Chapitre 28
L'eau montait de plus en plus vite dans une salle qui était devenue soudainement trop étriquée, trop petite. Je n'avais pas eu le temps de soupirer qu'elle recouvrait déjà mes chevilles. Et elle était froide. Des frissons parcoururent mon corps instantanément à cause de la température. Je soupirai, en pensant qu'elle n'était pas comme ça avant que je n'arrive. L'eau de la source avait bien changé entre le moment de mon arrivée et le moment du départ de mon Alter, après notre discussion.
Revenge m'avait complètement laissé. Je n'arrivais plus à ressentir sa puissance. C'était quand même incroyable ! Nous venions de parler durant quelques minutes, et durant ce temps, j'avais pu constater que son aura était toujours aussi impressionnante. Il flottait derrière et autour de lui une impression de dangerosité calculée et maîtrisée, si bien qu'il était difficile de se tenir face à lui, quand bien même je me trouvais au cœur de mon propre esprit. Il y avait une totale différence de niveau entre lui et moi. Un sourire parcourut mon visage en pensant à toute l'étendue de son pouvoir.
Mais à présent, il ne restait plus que cette salle poussiéreuse et à présent complètement inondée, de laquelle je ne semblais pouvoir fuir. L'air était devenu presque irrespirable maintenant, et je sentais sur mes genoux les vagues rouler. Je levai la tête : il n'y avait effectivement aucune sortie. Et non seulement il n'y avait aucun moyen de s'échapper, mais une fine pluie grisâtre s'en échappait, comme s'il croulait lui aussi sous les profondeurs.
Comment pouvais-je réussir ? Je n'en savais rien. Revenge ne m'avait rien révélé ; il s'était tout simplement dissipé sans laisser d'indice. Rien. J'étais complètement perdu. C'était quand même incroyable ! Je devais être le seul à m'être perdu dans mon propre esprit... Je jurai entre mes dents quand je vis que mes mains, lorsqu'elles pendaient, trempaient dans cette eau si claire et pourtant si dangereuse. L'eau, tandis que mon esprit tournait à cent à l'heure, venait encore de monter d'un niveau, un niveau qui devenait de plus en plus dominant. Bientôt, il y aurait plus d'eau que d'air ! Je pouvais presque nager à présent... En tournant la tête, et à droite, et à gauche, et même en bas, je ne vis que des murs fades, des murs impossibles à briser, quand bien même j'essayais. Ça m'apparaissait clairement maintenant : il n'y avait aucune sortie.
Mon cerveau tournait à toute vitesse, mais il était très compliqué de trouver de bonnes idées dans de telles conditions. Bientôt, mon torse était recouvert d'eau. Les vagues étaient de plus assez fortes pour me faire reculer d'au moins un pas chaque fois qu'elles me touchaient, ce qui me déconcentrait. J'étais perturbé par le flux marin qui allait et venait dans toute la pièce et qui tentait de m'acculer. Je regardai le trône, désespéré, en me disait que c'était peut-être la clé de cette épreuve. Mais plus je m'en approchais, plus je me rendais compte que ça ne servait à rien. Ce trône ne me serait d'aucun secours. Je me retournai :
– Et si... !
Je levai les bras pour me protéger d'une vague un peu plus imposante que les autres. L'eau passa de tous les côtés autour de moi, me faisant reculer de trois pas. Quelque chose de rude percuta mon dos. Je fermai un œil sous le coup de la douleur et constatai que j'avais heurté le trône de pierre. Maintenant, je pouvais complètement nager. Heureusement, j'avais encore pied, mais il était beaucoup plus difficile de rester debout. Une idée venait de me traverser l'esprit.
Un pas après l'autre, je perçai l'eau pour me rendre à l'autre bout de la pièce, à l'endroit où j'étais entré au début. Mon espoir était de trouver un lieu dans lequel je pourrais avoir une trêve de quelques minutes pour réfléchir tranquillement. Malheureusement, arrivé au centre du lieu, mes attentes furent balayées en même temps qu'une vague un peu trop violente qui me repoussa à plusieurs mètres de là. Je contractai tous mes muscles lors de l'impact. Mon corps était étrangement perturbé par ces vagues, si bien que je faillis poser un genou à terre. Heureusement, j'étais encore lucide, et je m'empéchai de succomber à cette terrible faiblesse.
De nombreuses minutes passèrent, durant lesquelles je tentai de trouver un échappatoire en me débattant au milieu de cette eau plutôt agitée et surtout extrêmement compliquée à traverser. Mes forces diminuaient d'action en action, et chaque mouvement réalisé était difficile. En plus, il était difficile de se concentrer...
– Une autre vague ! Mais je pensais... que... cette eau était calme !
Je recrachai un filet d'eau que je venais d'avaler par mégarde avant de tousser trois ou quatre fois. Le courant, pendant ce temps, semblait me pousser de tous les côtés, sans me laisser de répit. Tout se ressemblait à l'intérieur de cette pièce. Cela commença à m'énerver. Ça ne serait pas un simple courant qui me poserait un problème ! Il était hors de question que je perde.
Je me concentrai. Cette eau commençait à m'agacer. Je fis alors appel à toutes mes forces. Sur mon front, je sentis quelques mèches de cheveux léviter quelques secondes. Autour de moi, l'air se tordit presque à cause de la pression magique. Quelques éclairs apparurent, mais je tentai de les réprimer. Je n'étais pas assez stupide pour laisser ma foudre magique toucher l'eau de la source. Cette dernière commençait d'ailleurs à se remuer autour de moi, passant autour de moi sans même me bousculer. Lorsque je redoublai l'intensité de mon éclat magique dans un cri de rage, elle s'écarta en un cercle autour de moi. Je dirigeai alors les flux de ma magie autour de moi pour tenter de sortir par la force, et surtout pour faire disparaître cette inondation.
Mais c'était en vain. Mon aura explosa au bout d'un moment et la salle trembla légèrement. Quant à la source... elle revint en force. Le cercle aquatique autour de moi cessa de léviter et retomba, en partie sur moi. Je dus reprendre mon souffle, et c'est en regardant autour de moi pour la dixième fois, alors que le niveau ne cessait de monter pour bientôt toucher mon nez, que je compris.
– Attends une minute... ! Oui, ça y est, c'est ça !
Je fermai les yeux, tant pour me protéger d'une vague qui me sauta au visage, que pour me concentrer. Je fis abstraction de l'eau qui passa sur mon visage. Et je me mis à repenser au lieu dans lequel je me trouvais. C'était une grande salle, certes, mais c'était avant tout mon esprit. J'y étais le maître... Voilà pourquoi Revenge m'avait laissé un avertissement avant de disparaître. Il me faisait habilement comprendre que pour passer, je devais me concentrer et maîtriser mon environnement.
Lorsque je rouvris les yeux, je distinguai parmi l'eau une grande porte sombre et close. Derrière, j'y sentais une faible énergie. Plus je m'en approchai et plus elle reculait. Elle voulait me fuir. Cela m'agaça, surtout que les vagues semblaient me repousser. Je fronçai des sourcils. Donnant une impulsion, j'arrivai très rapidement devant la porte qui semblait vouloir reculer.
– Maintenant, ça suffit !
Je mis ma main sur la porte, ne la laissant pas fuir. Un flux d'énergie me regagna, alimentant mon corps. Derrière cette porte, il y avait ce que je cherchais. J'inspirai un grand coup, voulant qu'elle reste en place et qu'elle m'obéisse. Alors, je lui dis :
– Ouvre-toi et laisse-moi parler avec mon Alter, stupide porte !
Aussitôt dit, aussitôt fait : dans un grincement, les deux battants s'écartèrent, et laissèrent s'échapper des rayons de lumière. Bientôt, ces éclats envahirent toute la pièce dans de grandes vagues d'ondes irradiant les alentours. Comme tout bon héros de Shonen, je regardai la lumière sans avoir mal aux yeux, parce que le lecteur peut s'imaginer un plan dans lequel on me voit regarder des rayons de lumière sans avoir mal aux yeux, alors il se dit que c'est classe, et ça augmente ma popularité.
Devant moi, on s'éclaircit la voix. Je sursautai, avant d'apercevoir Revenge, se tenant exactement pareil qu'avant l'épreuve. Il souriait, assis sur son trône. Autour de moi, l'eau se retirait doucement, rampant vers les murs et disparut mystérieusement. Je m'approchai, mais il tendit sa main pour me prévenir d'arrêter :
– C'est bon, tu as fini de prendre tes rêves pour des réalités ? Dit mon Alter.
Mes joues semblèrent se colorer car il ricana un instant. Je soupirai, rageant face à sa façon de se moquer de moi ouvertement. Je ronchonnai d'un « Bon, bah... euh... hein, ça va ! ». Il ricana encore une fois, mais il se reprit rapidement, avant de me fixer. Je sentis une goutte de sueur perler sur mon front.
Revenge laissa son regard planer autour de nous. Il n'y avait plus une goutte d'eau. Les murs étaient de nouveau parfaitement secs, comme si la source n'était jamais passée, comme si les dernières minutes qui s'étaient écoulées n'avaient jamais eu lieu. Pourtant, je sentais bien son passage. C'était très surprenant : quelque chose d'étrange flottait dans l'atmosphère. Quelque chose avait changé. Tout me semblait plus accessible. Et surtout... je me sentais plus proche, d'une certaine manière, de mon Alter. Je ne savais pas comment le dire. C'était un sentiment qui avait totalement changé ma façon de voir le monde.
– Alors, tu as trouvé ça comment ? Me lança Revenge, un petit sourire en coin.
– Pas insurmontable, sérieusement.
– C'est bien ce que je pensais.
Il sourit.
– Tu as trouvé la clé de l'énigme assez rapidement, même si je t'ai aidé.
– Je l'aurais trouvé, même si tu ne m'avais pas aidé. C'était assez facile, au final, quand on y repense.
– Je n'en doute pas. Tu es assez fort, Thomas. Je connais ton potentiel, puisque nous sommes étroitement liés. Après tout, ton potentiel est le mien et le mien est le tien.
– Le contraire ne serait pas très logique.
– Tu en conviens, ricana-t-il. Nous évoluons parallèlement. À chaque fois que tu jouais sur ce jeu, en réalité, tu jouais ce que je vivais. En fait, c'est un peu plus profond que ça, mais on va simplifier en disant ça. Du coup, à chaque fois que tu évolues, j'évolue aussi. Et à chaque fois que je deviens plus fort, inconsciemment, tu le deviens aussi.
– Mais il y a une limite, j'imagine.
– Oh, tu sais, il y en a plein. L'univers est fait de limites. Et c'est pareil, et surtout bien plus vrai pour notre univers gouverné par la magie. Que ce soit le lieu où nous nous trouvons, ta progression qui a une limite, la mienne, notre cohésion, les lois magiques ou bien d'autres paramètres. Mais il y a autant de façons de les contourner, d'en jouer et de devenir plus fort. Ce que nous venons de réaliser en fait partie.
– Mais il suffit de le faire une seule fois ?
– Bien sûr que non. Mais il fallait bien le faire une première fois, non ? En fait, c'est comme si t'avais forcé une porte. Ça ne veut pas dire que tu ne peux pas ou que tu ne dois pas retourner dans la pièce. C'est même quelque chose de primordial. Sinon, la porte se referme de plus en plus et tu perdrais tes facultés à parler avec ton Alter. Au contraire, plus tu parles avec, plus ça te sera facile.
Je hochai doucement de la tête, prenant conscience de ce qu'il me disait. Il continua alors d'un air professoral :
– Si tu veux m'appeler, pense à ma magie et essaie de te lier avec. Dans ce coin de ton esprit, c'est plus facile. Cette partie de toi est faite pour accueillir naturellement la magie.
– Et comment c'est possible ?
– On ne sait pas grand-chose dessus honnêtement. Sur Genesis, on fait des recherches plus amples.
– Des... recherches ?
Je vis Revenge se crisper en entendant ma question. Une ombre passa sur son visage durant un court instant. Mais cette dernière disparut aussi vite qu'elle était apparue, et un sourire la remplaça.
– Oui. Je n'ai pas accès à toutes les informations sur ces recherches. Quoi qu'il en soit, tu as cette faculté. Et elle te permet de devenir plus fort. Il s'agissait de la première épreuve. Il y a bien d'autres choses, mais tu auras le temps de les apprendre.
– Mais pourquoi pas maintenant ?
– Parce que tu n'es pas assez fort.
Touché dans mon orgueil, mes mâchoires se contractèrent.
– Tu ne peux pas sauter des étapes, Thomas. Tu es très puissant mais ton corps ne pourra pas supporter tous ces changements. Il faut y aller progressivement. Et votre progression est déjà extraordinaire.
– Je vois. As-tu une idée du temps qu'il nous faudra pour obtenir notre niveau maximal ?
– Je n'en sais rien. À vous de chercher.
Je soupirai. Un temps de silence s'installa, un peu malaisant. On se jaugeait mutuellement du regard. Pour peu, on entendrait la musique des cow-boys sur le point de s'affronter en sortant leur arme. Finalement, Revenge me dit :
– Attends, Thomas.
– Quoi ?
Il leva sa main, la tendit vers moi, et avant même que je ne comprenne ce qui se passe, je fus contraint d'esquiver un éclair. Il n'y eut qu'un petit flash, et un trait bleu fusa dans ma direction. Sans m'en rendre compte, j'étais déjà en train de me décaler. La foudre électrisa mes cheveux et je sentis mes poils se redresser complètement. Je fis trois pas en arrière, bouche toute ouverte de surprise. L'éclair s'écrasa sur le mur et se dissipa en petits arcs électriques.
Je regardai le mur, puis je fis le chemin de l'attaque du regard, avant de revenir vers le visage satisfait de Revenge. Il affichait un petit sourire... Il avait failli me tuer dans mon propre esprit, et il en était fier, en plus ! Une série de jurons violents dont je ne me souviens que partiellement m'échappa, au fur et à mesure que des veines se contractaient sur mon front :
– T'es sérieux, là ? T'as failli me buter, connard ! Si j'avais pas eu ce réflexe, tu m'aurais électrocuté ! T'as craqué ou quoi ? Hurlé-je presque, furieux. Si jamais tu me refais un coup comme ça...
Mes menaces et ma fureur ne semblèrent pas l'impressionner le moins du monde, même si un petit air surpris s'empara de son visage durant un court instant. Voyant que je n'avais aucun effet et pire, voyant qu'il allait recommencer, je décidai de passer à l'action. Autour de ma main dansèrent quelques éclairs, rassemblés en une boule foudroyante qui fonça vers Revenge. Mon Alter aux yeux glacés ne bougea pas. Mon éclair allait le frapper, si bien qu'un sourire déforma mon visage... sourire qui s'effaça aussitôt quand, du revers de la main, il dévia mon jet électrique, qui s'écrasa contre le plafond de la salle.
– Tu as oublié que j'étais ton Alter et que la magie de foudre que tu maîtrises si bien n'est pas la tienne mais la mienne ?
– Pourquoi ? Pourquoi as-tu fait ça ? Enrageai-je.
– Tu l'as esquivé, c'est suffisant, non ? Ça prouve que tu es rapide et que tu as d'excellents réflexes, non ?
Alors que je continuai dans mes protestations, cette simple réplique m'arrêta dans mon élan. Je le regardai, estomaqué. Remarquant que je ne continuerai pas à crier, il parut satisfait. Je le savais. Comment ? Après tout, nous sommes dans mon esprit, alors je le sentais. Il me fit un sourire :
– Disons que c'était un petit test pour savoir si tu étais digne que je t'ouvre complètement cette porte pour discuter...
Un silence s'installa. Je n'arrivai pas à détacher mon regard de ses yeux glacés.
– Maintenant que tu as réussi cette épreuve, tu emprunteras de nouveau le chemin que tu as pris pour arriver ici. En faisant le chemin inverse, tu remonteras sans problème. Et avant que tu ne partes, j'ai une dernière chose à te dire, Thomas. Fais attention. Prends garde aux événements qui vont se dérouler.
– Qu'est-ce qu'il y a ?
– Je ne sais pas trop. Mais c'est étrange. Les forces du chaos affluent sans cesse. Elles avancent, elles reculent, mais là c'est comme un phénomène de marée. Ils ont beaucoup reculé.
– On saura les vaincre. Avec l'aide des autres.
– Je vous fais confiance. Mais prends garde tout de même.
– Entendu.
– À plus tard, Thomas.
– À plus tard, Revenge.
Il me fit un sourire un peu plus sincère que le précédent et leva la main pour me saluer. J'avais un goût amer dans la bouche. Voilà que je repartais avec encore beaucoup de questions... Je commençais sérieusement à être agacé par tous ces rebondissements. Déjà que c'était très difficile d'être le « héros »... Ma vie avait été bouleversée, et depuis des semaines, je ne cessais de voir des changements être opérés sur mon existence. C'était... épuisant.
Je fis quelques pas en arrière et sortit de cette grande salle. La silhouette de Revenge s'effaça, comme les fois précédentes, comme s'il n'avait jamais été qu'un simple mirage, qu'un simple phénomène imaginé par ma propre conscience. Avant que je ne m'en rende compte, l'eau m'arrivait déjà aux chevilles. Puis, quelques mètres plus loin, aux genoux. Enfin, je plongeai entièrement dans la source, avant de nager jusqu'à l'endroit où je pourrais remonter ensuite.
L'eau était toujours aussi claire et il était toujours aussi facile de nager, d'y respirer et d'y voir à l'intérieur. Je levai la tête, et vis clairement que la sortie n'attendait que moi. Je montai, de plus en plus, profitant des derniers plaisirs marins qui s'offraient gentiment à moi.
Mes yeux se fermèrent d'eux-mêmes quand je sortis. Je levai une main vers mon visage pour m'essuyer les yeux. Je soupirai, et quand ma vue fut à nouveau opérationnelle, je pus constater à loisir que j'étais revenu à la surface. Un peu plus loin, je vis deux silhouettes, l'une restant bras croisés, tandis que l'autre, un peu plus amicale, agitait les bras dans ma direction pour me saluer.
Quelques secondes plus tard, j'étais sorti de cette source. Près de moi, les deux silhouettes s'étaient avancées. L'homme qui croisait les bras affichait un visage imperturbable, mais une lueur étrange et plaisante brillait dans ses yeux. Constantin ne souriait que rarement, mais on pouvait lire sur son visage qu'il était assez content.
Quant à l'autre... Lucas me fit un si grand sourire que c'était assez rare pour le souligner. Tout excité, il s'avança et m'aida à me relever quand je sortis. Il posa ses deux mains sur mes épaules avec tant de vigueur que je faillis retomber dans l'eau. Je soupirai. À croire qu'il testait toutes les méthodes pour me faire tomber.
– Toto ! Enfin, c'est pas trop tôt !
– Désolé, Revenge est un peu bavard...
– Alors, c'était comment ? T'as réussi rapidement ? Ne me dis rien : oui, j'en suis sûr. Bien sûr que t'as réussi, ça ne pouvait pas se passer autrement !
Je fis ce qu'il m'avait dit de faire : je gardai le silence. Je me contentai de leur faire un sourire et de profiter pleinement de notre réussite.
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NDA : Salutations chers lecteurs, chères lectrices. J'espère que vous allez bien ! :D
On retrouve l'épreuve de Thomas dans ce chapitre... La prochaine fois, on passera à autre chose :D
J'espère que ce chapitre vous a plu et que vous avez passé un bon moment en lisant ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, ça me fait super plaisir. Merci d'avoir lu, je vous aime fort. On se retrouve bientôt pour un nouveau chapitre :D
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