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Chapitre 2 : Malo ? (corrigé)

*Langage grossier, violence et thèmes gores.*

Une sombre couche d'obscurité recouvrait tout l'atelier, dans les vapes, je releva ma tête et m'aperçu qu'il faisait nuit, je dirigea mon regard vers l'horloge qui affichait 06:59, nous avions donc dormit presque 10 heures et personne n'était venu nous chercher, la preuve qu'il y avait quelque chose d'étrange avec l'air de l'extérieur, ce pourquoi nous bouchions notre nez et fermions notre bouche quand nous sortons, chose que je comprends pas c'est que l'air de dehors rentre forcement dans une pièce quand on ouvre une porte, pourtant, rien ne se passe.

Je me redresse en position assise, me frottant les yeux, personne ne semblait être rentré puisque le porte était toujours verrouillée, comme j'ai trouver les clés en fouillant dans tout les tiroirs.

En observant autour de moi, je vis les autres dormir, Catlyne au sol comme Daphnée et Mathéo, Aaron et Lucian qui avaient trouver un tapi et Eliot qui partageait le seul canapé avec Lino.

Un sourire se dessina sur mon visage que je vis le visage endormi d'Eliot, ces belles boucles tombant sur son visage, je détourna le regard gênée, comment je pouvais penser comme ça alors que nous devions survivre, je me leva sans faire de bruit et me posta à la fenêtre, guettant la cour plongée dans le noir, il ne se passait rien, mais un détails m'effraya, des animaux étaient partout.

Des mouettes volaient autour d'un chat qui tenait dans sa gueule un mulot, un chien dévorai une pie alors qu'un autre faisait ces besoin.

"Qu'est-ce qu'il ce passe ?  fis-je, tout bas.

-C'est flippant ça."

Je sursauta et paniqua, je me retourna et vis Eliot, visiblement fatigué puisqu'il bailla, tandis que je redirigea mon attention vers la fenêtre, il vint se placer à côté de moi pour mieux regarder, je le sentit frémir quand un des deux chiens se rua vers le chat pour lui voler son mulot.

"J'ai peur, qu'est-ce qu'il se passe ? tremblais-je, la voix qui lâcha.

-C'est peut être un virus qui rends fou les humains et les animaux.." proposa-le bouclé, en s'éloignant de la fenêtre.

Je fis de même et m'assit sur le sol, imité par le garçon qui soupira.

"Je ne sais pas, mais si c'est ça, comment savoir si on a le virus. lui demandais-je, alors qu'il sembla réfléchir.

-Sabrina disait qu'il y avait quelque chose dans sa tête, alors ça pourrait nous aider.

-Bonne remarque, tu as raison, alors on vas devoir faire attention."

Puis soudain la poignée de la porte commença à bouger dans tout les sens, réveillant tout les autres, tous inquiets, nous étions chacun cachés, prêts à ce que la porte ne s'ouvre.

Le regard viré sur la porte, je sursauta quand un cri retentit ;

"Putain laissez nous entrer, on vas mourir !"

Je hoqueta en reconnaissant la voix, je partir voir à la fenêtre et vis que c'étais bien Shannel et les autres, alors je pris la clé et ouvrit, les poussant avec nous avant de fermer.

"C'est pas trop tôt. râla-Maeva.

-Comment on était censés savoir que c'était vous ?"

Les filles soupirèrent tandis que je partis m'asseoir, je réfléchis à un moyen de sortir sans mourir, on ne pourra jamais survivre vu le nombre qu'on est.

"Il faut qu'on sorte. fis-je, les regards plantés sur moi.

-T'es folle, si on vient ici c'est pour ressortir. me hurla-Camille.

-On vas pas survivre si on reste enfermés ici, on vas mourir de faim ou de soif. répliquais-je, essayant de rester calme, mais le ton agressif de Camille me donnait envie de lui rentrer une table dans sa bouche pour qu'elle la ferme un peu.

-Cassidy  a raison, en plus on aura plus d'air à un moment, enchérit-Mathéo, se levant.

-Bon qui veut sortir." demanda-Catlyne attendant que nous levions la main.

Au final, moi, Aaron, Lucian, Eliot et Mathéo levions la main, les autres nous regardaient avec leur air moqueur, si seulement ils savaient.

"Sérieux, si on sort pas on vas mourir ici. tentais-je pour les convaincre.

-Puisque vous voulez autant sortir, allez-y. pesta-Shannel en nous poussant tout les cinq hors de l'atelier, je n'eut pas le temps de protester qu'elle ferma la porte à clés, alors je lui montra mon beau doigt avant de soupirer, je ne savais plus quoi faire.

-Putain, ils cassent les couilles." grogna-Aaron, vexé.

C'est vrai que mon ami avait un faible pour Shannel, alors la voir nous mettre en face de la mort, ça devait être douloureux, alors qu'il serra les poings, je releva la tête, j'avais peut-être une idée.

"On devrai peut-être allez chercher de l'aide, il y a peut-être un professeur en vie. suggérais-je alors que Lucian hocha la tête.

-On devrait aller voir pour monsieur Le.Saffre et monsieur Dufour. fit-il, jetant un regard au haut du bâtiment.

-Alors qu'est-ce qu'on attends ?" jeta-Eliot en prenant la tête, on se mit à le suivre, après environ deux minutes, nous fîmes enfin devant la porte de notre prof d'anglais.

J'ouvris doucement la porte et vis avec horreur des corps au sol, je reconnu aussi mon enseignant préféré la tête posée sur son bureau, une entaille au haut du crâne, je fis signe à mes camarades d'attendre alors que j'entra dans la salle de classe remplie de cadavre, je regarda à droite puis regarda à gauche, je fis choquée de voir Quendryck, le frère d'Aaron.

Celui-ci avait réussi à survivre, alors que toute sa classe avait été massacrée, je m'approcha de lui doucement et lui parla avec un petite voix, pour ne pas l'effrayer.

"Quendryck, ça va ?"

Il sursauta quand il m'entendit, comme il était de dos, il ne m'avais pas remarquée, quand il me reconnut, son regard parut rassuré, il se mit debout, les larmes aux yeux.

"Qu'est-ce qu'il se passe, je n'ai vu personne depuis que ma classe s'est fait tuée hier.

-Alors tu es là tout seul depuis hier soir. m'indignais-je, inquiète pour le sixième.

-Bon viens, Aaron est avec moi, on vas voir si le prof de musique est toujours en vie, pour lui demander de l'aide.

-Et le tueur. fit-le garçon, paniqué.

-Il est partit, le collège est vide maintenant, mais il y a un problème avec l'air de dehors alors ne le respire pas s'il te plait."

Il hocha la tête et on sortit, aussitôt, Aaron courra et sauta sur son frère qui lui avait tant manqué, les deux se firent un long câlin, avant que nous nous mettions en route, après une minute, nous étions prêts à ouvrir la porte de la salle de musique.

J'inspira un grand coup et ouvrit, Eliot derrière moi, essayant de voir.

Sans surprise, tout ceux présent étaient morts, même monsieur Dufour, je rentra et inspecta la pièce, Eliot et Lucian entrèrent eux aussi, alors que Lucian regardait dans l'armoire du prof pour vérifier que personne ne s'y trouvait, je cherchais dans la pièce de rangement d'instruments tandis qu' Eliot ouvrit une porte que menait à la deuxième classe de musique, celle de madame Delambre.

"Malo ?"

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