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Chapitre 5

L'eau croupie m'atteint presque les genoux, rendant chacun de mes pas plus laborieux. L'odeur était insoutenable, un mélange de moisissure, de métal rouillé et de quelque chose de bien pire.

Derrière moi, Marc avançait à pas rapides, la lumière de son téléphone projetant des ombres inquiétantes sur les parois humides du tunnel.

— Il faut trouver une sortie, et vite, murmurai-je.

— Ouais, sauf que ces trucs sont un vrai labyrinthe. On pourrait tourner en rond pendant des heures.

Un bruit derrière nous m'a fait sursauter. Quelque chose venait de tomber dans l'eau avec un léger plouf.

Je me suis retourné brusquement.

— C'était quoi, ça ?

Marc se figea, levant son téléphone.

— Peut-être un rat, tenta-t-il, mais son ton n'avait rien de convaincant.

J'ouvris la bouche pour répondre, mais un second bruit, plus proche cette fois, me coupa net.

Plouf.

Quelque chose bougeait dans l'obscurité.

— On n'est pas seuls... soufflai-je.

Marc serra la mâchoire et baissa sa lampe vers l'eau.

Là, juste devant nous, une ombre se dressait.

Je n'eus que le temps d'apercevoir un éclat métallique avant que l'homme ne jaillisse de l'ombre et ne fonce sur moi.

Je tentai de reculer, mais mon pied glissa et je perdis l'équilibre. Je chutais lourdement, l'eau froide éclaboussant mon visage.

L'homme brandit un couteau.

Marc réagit au quart de tour, saisissant le bras de l'agresseur avant que la lame ne s'abatte sur moi.

Un combat féroce s'engagea. L'homme était rapide, vif, mais Marc tenait bon.

Je me redressai tant bien que mal, cherchant désespérément quelque chose pour m'aider.

C'est alors que mon pied heurta un morceau de tuyau métallique.

Sans hésiter, je l'empoigne et, avec toute la force que je pus rassembler, je frappe l'homme à la tempe.

Il s'effondra dans l'eau avec un bruit sourd.

Mon souffle était court, mes mains tremblaient.

— Putain... murmura Marc.

— On doit partir d'ici, tout de suite, dis-je en essayant d'ignorer le frisson glacé qui courait le long de ma colonne vertébrale.

Marc fouilla l'homme inconscient et récupéra son arme.

— Au cas où, dit-il en la glissant à sa ceinture.

Nous avançâmes à nouveau, mais cette fois, chaque ombre me semblait menaçante, chaque bruit résonnait comme une alarme.

Puis, enfin, nous atteignîmes une échelle en fer rouillée menant à une plaque d'égout.

Marc grimpa le premier et poussa de toutes ses forces.

La plaque céda, laissant passer un filet de lumière artificielle.

— Vite !

J'attrapai ses mains et me hissai à l'extérieur.

Nous étions dans une ruelle déserte, à peine éclairée par un lampadaire grésillant.

Un silence pesant s'étira entre nous.

Puis Marc lâcha un juron.

Je suivis son regard et sentis mon cœur s'arrêter.

Une silhouette nous attendait, adossée à une voiture noire.

Henri.

Mais il n'était pas seul.

Deux autres hommes, armés, se tenaient de chaque côté de lui.

— Je vous avais dit de laisser tomber, souffla Henri en secouant la tête.

Son regard se posa sur moi, froid.

— Mais maintenant, c'est trop tard.

Je déglutis avec difficulté.

On était tombés droit dans un piège.

Mon cœur battait à tout rompre. L'air de la nuit me semblait soudainement trop lourd, chargé d'une menace que je ne pouvais plus ignorer.

Henri croisa les bras, son regard rivé sur moi.

— Vous avez mis les pieds dans un nid de vipères, et vous avez cru quoi ? Que vous alliez en sortir indemnes ?

Marc me lança un regard en coin, imperceptible pour quelqu'un d'inattentif, mais je compris aussitôt. Il cherchait une porte de sortie.

— Henri, écoute-moi, tenta-t-il d'un ton posé. On peut encore—

— Non, coupa Henri en levant la main. Vous êtes déjà trop loin dans cette histoire.

Il fait un signe de tête aux deux hommes armés.

— Désolé, gamins. Mais je ne peux pas vous laisser partir.

L'un des hommes leva son arme.

Un coup de feu retentit.

Je sursautai, mon corps se raidissant sous l'impact du bruit.

Mais ce n'était pas moi qu'ils visaient.

Marc s'effondra à genoux, une main plaquée sur son épaule ensanglantée.

— MARC !

Je voulus me précipiter vers lui, mais un des hommes m'attrapa le bras, me forçant à reculer.

— Ne bouge pas, murmura-t-il à mon oreille, la pression de son arme contre mon dos bien trop réelle.

Marc grinça des dents, relevant des yeux furieux vers Henri.

— Putain... tu nous livres vraiment ?

Henri soupira, passant une main sur son visage comme si la situation l'agaçait.

— Ce n'est pas personnel, Marc. Mais ces types ne plaisantent pas. Si je vous aide, je suis mort.

Un silence tendu s'abattit sur nous.

Le sang de Marc gouttait sur le bitume.

Mes pensées tournaient à toute allure.

Si je ne faisais rien, c'était fini.

Je rassemble chaque once de courage et jetai un coup d'œil rapide autour de moi.

Une benne à ordures. Un scooter garé plus loin. Une bouche d'égout ouverte juste derrière Henri.

Une idée me traversa l'esprit.

— D'accord, soufflai-je.

Henri haussa un sourcil.

— D'accord quoi ?

— D'accord, tu as gagné. On abandonne.

J'adopte la posture de la fille terrifiée, celle qui baisse la tête, qui tremble légèrement.

Celle qui n'a plus rien à perdre.

Henri me scruta une seconde, puis esquissa un sourire satisfait.

— Enfin une décision intelligente.

L'homme derrière moi relâcha légèrement son emprise.

Erreur.

Je saisis ma chance et lui écrasait le pied de toutes mes forces. Il poussa un cri, sa prise se desserrant juste assez pour que je pivote et lui donne un coup de coude dans l'estomac.

Tout se passa en un éclair.

Marc, profitant de la diversion, arracha son arme à l'autre homme et lui asséna un coup violent à la mâchoire.

Henri jura et recula, sortant un pistolet de sa veste.

— PUTAIN !

Il pointa son arme sur moi.

Un coup de feu éclate.

Je fermai les yeux.

Mais la douleur n'arriva jamais.

Quand je les rouvris, Henri titubait, les yeux écarquillés, une tâche rouge s'élargissant sur sa poitrine.

Son arme tomba au sol dans un bruit métallique.

Derrière lui, une silhouette apparaît.

Une femme.

Brune, élancée, un pistolet encore fumant dans la main.

Elle me lança un regard acéré.

— Vous devez me suivre. Tout de suite.

Marc, encore pâle, me regarda.

— Astrid... c'est qui, elle ?

Je n'en avais aucune idée.

Mais une chose était sûre : ce n'était que le début.

Je ne bougeai pas.

Le canon fumant de l'arme de l'inconnue était encore pointé vers Henri, dont le corps s'écroula lentement sur le sol dans un bruit sourd.

Je jetai un regard à Marc. Son visage était crispé de douleur, mais il était encore conscient.

— Qui êtes-vous ? demandai-je, ma voix plus assurée que je ne l'aurais cru.

La femme glissa son pistolet dans un holster sous sa veste et me fixa avec intensité.

— Pas le temps pour les présentations. Si vous tenez à la vie, suivez-moi.

Elle se tourna vers la porte, comme si la discussion était déjà close.

Marc et moi échangeâmes un regard.

— On n'a pas vraiment le choix, souffla-t-il en serrant son épaule blessée.

Je l'aidais à se relever et nous emboîtâmes le pas à notre mystérieuse sauveuse.

Elle nous entraîna dans un couloir étroit, puis dans une cage d'escalier mal éclairée.

— Où est-ce qu'on va ? lançai-je, mon cœur battant encore à un rythme affolé.

Elle ne ralentit même pas.

— Quelqu'un a entendu les coups de feu. Dans deux minutes, la police sera là... et croyez-moi, vous ne voulez pas être là quand ils arriveront.

Nous descendîmes en courant jusqu'au sous-sol de l'immeuble.

Un vieux couloir de béton nous mena à une sortie de service donnant sur une ruelle sombre.

Une voiture nous attendait.

La femme ouvrit la portière arrière.

— Montez.

— Attendez une seconde, intervint Marc, les traits crispés par la douleur. Vous nous tuez un type sous nos yeux et on est censés vous faire confiance ?

Elle le fixa avec une froideur déconcertante.

— Henri vous aurait vendus dans les cinq prochaines minutes. Je vous ai sauvés. C'est ça ou vous restez ici et vous finissez en prison... ou pire.

Un silence tendu s'installa.

Puis Marc poussa un soupir résigné et s'installa tant bien que mal à l'arrière.

Je le suivis, et la femme prit place derrière le volant.

Elle démarra aussitôt, prenant la route à toute allure.

Le silence dans la voiture était lourd.

Je fixai la femme, cherchant un indice sur son identité.

— Vous comptez nous dire qui vous êtes ? demandai-je.

Elle ne détourna pas les yeux de la route.

— Vous pouvez m'appeler Jade.

J'attendis une suite... qui ne vint pas.

— Et vous êtes quoi ? Une tueuse à gages ? Une flic corrompue ?

Un sourire en coin apparut sur son visage.

— Quelque chose entre les deux.

Génial.

Je serrai les poings.

— Et pourquoi vous nous aidez ?

Son sourire s'efface.

— Parce que vous êtes en train de mettre le doigt sur quelque chose de bien plus gros que vous ne l'imaginez. Et que si vous voulez rester en vie, il va falloir que vous appreniez très vite à qui vous avez affaire.

Marc grimaça et appuya une compresse improvisée sur son épaule.

— Et c'est quoi, exactement, ce « quelque chose » ?

Jade garda le silence pendant un instant.

Puis elle nous jeta un regard dans le rétroviseur.

— Madeleine n'était pas la seule à enquêter sur « Liaison ».

Un frisson parcourut ma colonne vertébrale.

— Qui d'autre ?

Elle inspira profondément.

— Moi.

Un silence de plomb s'abattit dans la voiture.

Je ne savais pas si c'était une bonne ou une mauvaise nouvelle.

Mais une chose était sûre : nous venions de nous enfoncer encore plus profondément dans une affaire qui nous dépassait.

Et plus moyen de faire marche arrière.

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