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Partie 7

Deux jours plus tard, Kakashi partait en mission et Aiko se retrouva seule pour s'entraîner. Elle rendait souvent visite à son père. Parfois, elle en profitait pour lui demander des conseils pour les entraînements comportants l'utilisation des Byakugan. Tooru était ravi de l'aider, et de parfois même participer à l'entraînement avec sa fille. Cela lui rappelait les bons souvenirs d'une époque maintenant révolue, où Momoko était encore vivante et admirative des jutsu du clan Hyuga. Aiko profita aussi de l'absence de Kakashi pour rendre visite à ses grands-parents maternelles.

-Grand-mère ? Tu es là ?, s'hasarda Aiko dans le grand pavillon.
-Aiko, c'est toi ?, cria Hogara.

Le vieil homme sortit sa tête de l'encadrement de la porte menant au salon. Un immense sourire se dessina sur le visage d'Hogara. Aiko pénétra dans la pièce et Chachami se leva pour saluer sa petite fille.

-Toujours aussi jolie, déclara Chachami en plissant les yeux à travers ses lunettes.
-Merci, répondit poliment Aiko. Grand-père j'ai quelque chose à te demander.
-Qu'est-ce qui t'arrive ?
-Je voudrais ton avis sur ma maîtrise du Genjutsu.
-Avec plaisir !, s'écria Hogara.

Il fonça dans son jardin, suivit de près d'Aiko. Chachami leur jeta un regard approbateur avant d'aller dans la cuisine.
Hogara regarda attentivement Aiko faire les mudras qui conduisait à créer le Genjutsu. Elle projeta son clone et celui-ci s'attaqua immédiatement au clone d'Hogara. Une fois qu'elle désactiva l'illusion, elle attendit avec impatience les impressions de son grand-père.

-C'est tellement dommage que je sois si vieux, se lamenta-t-il, j'aurais pu être ton compagnon d'arme !

Le visage de la jeune femme s'empourpra et elle prit immédiatement son grand père dans les bras. Hogara se laissa faire et caressa les cheveux de sa petite fille avec tendresse.

-Tu crois qu'il existe un moyen d'améliorer ce Genjutsu ?
-Je ne sais pas. C'est une technique familiale qui se transmet de père en fils, mais mon père ne m'a jamais vraiment enseigné autre chose que la façon dont l'utiliser efficacement.
-Il existe des archives ou...
-Aiko, pas la peine de le perfectionner à l'infini, il est déjà formidablement effectué par toi.
-Tu en es sûr ?
-J'en suis même certain. Même à ton âge, je ne l'appliquait pas aussi bien que toi. Sois confiante.
-Avec ce jutsu, j'ai réussi à battre Kakashi Hatake, grand père.
-Le sixième du nom ? Tu l'as battu ? Quand ça ?, demanda Hogara avec de gros yeux.
- Il n'y a pas si longtemps et je te jure que c'est vrai... Mais pas un mot à qui que ce soit, il m'en voudrait..., dit-elle avec un sourire espiègle.
-Pas un mot, même à ta charmante grand mère...
-Qu'est-ce qu'elle a « grand mère »?, soupira l'intéressée.
-Chachami ! Tu nous as fais du thé ? Quelle adorable épouse tu fais !

Il déposa un baiser sur sa joue en guise de remerciement et Chachami devint écarlate. Elle qui avait l'habitude d'être sérieuse mais surtout de ne pas faire de témoignages d'affections outranciers, son mari lui faisait souvent rougir le teint. Aiko sourit de toutes ses dents face à cet amour si doux qui se présentait sous ses yeux.

   ***
Des semaines plus tard, Aiko qui rentrait chez elle, sentit une présence dans son dos. En se retournant, elle découvrit Kakashi. Depuis qu'il était parti en mission, il n'avait pas cessé de penser à elle. L'image de leur dernier entraînement était toujours imprimé dans sa tête et sa voisine avait désormais des attraits très prononcés.

-Tu es enfin de retour ?, demanda-t-elle enjouée.
-Enfin, comme tu dis... Je vais bientôt être nommé sixième Hokage officiellement...
-C'est vrai ! Nous sommes déjà au printemps ! J'ai hâte d'assister à la cérémonie d'investiture !
-Officieusement, tu le sais mieux que quiconque, j'ai déjà les responsabilités d'un Hokage et Tsunade m'accable de travail mais là, ça va devenir vraiment sérieux...
-Pas de panique ! Tu te débrouilleras comme un chef !

Elle lui asséna un coup de coude pour l'encourager. Il sourit à travers son masque. L'ambiance était détendue et Kakashi se sentit plus à l'aise qu'il ne l'avait jamais été auparavant. Aiko était devenue une amie et une alliée même s'il ne l'aurait jamais soupçonné au début. Cette nouvelle relation lui mettait du baume au cœur.

-Que dirais-tu de venir dîner à la maison ? Tu dois être fatigué de ta mission et puis..., elle hésita un instant, tu n'auras plus beaucoup de temps pour dîner avec moi après...
-Je veux bien qu'on dîne ensemble, répondit-il simplement.

Il ne savait pas comment palier à cette inquiétude qu'Aiko et Gaï avaient en commun. Il ne les oublierait pas quand il deviendrait Hokage, ils risquaient même d'occuper une place plus importante. Elle ouvrit la porte de son appartement et Kakashi ne se fit pas prier pour rentrer à l'intérieur. Ils préparèrent ensemble le dîner.

-Dis-moi Kakashi... je me demandais... tu... tu avais déjà entendu... parler de moi... avant de me rencontrer, bégaya-t-elle en rougissant.

Demander ça à son rival, la rendait mal à l'aise. Elle qui en savait beaucoup sur lui, est-ce qu'il n'avait ne serait-ce qu'une fois entendu son nom ?

-Oui, j'avais déjà vu qui tu étais.
-Sérieusement ?, répondit-elle les yeux grands ouverts montrant son étonnement.
-Lors d'une mission aux seins ses services spéciaux, juste avant d'être affecté au poste de sensei, je me suis retrouvé dans les archives du Hokage. Je devais faire des recherches sur une personne soupçonnée de trahir Konoha. Je suis tombé sur ton dossier. J'y ai rapidement jeté un coup d'œil et j'ai vu que tu avais soldé chaque mission par une réussite. Tu n'étais encore qu'une chunin à l'époque mais je pressentais que tu risquais d'être nommé jonin avec un dossier aussi élogieux. Je n'ai pas eu le temps de le détailler plus que ça mais je me souviens que tu avais les cheveux longs sur ta photo.
-Oui, pendant mon voyage j'ai décidé de couper mes cheveux. Je ne savais pas que tu étais tomber sur mon dossier. Pourquoi tu ne me l'as pas dit quand tu m'as rencontré ?
-Je ne trouvais pas nécessaire de te le dire. Tu aurais pu trouver ça étrange que je lise un dossier sans qu'on me l'ait demandé. Les éléments qui figurent sur le dossier d'un ninja sont confidentiels et je n'avais pas la permission de regarder un autre dossier que celui du ninja sur lequel j'enquêtais.
-Je vois... Donc, si je comprends bien, je n'étais pas la seule à en savoir à ton sujet. Tu étais aussi renseigné sur le mien, s'exclama-t-elle avec un sourire suffisant.

Il se contenta d'opiner du chef. Au début, il ne l'avait pas reconnu tout de suite mais après qu'elle lui ai raconté son histoire, le souvenir d'être tombé sur son dossier dans les archives du Hokage lui était revenu.
Ils dînèrent jusqu'à tard dans la soirée. Kakashi était très troublé par le calme dont pouvait parfois faire preuve Aiko. Il la contempla longtemps, perdu dans ses pensées.

-Kakashi ?, le réveilla-t-elle.
-Euh... oui... il y a un problème ?
-Non, non, rit la jeune femme subitement. Je me disais juste..., elle reprit un air triste, tu crois qu'on aura encore du temps pour s'entraîner ensemble ?

Ça semblait vraiment la tracasser. Au fond, sans se mentir, Kakashi ignorait totalement la réponse à cette question. Il se demandait ce qu'il allait advenir de lui, une fois que Tsunade ne serait plus là pour le surveiller comme un enfant. Il ressentait une grande crainte: gérer Konoha n'était pas une mince affaire.

-Comme je l'ai dis à Gaï, j'aurais toujours un peu de temps pour moi. Devenir le Hokage ne signifie pas couper les ponts avec les autres, loin de là. Vous serez là, tous les deux, prêts à me remettre les pendules à l'heure en cas de besoin.

Il venait de faire l'aveu de son attachement à Aiko. Il n'était pas trop du genre à faire des déclarations d'amitié, mais il ne voulait pas que sa voisine se sente abandonnée par lui. Elle sourit de toutes ses dents.

-Et comment ! Je serais encore là pour te mettre une raclée !
-Je ne suis pas sure qu'humilier l'Hokage soit une bonne chose pour l'image du village..., dit-il en se frottant le menton.
-Je ferais ça discrètement, ne t'en fais pas. Ça restera entre nous, dit-elle en lui adressant un clin d'œil complice.

Une fois rassurée, Aiko reprit sa bonne humeur habituelle et la soirée se conclut encore mieux qu'elle n'avait commencé.

                                        ***
C'était enfin officiel. Kakashi Hatake venait d'être nommé sixième Hokage du village caché des feuilles. Comme prévu, il avait une tonne d'affaires à régler, une tonne de papiers à signer et une tonne de ninja qui venaient défiler dans son bureau. Tsunade n'avait pas aidé, en laissant traîner quelques documents,-une centaine-, pour son investiture. Cela faisait à peine quatre jours qu'il était le Hokage mais Kakashi était déjà à bout. On toqua à la porte de son bureau et il pria la personne d'entrer.

-Bonjour sixième du nom, prononça une voix familière, tu n'es pas très ordonné pour un Hokage.
-Aiko Hyuga, que me vaut ta visite, répondit-il d'un ton solennel.
-Depuis quand tu emploies mon nom de famille ? Tu veux que je te rappelle comment je t'ai fabuleusement écrasé ?, menaça-t-elle du poing en ricanant.
-Que me vaut ta visite ?, répéta-t-il blasé.
-Je voudrais être réhabilité en tant que shinobi de Konoha.

Il écarquilla les yeux. Elle avait l'air tout ce qu'il a de plus sérieux.

-Tu es en train de m'annoncer que tu veux redevenir une kunoichi ou je rêve ?
-Non, tout ceci est bien réel.

Elle lui brandit son vieux bandeau sous le nez, avant de se l'attacher fièrement autour de sa taille.

-Qu'en dis-tu ? Est-ce que tu accèdes à ma demande ?, dit-elle soucieuse de la réponse du Hokage.
-Aiko Hyuga, je te redonne ton statut de kunoichi de Konoha, tu es nommée directement au rang de ninja supérieure, répondit-il avec toute la simplicité du monde.
-Je crois que je vais défaillir, rit-elle. Tu peux vraiment me redonner mon poste de Jonin aussi facilement ?
-En tant que Hokage sixième du nom, je prends les décisions concernant le village. Je sais que te renommer Jonin est un excellent choix. De plus, je ne fais que te redonner le statut que tu avais déjà acquis plus jeune. Si quiconque s'oppose à cela, ça m'est bien égal. Je connais ta valeur Aiko.

Il avait bien appuyé son prénom. Des larmes se formèrent dans les yeux de l'Hyuga mais elle les ravala aussitôt.

-J'ai pris ma décision depuis que j'ai vu mon père, avoua-t-elle, mais je voulais attendre que Tsunade quitte son poste. J'attendais que tu sois Hokage pour que ce soit toi qui accepte ma demande. Ça me tenait vraiment à coeur.

Justement, en parlant de coeur, celui de Kakashi semblait faire un bon en arrière en entendant cela. Il était touché par le fait qu'elle est attendue que ce soit lui qui la nomme à nouveau.

-Bien, déclara-t-elle, c'est une bonne chose de faite.
-Reste disponible, ajouta Kakashi à la jeune femme qui commençait déjà à quitter la pièce, je vais te donner une mission prochainement.
-Déjà ?, répondit-elle en se retournant vers son interlocuteur.
-Maintenant que tu es une ninja, tu dois être sur le terrain. Ne t'en fais pas, je te donnerais une mission simple et sans risque. Même si tu es une Jonin, tu manques encore de confiance et c'est tout à fait normal. Mais comme tu dois le comprendre, je dois justifier ton statut de ninja supérieure auprès des autres membres du pouvoir central. Ils ne t'ont pas tous affrontée lors d'entraînements.
-Je me tiendrais prête.

Elle se courba, se redressa et quitta le bureau. L'instant d'après, Kakashi soupira et se mis à la recherche d'une mission appropriée pour la jeune femme.

***
Il fit convoquer sa voisine, dans son bureau. Elle arriva directement après avoir été prévenue qu'elle était attendue dans le bureau du Hokage. Depuis qu'elle avait rejoint l'ordre shinobi de nouveau, elle avait quitté son travail de serveuse. Ses collègues et son patron ne lui en avaient pas voulu de les quitter de façon aussi inattendue. Elle passait pas mal de temps au restaurant parce qu'elle aimait l'ambiance qu'il y régnait. Elle y avait passé le plus clair de son temps pendant des années et elle ressentait encore le besoin d'y aller souvent.

-Tu voulais me voir ?
-J'ai une mission pour toi. Tu dois remettre un parchemin au Tsuchikage.
-Au Tsuchikage ? Ça implique ma venue à Iwa ?
-Exactement, est-ce que ça te pose un problème ?
-Non, c'est juste que la dernière fois que j'ai été confronté à des ninja d'Iwa, ça a finit dans un bain de sang.
-Les choses sont très différentes depuis la fin de la quatrième grande guerre ninja. Iwa ne s'aviserait pas de nous trahir. Tu ne mettras pas trop de temps à revenir, si mes calculs sont bons.
-Je pars seule ?, demanda l'Hyuga plutôt sereine.
-Oui, la mission ne nécessite pas qu'une personne t'accompagne mais je peux...
-Pas la peine, je suis capable de transporter ce parchemin à la seule force de mes bras, rit-elle.
-Si j'ai été clair, tu peux partir tout de suite, précisa-t-il à Aiko.

Elle hocha la tête, salua Kakashi avant de partir. Il la guetta depuis la fenêtre puis utilisa le déplacement instantané pour se rendre à l'entrée principale du village afin d'être sûr qu'Aiko allait partir en toute sécurité. Une fois assuré de son départ, il retourna dans son bureau. L'inquiétude commença à se faire ressentir au fond de lui. Allait-elle s'en sortir ? N'était-ce pas trop dangereux de lui demander ça peu après son retour ? Ne paniquerait-elle pas ? Et si des ennemis s'en prenaient à elle... L'esprit de Kakashi fut tourmenté impitoyablement. Il essaya tant bien que mal de se focaliser sur le travail qu'il devait effectuer mais il était terriblement inquiet pour la jeune femme.

***
Après plus d'une semaine, Aiko rentra au village. Sa mission s'était admirablement bien passée. Le Tsuchikage et le village d'Iwa l'avaient accueilli à bras ouverts, ce qui l'avait énormément gênée. Elle n'était pas restée se reposer là-bas et était repartie directement.
Kakashi, de son côté, avait guetté chaque jour son retour. S'il lui était arrivé quoi que ce soit, il ne le serait jamais pardonné. Quoi qu'il en soit, il entendit dire qu'Aiko était rentrée au village. Un soupire de soulagement s'échappa de ses lèvres. Son cœur tambourinait dans sa poitrine. Elle lui avait manqué, mais ça, c'était une des choses qu'il avait le plus de mal à admettre. Elle déboula dans son bureau, à bout de souffle.

-Kakashi...euh... Maître Hokage...
-Assis-toi, dit-il en se levant pour donner un siège à Aiko. Pourquoi tu es aussi essoufflée ? Il t'es arrivé quelque chose ? Je le savais, j'aurais du attendre...
-Non... j'ai juste... je me suis tapée un... sprint pour... pour venir te voir... au plus vite...

Il soupira de soulagement. Elle était saine et sauve. « Quelle idiote ! » pensa-t-il. Son cœur avait faillit faire un arrêt cardiaque du au stress qu'il avait éprouvé. Elle ricana.

-Qu'est-ce qu'il y a de si drôle ? Je ne comprends pas..., s'écria-t-il un peu contrarié de la réaction de l'Hyuga.
-Tu devrais... voir la tête... que tu fais...
-Quoi ?

Elle inspira puis expira pour ne plus être sans arrêt coupée par la nécessité de reprendre son souffle.

-Tu es vachement... inquiet pour moi, je ne t'avais jamais... vu dans cet état. Je ne savais pas que tu faisais... autant attention à moi. Tu as guetté mon retour, tous les jours d'après ce que les gardes ont dit, se moqua-t-elle.
-N'importe quoi, s'exclama-t-il en sentant son visage s'empourprer, je ne t'ai pas guetté tous les jours...

« Je n'ai pas demandé des nouvelles tous les jours, si ? », se questionna-t-il.

-Et puis, je suis toujours inquiet pour n'importe quel shinobi en mission, je m'en voudrais s'il arrivait malheur à un de mes camarades.

Il savait éperdument que c'était faux. Il était préparé à ce qu'un shinobi meurt au combat et donne sa vie pour la salut des autres ou même de son village. Bien sûr, il était affecté mais il passait vite à autre chose. Avec Aiko, c'était totalement différent, il ne voulait surtout pas qu'il lui arrive quelque chose. Il ressentait au plus profond de lui-même le besoin de veiller sur elle et de la protéger.

-Si tu le dis, répondit-elle sans le croire une seconde. Quand est-ce que tu veux que je te rende mon rapport ?
-Ça ne presse pas... Mais évidemment plus tôt il est sur mon bureau et mieux c'est.
-Je m'en doute.
-Pour le moment, tu es en congés. Profite de ta journée. Je te ferais savoir quand j'aurais une nouvelle mission pour toi.
-Bien. Merci Kakashi... euh... Maître Hokage.
-Kakashi, s'il-te-plait... appelle moi Kakashi.

Elle hocha la tête et quitta la pièce. Kakashi se repencha sur la tonne de papiers qu'il avait sur son bureau.

***
Elle était arrivée dans les dix heures à Konoha ce qui lui permettait de faire pleins de choses. Elle rentra chez elle pour rédiger son rapport avant de repartir se promener en ville. Aiko flânait tranquillement quand quelque chose attira son attention: Sakura Haruno était seule, assise dans un petit café du village et avait l'air abattue. Elle rentra dans le café et expliqua qu'elle s'installait avec la jeune femme aux cheveux roses.

-Sakura !, cria-t-elle en agitant les bras.

La jeune médecin lui fit un signe de la tête pour lui dire qu'elle l'avait vue. Elle s'avança et salua rapidement Sakura.

-Je t'ai vu assise ici, toute seule, avec l'air triste, alors j'ai eu envie de venir te rejoindre !
-Tu as l'air en pleine forme...
-Oui, je viens à peine de rentrer de mission !
-De mission ?, répondit Sakura abasourdie.
-J'ai décidé de reprendre mon statut de kunoichi après vous avoir écouté Naruto et toi. Je vous remercie, vous avez changé ma vision des choses. Je me suis rendue compte qu'être une ninja de Konoha était la chose qui me rendait heureuse. Merci sincèrement, lança Aiko en baissant la tête.
-Bah... Bah de rien... Je suis contente pour toi.
-Alors, revenons à toi. Qu'est-ce qui t'arrive ? Qu'est-ce qui ne va pas ?
-Oh... Rien de spécial, tu sais ce que c'est, le quotidien d'une kunoichi...
-C'est vraiment le travail qui t'abats autant ? Tu essaierais pas de dévier le sujet qui parle du vrai problème ?
-On ne peut rien te cacher ?, lâcha la jeune femme aux cheveux roses en soupirant.
-Même si j'ai cessé mes activités de shinobi pendant un certain temps, je ne demeure pas moins quelqu'un de censé. Alors vas-y, vide ton sac... Qui est la personne que je devrais aller massacrer ?

Sakura eut un rire léger. Aiko levait le poing haut et les gens dans le café commençaient à la regarder. Elle rougit rapidement mais la gêne ne dura pas longtemps.

-Tu n'as pas besoin de massacrer qui que ce soit. Le problème c'est..., ses joues rosirent subitement, en fait... je... c'est à propos de...
-Tu vas t'en sortir, se moqua gentiment l'Hyuga.
-Ce n'est pas facile pour moi d'en parler... c'est Sasuke...
-Sasuke Uchiha ? Qu'est-ce qu'il vient faire là dedans ?
-C'est lui le problème...
-Alors là, il faut que tu m'expliques, dit Aiko en croisant ses bras sur sa poitrine.
-Comme tu le sais, Sasuke, Naruto et moi faisions partis de la même équipe autrefois. J'ai toujours eu des sentiments pour lui. Avec les années, ils se sont amplifiés et sont devenus plus concrets. Mais Sasuke est... il est... difficile d'accès, disons. Et comme si ce n'était pas assez compliqué, il n'est même pas au village.
-Il te manque..., devina Aiko.
-Oui... j'aimerais que notre relation avance mais c'est impossible s'il n'est pas là... je commence à désespérer. Je me demande si ça aboutira à quoi que ce soit.
-Je suis sure que Sasuke pense à toi en ce moment et attend de te retrouver lui aussi.
-Je ne sais...
-Laisse-moi te dire une chose Sakura: tu es une jeune femme très jolie, très intelligente et je suis sure que Sasuke n'est pas insensible à ton charme.
-Merci de me réconforter.
-C'est normal. Vous m'avez tellement aider ! Je vous serais reconnaissante à jamais !

Sakura sourit de toutes ses dents. Les mots d'Aiko lui avait permis de retrouver de l'espoir pour avancer, de son côté, en attendant le retour de son bien-aimé.

-Et toi, demanda curieuse la médecin ninja, tu es amoureuse d'un garçon ?
-Je ne suis jamais tombée amoureuse. Je ne sais pas vraiment ce que tu ressens à vrai dire. Je vois le couple de mes grands-parents, par exemple, et je me doute que tu dois ressentir ce genre de chose pour Sasuke.
-Tu n'as jamais été intéressé par un garçon ? Même à l'Académie ?
-J'ai été intéressée, mais pas dans le sens de l'amour. En fait, je crois que je ne sais même pas ce qu'est éprouver de l'amour envers quelqu'un d'autre qu'un parent ou un ami.
-Tu disais que quelqu'un t'avait intéressé..., reprit Sakura encore plus curieuse.
-Eh bien, quand j'étais à l'Académie, on entendait des rumeurs sur un ninja, un génie. En apprenant l'existence de ce garçon, j'ai eu envie de me mesurer à lui et de le dépasser. Ce garçon, c'était Kakashi Hatake.
-Kakashi-sensei ? Vraiment ?
-Oui et j'ai toujours été fascinée par son génie et il est devenu à mes yeux: un rival. Mais à part lui, les garçons ne m'intéressaient pas, ni les filles d'ailleurs. Je n'ai jamais eu beaucoup d'amis...

Aiko eut une pensée pour ses coéquipiers d'autrefois. Elle ne s'était liée qu'à eux, étant adolescente et puis après à ses collègues de travail, mais c'est tout.
Sakura était très étonnée, elle qui avait toujours éprouvée des sentiments envers Sasuke, elle ne se faisait pas à l'idée qu'on ne soit jamais tombée amoureuse.
Les deux jeunes femmes sortirent du café et continuèrent à discuter, tout en marchant dans les rues du village.

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