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Deuxième virage

*inspiration flooding meee* 🎵

Deuxième virage.

Cette situation était... inconfortable.

Pendant un court instant, Virus se demanda s'il était en train de rêver. Mais la sensation de la langue de Knife dans sa bouche était, elle, bien réelle.

Knife l'embrassait.

Dans quel univers une telle chose pouvait-elle arriver ?

Les neurones de Virus s'étaient déconnectés au moment où Knife avait noué ses lèvres aux siennes. Il ne savait pas comment réagir et, aussi, il ne bougea pas immédiatement.

Puis, soudain, il eut le réflexe d'appuyer la paume de ses mains contre le torse de Knife (en faisant attention de ne pas appuyer directement sur les bandages).

— Hé, attends... qu'est-ce qui te prend ?!

Knife lui jeta un regard un peu perdu, comme s'il ne parvenait pas à comprendre pour quelles raisons Virus l'avait stoppé dans son élan.

Sans répondre, il essaya de l'embrasser à nouveau, mais Virus le repoussa.

— Y'a un truc qui ne va pas chez toi ou bien... ?

Il voyait bien que Knife était bel et bien réveillé, mais sa manière d'agir ressemblait encore à du somnambulisme. Enfin, pas vraiment... mais il n'était pas comme d'habitude.

— Tu dois t'allonger et te reposer, exigea-t-il de la voix la plus ferme qu'il put.

Encore troublé par ce qui venait de se produire, Virus allait sortir du lit quand la voix de Knife le stoppa :

— Reste.

La main de Knife attrapa la sienne pour l'empêcher de partir. Virus se mit à craindre que les choses dérapent s'il refusait.

— ... et tu resteras allongé si je reste ? demanda nerveusement Virus.

Et franchement... il pourrait apprécier de dormir dans un vrai lit. Il fallait vraiment qu'il penser à demander à Danger de lui ramener un matelas de sol. S'il devait rester ici jusqu'au prompt rétablissement de Knife, il n'allait pas passer tout ce temps à dormir sur la table... !

Comme Knife hochait lentement la tête en signe d'acquiescement, Virus déglutit et consentit à s'allonger près de lui avec prudence. C'était un lit simple, alors il n'y avait pas beaucoup de place. Heureusement, Virus n'était pas très grand ni très large.

Son cœur battait à cent à l'heure. Knife l'avait embrassé et, maintenant, il allait fermer les yeux tout contre lui. Quelque chose n'allait pas. Virus devait rester sur ses gardes.

Il n'arrivait pas à fermer l'œil en sentant la chaleur de Knife juste derrière lui, son souffle sur sa nuque et ses jambes emmêlées aux siennes.

Les mains de l'homme se refermèrent sur sa taille et, petit à petit, la respiration de Knife devint de plus en plus lente à mesure qu'il replongeait dans le sommeil.

Virus osait à peine bouger. Du bout des doigts, il toucha ses lèvres encore un peu gonflées à cause du baiser. Putain... cette histoire était bizarroïde au possible.

Comme Knife semblait dormir à poing fermé, il finit par sombrer à son tour.

***

Le soir commençait à tomber quand Virus ouvrit à nouveau les yeux. Ils avaient dormi pratiquement toute la journée.

Au moment de se réveiller, tous les événements de la veille se remirent à affluer dans son esprit. Knife, la crise de somnambulisme et le baiser...

Putain. Il devait se tirer d'ici au plus vite.

Il n'arrivait toujours pas à croire que c'était vraiment arrivé. Mais il était bel et bien dans le même lit que Knife.

Paniqué, il fit de son mieux pour décrocher aussi doucement que possible les mains de Knife autour de sa taille. Puis, il balança avec une extrême lenteur ses jambes en-dehors du lit. Fiou, il ne l'avait pas réveillé !

Mais le sourire victorieux de Virus ne dura pas longtemps. À la seconde même où il se leva pour sortir complètement du lit, il sentit une main ferme empoigner solidement son bras.

Rien à voir avec la douceur avec laquelle Knife lui avait pris la main hier.

Cette fois, les doigts de l'homme pourraient aisément laisser des ecchymoses sur sa peau s'il résistait.

Virus se retourna lentement pour être confronté au regard furieux de Knife. L'homme semblait être pleinement redevenu lui-même.

— Qu'est-ce que tu fiches chez moi ? lui demanda immédiatement Knife. Et pourquoi es-tu dans mon lit ?

Virus le fusilla du regard. Il essaya de tirer sur son bras pour se libérer sans succès. La prise de Knife ne fit que se durcir. Il sentait les ongles de l'homme creuser sa peau, le faisant grimacer.

— Je suis là pour te maintenir en vie !

Knife serra les dents.

— Me maintenir en vie, hein ? C'est une idée de Danger, ça ?

Virus hocha la tête.

— Tu t'es pris des balles et le docteur a dit que tes plaies pourraient rouvrir si tu bougeais trop.

Knife jura, puis grimaça en baissant les yeux pour voir les nombreux bandages sur son torse et ses bras.

— Et ça explique pourquoi tu étais dans mon lit, espèce de pervers ? Tu as de bien drôles de façons de faire.

Virus sentit la colère monter en lui. Comment Knife pouvait proférer de telles accusations alors qu'il était celui à l'avoir embrassé et à lui avoir demandé de rester à ses côtés ?!

— C'est toi qui m'as... !

— Qui t'a quoi ? le coupa-t-il d'une voix sèche. Je n'ai pas besoin d'un chaperon. Rappelle Danger et dis-lui que je n'ai pas besoin de toi.

Virus se stoppa, regardant Knife avec des yeux ronds. L'homme aux cheveux rouges n'avait pas l'air de se souvenir... Est-ce que c'était à cause des médicaments ? Cela semblait quand même un peu gros à avaler...

— Mais hier, tu...

Une fois de plus, Knife ne le laissa pas terminer sa phrase :

— Hier, j'étais dans les vapes. Maintenant, je suis réveillé, alors tu dégages, microbe. Plus loin tu seras de moi, mieux je me porterai. Alors, dépêche-toi de partir avant que je te foute moi-même dehors.

Knife relâcha son bras et Virus fit immédiatement un bon en arrière. Voilà, il se rappelait parfaitement pourquoi il détestait Knife maintenant.

En se frottant le bras, il sortit de la cabane de chasse et se mit à faire les cents pas devant la porte d'entrée. Il ne savait pas quoi faire... Danger avait été clair en donnant ses ordres hier. Il ne pouvait pas partir. Et si les blessures de Knife rouvraient et qu'il se vidait de son sang sur le sol de sa maison... ?

Soudain, il entendit la voix de Knife depuis la fenêtre. Ce dernier semblait parler au téléphone.

— Putain, Danger, ne m'oblige pas à me coltiner le microbe ! Envoie quelqu'un d'autre. N'importe qui. Où est Wolf ?!

Il y eut un silence.

— Je comprends qu'il doive se reposer, mais il doit bien y avoir quelqu'un d'autre de dispo ! Comment ça « non » ?! Tu ne fais confiance à personne d'autre ?! Tu sais que je déteste qu'il y ait quelqu'un chez moi. Je ne tiendrai pas une semaine.

Virus sursauta quand il entendit un bruit sourd comme celui d'un meuble que l'on renversait violemment.

— Putain de merde ! Fais chier !

Puis, plus aucun bruit. Est-ce que Knife s'était calmé ? Est-ce que Danger avait pu le raisonner ?

Virus attendit encore un peu, mais seul le silence régnait dans la maison. Il était terrifié d'affronter Knife, mais il reprit son courage et poussa la porte.

Il retrouva la chaise sur laquelle il avait dormi plus tôt à l'autre bout de la pièce. Knife l'avait projeté contre le mur dans un élan de colère. Assis sur le lit, l'homme le fixait avec un regard noir.

— On dirait que je vais être forcé de t'endurer jusqu'à mon rétablissement.

— Ça ne me fait pas plaisir non plus, tu sais ?

Knife soupira.

— Si on doit me contraindre à vivre avec toi, autant que tu te rendes utiles. Commence par ramasser la chaise. Ensuite, tu peux t'occuper du ménage et préparer à manger. Je ne peux pas bouger, non ?

OK. Cette colocation forcée allait décidément être pire que tout ce que Virus avait imaginé. Juste parce que Knife n'avait pas envie qu'il soit là, il était décidé à lui rendre la vie la plus difficile possible en espérant que cela suffise à le faire partir... sauf que Virus ne pouvait pas quitter : ordre du chef. 

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