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Chapitre 32

Musique : Lomepal- Yeux disent


PDV Sarah :

Ce soir nous sommes toutes conviées chez Owen pour l'événement du mois : Son anniversaire. Rien de bien réjouissant en somme, d'autant qu'après les révélations dont Mathilde m'a fait part, j'ai bien plus de mal à me contenir avec les joueurs. En particulier avec Théo. S'il croit s'en tirer tranquillement après ce qu'il a osé lui faire, il rêve. Avec l'accord de Mathilde, j'ai en tête de lui en faire baver un petit moment. D'ailleurs, ma dernière crasse remonte à hier, quand, au self, j'ai craché dans son verre. Je ne sais pas s'il y a prêté attention, mais je me suis tordue de rire à table. Savoir se contenter des petites choses, telle est ma devise de la semaine. 

Le crissement des pneus d'une voiture m'extirpe de mes réflexions. Coup d'œil par la fenêtre, je reconnais la bagnole de Matthew, puis soupire, sans trouver la motivation nécessaire pour affronter la soirée qui m'attend. Je suis en train de saturer à force de passer tous mes week-ends avec eux, néanmoins, je fixe un large sourire sur mes lèvres en espérant qu'il finisse par devenir vrai, puis j'attrape mon sac et sors. Dans la voiture, Matt me propose de mettre la musique qui me plaît, c'est gentil, mais ce n'est pas ce qui lui fera gagner des points. Même s'il est mignon, si je devais me résoudre à coucher avec lui un jour, ce serait certainement pour m'en débarrasser. 

Quand on arrive chez Owen, la nuit s'installe tout juste. Je suis Matthew lorsqu'il s'avance sous le porche de la maison, un large sourire marquant sa hâte. Quand la porte s'ouvre, je perds tout de suite le mien. Où sont les abrutis qui d'habitude dansent comme des fous sans se soucier de qui peut bien organiser la soirée ?

— C'est quoi ce délire ?! Je laisse échapper, légèrement scotchée.

— Owen voulait faire ça en petit comité.

Matthew sourit de toutes ses dents, cette idée semble le ravir. Je roule des yeux, puis franchis le pas de la porte. Sous le regard des autres joueurs et des filles, Matt et moi faisons une entrée remarquable, entre l'un qui tire la gueule (il est facile de savoir qu'il s'agit de moi) et l'autre qui sourit comme un con heureux. J'observe les garçons assis sur le canapé ou par terre, en rond autour d'une table basse chargée d'alcools divers qui vont des bières au rhum. Ma bouteille de rosée ne sera pas de trop.

— Salut à vous. Je m'exclame à l'attention du petit groupe.

Owen est assis au milieu du canapé, une couronne en carton sur le crâne qu'il porte fièrement avec ses yeux brillants, sa gueule légèrement éméchée. Lissa a noué sa main dans la sienne. Au vu des étiquettes qu'ils ont tous collées sur le front, j'émets l'hypothèse qu'ils faisaient certainement un jeu pour passer le temps jusqu'à notre arrivée.

— Alors c'est toi le roi de la fête ? Je demande ironiquement à Owen, qui sourit d'une façon terriblement sexy avant de hocher la tête.

Je me résigne, sûrement à cause de mon empathie légendaire, à lui faire cadeau de ma bouteille.

— Tâche d'en faire bon usage.

Visiblement, faire des cadeaux à un joueur n'est pas courant. Il se lève, me serre dans ses bras, balbutie des remerciements. Je m'étonne la première de son geste, mais ne regrette pas mon acte. Au fond, ça me peine qu'il soit entouré pour son anniversaire, de personnages aussi faux que lui et d'une brochette de nanas qui le détestent. 

Nils se lève, demande aux autres de faire de la place pour que nous nous joignons au cercle. La moitié ayant toujours des étiquettes sur le front avec des mots ridicules écrits dessus.

— On va changer de jeu maintenant que nos derniers invités sont là, c'était juste un petit échauffement. Annonce Owen à haute voix, tout en retirant le premier son bout de papier.

Il manque de s'étouffer de rire en voyant ce qu'il était.

— Du jus de chaussettes ? Sérieusement ? Comment je pouvais deviner ça ? Chuchote Alaska.

J'éclate de rire, elle fait la moue, finalement l'ambiance est sympa. Enfin, elle l'était avant que Théo débarque dans la pièce, une bière à la main, son étiquette sur le front. Maintenant, je sens bien le changement qui s'établit en moi. J'ai envie de le frapper. Surtout quand il prend place à mes côtés. 

— Je suis le seul à qui il reste cette satanée étiquette ?

La réponse est évidente, il le sait, mais on dirait qu'il aime que je l'envoie chier, depuis la gifle que je lui ai mise, il n'arrête pas de me chercher des noises.

— Réfléchis, trou du cul... Oups, le contenu de l'étiquette m'a échappé.

Intrigué, il s'empare brusquement du papier sur son front et décrypte le contenu.

— Tu sais pas lire ou quoi ? C'est écrit Roi du monde.  

Il se marre, en réalité il y a juste écrit «Raiponce», c'est tout de suite moins glorieux.

— Ah ah ah, je parlais de l'étiquette que tu portes en général... Trou du cul.

Théo secoue la tête. Il s'apprête à répliquer, comme il tente de le faire à chaque fois que je lui vole sa soi-disant «dignité», mais l'annonce de Nils l'incite à se taire.

— On va faire un petit jeu d'alcool pour se mettre dans l'ambiance, des propositions ?

Bref échange de regards avec les filles à côté de moi, excepté Octobre qui déglutit, les yeux braqués dans une direction opposée. Je suis son regard, compatis avec elle en voyant sur le canapé, Owen et Lissa s'embrasser langoureusement.  


PDV Octobre :

Deux heures plus tard, mon cerveau est embrumé par l'alcool, je n'arrête pas de rire en voyant Lara tenter un homme droit pour siroter une bière à la paille. Je me détourne du spectacle pour attraper mon verre de vin, surprends Sarah migrer sur le canapé pour donner un coup dans la bouteille que Théo mène à ses lèvres. L'alcool se renverse sur son visage, coule sur le haut de son col. Je ris fort, Sarah s'éclipse en courant. 

À l'approche de minuit, Nils propose qu'on passe à autre chose. C'est loin de me déplaire, je commence à en avoir marre d'effectuer des gages qui me font boire jusqu'à ne plus savoir où donner de la tête. Sous le regard attentif de chacun, Nils s'approche d'Owen.

— Tout le monde sait que c'est l'anniversaire de ce grand gaillard ce soir, pour l'occasion, Owen tu vas inaugurer le prochain jeu : les sept minutes au paradis !

Wow. Le temps que son idée fasse le trajet jusqu'à mon cerveau, je réalise les conséquences qu'implique ce jeu. Une chose qu'il ne faut pas oublier, même si par moments c'est compliqué : nous ne sommes pas des amis. Les joueurs sont là uniquement pour nous courtiser et les sept minutes au paradis sont une garantie pour eux d'obtenir un rapprochement avec nous. Nos regards avec les filles se croisent, nous savons très bien ce qu'il en coûte.

— Bien sûr, il y aura quelques modifications, Owen, tu peux choisir l'ange qui partagera ta compagnie à l'étage.
  
Owen a l'air ravi de ce cadeau, je ne peux pas en penser autant. La personne qu'il choisira, tout le monde sait qui c'est. Nils continue de brailler, je n'écoute plus rien, vide d'un trait le reste de vin dans mon verre. Ça ne suffit pas à me contenir quand je vois Owen se lever, tendre une main vers Lissa.

— Me ferais-tu l'honneur d'être ma partenaire pour sept minutes au paradis ?
  
Les joueurs l'encouragent avec des rires et des propos salaces qui n'ont l'air de déranger personne. Je crois qu'il me faut un autre verre pour encaisser le choc. Notamment quand Lissa accepte sa proposition et plonge sa main dans la sienne. Je tente de remettre les choses dans leur contexte, mais il m'est impossible d'avoir les idées claires, mes pensées et mon regard sont focalisés sur les deux tourtereaux qui quittent notre cercle pour gagner l'étage. Je souffle, détourne mon regard pour malencontreusement me heurter à celui d'Aaron qui n'a visiblement pas raté une miette de mes réactions. Merde.

— Et nous on fait quoi au juste pendant ce super jeu qui consiste à se faire culbuter à l'étage ?

Toutes les têtes se tournent vers Alaska, j'aime quand elle crache son venin de la sorte. Y a tellement de colère dans son regard, ça la rend belle à en crever. L'idée de Nils a plombé l'ambiance. Théo se lève pour aller dans la cuisine, il revient avec deux enceintes dans les mains.

— Nous on va mettre un peu de musique et continuer de s'amuser !

— Bravo, super idée. T'aurais pu l'avoir avant quand même.

Sarah ne rate pas une occasion de lui envoyer des piques, il a l'air d'aimer son répondant, je ne sais pas si elle l'a remarqué, auquel cas, elle s'en fout royalement.

— Danser, je veux danser, danser, danser ! Chantonne Jade en se redressant sur le rythme de la musique.

Avec sa façon de faire et son entrain auquel les gars se joignent, la soirée reprend vie peu à peu. Jade me tend la main, nous voilà lancées au milieu du salon. Alaska et Sarah nous rejoignent, on se dandine comme des enfants à leur première boum, dans un petit cercle fermé qui n'abrite que nos sourires. Au fil des musiques qui s'enchaînent, je finis par lâcher prise. Tout le monde s'est levé, que ce soit par duo, trio, solo, on danse, on boit, on oublie le reste. 

Après m'être longuement déchaînée, je fais une pause pour reprendre mon souffle. Je m'assieds sur le canapé, sirote un verre de rhum et admire ces corps agglutinés qui ondulent, sautent, animés par le même élan. Dans un moment comme celui-là, le jeu n'existe plus. Ce n'est pas qu'une impression, pour une fois, ils sont tous en train de se défouler sans la moindre arrière-pensée. Cependant, m'extirper du corps de danse pour l'observer me fait constater qu'il manque deux personnes. Owen, Lissa. Mon sang se glace, je regarde le cadran de l'horloge, les sept minutes au paradis se sont transformées en une heure. Je n'ai pas vu le temps passer, à présent il me rattrape.

— Octobre ? Tu te sens bien ?

Sarah me prend dans ses bras, la perte momentanée de mon sourire a dû l'alerter. De la sueur luit sur son front, ses joues sont rouges, ses yeux brillants. Je l'ai vue danser, c'est comme si la musique la possédait. Elle a cette étincelle de passion dans le regard, la mienne s'est éteinte avec le retour de mes pensées poisons.

— Oui, oui. Juste, tu sais depuis combien de temps on danse ?

— Heu... non.

Elle fronce les sourcils, ne voit pas où je veux en venir. Dans ma tête, les idées pullulent comme des cellules cancéreuses.

— Les sept minutes au paradis, Owen, Lissa, ça te dit quelque chose ?

Ses traits se crispent, elle regarde l'escalier, puis moi, puis de nouveau l'escalier.

— Merde ! Tu penses qu'Owen est en train de se faire Lissa ? Qu'est-ce qu'on fait ?

Je soupire, ma tête tourne. Il faut qu'on agisse. Ma jalousie n'a rien à voir avec mon intention de vouloir les interrompre à temps, ce serait tout bonnement horrible que les joueurs aient déjà deux victoires en poche.

— On va les chercher, enfin, moi j'y vais en tout cas, tu peux retourner danser si tu veux.

Elle hoche doucement la tête sans rien dire. Sarah semble en pleine réflexion ou alors juste complètement dans les vapes. Elle se lève du canapé, me regarde, puis se penche pour prendre ma main dans la sienne.

— Octobre, il faut que tu le saches clairement, parce que je veux pas de secret entre nous. Je t'ai vue embrasser Owen et je savais qu'en t'éloignant de lui, il se replierait sur Lissa. Je sais aussi que t'as les nerfs qu'ils soient en train de s'envoyer en l'air tous les deux là-haut, sauf que c'est ce qu'ils veulent... Tu peux interférer si tu veux, mais le fond ne changera pas. On ferait mieux de se focaliser sur nos intentions à nous et sur cette soirée.

— Je sais putain, et t'as raison sur toute la ligne, mais je peux pas m'amuser avec l'image d'Owen qui tourne et retourne dans ma tête, faut que je bouge.

Sarah esquisse un sourire compatissant, elle me serre étroitement la main et me tourne le dos pour retourner avec les autres. J'attends qu'elle s'éloigne, puis saisis mon courage à deux mains, une bouteille au passage et monte l'escalier. Arrivée au sommet, un couloir s'étend devant moi, deux portes sur la gauche, deux autres sur la droite. L'endroit m'est étrangement familier. Le sentiment qui m'enveloppe est nouveau sans l'être, comme une impression de déjà-vu. Légère frustration devant ce constat terriblement troublant. 

Je pousse la première porte, une chambre vide. Ma seconde tentative promet plus de résultats, de la lumière filtre sous la porte. Je m'approche, refrène les battements de mon cœur, me prépare à l'instant de vérité qui risque grandement de me traumatiser, j'en ai conscience. Main sur la poignée, doucement je l'abaisse, la porte s'entrouvre, je glisse ma tête dans l'entrebâillement, croise à mon plus grand dam, le regard outrageusement surpris d'Estelle. J'avais presque oublié qu'elle était la sœur d'Owen.

— Heu.. Octobre ? Tu veux entrer ?

Je hoche la tête, me faufile dans la pièce avec un sourire gêné.

— Désolée de te déranger, en fait, je cherche la chambre d'Owen.

— Owen ? Pourquoi ?

À cet instant, le comment du pourquoi je le cherche passe en second plan face à tous les sentiments qui refont surface. Je fixe Estelle au milieu de son décor, même si les lieux ont changé, je reconnais sa chambre, son sourire aimant, l'étincelle presque animale dans son regard.

— Parce que ton frère est un con...

Ces mots s'échappent de ma bouche, une ombre passe sur le visage d'Estelle, en l'espace d'une seconde, elle n'est plus la même.

— Oh mon dieu ! Maintenant je sais ! Octobre ? Couine-t-elle avec enthousiasme. Octobre, Octobre, mais oui putain !

Elle est particulièrement rayonnante, j'hésite un instant. Mes lèvres s'étirent, j'ai envie de la prendre dans mes bras.

— J'étais certaine qu'on se connaissait quand je t'ai vue au lac, tu te souviens de moi alors ?!

— Bien sûr ! L'été 2015 ? Quand j'ai emménagé ici ! On s'est rencontrées quoi ? Dans les premiers jours non ?

Je ris. C'est réel. Prise d'un élan de folie que je ne pensais pas retrouver au cours de cette soirée, je me jette dans ses bras, manque de renverser la bouteille, mais finalement il n'y a pas de casse, seulement des éclats de joie dans un moment de pur bonheur. Estelle. C'est si bon de pouvoir enlacer le passé, tout n'a pas sombré dans l'oubli.

— Waw... Deux ans... Deux ans c'est long quand même.

Estelle s'écarte pour me regarder de haut en bas, puis elle sourit en lorgnant sur la bouteille.

— T'as bien fait de ramener de l'alcool pour fêter ça, je commençais à me dessécher toute seule dans mon coin !

— Alors quoi ? On va se soûler et faire soirée à part ?

Je ris nerveusement à l'idée de ne pas rejoindre les joueurs et les filles. À l'idée de laisser tomber ma mission commando pour empêcher Owen de souiller Lissa.

— Nos retrouvailles ne sont-elles pas plus importantes que leur stupide jeu ?

Estelle me défie du regard, avec son petit sourire en coin, elle ressemble à Owen. Et comme j'en ai fait l'expérience un bon nombre de fois, je sais que je ne résiste jamais longtemps à ces beaux iris verts.

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Hey hey hey ! 

Sarah/Théo c'est quoi vos ressentis ? Elle compte pas le lâcher hein, après ce qu'il a fait à Mathilde ;)

Et Octobre/Estelle, leur relation ? Y a des secrets et des révélations qui se profilent à l'horizon !

Ensuite, pour ce qui est d'Owen et Lissa, je suppose que vous vous doutez bien de ce qu'il se passe...hihihi

Jvous fait plein de bisous et on se retrouve certainement demain pour la suite de leurs merveilleuses et trépidantes aventuuures !! BIG LOVE SUR VOUS ! :))

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