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Vingt-troisième virage

Petit message : Je prépare une tournée européenne entre février et avril 2025 ! 🎉

Si tu aimerais que la librairie ou la bibliothèque près de chez-toi me reçoive, n'hésite pas à les contacter, à leur en parler (tu peux aussi les taguer sur le post que j'ai fait sur Instagram) ! C'est comme ça que les auteurs arrivent à être invités.

Si tu es libraire, bibliothécaire ou si tu organises un Salon du livre et que tu aimerais m'inviter, contacte-moi par message privé sur Insta ! :) 

Ma seule condition ? Au maximum, l'activité doit être défrayée (c'est-à-dire que je dois avoir un endroit où loger et que le transport doit être pris en charge). Venir en France me coûte déjà très cher (je paie de ma poche), alors je ne peux malheureusement pas me permettre de trop débourser pour me déplacer à l'extérieur de Paris. Mais on peut toujours trouver des solutions !

Trop hâte de vous rencontrer ❤️🥰💖

PS : pour les lecteurs québécois, je serai au Salon du livre de Montréal le mois prochain ! 

J'ai d'ailleurs passé tout le week-end au Salon du livre de l'Estrie à Sherbrooke, ce qui explique le petit retard du chapitre du week-end 

Bonne lecture 🥰



Vingt-troisième virage.

Leur trio fut étonnamment efficace en cuisine et rapidement ils se retrouvèrent attablés pour déguster les savoureux burgers maisons et leurs frites. Comme toujours, Knife était avare de compliments, mais la rapidité avec laquelle il engloutit son assiette avant d'en reprendre une deuxième suffit à Virus pour comprendre que sa recette de burger avait toujours autant de succès. Wolf mangea avec le même appétit à son plus grand plaisir.

Si Virus devait avoir un « love language » ce serait assurément celui de la nourriture. Il aimait cuisiner pour ses amis et lire la satisfaction sur leur visage.

— Je ne pensais pas qu'il était possible d'aimer autant les burgers, dit Virus à voix haute avec un air amusé tandis que Knife était en train d'engloutir son troisième hamburger.

Knife lui jeta le même regard que celui d'un cerf surpris par les phares d'une voiture au beau milieu de la nuit. Il allait répliquer quelque chose de sec, mais le regard de Wolf l'en dissuada. Il finit par avaler sa bouchée et secouer la tête.

— Hum... disons que... hum... je ne mange pas aussi bien quand je suis seul.

C'était comme si les mots lui brûlaient les lèvres, mais Virus ne s'en retrouva que davantage flatté.

— Hahaha ! Il va falloir apprendre dans ce cas !

Knife croisa les bras.

— Inutile. Tu peux venir me livrer.

Virus sourcilla. Il était sérieux ? Il était partagé entre la surprise et l'envie d'éclater de rire.

— Tous les jours ? demanda-t-il, perplexe.

Son interlocuteur haussa les épaules.

— Pourquoi pas. Tu as mieux à faire peut-être ?

— Heu...

Virus était hésitant. En soit... oui, il avait autre chose à faire. Comme atteindre le niveau « Diamant » sur League of Legends. Ça et les missions que lui confiait Danger pour le club (bien sûr).

— De toute façon, tu es coincé ici jusqu'à nouvel ordre, alors tu peux continuer de cuisiner pour moi.

— Je croyais que ma présence t'agaçait, lui rappela-t-il. Tu as cassé la chaise parce que Danger a refusé que je parte le premier jour.

Knife grimaça.

— Il faut croire que j'ai changé d'avis. Tu peux te montrer utile tout compte fait...

L'homme semblait bien plus agacé parce qu'il venait de dire que par la présence de Virus. Le jeune homme peinait à cacher son amusement, une lueur malicieuse au fond des yeux.

Bien que silencieux, Wolf paraissait tout aussi étonné qu'amusé par la situation. Il n'avait jamais vu son meilleur ami comme ça.

Le ventre bien rempli, Virus recula sa chaise en poussant un soupire satisfait.

— Bon, je n'ai vraiment plus faim, moi !

Le sourire de Virus s'étira et il ajouta :

— Puisque tu apprécies autant ma cuisine, j'imagine que tu ne verras aucun inconvénient à faire la vaisselle ! Après tout, c'est le prix à payer pour avoir de si délicieux petits plats.

Il vit le visage de Knife se déconfire.

— Quoi ?

— Wolf peut t'aider ! Je vais prendre ma douche.

L'interpellé fronça les sourcils.

[Je n'ai rien à voir avec cette histoire !]

En ignorant les réactions des deux hommes décontenancés, Virus se leva pour prendre la direction de la salle de bain.

— La vaisselle a intérêt à être faite quand je sors de là ! déclara-t-il avant de refermer la porte derrière lui.

Franchement, c'était la moindre des choses. S'il cuisinait, ces deux-là pouvaient faire laver la vaisselle.

Fier de son coup, Virus n'arrêta pas de sourire tout du long en se déshabillant pour prendre sa douche. Il eut seulement une légère grimace en voyant son corps nu devant la glace. Sa peau était toujours recouverte de suçons et de bleus. Il aurait donné cher pour être comme Knife et ne pas ressentir la douleur, car sa peau était encore sensible aux endroits où il avait des hématomes. Seuls ses tatouages permettaient de camoufler un peu ses ecchymoses.

En fredonnant, il se glissa sous le jet et emprunta le gel douche de Knife pour se laver. Depuis qu'il était ici, il s'était habitué à son odeur, un mélange de sapin et de citron.

Une quinzaine de minutes plus tard, il se sécha, se rhabilla et sortit de la salle bain. Il eut alors la surprise de découvrir que la vaisselle avait été lavée et rangée.

— Ah. Bah voilà. Quand vous voulez, vous pouvez.

Allongé sur le lit, le regard rivé au plafond, Knife fit mine de l'ignorer. Virus remarqua que ses mains étaient encore un peu humides, preuve qu'il avait bel et bien aidé avec la vaisselle.

Wolf désigna la porte de la salle de bain d'un geste, puis se dirigea vers elle. C'était à son tour de prendre sa douche. Virus se retrouva alors seul avec Knife.

— Merci pour la vaisselle.

Knife roula pour tourner sa tête dans sa direction.

— Tu as intérêt à faire d'autres burgers.

Virus rit.

— Tant que tu feras la vaisselle, je cuisinerai tout ce que tu voudras. Et si tu me parles mieux aussi.

Knife plissa les yeux.

— Ne pousse pas ta chance, microbe.

Le jeune homme aux cheveux bleus haussa les épaules avec un air nonchalant.

— C'est toi qui te prives. Moi, je peux me faire des burgers quand je veux. Je ne demande pas grand-chose, juste le respect minimum... que tu ne m'envoies pas chier à tout-va sans raison, quoi.

Knife soupira, mais finit par acquiescer.

— Va chercher le pot dans l'armoire de gauche.

Sans comprendre, Virus s'exécuta néanmoins. Dans l'armoire au-dessus du lavabo désignée par Knife, il trouva un pot de pharmacie rempli de pilules blanches. Il le prit et retourna vers l'homme maintenant assis dans le lit.

— Qu'est-ce que c'est ?

Knife lui arracha le pot des mains, l'ouvrit et fit tomber deux gélules au fond de sa paume avant de les avaler d'un seul coup.

— Le TDI se manifeste rarement seul. Il se pourrait que je sois aussi diagnostiqué borderline... et que ça fasse un moment que je n'ai pas pris mes régulateurs.

Virus arqua un sourcil.

— Il se « pourrait » ?

— Je vis seul et je ne fréquente personne. Ces médicaments m'assomment.

Alors la plupart du temps, Knife ne se donnait pas cette peine. Quand ça n'allait vraiment pas, un alter pouvait prendre le relai pour s'assurer que tout ne parte pas en live.

Virus se rendait compte de l'immense effort que Knife faisait.

— Écoute, ajouta le biker aux cheveux rouges, je ne peux rien te promettre quant à mes alters – je ne les contrôle pas –... mais j'essaierai de mieux agir avec toi.

— Tu vas que « essayer » ?

Il prenait un mal plaisir à acculer Knife au mur. Ce n'était pas bien méchant après tout. Il voyait comme chaque mot semblait lui coûter.

— Je vais faire des efforts, se corrigea difficilement Knife après avoir déglutit.

Il acceptait déjà de recommencer à prendre sa médicamentation et sachant comme il détestait ça, c'était déjà un grand pas en avant.

Au même moment, Wolf sortit de la douche. Quand son regard se posa sur le petit pot de pilules, son visage exprima la surprise.

[Qu'est-ce qui a bien pu te convaincre de prendre ta médicamentation ?! Tu as toujours refusé quand je te le demandais.]

Knife haussa les épaules en détournant le regard.

— Je ne sais pas... une envie, juste comme ça.

Au grand jamais allait-il avouer que c'était à cause de Virus !

Le regard de Wolf passa de son meilleur ami à Virus, rempli de doutes.

[Tant mieux. Tu as besoin d'un coup de main pour prendre ta douche ?]

— Nan, je suis trop crevé pour ça.

— Je pense que je vais aussi me coucher, dit Virus en poussant son matelas avec un coup de pied.

Wolf le fixa avec un air choqué.

[Tu ne vas pas dormir là.]

— Je dors là depuis une semaine, alors il n'y a pas de problème...

C'est en terminant sa phrase que Virus comprit que le problème n'était pas tant où il allait dormir, mais bien où Wolf allait dormir. Deux grands gaillards de la taille de Knife et Wolf n'allaient jamais pouvoir tenir dans le même lit. Et sauf le matelas au sol, il n'y avait que les chaises et la table...

C'est alors que Wolf lui désigna le lit de Knife d'un doigt impérieux.

— Quoi ? dirent Knife et Virus d'une seule voix.

En les ignorant, Wolf s'allongea sur le matelas en récupérant les couvertures sous le regard effaré des deux autres hommes. L'un comme l'autre, n'étaient clairement pas ravis par le tournant de la situation.

Virus se tourna vers le lit, le regardant fixement sans réagir. Puis, après quelques minutes, Knife poussa un long soupire et se décala contre le mur pour lui faire une place.

— Fais chier...

Il souleva la couverture et tapota le matelas juste à côté de lui.

— Tu as trois secondes pour t'allonger là. Si tu ne bouge pas, je te promets que tu dors sur la table. 

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