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Vingt-septième virage

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Vingt-septième virage.

Le reste de la journée s'écoula plutôt paisiblement, chacun vacant à ses propres occupations : Wolf gribouillant dans son carnet à dessins, Virus en pleine bataille de boss sur Zelda et Knife qui avait fini par s'assoupir à nouveau.

Poussé par la curiosité, après une énième mort de son personnage face à un poulpe chevauchant un requin, Virus étira le cou pour tenter de voir le carnet de Wolf.

— Qu'est-ce que tu dessines ?

Le biker referma la couverture de son carnet avant qu'il n'ait pu apercevoir le moindre trait de crayon.

— Hé !

Il savait que Wolf n'aimait pas montrer ses dessins, encore moins lorsque ceux-ci n'étaient pas finalisés, mais il n'y pouvait rien... ça ne faisait qu'exacerber son tempérament curieux.

— Je suis sûr que c'est déjà très beau, argumenta-t-il, allez, tu peux me montrer !

Mais Wolf se montra intransigeant, protégeant son carnet sans que Virus ne puisse y jeter le moindre coup d'œil.

— Tu n'es pas marrant, fit mine de bouger Virus en croisant les bras.

Wolf se contenta de hausser les épaules. Il n'était pas là pour être marrant de toute façon.

Virus soupira, mais finit par s'avouer vaincu. Il ne pouvait pas forcer Wolf à lui montrer ce sur quoi il travaillait. Il lui montrerait quand il serait prêt à le faire.

— Le docteur doit venir demain en après-midi. Ce serait cool si tu pouvais aller faire des courses le matin et revenir à temps pour le doc. C'est un peu compliqué de gérer quand je suis seul... Je crois que Knife n'a pas eu une très bonne expérience avec les docteurs avant, si ?

Le visage de Wolf s'assombrit et il hocha lentement la tête, confirmant les doutes de Virus.

— Mais Gideon est un bon docteur et il est gentil en plus : il m'a ramené des beignes l'autre fois, argumenta-t-il comme pour tenter de convaincre Wolf de sa bienveillance. Puis, c'est lui qui a soigné tout le monde cette nuit-là. Knife devrait se détendre un peu même si je me doute que ce n'est pas facile...

Wolf se détendit. Bien sûr, il croyait Virus. Gideon l'avait lui-même soigné après qu'il eut été drogué et kidnappé par Revenge. Au fond de lui, il savait qu'il existait de bons docteurs... mais il ne pouvait supprimer de son esprit les souvenirs traumatiques de son enfance, ce médecin que tout le monde respectait et qui leur avait pourtant fait tant de mal...

— Tu vas être là, hein ? s'enquit enfin Virus d'une voix qui devint légèrement suppliante.

Wolf hocha la tête et le jeune homme aux cheveux bleus se détendit aussitôt. Le soutien du biker serait précieux pour éviter une autre crise. Knife paraissait beaucoup plus en contrôle lorsque son meilleur ami était dans les parages. Virus se demandait encore par quel sortilège il était jusqu'à maintenant parvenu à gérer tant bien que mal la situation en l'absence de Wolf. Il avait dû naviguer sans perdre pied entre les dissociations de Knife, ses excès de colère et son somnambulisme. Et, surtout, sans aucune information préalable. Cela relevait sans doute d'une sorte de miracle.

Ce soir-là, pour le dîner, Virus fit cuire des steaks saignants avec une poêlé de légumes verts (les tout derniers du frigo, vivement que Wolf aille faire les courses demain matin !) comprenant des brocolis, des asperges et des haricots. Bien assaisonnés, avec du fromage grillé et du prosciutto, même l'alter little de Knife n'aurait pas rechigné devant l'assiette !

Une routine se mit ensuite en place. Wolf l'aida à laver la vaisselle, puis ils s'alternèrent pour la douche. Discrètement, Knife avala ses médicaments.

Plus tard en soirée, quand le moment de dormir arriva, Virus se retrouva à nouveau confronté au fait qu'il allait devoir, une fois de plus, partager le lit de Knife. Ça ne l'enchantait pas plus que la veille, mais il savait maintenant au moins qu'il ne risquait pas grand-chose.

Avec un sourire à mi-chemin entre l'agacement et l'arrogance, Knife tapota la petite place près de lui sur le matelas tout en se décalant contre le mur.

— Tu sais, si tu détestes autant dormir avec moi, tu pouvais demander à Wolf d'acheter un second matelas au magasin.

D'un seul coup, Virus se sentit complètement idiot.

— Je n'y ai pas pensé, avoua-t-il bêtement du bout des lèvres.

Pourquoi n'y avait-il pas pensé ?! Un second matelas aurait réglé tous leurs problèmes. Il pouvait lui demander de l'acheter demain en même temps que les courses, mais en attendant... il allait devoir se coltiner une seconde nuit dans les bras de Knife. Bon, certes, il y avait pire que ça sur terre.

— Comme si j'allais avaler quelque chose comme ça. Tu veux me faire croire que ça ne te plait pas ? Pourtant, ça te plaisait bien quand Amaël te touchait ...

Avec un air nonchalant et provocateur, Knife souleva sa jambe pour appuyer son pied nu sur l'entrejambe de Virus qui, toujours debout en face du lit, sursauta avant de se figer sur place en ressentant une drôle de chaleur monter dans son estomac.

Wolf s'approcha et donna aussitôt un petit coup sur sa jambe pour la faire retomber avec un air désapprobateur.

— Bah quoi ? lui demanda Knife en roulant les yeux. Si on ne peut même plus s'amuser... Je paris qu'il ne t'a pas tout raconter de ses petites escapades nocturnes...

Le biker aux cheveux sombres haussa les épaules avec un air désintéressé. Virus sentit immédiatement un soulagement l'envahir. Il n'avait aucune envie que Knife raconte à Wolf ce qui s'était passé entre eux... ou entre Amaël et lui. Il se sentait déjà suffisamment coupable sans que son secret ne soit ébruité.

Aussi, pour éviter de créer des conversations subséquentes, il s'allongea aux côtés de Knife sans discuter.

— Bonne nuit, dit-il en vitesse avant d'enfouir sa tête dans l'oreiller et de fermer les yeux.

En sourcillant, Knife leva à nouveau les yeux au ciel avant de se résigner. Son bras s'enroula autour de la taille de Virus, tandis qu'il se plaçait de la façon la plus confortable possible. Comme hier, il s'étonna de l'étroitesse de la taille du jeune homme. Il pourrait presque en faire le tour à deux mains. Il eut un rictus : pas étonnant qu'Amaël ait pris son pied... !

En levant la tête, Knife remarqua que Wolf était toujours debout.

[Ne lui fais pas de mal], signa-t-il avec un visage sérieux.

— Il est déjà trop tard, murmura Knife en retour.

Il n'en avait pas forcément le souvenir clair, mais il savait très bien à présent qu'il était le seul responsable des ecchymoses sur le corps de Virus. Pourtant, le jeune homme s'était assoupi dans ses bras, dans son lit, sans dire un mot... alors qu'il aurait dû prendre la fuite.

Knife pouvait le protéger de beaucoup de choses.

Mais pas de lui-même. 

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