visage d'Aiko était aussi menaçant que tout à l'heure.

-Ne m'oblige pas à bloquer tes méridiens, Kakashi Hatake, chuchota l'Hyuga avec un ton effrayant.

Il claqua des dents. Elle tira sur le masque et le descendit du visage de son rival. Jamais personne n'avait réussi à lui faire perdre son masque, pas même ses élèves de l'équipe sept, qui s'étaient mal menés pour y arriver. Le masque arriva près des clavicules du ninja sans qu'il ne puisse à proprement dit riposter. Il avait été pris au piège. S'il n'avait pas été dans la cuisine, ça aurait été un jeu d'enfant, mais la vie en avait décidé autrement.

-Je t'interdis de le remonter, susurra la kunoichi bien en face de lui.

Ses yeux redevinrent normaux et un sourire triomphant se dessina sur son visage. Le sixième du nom resta un petit moment à détailler ce visage qui lui faisait face. Il commença par ses cheveux entre le bleu et le violet qui était quasiment identique à ceux de Guren, sûrement un attribut génétique de son clan. Ses cheveux courts lui donnait un charme et sa mèche lui donnait un style qu'il aurait eut du mal à vraiment décrire. Ce dont il était sûr c'est qu'il aimait l'effet que ça rendait sur elle. À peine plus bas, ses yeux en dégradés de couleurs le captivait. Du bleu en passant par une pointe de violet, en finissant par du rose, le rendu était à couper le souffle. Jamais il n'avait vu d'yeux pareils. Même quand la couleur s'effaçait au profit du blanc des Byakugan, il trouvait ça incroyable. Mais rien n'équivalait ses lèvres. C'est sur cet élément de son visage qu'il resta le plus concentré. Il se serait rapproché de tout juste quelques centimètres et il aurait pu...

-Tu vas bien ?, se soucia Aiko qui ne voyait plus Kakashi bouger.

Elle le sortit de ses pensées et il se re-concentra directement sur les truites. « Qu'est-ce qu'il peut être bizarre parfois... j'ai vraiment du mal à la comprendre » se dit-elle en son fort intérieur. Ils finirent par dîner ensemble.

-C'est délicieux ! Je n'avais jamais mangé un poisson aussi exquis !
-Tu n'exagères pas un peu ?
-Moi ? Jamais ! Ce n'est pas mon genre !

Il prit un air dubitatif qui fit rire sa voisine.

-Tu sais pourquoi je voulais que tu enlèves ton masque ? Parce que tu as un visage trop mignon, on dirait celui d'un enfant ! Ça fait craquer !, rit-elle. Et puis, c'est vrai ce que je disais tout à l'heure, j'ai l'impression de te découvrir entièrement maintenant ! Tu n'as plus de secrets pour moi !

Il ne savait pas trop comment prendre le début de sa remarque. Il trouvait ça bizarre qu'elle compare son visage à celui d'un enfant, mais si c'était pour dire qu'il était mignon, ce n'était pas si mal. Le fait qu'elle dise qu'il était mignon lui faisait plaisir, peu importe la raison. En pensant à la fin de cette remarque, il se dit qu'elle faisait fausse route. Il avait encore un tas de secrets qu'il ne lui avait pas révélé, mais surtout un en particulier: son attirance envers elle.

                                        ***
Ils se quittèrent sur le palier qui reliait leur appartement. Sans vraiment comprendre pourquoi, Aiko se jeta dans les bras de Kakashi pour lui faire un câlin. Jamais elle n'avait ressenti ce besoin avec qui que ce soit. Elle voulait lui montrer toute sa reconnaissance.

-Merci beaucoup Kakashi. Merci de m'avoir invitée encore une fois. Merci.

Il se surprit à sentir sa main sur les cheveux de la jeune femme. Il avait eut envie de la sentir près de lui depuis un long moment, mais jamais il n'aurait cru que ce soit elle qui fasse ce pas. Il était tout rouge, mais ce qu'il ignorait c'est qu'elle était de la même couleur.
Ils rentrèrent chacun dans leur maison. L'Hyuga ne trouva pas le sommeil tout de suite. Elle se demanda ce qui l'avait poussée à prendre Kakashi dans ses bras. Elle était certes quelqu'un de spontanée, mais de là à serrer le sixième Hokage contre elle, c'était beaucoup. Soudain un sentiment désagréable la parcouru: elle espérait qu'aucune autre femme n'avait ce genre de réflexe, qu'aucune autre n'avait pris délibérément Kakashi dans ses bras. Rien que d'y penser, ça la rendait folle de rage. Mais elle ne comprenait pas bien pourquoi. En plus de cela, le visage de Kakashi lui revenait sans cesse en tête. Il avait une tête si douce, un charme, une beauté. Tout se mélangeait dans sa tête. Elle ne savait pas quoi en penser. Et ce n'était là que le début de ses soucis.

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