Dedans elle trouva, comme prévue, la pierre enroulée dans un parchemin sur lequel on pouvait lire: « Ne surtout pas toucher sous peine d'être maudit » .

Malgré cela, Zeya prit la pierre "mais avec des gants !"

« -Si je la touche, j'aurais des pouvoirs d'après le livre. Mais d'après ce chiffon, je serais maudite si je touche cette pierre...que faire ? »

Le joyau d'un vert si pure et profond était mis en valeur par l'éclat argenter. Attirée par la splendeur comme un papillon par une flamme, elle retira le gant de sa main droite et toujours de la droite, la prit.

Instantanément, elle se sentie différente, elle sentie une immense puissance parcourir son corps.

«- Quelle...quelle...plaisir ! C'est génial ! J'en veux plus ! »

Après s'être remis de ses émotions, elle leva le bras et tout les arbres autour d'elle allèrent vers elle. Puis elle pointa le sol de son autre bras, toute les plantes se mirent à pousser, les fleurs éclosent et les racines sortirent de terre pour aller vers elle.

« -Magnifique ! »

Mais sa nouvelle capacité la plus fantastique pour elle s'était celle qu'elle découvrit quand elle remit les bras contre son corps. Elle traversa le sol, et juste en levant les deux bras en même temp, elle se mit à flotter pour retourner sur le sol. Puis une idée, elle prit son carnet à dessin, souffla légèrement sur une image d'un personnage de sa création et, comme d'un coup de baguette magique, il apparut sous la forme d'un fantôme qui lui obéissait au doigt et à l'oeil.

« -Merveilleux ! »

Juste après elle réussit à se rendre invisible. Une fois avoir tout remit en ordre, Zeya décida de rentrer car le jour baissait. Quand la nuit fut là, elle découvrit deux nouveau pouvoirs, le premier : voir dans le noir comme si c'était le jour ; le second : pouvoir faire de la lumière.

« -Avec une pierre j'ai déjà beaucoup de pouvoirs ! Les mêmes compétences qu'un fantôme et le pouvoirs de contrôler les arbres...la magie existe...c'est génial ! »

Petit à petit, la jeune Légions était de plus en plus submergée par le pouvoir de la pierre et au bout de deux jours, elle partie à la recherche de la seconde pierre. Sauf qu'au moment où elle sortait de chez elle...

« -Zeya ! C'est moi !

-Leï ? C'est toi ?

-Oui c'est moi, ta demi-soeur, ta petite soeur que tu aime parce qu'elle ressemble à ton papa que tu aime !

-Oui... excuse-moi, je... je te croyais loin avec père justement.

-Notre père n'a pas besoin de moi puisqu'il a un nouvelle femme dans sa vie !

-Je vois, entre. »

Les deux soeurs entrèrent, s'installèrent dans le canapé du salon et Zeya servie un chocolat chaud à sa cadette.

« -Alors il en a mis une autre enceinte ?

-Oui et il est persuader qu'il aura enfin le garçon de ses rêves.

-Ecoute... si tu veux, tu peux rester ici.

-Merci, c'est la maison qu'il ta donner quand il est partie avec ma mère ?

-Oui à la mort de la mienne... tu es un peu jeune pour faire tout ce chemin seul, père est au courant que tu es ici ?

-Toi il t'a bien abandonné à cinq ans, alors pourquoi pas moi à seize ans ?

-Bon faut que j'y aille ! »

Rattrapée par le besoin irrépressible de récupérer une autre pierre, elle essaya de s'éclipser. Mais Leï n'était pas dupe.

« -Tu n'as pas l'air dans ton assiette ! Et où tu vas ?

-C'est toi qui ma offert se livre ? »

Elle posa le livre sur la table basse devant sa soeur. L'adolescente examina le livre.

« -Non, mon cadeau je voulais te le donner aujourd'hui. Et c'est quoi le rapport avec le fait que tu tremble comme une feuille ? »

C'est avec la plus grande des difficultés que Zeya réussit à raconter se qui lui était arriver il y a quelques jours. A chaque mots, elle tremblait et avait de plus en plus de mal à articuler. Comme si son corps voulait l'empêcher de tout dire à sa soeur.

« -C'est...c'est une blague ? Tu te moque de moi ! »

Sans rien dire, Zeya fit apparaitre une fleur dans les cheveux de sa soeur puis elle rendit la plante invisible avant de la faire disparaitre définitivement.

« -C'est pas vrais... c'est incroyable ! Attend... tu ressent un manque ?

-Oui... il me faut cette deuxième pierre... une fois commencé, impossible de s'arrêter.

-Alors je vais t'aider ! Tu n'es pas en état d'y aller seul.

-Comme tu veux mais ne touche jamais, jamais, jamais une pierre comme celle-ci ! »

Zeya remonta la manche de son bras droit. Dessus était tatoué la pierre.

« -Mais pourquoi ta fait ça !

-C'est pas moi qui l'es fait ! Il est apparue juste après que j'ai absorbée le joyau...

-Non ! Je voulais dire pourquoi tu l'as « absorbée » ?

-C'était plus fort que moi...

-Tu te moque de moi ! Dois-je te rappeler que c'est toi l'enfant modèle qui réfléchie avant d'agir !

-Ne commence pas... entre toi et la petite voix dans ma tête qui m'engueule parce que je n'ai pas encore cette maudite pierre ! »

C'est à ce moment, quand Leï traita sa soeur de malade, que Zeya compris se que les pierres étaient, non pas magique mais, infecté par une nouvelle forme de virus inconnue. Mais il lui était impossible de penser que se virus pouvait la tuer ou même lui faire du mal... c'est quelque chose de bénéfique se disait-elle. Elle ne parla pas de cela à sa soeur qui c'était déjà faite son opinion sur ses pouvoirs : « C'est dangereux, mauvais et sa peu la tuer donc il faut qu'elle sans débarrasse ! »

Elles avaient toute deux leurs avis sur le problème mais elles n'en parlaient pas, Zeya savait que sa soeur ne voulait pas trouver les autres pierres. Leï était persuadée que sa soeur pensait la même chose qu'elle et que comme elle, elle ne voulait pas trouver ce maudit caillou.

Dans le silence, Zeya lue le livre et grâce à sa carte, elle déduit que le deuxième joyau était dans le volcan mais d'une autre pierre précieuse était dissimulée dans le désert juste à l'ouest du village.

« -Non pas question ! Une pierre c'est déjà beaucoup !

-Si tu le prend comme ça, j'irais seul ! J'en ai déjà trouvée une, je peux très bien me débrouiller sans toi !

-Non... non... je viens avec toi et on cherchera toute les deux, comme ça je pourrais t'empêcher de les absorber ! »

Elle ne répondit pas. Sa soeur ne pouvait pas l'empêcher d'obtenir de la puissance supplémentaire. Il faut juste réussir à ne pas la blesser quand elle s'interposera.

Le lendemain, une fois que Leï était installée, les deux soeurs partirent vers le volcan tout en faisant un crochet vers le désert.

« -C'est même pas un détour ! On doit passer par le désert pour atteindre le volcan.

-Oui... les pierres sont cacher au centre du désert et au coeur du volcan.

-Tu as lue ça où ?

-Nul part, je le sais grâce à la première.

-Pardon ? C'est le cristal vert qui te la dit ?

-Evidemment que non ! Je l'ai déduis de la position de celle-ci. »

Pour aller et traverser le désert, il leurs fallu une petite semaine.

« -Si tu n'avais pas insisté pour venir, je serais déjà rentrée avec les deux cristaux !

-Je ne veux pas te laisser seul ! Et puis si tu trouve, il faut bien que quelqu'un t'empêche de « l'absorber ».

-Même, avec ou sans toi, j'aurais ces nouveaux pouvoirs. »

Ne laissant même pas sa soeur lui répondre, elle piqua un sprint pour atteindre le coeur du désert seul. Désespérée par le comportement de Zeya, Leï essaya aussi bien que mal de la suivre. Cinq-cent mètres plus loin, elle ralentie. Mille mètres de plus et elle s'écroula, achevée par la chaleur et le soleil écrasant. A moitié évanouis sur le sable brulant, la pauvre Leï ne pouvait que griller...et mourir. Zeya était arriver au lieu prévue, trouva, pris la pierre sans la moindre encombre. Elle eu une sensation étrange, c'était différent, au lieu de la monter de pouvoir, Zeya eu des tremblements. Elle s'immobilisa en espérant que cette horrible effet secondaire s'arrêtera... mais cinq minutes, dix minutes, quinze minutes passèrent et ça ne faisait qu'empirer. En se disant que cela allait passer, Zeya essaya de partir vers le volcan, en vain. « J'y arriverais pas... vaut mieux que je rentre. » Elle retourna sur ses pas, ne pensant pas le moins du monde à sa soeur, gisante sur le sable de plus en plus froid. La nuit était bien entamée quand les deux soeurs se retrouvèrent, toutes deux dans un état peu enviable. Leï, qui venait de reprendre connaissance, vit sa soeur passer juste à coté d'elle.

« -Zeya, dit-elle en toussant, revient... »

Elle passa sans prêter attention à sa soeur.

« -Zeya, tu m'entend ? » Leï se leva et, avec difficulté, elle suivit soeur en l'appelant. Quand elle fut au même niveau, elle lui tira le bras.

« -Stop ! Je peux plus marcher... alors courir !

-Qu'est-ce que tu me veux ?

-Des explications, tu m'as laisser seul dans le désert, j'ai cru mourir !

-C'est sensé me faire quelque chose ?

-Je suis ta soeur quand même !

-A bon ? Si tu le dis...

-Bon, ok, demi-soeur, mais d'habitude, c'est toi qui me dis qu'il ne faut pas chipoter sur les détails.

-Ok, comme tu veux... » Elle reprit son chemin, comme si de rien était, tremblant de plus en plus. Leï hurla avec le peu de force qui lui restait.

« -Zeya revient ici tout d suite ! Faut qu'on parle ! »

Elle retourna sur ses pas pour rejoindre sa soeur.

« -Tu te souviens de moi ?

-Je devrais ?

-Tu as touchée, par hasard, une étrange pierre ?

-Aucune idée...

-D'accord, suis-moi, je vais tout t'expliquer mais aide-moi à marcher. »

Zeya s'exécuta sans dire un mot.