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Quinzième virage

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Quinzième virage.

Knife sauta le repas de midi, car il s'endormit (il ne ressentait peut-être pas la douleur, mais la fatigue liée à ses blessures était, elle, bien réelle) et que Virus n'eut pas le cœur de le réveiller. Il en profita pour prendre sa douche. Au QG, Virus avait un savon à l'odeur de vanille. Celui de Knife avait un parfum d'épinette avec quelques effluves de citron qu'il ne détestait pas.

Pour le dîner, le cuistot prépara un steak avec une salade et ce qu'il restait des frites maison de la veille.

Le repas parut plaire à Knife, même si celui-ci était toujours aussi avare de compliments. Virus était déterminé à le faire craquer dans les prochains jours ! Il parviendrait bien à faire dire à Knife quelque chose de plus que « pas mal », il suffisait d'être patient.

Virus avait la sensation que sa relation avec Knife s'améliorait de jour en jour. L'ambiance était beaucoup moins lourde que le premier jour.

Aussi, au moment de s'allonger sur son matelas pour la nuit, Virus tenta quelque chose :

— Bonne nuit, Knife.

Il y eut un long silence. Pendant un instant, il crut même que Knife s'était déjà endormi, mais finalement...

— ... bonne nuit... microbe.

Cela suffit à plaquer un sourire satisfait sur les lèvres de Virus tandis qu'il fermait les yeux.

***

Il devait être aux alentours de minuit lorsque Virus fut réveillé par des mouvements. Aussitôt, son esprit se mit en alerte et il se redressa pour voir ce qu'il se passait.

Et comme il le pensait... il trouva Knife en pleine crise de somnambulisme. Encore ? pensa-t-il en jurant à voix basse.

Knife était debout au milieu de la cuisine, parfaitement immobile. Virus jeta un regard à la paire de menottes qui pendait sur la tête de lit : il aurait dû insister pour que Knife l'enfile... Ces crises de somnambulisme allaient finir par leur causer des problèmes.

En poussant un soupire las, Virus se leva pour rejoindre Knife.

— Hé... il faut retourner au lit, il est tard.

Au moins, cette fois, Virus savait exactement ce qui se tramait. Délicatement, il posa une main sur son bras pour le tirer vers le lit.

Knife n'opposa aucune résistance, encore plongé dans le sommeil, jusqu'à ce que Virus l'oblige à se rasseoir sur le lit. À ce moment précis, il eut une sensation de déjà-vu.

Le regard de Knife changea et ses mains agrippèrent la taille de Virus pour attirer le jeune homme entre ses jambes écartées.

— Tu n'arrêtes pas de venir dans mon lit, il faut en assumer les conséquences, murmura Knife à son oreille d'une voix rauque.

OK. Il ne dormait définitivement plus. Et ce n'était définitivement plus Knife qui était au front. Virus posa ses paumes à plat sur son torse en évitant les bandages.

— Hé, mon gars... doucement. Tes blessures... !

— Shhht... tu parles trop, l'interrompit l'homme en posant deux doigts sur ses lèvres.

Le biker se mit alors à embrasser son cou, mordillant sa peau entre ses dents.

— Knife, s'il te plaît...

L'homme glissa ses mains sous son pyjama pour pincer son téton. Virus émit un gémissement étouffé comme son hôte continuait de maltraiter sa gorge. Sa respiration s'accélérait petit à petit.

Il devait trouver le moyen d'arrêter cela avant que ça n'aille plus loin, car s'ils passaient à une autre étape, Virus ignorait s'il aurait la force de le stopper. Non seulement ça, mais il refusait que les blessures de Knife s'ouvrent à nouveau. Quel genre de garde-malade ferait-il si Knife devait une fois de plus se recoudre lui-même au beau milieu de la nuit ?!

Bien qu'il soit difficile de réfléchir clairement avec les mains de Knife sur sa peau et ses lèvres dans son cou, Virus s'efforça de trouver une solution.

Les autres fois, leurs rapprochements s'étaient chaque fois arrêtés quand Amaël, l'alter sexuel, avait perdu son front.

Alors, il fit la seule chose (peut-être la plus dangereuse) qui lui vint à l'esprit.

— ... raconte-moi ce qui t'es arrivé plus jeune, la source de ton TDI. Tu as dit que tu avais subi des abus et cette histoire de main sur la plaque de cuisson... Si on doit passer du temps ensemble, il faudrait que je sache...

À peine eut-il commencé à parler que Knife se stoppa net dans ses gestes. Il sentit les mains de l'homme se raidirent autour de sa taille, ses doigts s'enfonçant dans ses côtes.

— Qu'est-ce que tu as dit ?

Sa voix était grave. Elle fit frissonner Virus des pieds à la tête. Mais pas de plaisir, de crainte plutôt.

Il avait espéré faire fronter Jake, mais dès la première syllabe, il sut que ce n'était pas lui.

— Tu me fais mal, murmura Virus, lâche-moi.

Il essaya de se débattre – sans le blesser –, mais plus il essayait de fuir, plus il sentait les doigts de Knife marquer sa chair.

— Où tu crois aller ? Tu n'as pas l'air de comprendre où es ta place.

Virus ferma les yeux, essayant de contenir son calme.

— S'il te plaît, je ne veux pas que tu te blesses.

L'homme lui adressa un sourire carnassier.

— C'est toi qui devrais t'inquiéter d'être blessé. Arrête de gigoter si tu veux garder la vie sauve.

Virus déglutit. C'était exactement ce Knife-là qui lui avait toujours fait peur. Avant, il pensait que Knife était fou et qu'il lui arrivait de perdre complètement les pédales. Dans ces cas-là, la seule solution était l'injection pour le calmer... Maintenant, il comprenait que le problème était beaucoup plus complexe.

Plutôt que de se laisser aller à ses émotions, Virus s'entêta à parler d'une voix douce, cherchant à calmer son hôte.

— Ce n'est que moi, « Virus », tout va bien aller, je te le promets... je suis là, OK...

Prudemment, il posa une main sur la tête de Knife pour se mettre à jouer dans ses cheveux tout en continuant de parler.

— Je ne te veux aucun mal... Je me fiche de ce que tu peux me faire...

Petit à petit, il sentit la prise de Knife se relâcher. La lueur méchante au fond de ses prunelles s'éteignit et l'homme se mit à frissonner. Il le regardait à présent comme un petit enfant effrayé

— Retourne sous la couette, suggéra Virus en prenant sa tête entre ses mains.

Knife avait l'air profondément terrorisé par une menace que lui seul pouvait voir. À cet instant, il lui parut tellement vulnérable que Virus ne sut pas comment réagir.

— Le grand méchant va revenir...

— Qui ?

— Greg.

Virus fronça les sourcils. Alors, c'était le nom de l'ordure qui avait abusé de Knife quand celui-ci était plus jeune ? Et de Wolf ? Il n'arrivait pas à croire qu'on puisse faire de telles choses à des enfants. Knife était capable de se défendre seul maintenant, mai Virus avait tout de même envie d'exploser la gueule de cet horrible Greg s'il le croisait un jour.

— Shht, il n'y a personne ici. Tu es en sécurité. Rendors-toi.

Avec il-ne-savait-quelle-force, il réussit à mettre Knife au lit et à le recouvrir avec la couverture. Discrètement, il referma la menotte sur le poignet de l'homme.

Simple précaution, pensa-t-il pour lui-même en ravalant sa culpabilité.

Il se recoucha à son tour sans pour autant parvenir à trouver le sommeil. 

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