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2 - 06 _ part2

Quelques secondes plus tard, ses sanglots se calment.

- Comment tu vas faire ça ? me demande-t-il

Je le tourne doucement vers moi, et ses yeux viennent se planter dans les miens. J'y vois toute sa douleur, et je me dis que je crains vraiment comme mec, et que je n'aurais jamais dû me laisser devenir ce connard qui est en train de faire pleurer Harry.

- Fais-moi un câlin, je dis

Je lui fais signe de poser sa tête sur mon torse et il le fait, tandis que je passe la main dans ses cheveux.

- Tu ne mérites pas quelqu'un qui te fait pleurer, Harry.

- Pffff... fait-il sans rien dire

- Mais, je ne suis plus cette personne.

Il ne bouge plus, et relève lentement la tête vers moi.

- Je suis désolé pour tout le mal que je t'ai fait, je lui dis. Que ce soit toi ou Kittie, tous les deux vous m'avez ouvert les yeux et donné envie de changer. Et j'ai changé. Je veux être le meilleur ami que tu mérites.

Il acquiesce doucement, ses pleurs ont cessé.

- C'est bien. Que tu veuilles devenir quelqu'un de bien. Mais, moi, je crois que je ne suis pas la personne que tu mérites.

- Pourquoi tu dis ça ?

- Parce que tu aimes les filles, et tu ne veux pas sortir avec un garçon.

- C'est vrai.

- Alors, même si tu deviens quelqu'un de bien, c'est bien pour toi, mais ça ne change rien pour moi. Moi, je suis quand même tombé amoureux du mauvais Louis.

- Je suis désolé.

- Et le pire dans tout ça... C'est que j'étais amoureux de toi, bien avant ça.

- Quoi ?

- J'étais heureux parce que je croyais que je pouvais aimer quelqu'un d'autre que toi. Et, il a fallu que ce soit toi.

- Harry, wow, je ne savais pas.

- Alors, on peut juste faire comme avant, quand tu ne savais pas.

- C'est ce que tu veux ?

- Oui.

- D'accord.

Je ne dis plus rien, et lui caresse les cheveux pour l'apaiser encore. Il ne pleure plus, mais la douleur est toujours là, je le sens. Je lui ai fait plus de mal que je n'aurais jamais imaginé.

On reste un moment ainsi, et je ferme les yeux. Je pense. Je réfléchis. Je revois toutes les conversations qu'on a eues, où j'aurais pu deviner que Kittie était Harry. Je repense à tout ce qu'il m'a dit. Tout ce qui m'a fait penser qu'il était une personne pure, une personne qui pourrait me sauver. Et au fond, j'ai toujours su qu'Harry pourrait me sauver. J'ai juste, un instant, pensé qu'une autre personne pourrait le faire. Qu'une fille pourrait le faire.

Mais Haz, il est là, sous mes yeux, parfait, lui.

Et aucune fille ne lui arrivera jamais à la cheville.

- Je me maudis d'aimer les filles.

- Je te maudis d'aimer les filles.

- Pourquoi tu ne m'as jamais dit que tu aimais les garçons ?

- Je n'aime pas LES garçons, je suis pansexuel, et j'aime UN garçon.

- Mais, t'as déjà aimé un autre garçon ?

- Louis...

- Quoi ?

- On te changera pas, hein.

- Quoi ? Si. J'ai changé.

- Mais t'es toujours aussi curieux quand il est question de sexe.

- Eh, j'ai de quoi. Je suis vierge d'amour.

- Et moi je suis vierge de derrière.

Je beug un moment, puis, j'explose de rire, et Harry aussi.

- On est deux alors, je lui dis entre deux crises de rire. Non mais, comment t'as dit ça.

- C'est ce que tu voulais savoir !

- Même !

On ne s'arrête plus de rire.

- Mais, tu l'as déjà fait euh.. avec un gars ? je demande

- Euh...

- Tu peux me le dire.

- Oui.

- Oh.

- Et toi, tu... euh... Tu y as déjà pensé ?

- Non.

- Oh.

- Et, j'avais jamais embrassé un garçon non plus.

- Techniquement, c'est moi qui t'ai embrassé.

- Oui.

- Et, alors ?

- Quoi ?

- Ca t'a dégoûté ?

- Non, en fait ça m'a surpris.

- Tu aurais pu t'y attendre.

- Tu m'as sauté dessus comme un lion sur sa proie !

- C'est faux !

On rit encore.

- C'est faux, j'ai juste... Je savais que t'allais m'échapper, je voulais goûter tes lèvres juste une fois.

- Oh.

- Et, je pourrai dire aux gars que tu es salé.

- Moi ? Moi je suis salé ? C'est pas plutôt tes larmes qui sont salées ?

- Oh... Peut-être. Je peux pas te dire.

- Je suis sucré.

- Je sais pas, quand je t'ai embrassé t'étais salé.

- Mais, nan ! Je suis sucré.

- Je te dis que tu étais salé.

- C'étaient juste tes larmes. D'ailleurs, je t'interdis de te jeter de nouveau sur moi en pleurant. Plus jamais.

- Oh. D'accord.

Il y a quelques secondes durant lesquelles il ne se passe rien, puis, il me saute littéralement dessus, s'accrochant à mon cou, me faisant retomber sur le matelas. Je crois que c'est une provocation. C'est carrément une provocation. Je lui dis de ne plus se jeter sur moi en pleurant, il ne pleure plus, alors il me saute dessus.

Joueur, je descends les mains le long de son t-shirt, et les glisse sous celui-ci pour aller lui chatouiller les côtes. Il hurle de rire en se tortillant comme un petit ver au-dessus de moi. Son rire est un don du ciel, et me réchauffe le cœur comme rien d'autre.

Il me supplie d'arrêter, alors je finis par oublier. Essoufflé, il essaie de reprendre sa respiration, ne bougeant plus, à califourchon sur moi, les deux mains appuyées sur mon torse. Je le regarde, sans bouger, ses yeux parcourent tout mon visage. Puis, il fonce sur moi, et emprisonne ma lèvre inférieure entre les siennes, comme tout à l'heure.

Et, il prend tellement bien soin de ma lèvre comme personne avant, et c'est tellement exquis, que je passe les mains derrière son dos et réponds à son baiser sans demander mon reste.

Il continue de m'embrasser, il passe sa langue sur ma lèvre, la caresse doucement, ne la lâche plus. C'est une sensation que je n'ai jamais ressentie auparavant. Je ne croyais pas pouvoir encore découvrir des choses de ce genre, mais c'est le cas. C'est lui. C'est Haz.

Ma main se resserre autour de sa taille, et son bassin s'appuie un peu plus contre le mien, alors que le baiser s'intensifie. Je ne sais pas ce que je dois faire, je pense à mille à l'heure, je n'ai jamais eu quelqu'un de précieux entre les mains, j'ai peur de le briser, et je ne sais même pas si je dois le toucher.

Je sais qu'il m'aime. Mais moi... je ne dois pas lui faire croire des choses.

Sa langue continue de caresser ma lèvre, ma main continue de se resserrer sur sa hanche, son corps continue d'appuyer contre le mien. God, encore un peu et on fusionne.

Ses mains viennent attraper mon t-shirt et le retirer d'un geste habile, décollant ses lèvres une toute petite seconde avant de reprendre les miennes en otage. Et c'est maintenant, que tout va à mille à l'heure dans ma tête, qu'une petite voix en moi me crie de le repousser et arrêter tout ça avant que ça n'aille trop loin. Mais, une autre voix me dit qu'on a déjà franchi les limites.

Il décolle ses lèvres encore une fois pour retirer son t-shirt, avant de replonger sur les miennes. J'entrevois à peine le papillon, avant de me faire agresser de bisous. Je me redresse alors, m'asseyant, faisant qu'il se retrouve assis sur mes genoux, et je pousse légèrement son corps pour poser les yeux sur le papillon. Je l'ai déjà vu, mais jamais d'aussi près. Je me tiens d'une main au matelas, alors que l'autre se pose dans son dos, tandis que mes lèvres partent à la recherche du papillon. Il se cambre, me donnant un accès plus simple, et j'embrasse chaque centimètre que j'arrive à atteindre.

Puis, au bout d'un moment, il me repousse contre le matelas, et, après m'avoir lancé un regard aussi sérieux que brûlant, il commence à laisser glisser sa bouche en long de mon torse, s'arrêtant au-dessus de l'élastique de mon caleçon. Je serre les draps entre mes doigts en comprenant ce qui va se passer, alors que ses lèvres se posent sur mon caleçon. Il ne passe pas par quatre chemins, il embrasse directement mon membre complètement dur et gonflé, me faisant me cambrer sous la sensation.

Il me retire mon caleçon sans trop attendre, et pose directement les lèvres sur ma peau, ne me laissant aucune seconde pour assimiler. Il embrasse chaque centimètre carré de mon membre, descendant sur toute la longueur, avant de poser les lèvres au bout et l'entourer de sa langue, comme s'il était en train de m'embrasser. Sa langue caresse mon gland exactement comme elle caressait ma lèvre tout à l'heure, et je me sens défaillir. J'enfonce la tête dans le matelas et lève les yeux au plafond, tandis que mon corps subit le plus doux des supplices.

Soudainement, je sens mon membre glisser entre ses lèvres, jusqu'au bout, et il commence de longs va-et-vient qui me font perdre la tête. Damn, il sait s'y prendre, vraiment. Je crois que de toute ma vie on ne m'a jamais sucé comme ça. Sa main rejoint la partie et vient caresser mes testicules. Jamais quelqu'un n'a pris autant soin de mon intimité. Je ne peux plus garder les yeux ouverts, je perds totalement la tête, je ne contrôle même plus mon corps qui se soulève doucement alors que mes reins se cambrent.

Alors, il quitte mon membre, l'embrasse une dernière fois, et vient s'allonger contre moi. Il prend l'une de mes mains pour la placer sur lui, alors je me tourne sur le côté, suivant le mouvement, et sa main vient attraper ma fesse tandis que ses lèvres viennent de nouveau capturer la mienne. Sa langue fait le même mouvement que tout à l'heure sur mon membre, me faisant perdre toute volonté, je ne peux plus que l'imaginer, encore et encore, embrasser mon membre devenu si sensible à son toucher.

Maintenant, j'ai envie de faire l'amour comme jamais.

Je m'allonge sur lui, écrasant son corps du mien, et c'est à ce moment que je me rends compte que je ne sais absolument pas comment on fait l'amour à un garçon. Je passe les mains le long de son torse, descendant jusqu'à son pantalon. J'ouvre sa braguette et pose la main sur son membre, énorme sous ma main. Instantanément, son corps me répond par une crispation, et un soupir. Je n'en peux plus, je veux le voir se tordre de plaisir et de bonheur sous ce que je lui fais.

Je caresse son membre quelques secondes, puis lui retire son pantalon, et son caleçon en même temps. Je repose mon corps sur le sien, mes lèvres sur les siennes, ma main sur son membre. La position n'est absolument pas pratique, ma main est écrasée entre nos deux corps, mais je m'en fous. Ma main fait des va-et-vient qui deviennent vite rapides, tandis que notre baiser s'intensifie et que nos langues se cherchent et se caressent.

C'est le moment de passer à la suite, je le sais, je le sens, j'en meurs d'envie, mais... je suis avec un garçon. Et je ne veux pas faire ça avec un garçon. J'ai peur de faire ça avec un garçon. Et, à ce que j'ai compris, il est actif, et moi... moi, je ne veux pas qu'un garçon me fasse l'amour.

- Lou, gémit-t-il à mon oreille

Je continue mes mouvements, et il attrape ma main pour la retirer. Il se redresse, sans aucune explication. Je reste complètement con de cette interruption.

Puis, je vois qu'il attrape quelque chose dans son tiroir. Il ouvre une boite de capotes et m'en jette une dans les mains. Alors que je ne bouge pas, interdit, perdu, il se rallonge à sa place.

- Vas-y.

Je reste là, immobile.

- Elles sont lubrifiées. C'est bon.

Je ne bouge toujours pas.

- Louis ?

- C'est... euh... J'ai jamais...

- T'as jamais mis une capote ?

- Evidemment que si !

- Alors, met-la, et reviens sur moi.

Complètement rassuré concernant ce qu'il attend de moi, j'ouvre l'emballage et glisse la capote autour de mon membre. Puis, je reviens au-dessus de lui. Et, je reste là, en suspens. J'attends. D'être sûr. Sûr de ce qu'on fait. Sûr qu'on est prêts. Sûr qu'on veut vraiment se donner l'un à l'autre, de cette façon.

- Qu'est-ce que t'as ? me demande Harry

- Je me demande juste, si tu es sûr de toi.

- Bien sûr que je suis sûr de moi.

- Tu es vraiment sûr de me faire confiance là-dessus ? Parce que... J'ai jamais fait l'amour à un garçon.

- Je n'ai aucune confiance en tes compétences sexuelles. Mais, j'ai confiance en toi. Et, avant que tu dises une autre connerie, tu n'as jamais fait l'amour. Mais à moi, tu vas me faire l'amour. Et je veux que tu le fasses. Maintenant.

J'acquiesce. Je reste encore immobile quelques secondes, à juste le regarder dans les yeux. Il me donne sa virginité, et je lui donne la mienne. Je lui donne ma première fois avec un garçon, il me donne sa première fois « par derrière ». Et c'est pour moi le début de ma seconde vie sexuelle. Parce que, il n'est plus question, jamais, que je baise quelqu'un. Je veux faire l'amour. Je ne l'ai pas encore fait, mais j'en suis assez proche pour avoir compris ce que c'est. Et je ne veux plus jamais, jamais, faire autrement. Et si je fais l'amour à Harry, maintenant, c'est qu'il est ma personne. C'est que, qui qu'il soit, et sous quelle forme, même avec un pseudo de fille, Harry, restera toujours, mon Harry. Celui que j'aime.

Celui que j'aime.

Alors, je pose doucement mes lèvres sur les siennes, et, alors qu'il passe les bras autour de moi, je m'approche de la zone, et commence tout doucement mon entrée.

Je suppose que ça lui fait mal, même s'il ne dit rien, alors je fais de tout petits va-et-vient, pour que ce soit plus simple, pour le détendre, et pour entrer plus facilement. Petit à petit, mon membre entre dans cet endroit serré jamais pénétré auparavant, et c'est légèrement douloureux pour moi aussi, mais je fais surtout attention à ne pas faire mal à Harry.

- Comment ça va ? je chuchote

- Super, tu peux continuer.

Je continue de bouger tout doucement, et mon membre entre de plus en plus profondément, naturellement, petit à petit. Je sens que l'antre autour de lui se desserre peu à peu, et mes mouvements deviennent plus faciles. Je finis par arriver au bout, et pouvoir faire un va-et-vient entier, jusqu'au bout, et instantanément, les bras d'Harry se resserrent autour de moi alors qu'un soupir s'échappe de sa bouche.

Soulagé de constater que ça se passe bien pour lui, je fais encore quelques va-et-vient longs et doux, en embrassant chaque zone de son cou et de son visage que je peux atteindre, soucieux de ne pas lui faire mal. Puis, alors que ses soupirs se font plus présents, je pousse un peu plus loin et accélère légèrement le mouvement, faisant attention de rester doux.

Des gémissements commencent à emplir la pièce, et je peux jurer que ce ne sont pas les miens. Pas encore.

- Haan... Lou... Lou... !

Je relève la tête pour le regarder, et ses yeux s'ancrent dans les miens.

- Ca va ? je demande

Il hoche la tête, immobile, les bras de part et d'autre de sa tête, les poings serrés, et je comprends le problème. J'attrape ses bras pour les remettre autour de moi.

- Je veux pas te griffer, dit-il alors d'une voix sans souffle

- Griffe-moi. Accroche-toi. Serre-moi. Ne t'inquiète pas de ça.

Je laisse ses mains où je les ai posées, et reprends mes mouvements. Instantanément, ses doigts se serrent fort contre la peau de mon dos, mais je sens qu'il fait de son mieux pour ne pas mettre les ongles. Je continue mes mouvements, guidé par les réactions de ses doigts qui malmènent la peau de mon dos, et, plus ils s'enfoncent, plus je pousse loin, lui arrachant des gémissements de plus en plus plaintifs.

C'est mieux que de faire l'amour à une fille. Les filles avec qui j'ai couché, elles gémissaient fort, elles criaient comme des cochons qu'on égorge, comme des chattes en chaleur. Rien d'agréable à entendre ça, et ça me déconcentrait plus qu'autre chose.

Harry, il gémit juste quand il doit gémir. On est parfaitement en osmose. Son corps répond à mon corps, mon corps répond à son corps.

Je donne des coups de reins plus long, sortant presque et rentrant le plus loin possible, prenant garde à ne pas devenir brusque, à ce que les mouvements restent naturels, et je sens les griffes d'Harry se planter dans mon dos.

- Je vais...

Il ne finit pas sa phrase, mais il n'avait pas besoin de dire quoi que ce soit pour que je comprenne. J'acquiesce, et donne des mouvements plus rapides au fond, et ses griffes s'enfoncent de plus en plus profondément en moi. Il est tellement sexy, tellement parfait, que je sens que moi aussi j'arrive bientôt à ma fin. Il laisse échapper un gémissement plus aigu que les autres, enfonçant ses ongles dans mon dos plus profondément que jamais, et je fais abstraction de la douleur alors que son antre se resserre autour de mon membre. Je laisse échapper un râle alors que son anneau se contracte et son décontracte comme si c'était son cœur qui battait à l'intérieur, et, je me retire en même temps que mon liquide emplit le préservatif.

- Eeeeh, pourquoi t'es sorti !

- Euh... L'habitude.

Je retire le préservatif, et fait un nœud avant de poser les yeux sur Harry. Il n'a pas bougé, il est toujours dans la même position, les jambes écartés, le sexe offert, et les yeux fermés. Ses bras se sont reposés de part et d'autre de son corps, et je le vois trembler. Alors, je lâche le préservatif dans la poubelle et viens l'entourer de mes bras.

- Est-ce que tu me crois maintenant, quand je dis que plus jamais je ne te ferai pleurer ? je murmure à son oreille

Il hoche la tête, et serre mon bras entre ses mains. Puis, il se retourne, ancre son regard dans le mien, et me sourit.

- Et toi, tu me crois quand je te dis que je peux t'apprendre à aimer ?

- C'est ce que tu fais, je réponds en lui caressant la joue

Il me sourit toujours, mais je vois ses yeux briller.

- Hazzy, ne pleure pas. Je ne veux pas que tu sois triste. Je suis désolé si j'ai fait quelque chose de mal.

- Je pleure pas pour ça... Je pleure parce que... J'attends ce moment depuis tellement longtemps... et... ça arrive.

- Awww...

Je pose les lèvres sur son front et le serre un peu plus contre moi.

- Je crois que tu m'as converti à la pansexualité, je dis alors

- Quoi ?

- J'ai adoré te faire l'amour.

- Moi j'ai très envie que tu me refasses l'amour.

Je plante mon regard dans le sien et me penche pour poser mes lèvres sur les siennes, tandis qu'il passe les bras autour de moi pour me serrer contre lui.

A ce moment, un cri nous fait sursauter, suivi d'un cri.

- AAAAAAAAAIIIIIIIE PUTAIN LA VACHE, CA FAIT MAAAAAAAAAL !

On se regarde avec de gros yeux, se demandant bien ce qui peut se passer pour que Niall hurle comme ça.

- CA VA, ON N'EST PAS MORTS ! crie alors Zayn sûrement pour nous rassurer

- Parle pour toi, ça fait super mal ! rétorque Niall

Suite à ça, j'entends juste le rire de Zayn.

- Je VEUX savoir ce qui se passe, je dis alors

- Moi aussi, dit Harry

On sort du lit d'un mouvement, on se rhabille, on se recoiffe l'un l'autre, on s'arrange, puis on sort de la chambre.

- Hey, nous dit Liam quand il nous voit. Vous faisiez quoi ?

- On....parlait, je dis. Où est-ce qu'ils sont ?

- Les deux fous qui ont décidé de se dépuceler l'un l'autre ? Dans la chambre de Zayn.

- QUOI ? je dis. Me dis pas que c'est pour ça qu'il...

Liam explose de rire en voyant ma tête.

- Demande-leur.

Il dit ça d'un air malicieux, puis part dans sa propre chambre. Avec Harry, on échange un regard, puis on décide d'aller voir. On approche de la chambre, et quand on voit que la porte n'est pas totalement fermée, on frappe et on entre.

- Qu'est-ce qui se passe ? demande Harry

- Niall s'est fait mal.

- Ca, je crois qu'on avait compris, je dis

- Qu'est-ce que t'as fait ? lui demande Harry

- RIEN.

Zayn se marre plus ou moins discrètement, bizarrement il n'a pas l'air décidé à l'aider, pour une fois.

- Pourquoi tu... commence Harry. OH PUTAIN !

- OUI !

- MAIS QUOI ? je demande

- Il s'est coincé le cui-cui !

- Le quoi ?

- Le cui-cui, dit Zayn en explosant littéralement de rire

- Hein ?

Je ne comprends rien, puis suis le regard d'Harry, et vois que notre petit blond se tient le... OH MERDE !

- Oh la vache ! Ca doit faire trop mal.

- Tu crois, dit Niall sarcastique

- Et toi, tu l'aides pas ? je demande à Zayn

- J'ai essayé, mais il veut pas me montrer.

- Non ! J'ai mal !

- Mais fais voir, sinon je peux rien faire.

Notre petit blond secoue la tête et se recule de nous de quelques centimètres, assis sur le lit.

- C'est vrai, lui dit Harry, si personne regarde, on peut pas savoir l'ampleur du problème.

- L'ampleur du problème, c'est qu'il va falloir M'AMPUTER DU ZIZI !

Zayn explose de rire au point où il en est presque à se rouler par terre, et je me tourne vers lui.

- Ton mec dit qu'il va se retrouver sans zizi et toi tu te marres comme un phoque.

Il me regarde horrifié une seconde, puis repart dans une crise de rire.

- SERIEUSEMENT, dit Niall en insistant bien sur le mot

- Sérieusement les gars, il a mal, dit Harry en allant le serrer contre lui

Niall se met à chouiner dans ses bras, comme un enfant après une chute. Voyant ça, Zayn arrête immédiatement de rire. Je crois qu'il vient de percuter.

- Fais voir, dit-il sérieusement en s'approchant

- Non ! dit Niall en se reculant

- Fais voir, insiste Zayn

- Nooon !

- Nan mais Niall, à un moment, faut que quelqu'un regarde, je lui dis. Qu'on sache au moins s'il faut appeler les urgences ou si ça va aller.

- NOOOON.

- Mais quel bébé.

- J'avoue que là tu fais le gosse, lui dit Zayn. Laisse-moi voir.

- NON.

- Bon, vous deux, vous sortez, nous dit subitement Harry

- Quoi ? fait Zayn

- Tu veux qu'on s'en occupe ou pas ?

- Bah, oui.

- Il veut pas que tu vois son cui-cui, donc sors.

- Mais.

- Allez. Et Louis aussi. Allez voir dans la cuisine si il reste des oréos, avec Niall on meurt de faim.

Niall acquiesce vivement, et parfois je me demande si ces deux-là ne communiquent pas par télépathie. Mais je me dis qu'Harry voulait juste une excuse pour nous expulser de la chambre.

On sort, et Harry ferme la porte derrière nous. Instantanément, je me colle contre la porte. Voyant ça, Zayn me pousse et fait exactement la même chose.

- Bon, à nous deux, dit Harry. Enlève ça, fais voir.

Puis, on n'entend plus rien pendant quelques secondes.

- Ah ouais, tu t'es pas raté.

- J'avais dit !

- Maintenant, comment on va soigner ça ?

- On touche pas ! ça fait trop mal.

- Eh bah, heureusement que c'est pas les couilles que t'as coincé.

- Putain, arrête, j'ai mal.

Je me tourne vers Zayn.

- Il a fait comment ?

- Bah, je sais pas moi.

- A ce que j'ai compris t'étais là, donc tu l'as vu.

- Bah, on est rentrés de la fête foraine, on est allés dans ma chambre et il a couru aux toilettes pendant que moi je m'asseyais pour retirer mes chaussures. Il est revenu, je lui ai dit que sa braguette était pas fermée, il l'a remontée d'un coup. Fin de l'histoire.

- Putain, ton mec il sait pas qu'on vérifie toujours l'endroit où se trouve notre arrosoir avant de toucher à la braguette ?

- Arrosoir, Louis ? Et tu te moques des expressions de mon mec ?

- C'est le mien qui me contamine...

- Ton mec ?

Il me regarde sans comprendre. J'acquiesce. Il se passe quelques secondes.

- LIAAAAAAAAAAAM !

- Quoi ? demande celui-ci en sortant de sa chambre

- Louis a un mec. Louis a un MEC !

- WOW, félicitations !

- Quoi, vous êtes sérieux ?

- Depuis le temps qu'on attend que tu te rendes compte que t'es fait pour les mecs... Oui.

- Quoi ? Sérieusement ?

- OUI.

- Il va comment Niall ? demande Liam

- Mal, répond Zayn

- Vous demandez pas qui c'est ? je demande toujours aussi choqué de leur réaction

- Harry, disent-ils tous les deux

- Comment...

- Je vais aller voir.

Liam rentre dans la chambre, comme ça. Zayn a l'air complètement choqué, et complètement pas d'accord.

- Eeeeeeeeeh !

Il n'a pas le temps de finir de protester que la porte se referme.

- Tout le monde va voir l'asticot de mon mec, et pas moi ! dit-il complètement traumatisé

- L'asticot ? On en est là ?

- Oh, toi avec ton arrosoir, tu peux te taire.

- L'arrosoir, pour faire pipi, ça va y a une logique. Toi ton asticot, il sort de nulle part.

- Ouais et en attendant il y a MON COPAIN dans MA CHAMBRE avec DEUX MECS autour de SON ASTICOT !

- Wow. Ca va, calme-toi, on dirait que tu vas exploser. Viens, on va lui chercher ses oréos, il sera content de les avoir.

Il me suit dans la cuisine, puis, quand on revient, Liam sort de la chambre.

- Problème réglé.

Il retourne sa chambre, et nous on se regarde perplexe, avant d'entrer dans celle de Zayn.

- C'est réglé alors ? demande-t-il

Niall hoche la tête, et tend le bras vers son paquet d'Oréos, que je lâche dans sa main.

- Vous avez fait quoi ? je demande

- Une petite pommade, un petit pansement, et tout va bien, répond Harry avant d'ébouriffer les cheveux de Niall qui n'en a plus rien à foutre de rien depuis qu'il a ses biscuits

- QUUUUUUOOOOOOOOOOIIIIIIIIIIIIIIIIII ? s'étrangle Zayn. Répète ?

- Euh, j'ai pas dit qui l'avait mise, dit subitement Harry avant de se carapater hors de la chambre

- Qui ? QUUIIIIIIIIII ?

- JE SUIS PLUS LA ! répond Harry avant de claquer la porte de sa chambre

- Je parie sur Liam, je dis l'air de rien

- Quoi ? QUOI ? LIAAAAAAAAAAM !

- QUOI ENCORE ? répond celui-ci de sa chambre

- JE TE JURE QUE SI TU AS TOUCHE L'ASTICOT DE MOOOOOON COPAIN, JE TE FRAPPE !

- QUI TE DIT QUE JE L'AI TOUCHE ? ET GRACE A MOI, IL EN A TOUJOURS UN, ALORS TU POURRAIS ME REMERCIER.

- Je vais le tuer, dit Zayn en amorçant de sortir de la chambre. Je vais le tuer, c'est tout.

Je le retiens par les épaules, le fais reculer, et le pousse d'un coup sur son lit.

- Ton mec est ici, et ton mec a mal au zizi.

Sur ce, je sors de la chambre et retourne dans celle d'Harry.

- Bon, on en était où ?

- Je me souviens plus, dit-il en haussant les épaules

- T'aurais pas mal au zizi toi aussi, par hasard ?

- Ah, si, je crèèèèève de douleur, tu peux pas savoir. Tu peux m'aider ?

Je saute littéralement sur le lit, et me met à quatre pattes au-dessus de lui.

- Je peux carrément t'aider.

Puis je plonge sur ses lèvres, et il accroche ses mains derrière mon cou, en emprisonnant ma lèvre entre les siennes. Sa langue commence à la caresser, et moi je penser déjà à toutes les autres caresses qu'elle peut faire.


J'ai mis le temps c'est vrai, mais maintenant je sais que je suis amoureux de mon meilleur ami. Et que toutes les filles qui ont été là avant lui, elles étaient juste là parce que je n'arrivais pas à me rendre compte que l'amour était juste là. Sous la forme d'un garçon, sous la forme de mon meilleur ami, mais surtout sous la forme d'Harry.

Harry, ma personne, pour la vie.

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