*Ce chapitre contient de sang, de la violence et des thèmes gores.*

On se souvient tous des nos années au collège, les heures qu'on passait à attendre la cantine, les rigolades avec nos amis quand ils étaient d'une gênance telle que les professeurs rigolaient, ou alors des bons moments passés à parler avec celui ou celle qui fait fondre notre cœur, et bien moi, j'ai jamais eut le droit à tout çà avant cette année.

Je suis en 4 ème, oui, je n'ai jamais eut d'amis avant cette classe, enfin du moins des amis qui n'ont pas pour projets de me planter un couteau dans le dos.

Alors c'est avec Aaron et Lucian, mes deux amis un peu fous mais marrants, que je passe encore une journée de plus dans ce collège, ou les regards posés sur moi me donnent envie de m'arracher les cheveux, car oui, je fais partie de ce que l'on appelle les "victimes", je me fait harceler parce que je ne suis pas comme les autres, je suis timide et très solitaire, mais ce n'est pas ce qui déranges le plus les gens, en effet, je suis atteinte du maladie qui me rends différente physiquement, j'ai été maudite par le strabisme.

Alors le simple fait que je regarde les gens provoque des fous rires, rien que d'entendre leurs voix, ça me donne envie d'acheter une corde et de les pendre avec.

Mais, j'arrive à supporter tout ces détails, grâce à mes deux amis, comme moi, on s'entre aide et on s'écoute, alors c'est pour ça que je pourrai mourir pour eux, je m'en suis fait la promesse, au début de l'année.

Actuellement, nous sommes en cours de technologie, alors que les élèves de ma classe rigolent comme des ânes, je soupire. J'avais oublier de vous dire que la semi-calvitie de notre enseignant stimule autant mes camarades, ce qui est très agaçant.

L'homme allume le vidéo projecteur et nous informe qu'il vas nous afficher la correction des exercices qui étaient à faire, je les sort et lui montre, alors qu'il se déplace dans la salle, je frémis, je sais déjà les commentaires qu'il fera à propos d'Aaron, c'est que le blond n'as pas pour habitude de faire les devoirs donnés.

"Comme à son habitude, monsieur non seulement ne fais pas les exercices mais se permet de faire le pitre."

Ah oui, j'ai oublier un détails, Aaron est hyperactif, ce qui peut être énervant quand par exemple, tu es concentrée sur ton travail et qu'il tape dans sa table sans aucune raison, mais ce n'est pas de sa faute, même si il est conscient de ce qu'il fait, il ne peut se contrôler, mais c'est comme ça que j'aime mon ami après tout !

Je me tourne vers le tableau et fais un sourire à Lucian qui est à mes côtés, il sourit tandis que le prof demande à Aaron de sortir dans le couloir, histoire qu'il se calme.

Je m'empêche de rigoler, car en effet, même le couloir n'as pas raison du blond, il court, rampe, s'allonge au sol, fait le chat, bref, le couloir est son terrain de jeu.

Toute la classe rigole alors je fais de même, jusqu'à ce qu'un cri terrifié résonne, aussitôt, des bruits de pas sont perceptibles, Aaron passe sa tête dans la classe et demande au professeur de venir voir, apparemment il se passe quelque chose puisque l'air de l'homme devient inquiet.

Curieux comme nous sommes, nous nous dirigeons vers la porte alors que le dégarni cherche ces clés, je comprends assez vite la panique générale quand je vois un élève du collège se diriger vers nous avec un couteau en main, cependant, son visage est si, étrange, déformé, comme si la douleur le poussait à tuer.

Les cris de mes camarades me ramènent à la réalité, peut importe ce qu'il a, il est dangereux et se dirige vers nous, avec l'intention de nous tuer nous aussi.

Je m'écarte de la porte et essaye de partir avant que Ciara ne me tombe dessus, coincée, je pries pour qu'il ne me fasse rien, il entre et fonce sur Lina qui était au centre de la salle de classe, totalement pétrifiée.

Alors que les hurlement font rage, le couteau se plante dans son abdomen, la laissant s'effondrer alors qu'elle se vide de son sang, terrorisée, je regarde la scène impuissante, c'est alors que le professeur arrive par derrière le tueur et le frappe avec une chaise, le tueur surpris, s'en vas valser au sol, sonné.

Mais pour mon plus grand malheur, il se relève, prêt à en découdre avec notre enseignant, celui-ci ne recule pas, reste droit et essaye encore de frapper le collégien quand celui-ci se rue vers lui comme un chien enragé .

Alors que je crois à la victoire de l'enseignant, je remarque avec horreur que la lame transperce notre sauveur, tandis qu'il souffre, il réussi tant bien que mal à nous dire ces derniers mots ;

"Sauvez-vous les jeunes, vite !"

Sans que je puisse réfléchir, une main m'attrape le bras et me tire hors de la salle, alors que toute la classe cour, le meurtrier est à nos trousses, la course poursuite dura environ une minutes avant qu'Alexis ne trébuche.

La peur dans les yeux, le garçon se releva mais trop tard, le collégien au couteau l'attrapa et lui trancha la gorge, le faisant gémir, puis il s'acharna sur son corps, ce qui nous laissa le temps de fuir le plus loin possible.

Je suis toujours tirée par quelqu'un sans que je sache qui est-ce, lorsque que nous passons à côté d'une fenêtre, je jette un coup d'œil pour vérifier que nous pouvons sortir du collège mais j'hoqueta, horrifiée.

Je m'arrête de courir et supplie ma classe de m'écouter, alors que la moitié m'écoute quand je leur explique qu'il y a un problème avec les gens dehors, l'autre moitié me rigole au nez et continue de courir vers la sortie.

Nous restons aux fenêtres, inquiets pour nos camarades, c'est alors que finalement, mon intuition était bonne, Hugo, Sabrina, Thiméo et Khyllian, qui étaient partis, s'effondrèrent au sol, se roulant dans tous les sens en tenant leur tête, j'entendais légèrement leur cris car le silence régnait dans le bâtiment.

"Il y a un truc dans ma tête ! Je dois le faire sortir." hurla-Sabrina, alors que ces yeux se remplissaient de sang.

Mes camarades détournèrent le regard alors que je continua de regarder mes harceleurs se tordre de douleur, bien sur, en comprenant qu'il avait périt, quelques minutes plus tard, je ne me réjouissait pas, mais je ne vais pas mentir sur le fait que je ne suis pas triste au point d'en mourir.

"Il faut qu'on aille se cacher, on vas ou ? demande-Catlyne, tremblante.

-Dans la salle de Mme.Pinat, comme il y a une porte qui relie sa salle à celle de M.Vandevelde, on pourra fuir par là." proposa Maeva, sans aucune émotion.

J'éprouva un forte tristesse pour la jeune fille, la pauvre venait de voir sa sœur  Lina se faire tuer, devant ces yeux, de quoi marquer l'esprit.

Après avoir montés tout les escaliers, moi et quelques de mes camarades nous apprêtions à rentrer dans la salle quand Shannel nous dit ;

"Non, allez ailleurs, j'ai pas envie de mourir pour vous."

Puis la porte se referma, alors que je frappe violemment la porte comme je ne l'ai jamais fait, celle-ci ne bouge pas.

"Ils nous ont enfermés. m'indignais-je, les larmes aux yeux.

-Qu'est-ce qu'on vas faire. se morfondit Matthéo, un garçon très gentil et sensible.

-Trouvons vite une autre cachette." décida Daphnée alors qu'elle nous fit signe de la suivre.

Au final, nous trouvons un coin sur, là ou travaillait normalement Michel, un réparateur, c'est son atelier en quelque sorte, grâce à lui, nous allons peut-être survivre.