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Chapitre 8-1






C'est avec une terrible appréhension que je passai la tête dans l'embrasure, m'attendant au pire. Les visages réjouis et étonnés ainsi que les cris de surprises qui retentirent en simultané apaisèrent mes craintes et je sentis aussitôt mon rythme cardiaque s'apaiser. 

Oliver, les cheveux humides et ébouriffés par sa douche se tenait debout au milieu du salon commun, un sourire sur les lèvres et les yeux rivés sur le festin alléchant disposés avec goût sur la table basse. Deux assiettes emplies de sandwichs à l'air savoureux trônaient au centre du plateau de bois, accompagnées de plusieurs salades composées, de petits pains encore fumant et d'un assortiment de desserts et de fruits. Une fois les exclamations de surprises passées, les filles s'étaient approchées de la table et la contemplaient avec des regards à la fois envieux et suspicieux.

— Tu as vu qui a déposé ça ? demandai-je à Oliver en allant immédiatement vérifier s'ils n'en avaient pas profiter pour verrouiller la porte, qui s'ouvrit une nouvelle fois sans difficulté.

— Non, c'était là quand je suis sorti de la chambre et pourtant je ne suis pas resté longtemps sous la douche moi ! ajouta-t-il avec son espièglerie habituelle.

— Tu n'as rien entendu ? Ils ont forcément dû faire du bruit ? fit remarquer Ophélia en reniflant suspicieusement un bol de salade de fruit qu'elle reposa où elle l'avait pris, visiblement à contrecœur.

— Qu'est-ce que ça peut faire maintenant que c'est là ? lui répondit-il. La question principale c'est plutôt, pouvons-nous manger sans risque ?

— Vous croyez vraiment qu'ils se seraient donné tout ce mal pour finir par nous empoisonner avec une salade de pâtes ? C'est ridicule !

— Dans ce cas-là, pourquoi tu ne manges pas Lada ? demanda Lynch en pénétrant dans la pièce. Tu n'as pas assez faim peut-être ?

Il avait dû se précipiter pour nous rejoindre car ses cheveux trempés lui dégoutaient dans le dos, mouillant son tee-shirt blanc et collant le tissu à sa peau.

— Bien sûr que je suis affamée, lui répondit-elle d'une voix méprisante, nous le sommes tous ! Même si la logique veut que j'aie raison, je ne peux m'empêcher de douter. Pas vous ?

Nous nous regardâmes tous pendant quelques seconde, même Blake qui venait d'arriver. Cette situation était tellement surréaliste que l'on ne savait plus quoi penser ni quoi faire. Se méfier, profiter de ce qui nous était offert, tenter de nous évader ? Cette dernière option n'était malheureusement pas disponible tant que nous n'aurions pas retrouver Connors.

— Il faut bien se lancer, me décidai-je sur un coup tête, lasse de tergiverser et aussi trop affamée pour résister plus longtemps, avant de m'avancer vers la nourriture et de m'emparer d'un sandwich crudités particulièrement tentant pour mon estomac grondant.

Je croquai avec précaution dans le pain moelleux et ne pus m'empêcher de soupirer d'aise lorsque les saveurs délicates imprégnèrent mes papilles gustatives. Sans pouvoir résister, j'engloutis rapidement le reste en quelques minutes sous les regards attentifs et envieux de mes camarades qui n'osaient toujours pas se lancer. Alors que certains s'avançaient enfin pour se servir à leur tour, une sonnerie retentit.

Nous nous figeâmes tous dans un bel ensemble avant d'aviser le téléphone digital accroché au mur. Sans hésitation, Blake fit les quelques pas qui le séparait de l'appareil et décrocha le combiné.

— Oui, dit-il à son interlocuteur mystérieux.

—  Bonsoir à tous.

La voix de femme qui résonna soudain dans toute la pièce, nous fit sursauter et regarder suspicieusement autour de nous.

— Je me doute que vous devez être perdus après cet accueil déroutant. Je vous assure que votre ami va bien et que nous ne vous voulons aucun mal. Beaucoup de choses ont changé au sein du conseil depuis votre audacieuse escapade à l'extérieur et toutes les explications vous serons donnés demain, lorsque vous vous serez restaurer et reposer. Je vous souhaite un bon appétit et une bonne nuit.

— Pourquoi ne venez-vous pas nous le dire en personne ? demanda Blake, mais seul la tonalité lui répondit.

— Cette voix me dit quelque chose, murmura-t-il pour lui-même tandis qu'il reposait le téléphone sur son socle, toujours perdu dans ses pensées.

Il avait raison, il me semblait déjà l'avoir entendu quelque part moi aussi. Mais j'avais beau faire marcher ma mémoire, impossible de me souvenir où je l'avais déjà entendu.

— Tout cela est de plus en plus incompréhensible, dit Isy en s'asseyant lourdement sur l'un des canapés avant de prendre à son tour un sandwich et de mordre dedans avec appétit.

Ça, ou le fait que je ne me sois toujours pas écroulée au sol dans d'atroces souffrances, mais ce fut le signal qui décida les autres à se jeter goulument sur les plats présentés. Pendant un bon quart d'heure nous n'entendîmes plus que des bruits de mastications et des soupirs de contentements. Tout était absolument délicieux et nous avions tellement faim que même dans le cas contraire, je crois que nous aurions tout dévoré. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas fait un vrai repas, que je me sentais lourde et somnolente, mon bras ayant presque du mal à porter mon verre de jus de fruit à mes lèvres.

Soudain anxieuse à l'idée qu'ils aient pu mettre des somnifères dans la nourriture, je me redressai pour regarder mes camarades et fut rassurée de les voir se comporter normalement.

— Vous croyez vraiment que l'on peut dormir ici sans risque ? demanda finalement O' en finissant sa pomme, confortablement installé dans l'un des canapés.

— La nourriture n'était pas empoisonnée, nous sommes toujours vivants...donc je serais tentée de dire oui, ironisa Isy en levant son verre comme pour porter un toast imaginaire.

— Peut-être que monter la garde à tour de rôle par mesure de prudence, pourrait être une bonne idée ? suggéra Ophélia d'une petite voix timide.

— Très bonne idée, répondit Lynch en se levant. Qui veut prendre le premier quart ? demanda-t-il en s'adressant à Oliver et Blake.

— Vous êtes épuisées et vous avez besoin de repos, ajouta-t-il à l'intention de Isy, lorsque celle-ci s'était levée, visiblement vexée d'avoir été mise à l'écart. Laissez-nous nous charger de ça.

Son ton et son regard intense nous fit plier et c'est à moitié endormies par la prédigestion que nous nous écroulâmes dans nos lits. J'eu à peine le temps de poser la tête sur mon oreiller, que je sombrai dans un sommeil agité.

***

C'est une sorte de courant d'air et un son, comme une sorte de froissement, qui me sortit brusquement du sommeil. Je me redressai brusquement dans mon lit, le cœur battant la chamade et le souffle court. D'abord désorientée, je mis quelques secondes à me rappeler où j'étais alors que mon regard flou et paniqué regardait partout.

J'eu beau scruter chaque recoin de la pièce, à part mes camarades endormies, il n'y avait personne. Toujours boostée par l'adrénaline, je basculai mes jambes au bord du lit pour me lever et faillis pousser un cri lorsque mon pied effleura quelque chose de posé au bout du lit et qui s'envola dans un flash blanc et fantomatique. Apeurée mais curieuse, je me penchai précautionneusement pour voir ce qui venait de tomber du matelas.

Une feuille de papier reposait au sol, à quelques centimètres du lit. Je me levai et d'une main encore tremblante de stress m'en emparait. N'ayant pas assez de luminosité pour lire ce qui était inscrit dessus, je me rendis dans la salle de bain et activait l'un des détecteurs apposés au-dessus de l'un des lavabos. Ce que j'y lu, me fit comme une décharge électrique qui me traversa tout le corps.

Si vous tenez à votre ami Connors, venez me rejoindre au niveau 12. Il est en danger.

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