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Chapitre 6-2






Les convulsions s'amplifièrent sans que je ne puisse rien faire pour les endiguer. J'étais prisonnière d'un corps qui s'agitait en tous sens de sa propre volonté sans que je n'ai plus aucune prise dessus. Je restai malheureusement consciente tout le temps que dura ce calvaire et ce n'est que lorsqu'il se termina enfin, que je me permis de me laisser aller à l'inconscience.

***

Je me réveillai, entourée de visages anxieux penchés sur moi. Il me sembla que la luminosité avait changé puisque je pouvais distinguer les ecchymoses et les diverses petites coupures et blessures présentes sur le visage de chacune. D'ailleurs l'odeur oppressante de fumée et de poussière avait disparu, réalisai-je soudain en prenant appui sur mes mains pour me redresser.

— Où sommes- nous ? demandai-je d'une voix rauque qui eut du mal à sortir de ma gorge irritée.

— Tiens, bois un peu d'eau, me dit Isy en me tendant un verre rempli à ras bord du précieux liquide.

Bien que je sois assoiffée, j'écartai le bras d'Isy d'une main tremblante, renversant quelques gouttes au passage, tandis que j'essayai fébrilement de me relever et d'écarter les gens qui me bloquaient le passage et la vue.

— Où sommes-nous ? répétai-je un peu plus fort, ma voix commençant à trembler sous le coup du stress et de la montée d'adrénaline.

Quelque chose clochait, j'en étais certaine ! Où était Lynch et Connors ? Où étions-nous ? Toutes ces questions tournaient en boucle dans ma tête alors que j'essayai toujours de me mettre debout, sans succès.

— Hayden, calme-toi me dit Connie en m'aidant à me redresser. Tu es restée longtemps inconsciente, si tu te lèves trop vite tu risques...

— Vas-tu enfin me dire où nous sommes et où sont Connors, Lynch et les autres ? lui demandai-je, lorsque je me rendis compte que je ne voyais aucun visage masculin autour de moi.

— Nous sommes dans l'une des très douillettes cellules du conseil, me dit Lada en s'écartant ostensiblement les bras écartés pour que je puisse admirer la pièce de béton brut de cinq mètres sur cinq, fermée par une solide porte de métal dans laquelle nous étions enfermées.

— Quoi ! Mais comment c'est possible ? Comment...

— Comment ! s'exclama Lada en ricanant. Ben à cause de toi, évidemment !

— Lada ! la reprit Isy d'un ton dur en venant se placer à côté de moi.

— Quoi ! C'est la vérité.

— Non et tu le sais parfaitement, lui rétorqua Ophélia en lui lançant un regard déçu et dégouté. 

— À peine cinq minutes après que tu sois tombée dans les vapes, l'état de Connors c'est de nouveau dégradé, commença à m'expliquer Isy en me faisant signe de m'assoir et de boire un peu tandis qu'elle continuait ses explications. Comme nous ne pouvions pas restés là, on a décidé de tenter une sortie pour rejoindre une des planques que connaissait Gabe. Mais...

—...ils nous attendaient à la sortie ! intervint une nouvelle fois Lada. Tout un bataillon, armés jusqu'aux dents ! Alors que tu nous avais dit n'avoir vu personne ! Nous on t'a cru et on est tombé directement dans le piège ! ragea-t-elle en tapant du pied comme une gamine de dix ans.

— C'était la vérité ! Il n'y avait personne quand j'ai vérifié la première fois

— Et on te croit, m'assura Connie avec un petit sourire rassurant.

— Tu n'as même pas penser à lever les yeux au ciel ? Pfff...tu as dû te faire repérer par un drone ! Après c'était facile, ils n'avaient plus qu'à nous attendre.

Avec une vitesse dont je ne me serais pas cru capable, vu mon état, je me relevai, fis deux pas en avant et lui balançai mon verre d'eau à la figure.

— Bien sûr que j'ai vérifié ! Il n'y avait rien ! lui criai-je, résistant à l'envie de fracasser le verre par terre dans un mouvement d'humeur.

Mon geste l'avait au moins calmé temporairement, car elle resta là dégoulinante, à me fixer d'un air effaré.

— Depuis combien de temps on est là ? Et où sont les autres ? demandai-je en m'appuyant sur le mur, victime d'un léger étourdissement.

— Tu es restée très longtemps dans les vapes. Mais ça ne doit faire qu'une demi-journée tout au plus que nous sommes là, me répondit Connie.

— Ils nous ont séparés des hommes dès notre arrivée. Ils doivent être dans une autre cellule.

— Et Connors ?

— Ils l'ont pris en charge, on en sait pas plus.

— Comment ça, vous n'en savez pas plus ?

— Ils ne nous ont pas adresser la parole, ni dit un mot. Nous n'avons vu personne depuis qu'ils nous ont enfermés ici. On avait l'impression d'avoir à faire à des robots, ajouta Ophélia en frissonnant.

— Il faut appeler, il faut taper sur la porte, dis-je en joignant le geste à la parole d'une poigne apathique.

— C'est inutile, on a déjà essayé ! me dit Isy en m'écartant doucement du battant. Nous n'avons pas d'autres choix que d'attendre. Profites-en au moins pour te reposer et reprendre des forces, me dit-elle en me versant un nouveau verre d'eau d'un robinet sortant du mur.

Je le pris et n'ayant pas d'autre chose à faire, me rassis lourdement au sol avant de boire à petites gorgées.

— Où est Elana ? demandai-je soudain, venant seulement de remarquer son absence.

— Elle...elle n'est pas revenue, me dit Connie d'une voix prudente.

— Comment ça, pas revenue ?

— Elle est restée de l'autre côté, me dit Isy. Elle a dû nous lâcher la main pendant le transfert. On ne s'en est pas rendu compte tout de suite avec tout ce qu'il se passait, mais ensuite on l'a cherché partout...sans succès.

L'horrible pensée que j'aurais préféré que ce soit Lada qui reste bloquée dans cet enfer, me traversa l'esprit l'espace d'une seconde, avant que je ne la repousse avec force. Personne ne méritait ça, même pas elle ! Elana non plus, même si je ne la portais pas particulièrement dans mon cœur. Mais comment cela avait-il pu se produire ? Et que m'était-il vraiment arrivé ? où était les autres ? Est-ce que Connors allait bien ? Agressée par toutes ses pensées envahissantes je me pris la tête entre les mains pour tenter d'en apaiser le flot, quand un bruit métallique me fit redresser la tête.

Toutes les filles s'écartèrent rapidement de la porte et se rapprochèrent de moi, même Lada, tandis que je me relevais pour affronter ce qui allait se passer.

La porte sembla mettre des heures à tourner sur ses gonds dans un silence presque surnaturel. Puis un homme portant l'uniforme des gardes, pénétra dans la pièce.

— Vous pouvez sortir, nous dit-il d'une voix d'automate qui ressemblait plus à un ordre qu'à une invitation, en nous indiquant la porte d'un geste du bras.

Des tonnes de questions me brulait la langue, mais mon instinct me disait qu'il valait mieux obéir sans tergiverser pour le moment. Voyant que j'obtempérai, les autres firent de même et nous arrivâmes dans un couloir de béton anonyme, éclairé par des néons agressifs. À peine étions-nous sortis qu'une autre porte s'ouvrit sur notre gauche, laissant passer Lynch, Blake et Oliver. Les voir me procura un tel soulagement que sans réfléchir, ni me soucier des deux militaires qui nous encadraient, je courus vers eux et me jetai dans les bras de Lynch.

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