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Chapitre 7

NDA : Salut mes lecteurs chéris. Voici le chapitre 7, que certains d'entre vous m'ont dit attendre avec impatience et que je remercie. Aujourd'hui, je mets la NDA en haut. Le média que j'ai mis est un OST qui m'a servi pour écrire le chapitre, mettez-le durant la confrontation entre les personnages.

Je vous souhaite une bonne lecture, et vous laisse à vos théories quant à la suite. Et nous, on se retrouve soit en commentaire ou au prochain chapitre :)

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Dehors, la brise nocturne et estivale faisait onduler nos vêtements comme les vagues d'une mer le soir. Bien qu'il y avait un peu de vent, il ne faisait pas froid, et nous n'avions pas eu besoin de mettre de veste.

Néanmoins, je vis Lucas frissonner, puis se frotter les bras :

– Il y a beaucoup de vent quand même... soupire Lucas.
– Ouais.

Si tu savais à quel point le vent n'était pas mon problème... Un peu plus loin, je vis les fins cheveux de Roxane s'agiter dans tous les sens.

Cette dernière replaça une mèche, laissant des yeux d'un éclat gelé nous fixer. Sans m'en rendre compte, je déglutis, et ma gorge commença à devenir sèche.

Un petit sourire se dessinait sur son visage : un sourire dépourvu de douceur, comme si elle était prête à nous dévorer...

Je ne pouvais m'empêcher, en regardant mon ami, de penser que cette soirée allait changer ma vie, mais je ne savais pas encore en quoi. Si j'avais su à quel point, jamais je n'aurais accepté de sortir, et je me serais débarrassé de Roxane d'une autre manière...

– Eh bien, on peut savoir ce que vous attendez ? La fin du monde, l'apocalypse, peut-être ? Ou auriez-vous trop peur ... ? s'exaspéra Roxane.
– Tais-toi et dis-nous tout ce que tu as à nous dire, répliquai-je.
– Pas ici. Suivez-moi.
– C'est encore trop près d'oreilles curieuses ? Soupirai-je.
– Tu as tout intérêt à ne pas me contredire, Thomas.

De sa démarche décidée, elle commença à s'éloigner de la grande demeure familiale de Clément, tout en jetant un regard méprisant derrière pour voir si l'on suivait bien. Nous la suivâmes, tout en gardant le silence.

Tout le long du chemin, seuls le rare chant des grillons et les graviers sur lesquels on marchait interrompaient l'absence de parole qu'il y avait entre nous. Mille choses fusaient dans mon esprit, si bien que je commençais à en avoir presque mal à la tête.

Je n'avais, réellement, aucune idée de la manière dont cette sortie allait se terminer. Dire que j'avais peur aurait été faux, mais on ne pouvait pas dire que j'étais franchement rassuré ; et, à en juger par la tête que tirait mon ami, c'était la même chose de son côté.

Lucas et moi, nous ne nous étions presque jamais disputés. Et pourtant, quelque part, coincé dans mon esprit, je n'arrivais pas à m'enlever l'idée qu'il était en partie responsable de cette situation, tant bien à cause de ses aveux, mais également parce que, dans cette même partie de mon esprit, je n'arrivais pas à penser que Roxane pouvait mentir.

S'il y avait bien une des choses que j'aimais chez elle, c'était sa franchise. Mais jusqu'où cette qualité allait-elle nous mener... ?

À vrai dire, j'imaginais cent scénarios, et aucun d'entre eux ne me plaisait. Tous finissaient avec cette sinistre certitude que rien ne serait jamais plus comme avant, autant avec Roxane qu'avec Lucas.

Cette perspective m'effrayait, parce que, même si j'avais du mal à me l'avouer, il restait mon meilleur ami, mon frère, et je ne voulais surtout pas le perdre. Mais j'imaginais aussi, dans un recoin de mes pensées, qu'il avait pu me trahir, bien que cette possibilité fut engloutie sous une tonne d'autres.

Je savais aussi que Roxane cherchait à se jouer de nous, à nous faire peur et à nous déstabiliser. Je savais que, ce qu'elle attendait, c'était nous faire payer nos possibles erreurs. Pourtant, je me sentais comme un rat dans une cage, comme un pantin entre ses mains...

Je sentais l'influence de son regard polaire peser sur nos épaules, et je n'aimais vraiment pas cela. Je sentais que j'avais la force de lui résister... mais pour combien de temps ?

Tandis que le silence laissait place à toutes nos réflexions et à nos inquiétudes plus profondes les unes que les autres, je m'aperçus que cela faisait maintenant plus de dix minutes que nous étions en train de traverser la campagne et le petit village situé à côté de la maison de Clément. Près de l'entrée du village, au détour d'une sombre ruelle, je m'arrêtai et dis :

– Bon, ça suffit. J'en ai assez. Jusqu'où comptais-tu nous faire marcher, Roxane ?

Cette dernière se retourna, et sourit en balayant du regard la place sur laquelle on se trouvait. Exceptés quelques lampadaires qui brillaient d'un éclat artificiel, le monde était plongé dans l'obscurité.

– Hum... Cet endroit est pas mal non plus. Pas un chat, pas d'yeux malheureux pour m'interrompre... Parfait, m'ignore-t-elle en tournant sur elle-même telle une danseuse, avant de reporter son regard vers nous. Et maintenant, expliquons-nous. À nous trois, mes jolis...
– Cette plaisanterie a assez duré, Roxane.
– Mais non, Thomas. Et on va commencer par toi, dit-elle en montrant Lucas du doigt.
– Encore une fois, Roxane, je t'interdis de mettre Lucas entre nous. Je ne comprends pas pourquoi tu l'as fait venir.
– Parce qu'il est autant coupable que toi ! Hein, Lucas ?!
– Qu'est-ce qu'elle veut dire ? Demandai-je en regardant mon ami, qui, visiblement, avait perdu sa langue. Regarde-moi, s'il te plaît. Je sais que...
– N-non, elle a... elle a raison...
– Bon, alors explique-moi ! Je commence à en avoir assez de vos conneries, là !
– Je connais Roxane depuis plus longtemps que toi, Thomas... Je l'ai rencontrée par hasard, alors qu'on était en vacances... Je la trouvais bizarre, mais ce n'est pas elle qui m'a attiré...
– Quoi ?! Mais tu ne m'en as jamais parlé !
– Non... Je n'en avais pas envie, tu comprends ? Je pensais que ça n'avait pas d'importance...
– Bien sûr que si, ça en a une, putain !
– Laisse-le finir ! Ordonna Roxane.
– C'était une fille incroyable... Quand je l'ai vue pour la première fois, je n'imaginais pas ce qui allait se passer... Elle s'appelle Mégane... continue Lucas.
– Mégane ? Soufflai-je.
– Sa sœur...

Dire que j'étais surpris était un euphémisme ; c'était bien plus que cela, j'étais abasourdi. Je tournai la tête une fois vers Roxane, puis vers Lucas, et une nouvelle fois vers mon ex-petite amie ; mais aucun des deux ne semblait plaisanter.

– Mais, Roxane, tu ne m'avais jamais dit que...
– Que j'avais une sœur ? Non, Thomas, ça ne m'était jamais venu à l'esprit de te le dire. Ou peut-être une fois, quand nous étions partis à une fête. Mais tu as dû l'oublier, ça, hein ? Comme chaque chose qui dérange ton petit quotidien !
– Pourquoi ?!
– Attends, il va te le dire.

Lucas soupira avant d'inspirer à nouveau. Une larme furtive perla sur sa joue, et d'une voix de plus en plus tremblante au fil de son discours, il commença :

– Je suis tombé amoureux de sa sœur avant que je ne m'en rende compte. Nous filions le parfait amour, d'abord un peu « je t'aime moi non plus », puis plus passionné. Le genre d'amour que t'as pas envie de tuer ni de voir mourir parce qu'il est temps de partir, j'étais prêt à faire n'importe quoi pour elle, et ça semblait tellement réciproque. Roxane n'était pas trop d'accord, mais nous nous en moquions. Alors on a couché ensemble, ivres de passion et d'amour. Mais une semaine plus tard, j'ai dû partir. Non. J'ai voulu partir, je me suis enfui peu après, quand j'ai appris que... qu'elle était malade. Au début, je lui en voulais, profondément, comme si elle s'était servie de moi. J'ai essayé de tourner la page, en pensant qu'elle voulait juste profiter de sa situation pour sortir avec moi. Alors j'ai été assez con pour tomber amoureux d'une autre fille. Malheureusement, Mégane nous a vus. Je ne lui ai plus jamais reparlé. Et quelques temps après, je suis parti, sans même pouvoir lui parler.
– Et ça a anéanti ma sœur, Lucas, tu m'entends ?! Ça l'a complètement anéantie ! Sa maladie s'est aggravée, elle a perdu la force de se battre, elle en est morte !
– Non, c'est faux ! J'ai fait tout ce que j'ai pu....
– Tu peux dire ce que tu veux, ça ne changera pas ! Tu as tué ma sœur, Lucas ! Regarde ! Regarde la vérité en face !

Je n'en revenais pas. Lucas avait trahi mon ex, il avait brisé sa vie de famille... Précisément, à ce moment-là, le monde semblait tourner extrêmement vite. Je sentis un souffle sur ma nuque. Une voix...

– Lucas... laisse-nous. Pars.
– Mais...
– Pars. Tout de suite, avant que je ne m'énerve. Pars, avant que je ne perde mon calme. Et va te regarder dans une glace, sérieusement. Tu me fais pitié... Laisse-nous, maintenant, j'ai compris. Et ne parle de cela à personne, je crois que tu as assez fait de conneries. Et je suis déjà assez énervé comme ça.

Lucas soupira, mais se retira en me jetant un regard désolé, auquel je ne répondis que par un silence polaire. Dans l'ombre des lumières artificielles du village, sa chevelure blonde disparut.

J'étais totalement perdu, anéanti ; j'étais comme un astre paumé au milieu du vide spatial, incapable de faire briller quoi que ce soit. Il ne restait plus qu'une solution pour moi : l'implosion, celle que mon cœur subissait, en éclatant en de milliers de morceaux.

En entendant ces mots, mon âme fut compressée dans un étau, et je sentais que la déchirure du lien entre mon meilleur ami et moi m'avait déchiré non seulement le cœur, mais aussi l'esprit et le corps. J'étais tout à fait prêt à disparaître et à me terrer dans un silence éternel...

J'étais perdu, meurtri, mais j'étais aussi furieux : furieux contre tout ce qui m'arrivait, furieux contre mon destin, furieux contre Lucas qui avait eu la lâcheté de ne pas m'en parler et d'abandonner Mégane, furieux d'être pris au piège par mon passé, furieux pour un millier d'autres raisons toutes aussi futiles les unes que les autres.

J'enrageais et je ne savais vraiment pas quoi faire. Mon presque-frère était parti, et il avait emporté une bonne partie de ma volonté et de ma raison. Désormais, il ne restait plus que Roxane et moi...

Roxane et moi.

Cela me faisait bizarre de penser à cela de cette manière, comme si nous étions seuls au monde, reculés de tout, et surtout, à nouveau réunis. Depuis notre séparation, je n'avais jamais pu regoûter à l'amour, ce fruit si interdit qui me semblait aussi si pourri depuis que notre union avait cédé.

J'aurais pu lui offrir le ciel, la mer, la terre, la lune, les étoiles ; mais je n'ai pas eu la force de le faire. Et à présent, la seule chose que nous nous offrions, c'était le fruit maudit des regrets du péché que l'on ne peut pas réparer.

– Bien, maintenant qu'on s'est débarrassé de lui... Thomas, mon cher Thomas, mon beau prince... Tu devrais faire attention à tes fréquentations, tu le sais, ça ?
– Ne me donne pas de conseils sur mes amis, Roxane.

Elle soupira avant d'enlever sa veste. Son regard glacé s'illumina d'un éclat... malveillant ? Ténébreux ? Je ne savais pas comment le définir, mais ça ne me plaisait pas du tout.

– Tu te souviens ? C'est toi... Tu m'as recueillie, tu m'as acceptée après ce que ton ami a fait à ma sœur. Et nous nous sommes aimés. Mais comme une conne, je croyais que je pouvais vraiment te faire confiance, jusqu'au bout ! Se mit-elle à crier. Je ne pensais pas que j'étais aussi conne pour tomber dans ton piège !
– Tu n'es tombée dans aucun piège, Roxane.
– Mensonges ! Tu me mens ! Et maintenant, il est temps que tu paies !!

Alors, elle se jeta sur moi, avec un air de démon peint sur le visage. Tout se passa en un instant... J'ai tendu ma main pour parer son coup, et j'ai esquivé sa main et ses ongles pointus. Le coup me frôla, et Roxane s'écarta de quelques pas. Elle s'élança à nouveau.

Attention ! 

Je reculai, perturbé, puis esquivai sa nouvelle attaque. Pourquoi... ? Pourquoi faisait-elle ça ?

Attaque ! Ai-je entendu.

Et j'ai attaqué. J'ai tendu ma paume vers elle, pour la repousser d'un coup sec. Je ne le voulais pas, mais... je n'eus pas le choix. Je sentais qu'on m'obligeait à le faire, qu'on m'obligeait à l'attaquer. Qu'est-ce que je faisais là, à me battre contre mon ex ? Où étais-je ? Je ne sais pas, je ne savais pas. Mais le coup est parti, sec, sans attendre.

Roxane s'arrêta nettement à quelques centimètres de ma gorge. Je l'avais touchée au corps, à la poitrine. Quand je regardai ma main, elle semblait plus pâle que la Lune elle-même... Et quand je regardai la fille qui se tenait devant moi... Ses yeux étaient injectés de sang. Elle murmura quelque chose.

Qu'est-ce que j'ai fait... ? Roxane.... Ma Roxane. Son corps commença à s'illuminer... Et quelques poussières d'étoile perdues dans un ciel noir sans nuage plus tard, elle s'était envolée. Totalement.

– Non....

La fatigue. La haine. La colère. Les remords. Les regrets... Sous le poids de toutes ses choses, mes frêles genoux tapèrent contre le sol. Je tendis une main hasardeuse vers le ciel. Comme si ça pouvait la ramener...

Il ne restait d'elle plus qu'une... pièce d'or, vulgairement posée sur le sol... Cette dernière brillait d'un éclat solaire qui s'affaiblissait de plus en plus, mais elle restait lumineuse... Je la serrai fort, à m'en faire blanchir les phalanges. Mais je m'en foutais.

– Non... Non... Pas toi... Non.... Non...

Des mots inutiles. Des larmes de remords. Un nombre infini de questions auxquelles je ne pouvais répondre. Roxane : six lettres qui composent toutes mes erreurs, mon péché, un péché que je ne pouvais plus réparer. Tout semblait si irréel... Mais tout était bien là, et tout avait existé.

– Roxane... Non ! Roxane !! Non !!

Roxane venait de disparaître, et c'était de ma faute. Je l'avais tuée.

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