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Quarante-sixième virage

Coucou ! J'essaie de finir Virus dans les prochains jours (car j'ai des chapitres de ma romance saphique à écrire pour envoyer à une éditrice et je dois le faire avant de partir en France le 31, sauf que je voulais absolument finir Virus d'abord), donc il risque d'avoir plusieurs mises en ligne de chapitres sur un laps de temps assez court. Bonne lecture ! ❤️

PS : merci beaucoup pour la soirée de lancement des Skull's Head à la Librairie du Québec, toutes les places se sont envolées en moins de trois heures 🥹❤️


Quarante-sixième virage.

Knife l'avait accueilli chez lui pendant plusieurs jours dans son intimité – même si ce n'était pas exactement de son plein gré dans un premier temps – et c'était maintenant à son tour de faire entrer l'homme dans son univers. Ce n'était pas grand-chose, mais Virus se sentait tout de même un peu nerveux. Il se sentait un peu idiot, car ce n'était qu'une chambre. Or, c'était le seul endroit qui lui appartenait vraiment.

Sa main dans celle de Knife, il accompagna l'homme dans les couloirs du QG jusqu'à la porte de sa chambre devant laquelle il s'arrêta.

— C'est ici. La chambre de Wolf est juste là, dit-il en désignant une porte située en diagonale.

Knife plissa les yeux.

— Tu essaies de gagner du temps ? Y'a quoi là-dedans ? Tu me caches des choses ?

Virus s'offusqua en rougissant.

— Quoi ? Mais non !

Son petit-ami lui offrit un sourire carnassier et moqueur.

— Je ne t'en voudrai pas si tu as d'obscures petits secrets... on en a tous.

— N'importe quoi ! Ce n'est pas ça. Je n'ai rien à cacher. Je suis juste nerveux, OK ? Je sais que c'est débile, car Wolf ou même Danger sont souvent venus dans ma chambre, mais...

— Comment ça ils sont « souvent » venus dans ta chambre ? le coupa Knife en serrant sa main dans la sienne un peu plus fort.

Sa voix était empreinte d'une jalousie à peine voilée.

Virus tenta de le raisonner.

— Ne te fais pas de drôles d'idées. C'est juste entre amis. Quand je ne suis pas devant le PC du salon, je suis ici, alors les gens viennent me trouver dans ma chambre quand ils ont un truc à me dire, c'est tout.

En pressant son corps contre le sien, Knife plongea son nez dans son cou, le faisant frissonner.

— Tu ne devrais plus laisser les autres entrer aussi facilement dans ta chambre... Il n'y a que moi qui y ai droit.

Virus n'imaginait pas que Knife serait du genre à être aussi jaloux, encore moins de Danger ou de Wolf. Il se demandait si c'était vraiment lui ou si c'était les effets de la présence d'un alter en co-front. Il lui était impossible de le deviner.

— Il faudra que tu viennes plus souvent au QG pour ça, répliqua-t-il avec un air mi-amusé mi-provocateur. Puis, tu n'as aucune raison d'être jaloux. Ce que je fais avec toi... dans un lit... (il marqua une pause) ou sur une table... je ne le fais avec personne d'autre.

Sans lâcher la main de son petit-ami, il ouvrit la porte de sa chambre et laissa Knife passer devant lui avant de la refermer.

— Voilà, ce n'est pas très grand, mais c'est chez moi.

Ce n'était pas une chambre très grande. Il y avait la place pour son lit (un double) et un bureau sur lequel était posé un ordinateur portable avec un clavier illuminé et un casque d'écoute. Une télévision était accrochée au mur avec une petite étagère sur laquelle reposait normalement sa Nintendo Switch (qui était en ce moment chez Knife), ses manettes de jeu et quelques figurines Marvel. Il possédait aussi une PlayStation et une Xbox (pas question de rater la dernière console !). Des néons de couleurs et des guirlandes lumineuses étaient suspendus sur les murs et au plafond, donnant une ambiance cosy à la pièce.

— Je n'ai jamais aimé les grands espaces intérieurs. C'est parfait.

Knife ne s'était jamais senti bien dans les grandes maisons et les grandes pièces, sans doute à cause de son enfance passée dans une de ces maisons-châteaux que tous admiraient de l'extérieur sans se douter des horreurs vécus à l'intérieur. Il se sentait beaucoup plus en sécurité dans les petites pièces, ainsi il pouvait garder un œil sur tout en permanence.

— On m'a demandé si ça me dérangeait d'avoir une chambre si petite, mais ça m'arrangeait d'avoir moins de poussière à faire ! s'exclama Virus en riant. En échange, j'ai pu installer mon set-up gaming et surveillance dans le salon. Je crois que ça arrange bien Danger de garder un œil sur mes projets.

— Ouais, je n'aime pas non plus le ménage... mais avec un TDI, il vaut mieux être ordonné.

Petit, ses parents d'accueil les forçaient, Wolf et lui, à s'occuper de toutes les tâches ménagères dans la maison. À six ans, ils faisaient déjà la vaisselle, le lavage, ils passaient l'aspirateur, la serpillère, faisaient les poussières et les carreaux des fenêtres. Et si Gregory avait le malheur de trouver un grain de poussière sur une étagère, le responsable subissait un châtiment corporel.

Depuis, Knife n'était pas friand de l'entretien ménager... mais paradoxalement, il tolérait mal la saleté, bien que son état ne lui permettait pas toujours d'assurer un entretien optimal. Enfin, il valait tout de même mieux qu'il reste ordonné, car s'il se désorganisait, cela devenait compliqué avec les switchs d'alters. En restant organisé, il pouvait tout noter dans son journal et cela facilitait la prise en main d'une routine par les alters du système en dépit des amnésies totales ou partielles.

Virus s'assit sur son lit en enjoignant Knife à s'asseoir près de lui. L'homme aux cheveux rouges s'assit, sa main dans la sienne posée sur sa cuisse.

Knife se pencha alors vers lui, ses lèvres tout près de son oreille.

— Est-ce que tu n'avais pas dit que tu ferais, sur ce lit, des choses que tu ne ferais avec personne d'autre que moi ? lui demanda-t-il d'une voix rauque.

Son souffle chaud le fit frissonner. Virus fit mine de lever les yeux au ciel comme s'il cherchait à se souvenir de quelque chose.

— Hum... est-ce que j'ai vraiment dit ça ? rétorqua-t-il avec un air faussement innocent.

— ... des choses cochonnes, gronda à nouveau Virus à son oreille.

Pendant un bref instant, Virus se demanda si Knife serait un jour rassasié. Il voulait encore le faire, celui-là ?! Or, la pensée se volatilisa – et son cerveau se vida de toute pensée logique – à la seconde où il sentit la main libre de l'homme se glisser dans son pantalon.  

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