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Chapitre 12

7 avril – 08:03

Ce furent les rayons du soleil et des bruits de clavier d'ordinateur et de souris qui le sortirent de son sommeil. Après une nuit sans rêve, Jeongin plissa les yeux en grognant, cherchant à protéger ses rétines encore ensommeillées de la lumière du jour. Il mit au moins dix minutes pour pouvoir ouvrir les paupières sans problème, et tomba sur une vision sur laquelle qu'il ne pensait pas tomber un jour au réveil : le profil de Bang Chan assis devant son ordinateur, les lèvres retroussées, les sourcils froncés, entièrement concentré par son travail. Son casque sans fil coupait complètement son esprit avec le monde extérieur.

Oh, c'est qu'il tombait de plus en plus pour le beau brun.

Jeongin retira sa couette en s'étirant comme un chat, attirant enfin l'attention de son aîné qui ôta son casque avec un sourire.

« Good morning, Jeongin. Je t'ai réveillé ?

— Mmh nan nan, c'est la faute du soleil. Il est tôt, tu travailles de bonne heure, par contre.

— Ouais, c'est la compo de Changbin, Minho et Felix, je dois m'en occuper. Pour leur travail de groupe.

— Ah, je crois l'avoir déjà entendu avant de remonter le temps ! Ça va faire un carton !

— Tu m'étonnes ! J'ai déjà fini la moitié, si tu veux tout savoir.

Jeongin hocha la tête et se mit enfin sur ses pieds. Il bâilla bruyamment en s'étirant à nouveau.

— Ah oui, ton oncle – pas Monsieur Yang Mingyu, son frère – nous a filé de nouveaux vêtements pour les trois jours. Enfin, plutôt une... tunique ? C'est ce qu'il a dit. Nos habits d'hier sont passés à la machine en tout cas. »

Le plus jeune saisit le vêtement en question posé sur le bureau, et des souvenirs chaleureux de son enfance lui revinrent en mémoire : c'était la tunique qu'il portait avant, quand il vivait encore au temple. Il acquiesça et sortit de sa chambre à petit pas pour se laver et se changer, mais surtout pour mieux se réveiller et pouvoir profiter de Chan dans sa chambre pour toute la matinée.

Il ressortit de la salle de bain bien plus frais qu'à l'entrée. Et il s'avérait que seuls lui et Chan étaient des lève-tôt, puisqu'en passant à côté des chambres voisines, il pouvait presque entendre le ronflement de ses amis trembler derrière les portes.

Lorsqu'il revint dans sa chambre, la vision fut encore plus belle qu'à son réveil : Chan s'était levé pour boire de l'eau dans sa bouteille. Jeongin s'était immédiatement stoppé pour le contempler, ne pouvant se soustraire à cette si belle vue.

Seul le regard de son aîné dans sa direction le coupa dans sa contemplation, lui faisant baisser les yeux. Et ce fut pire lorsqu'il prononça ces mots avec un rictus :

« Si tu veux me mater, fais-le au moins discrètement.

— Quoi ?! Mais j-je te matais pas ! Je regardais juste... euh... la bouteille ! C'est ça !

— Oui oui, bien sûr, je te crois ! »

Chan reposa sa bouteille à sa place, et s'assit sur son lit en observant le plafond, sans doute pour reposer ses yeux après autant de temps d'écran. Jeongin déposa ce qui lui servait de pyjama sur le rebord de son propre lit, mais resta debout en se tournant vers le brun, devenant soudainement un peu gêné.

« Je sais que tu as quelque chose à me dire, Jeongin. Je t'écoute.

... Bon, bah maintenant que Chan l'avait remarqué, il ne pouvait se soustraire à la situation, mais tant qu'il y était...

Ses yeux remontèrent brièvement vers lui, et il remarqua que Chan avait désormais adopté une posture plus à l'écoute de son cadet. Il passa une main derrière sa nuque et détourna le regard. Il ne cessa d'ouvrir et fermer sa bouche sans jamais réussir à sortir un son. Et heureusement pour lui, Chan lui laissa le temps pour lui ouvrir son cœur...

Et il ne s'attendait clairement pas à ce qu'il lui ouvre vraiment son cœur.

— Tu sais, Chan... euh... je t'apprécie vraiment... peut-être même un peu trop... Enfin, c'est qu'un tout petit crush pour l'instant, mais euh... Voilà...

D'abord, le silence lui répondit. Il n'osa pas relever le regard, il ne voulait pas voir l'expression sans doute confuse qu'arborait son aîné.

— Jeongin.

— Oui ?

Voilà le moment qu'il redoutait le plus à présent. Car Jeongin avait calculé son coup, et dans son plan, cette occasion était la seule et unique qui s'offrait à lui, surtout s'il voulait gagner le cœur de Chan ; mais c'était aussi la plus risquée si jamais il réagissait mal. Et il y avait de quoi.

— Tu sais que j'aime Hyunjin ?

Car son cœur était déjà pris par le noiraud.

— Je sais. Mais je sais aussi que tu m'aimes, même si c'est un peu.

Ou presque.

— ... tu n'as pas tort.

Nouveau silence...

— Tu sais que Hyunjin ne cherche pas de relation pour l'instant ? Ajouta Jeongin. Il nous l'a dit, à Seungminnie et moi. Il préfère les sexfriends réguliers qu'une relation où il se pose sentimentalement avec quelqu'un. Peut-être qu'il est aromantique, je sais pas, mais bon, c'est pas le sujet.

— Ah bon ? Quoique, ça tombe sous le sens, je lui avais déjà lancé deux trois perches subtiles qu'il a décliné tout aussi subtilement, opina Chan dans un soupir.

— Je suis désolé.

— Tu n'as pas à l'être. Je conçois que tu veuilles tenter ta chance, après tout. »

Le rose sourit doucement malgré tout face à sa réponse, ni positive ni négative. Son cœur battait la chamade, alors que ce n'était même pas encore terminé.

Il se dirigea vers le lit de Chan et s'y assit, gardant le dos droit pour être à la même hauteur que le brun. Ce dernier fronça les sourcils, un peu surpris par son geste.

« Est-ce que... je peux te dem–

— Non.

Jeongin sursauta face à cette réponse abrupte, presque ahurie.

— Mais je ne t'ai encore rien dit ! S'exclama-t-il soudainement.

— En effet, mais je sais très bien que ça aura un rapport direct avec ce dont on parle depuis tout à l'heure.

Ses joues rougirent, et il préféra jouer la carte de l'indifférence ; hors de question de sentir son amour-propre blessé avec quelques paroles !

— Tu ne sais même pas ce que j'allais te demander !

— Très bien, demande-le-moi proprement, comme ça je pourrais refuser proprement.

— Chan ! Je veux juste...

Sa voix mourut dans sa gorge, se rendant compte enfin de la demande absurde qu'il allait formuler, et remit soudainement tout son plan en question. Il bégaya en détournant le regard, ignorant même Chan qui se moquait doucement de lui.

— Est-ce que tu... peux m'embrasser...

— J'avais raison, c'est non, répondit calmement son aîné avec un sourire désolé.

— Mais pourquoi ?

— Parce que je suis trop vieux pour toi !

Trop vieux ? Quelle excuse !

— Mes parents ont onze ans d'écart ! S'exclama le rose. Tu vas pas me dire que mon père est trop vieux pour ma mère ?!

— ... Oui, mais ce n'est pas pareil.

— Pas pareil ?

Chan soupira en levant les yeux au ciel. Malheureusement pour lui, Jeongin n'en avait pas terminé avec cette discussion.

— En quoi c'est pas pareil ? On n'a que cinq ans d'écart, c'est pas si grand, comparé à onze !

— Et puis, tu es encore mineur–

— Arrête de chercher des excuses ! Je serai majeur l'an prochain en plus !

— Jeongin...

— Chan. »

Ils se fixèrent dans le blanc des yeux. Mais il était hors de question pour Jeongin de flancher pour si peu.

Et ce ne fut pas vain, car au bout de cinq longues minutes, Chan lâcha un soupir en passant une main sur son visage.

« Bon, t'as gagné. Mais je peux savoir au moins pourquoi ?

Jeongin faillit sauter de joie, mais se retint. Il le fera une fois que ce sera fait, se dit-il. Il se positionna plus confortablement en face du brun et répondit :

— D'abord, parce que je sais que tu m'aimes un peu, et je veux que tes sentiments pour moi surpassent les sentiments que tu as pour Hyunjin... enfin, tu vois le tableau.

— Pitié, ne le dis pas comme ça à voix haute ! C'est déjà assez gênant comme ça !

— C'est pour que tu te rendes encore plus compte de tes sentiments qui mettent le bazar dans ton cerveau ! Je sais très bien que tu préfères penser à autre chose qu'à ça, mais il faut bien que quelqu'un se charge de te mettre les faits sous ton nez !

— Si tu veux !... et l'autre raison ?

— Euh... parce que je veux savoir ce que ça fait ?

L'aîné soupira en se tenant le front. Il semblerait que Jeongin ait finalement gardé son âme d'enfant, tout compte fait.

— On ne fait pas ça avec le premier venu, Jeongin, gronda-t-il doucement.

— T'es pas le premier venu, au contraire ! Tu m'as littéralement sauvé la vie ! Et je veux juste que tu me montres comment faire, c'est tout ! Promis, c'est la seule fois que je te de– !! »

Chan pivota légèrement pour être face à son cadet, et lui prit le menton d'une main, le faisant taire. Il se rapprocha davantage, bien qu'il garde tout de même une distance de sécurité.

« Je vais te montrer si c'est ce que tu souhaites tant, déclara-t-il d'une voix calme. Mais ne viens pas te plaindre après si tu regrettes.

Complètement hypnotisé par son regard si profond, le plus jeune ne put qu'acquiescer lentement d'un signe de tête. Chan se racla la gorge, les joues rosissant légèrement face à la situation, mais décida d'assumer son choix jusqu'au bout :

— Il existe en général trois types de baisers. Jusque-là, tu me suis ?

Jeongin déglutit en hochant à nouveau la tête, ne quittant jamais les yeux bruns de Chan. Il était complètement pendu à ses lèvres, au sens figuré comme au sens propre pour bientôt.

— Le premier type de baiser est celui où tu découvres ton partenaire. C'est le plus important de tous, car ça détermine absolument tout sur ton partenaire. Dis-toi que j'accepte de le faire uniquement parce que je t'apprécie tout autant que Hyunjin.

— Oui.

— Contente-toi juste de fermer les yeux et de profiter, d'accord ?

— Oui. »

Après un dernier avertissement du regard, Jeongin ferma lentement les yeux, restant totalement immobile. Son cerveau se battait en cet instant même avec son cœur, cherchant sans doute à l'obliger à se retirer au dernier moment, que tout ça était de la folie pure. En prime, sa raison se débattit davantage lorsque le souffle de Chan vint s'échouer sur son visage.

Et tous ses doutes volèrent en éclat lorsqu'il sentit une douce pression sur ses lèvres. Celles de Chan étaient simplement posées sur les siennes, sans bouger. Ce n'était qu'une simple pression de lèvres contre lèvres, rien de plus.

Pourtant, Jeongin sentit en lui un cocktail explosif d'émotions multiples jaillir. De la joie, du bonheur, de l'appréhension, de la jubilation, de la crainte, de l'amour... Son cœur frappait dans sa poitrine, cherchant à extérioriser tous ces sentiments si forts.

Et ce cocktail prit fin lorsque l'autre paire de lèvres se décolla tout aussi lentement qu'elle était venue. Jeongin expira tout l'air contenu dans ses poumons, sans même se rendre compte qu'il avait arrêté de respirer, et rouvrit lentement les yeux : son regard tomba presque immédiatement sur le visage de Chan à quelques centimètres du sien, tout aussi confus que lui.

Il le vit avaler sa salive, puis ouvrir la bouche pour prononcer ces mots :

« Qu'est-ce que tu as ressenti ?

Le rose plongea son regard dans le sien, s'étonnant de voir cette fois-ci un éclat qu'il n'avait encore jamais vu dans le regard de son aîné.

— Je–... trop de trucs... souffla-t-il. C'est difficile à expliquer...

— Si tu as ressenti autant de choses, alors ça veut dire que tu dois vraiment beaucoup m'aimer. C'est bizarre, mais c'est mon cas aussi... Et que ça fait à peine une semaine au total qu'on se connait, si on ne compte pas les remontages d'un mois dans le temps.

Les joues de Jeongin rosirent, et il détourna à nouveau le regard, soudainement gêné. La main de Chan vint faire pivoter son visage pour être à nouveau bien en face de lui, et il semblait que l'écart entre leurs deux faces étaient bien plus petit que précédemment.

— Le deuxième type de baiser est presque pareil que le premier, à la différence près que tu testes cette fois-ci la compatibilité entre toi et ton partenaire. Il n'y a pas de bonne ou mauvaise façon de faire.

— Oui mais... je dois faire quoi ?

— Suis ton instinct uniquement. Mets-toi à l'esprit que tu ne dois pas réfléchir à comment faire. Laisse-toi juste emporter par le moment. Prêt ? »

Pour la deuxième fois, le rose opina du chef. Il laissa à Chan le soin de se rapprocher de lui, et lorsqu'ils ne furent qu'à moins d'un centimètre l'un de l'autre, il ferma les paupières et sentit ses lèvres être de nouveau écraser par celles du brun. Et contrairement à la première fois, celui-ci mouva ses lippes lentement, presque comme une invitation pour Jeongin à en faire de même.

Son cerveau eut un temps de latence avant qu'il ne l'imite, bien plus maladroitement cependant. Et au fond de lui, il sentit toutes ses émotions se multiplier par mille, à tel point qu'il ramena sa main gauche pour tenir le bras de Chan tel une bouée de sauvetage, tant il se sentait submerger par tout ça. Leurs lèvres se caressèrent, s'effleurèrent et se retrouvèrent sans cesse, provoquant en lui des vagues d'émotions trop puissantes remuer partout dans tout son être.

Et pour la deuxième fois, Chan prit l'initiative de stopper le baiser, sentant très certainement qu'il perdait le petit Jeongin dans la mer d'émotions nouvelles. Ils prirent le temps de reprendre leur souffle, les rapprochant encore plus que les fois d'avant.

« Wouah... murmura le rose après avoir récupéré toute sa tête. C'était... incroyable...

— Et encore, ce n'est pas fini.

Il fronça les sourcils, surpris de savoir qu'il existait encore un stade bien plus puissant que celui-là. Chan posa sa main sur la joue de son cadet, effectuant inconsciemment un mouvement pour les rapprocher de plus belle.

— Le troisième type de baiser est... comment dire... d'ordre bien plus intime. Mais Jeongin, je veux savoir si tu es vraiment d'accord...

— Je te l'ai dit, si je te le demande, c'est que je veux savoir. J'assumerai jusqu'au bout, Chan, tu peux me faire confiance.

— Si tu le dis. Je te préviens, ça risque d'être bien plus fort que les fois précédentes. »

Jeongin déglutit mais acquiesça, se sentant plus que prêt. Et sans plus attendre, Chan s'empressa de recoller leurs lèvres ensemble.

Elles bougèrent l'une contre l'autre, mais cette fois avec plus de ferveur. Malgré la douceur du geste, Jeongin sentit un raz-de-marée l'envahir tout entier, déferlant contre chaque paroi de sa peau sans jamais pouvoir s'échapper. Des frissons parcoururent son échine à chaque contact trop appuyé, et par-dessus tout, il sentait qu'il commençait à faire de plus en plus chaud.

Hors de question de laisser à Chan tout le mérite, pensa-t-il. Il se rapprocha davantage, se retrouvant à califourchon sur ses cuisses et passant sa main libre dans la chevelure brune de son aîné. Et audacieusement, sa langue vint s'immiscer dans la partie de façon maladroite, surprenant Chan qui sursauta imperceptiblement, avant de lui céder timidement le passage.

Et bon dieu que c'était incroyable ! Un pur délice ! C'était encore mieux que les deux premiers baisers !

Sans qu'il ne sache comment, Jeongin poussa encore plus Chan pour l'allonger sur le lit, sans jamais se séparer de lui. Il sentit les mains du brun se balader dans ses cheveux rose corail et dans son dos, cherchant à le rapprocher encore plus qu'avant, si cela était possible. Chan voulut se retirer pour reprendre de l'air, mais son cadet ne fut pas du même avis et recolla une nouvelle fois leurs lèvres, les mouvant de manière encore plus sensuelle, encore plus entreprenante. Il ne se rendit même pas compte qu'il commençait à bouger son bassin contre celui de Chan.

En même temps, la chaleur provoquée était addictive, et les sensations ressenties encore plus.

Jeongin faillit vriller lorsqu'il sentit les doigts de son aîné serrer sa tunique un peu trop fortement dans son dos. Il approfondit encore plus le baiser, appréciant étrangement les soupirs d'aise du brun. C'était si bon, si eniv–

« Excusez-moi de vous déranger, je viens réveiller mon crétin de neveu qui–

Les deux tourtereaux sursautèrent violemment et se séparèrent illico, Jeongin sur Chan, avant de se tourner immédiatement vers celui qui les avait interrompus : Yang Mingyu. Ce dernier arborait une expression neutre en voyant son neveu fricoter avec son ami, tandis que Jeongin se leva immédiatement, les joues plus rouges que jamais, une main essuyant le potentiel filet de bave qui coulait du coin de ses lèvres.

— A-attends, Tonton, je peux tout t'expliquer–

— Jeongin, tu viens avec moi maintenant. Désolé de t'avoir dérangé au passage, Chan. »

Puis il s'inclina faussement et sortit aussi vite qu'il était rentré, laissant la porte ouverte pour bien montrer à son neveu de le suivre sous peine de représailles. Le rose échangea un regard paniqué avec Chan avant de s'excuser et de sortir à la suite de son oncle.

Et Chan dans tout ça ? Il était resté pantois, même lorsque la porte de la chambre fut refermée.

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