The Chair
Il arrive.
On l'entends au son métallique de ses menottes.
Le public ne dit mot.
Les gens attendent, Voyeurs de ses derniers instant.
Ils veulent le voir payer le prix de ses crimes.
On le regarde marcher sourire au lèvres, un garde à chaque bras.
Se moquant de la mort comme de sa propre vie.
Il rit. on le fait taire mais il rigole.
Il s'amuse a faire peur à ceux qu'il croise.
À l'avant de la salle, s'élève l'instrument du bourreau.
Une assise de bois trônant devant le public comme un roi devant se sujets.
Les yeux sont rivés vers lui, et on le juge, on le défie du regard.
Lui se contente de rire.
Une femme marmonne : "puisse-tu brûler en enfer pour ce que tu à fait".
Alors les gardes, une fois le bonhomme assis, s'empressèrent de lui passer des lanières de cuir reliées aux accoudoirs.
Le maître de cérémonie se tiens devant lui, accompagné d'un prêtre tenant le livre saint à la main.
Dans la salle se trouvent également médecins et photographes. Ce n'est pas tout les jours qu'un homme est châtié.
Le maître énonces les paroles qu'il s'est entraîné à réciter. La justice fait son œuvre.
"...ainsi vous êtes donc condamné à être électrifié jusqu'à ce que la mort vous accueille. Une dernière parole?"
Le silence était d'or. Tout le monde l'écoutais.
"Tu as un truc sur ton visage. Attends je te l'enlève." Dit le condamné, s'empressant de cracher sur la figure du garde, avant d'éclater d'un rire tonitruant.
Outré, le garde s'essuyant d'une main, demande à ce que l'on fasse venir le sceau. Un freluquet trempa une éponge dans celui-ci et la plaça sur la tête du tôlard.
Tout était prêt, et le public retenais son souffle.
On attendais l'heure, et les secondes passaient lentement.
Puis minuit arriva.
"Lancez!"
Un homme activa une manette derrière une grille, et le courant traversa les câbles l'éloignant de sa proie en moins de temps qu'il n'en faut pour l'imaginer.
L'homme fut pris de convulsions, et hurla alors que les dents de l'électricité mordaient les moindres muscles de son pauvre corps.
1000 volts.
Le taulard se tortillais dans son habit, maintenu par ses chaînes, incapable de se libérer d'une chose qui de toute manière l'avais déjà retenu.
Mais bientôt l'électricité manqua et le supplice ne fit que commencer.
17 secondes étaient passées et plus aucun courant ne vint traverser le corps.Mais le condamné n'était pas mort, et celui-ci hurlait plein poumon sa douleur. Qui pouvais imaginer un tel supplice?
Sa peau avais brûlé par endroit, et ses muscles étaient contractés de manières complètement désordonnées.
Le temps que le générateur se recharge, le public avais droit à un fastidieux moment d'attente, couvert par les bruits incessants du criminel qui beuglait gueule ouverte.
Alors on entendit un claquement et le courant redémarra.
2000 volts.
Personne n'avais imaginé ce qui allais se passer jusqu'à présent.
De la fumée s'éleva de la tête de celui qui à présent brûlait devant les yeux horrifiés du public et des gardes. Mais tous continuaient de regarder, et ils étaient forcés de laisser le courant passer, car l'homme n'était pas mort.
Celui-ci trônait, démon brûlant dans son assise, criant d'une voix rauque dévorée par les vagues d'électricité.
La sueur abondante de son corps fût bientôt remplacée par du sang noirâtre dégoulinant, chaud, sur les planches du sol. Une atroce odeur de chair calcinée remplit la pièce et l'on se couvrit comme on le pouvais.
Des étincelles jaillissaient des membres du criminel, alors qu'il continuait de gesticuler inlassablement , dansant la dernière valse de sa vie. Ses yeux qui n'en pouvaient plus de leur habitacle s'en allèrent valser loin de leur propriétaire. Et finalement de longues flammes bleues vinrent dévorer ce qu'il restait .
Lorsque le corps ne bougeât plus, on s'empressa de couper le courant et d'asperger la chair d'eau.
Un médecin légiste vint constater l'heure du décès, et nota son rapport.
Ainsi s'était achevé la vie d'un homme ayant tué.
Brûlé fut celui qui avais brûlé.
Le public s'en alla, écœuré devant le spectacle qu'ils avaient pourtant acclamé. Le reste avais été nettoyé.
Le trône quand à lui, vit de nombreux condamnés passer sur son assise.
Aussi célèbre que mortel, on avais dit de lui qu'il était plus "humain". Plus rapide, moins douloureux, et plus hygiénique.
On jugea ainsi bon de l'utiliser de 1880 à nos jours. Le dernier mourant dans l'année 2018.
Longue restera son histoire....
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