Chapitre 6
Après ce message troublant, je retourne au temple de la montagne de Jade pour me calmer les nerfs. Je m'assois sur un petit banc à l'écart des autres. Cette fois, ce n'est pas une blague d'enfant, la menace est réelle. Je ne sais pas ce que je dois faire, je suis menacée et j'ai envie de rentrer chez moi mais le maitre m'a toujours appris que la mission est primordiale. Je mets mes mains sur mon visage, comme pour me protéger et laisse mes larmes coulées. Rapidement, une ombre s'abat sur moi et je sens une main se poser sur mon dos. J'écarte légèrement les doigts pour apercevoir un garçon d'environ mon âge. Il est grand et a les cheveux bruns. Il a également d'incroyable yeux bleus, tellement envoutants (média). Il me sourit et me dit :
"Salut ! Moi, c'est Hadès et toi?"
Je décide de ne pas lui confié mon vrai nom car je sais que je ne le reverrai plus après.
"Emma.
- Joli prénom, j'aime bien. Pourquoi est-ce que tu pleurs ?
- Et toi, pourquoi est-ce que tu es venu me voir ? lui répondis-je brusquement
- Je ne pouvais pas laisser pleurer une jolie fille sans aller la réconforter, clame-t-il fièrement, Alors, pourquoi tu pleurs ?"
J'avoue que là, je ne sais pas quoi répondre. Je ne peux quand même pas lui dire la vérité, de toute façon, il ne me croirait pas. Mais par contre, je peux modifier la vérité.
"Je me fais harceler et les adultes ne m'aident pas, alors je pleurs.
- Si tu veux, je peux venir te défendre. Montre-moi qui c'est, dit-il avec autorité, ce qui me fait rire.
- Je ne sais pas qui c'est, je ne reçois que des mots et puis, tu sais, je suis parfaitement capable de me défendre toute seule.
- Je sais, mais ils te font pleurer, ils n'ont pas le droit."
Je relève la tête et fais mine de me lever. Hadès décide à ce moment-là de passer lentement son index sur ma joue pour sécher mes larmes. Je reste figer, ne sachant trop comment réagir. Il se lève alors et m'incite à l'accompagner dans sa promenade.
"Tu es anglaise, c'est ça ?
- Oui et toi ?
- Je suis également anglais mais je vais voir de temps en temps ma mère en France. En ce moment, je suis en vacances. Toi aussi, je suppose.
- C'est ça ! Où se trouve tes parents ? Je te raccompagne chez toi" dit-il d'un air déterminé
Je soupire, je ne peux pas le faire venir à l'hôtel alors qu'une arme est cachée dans mes affaires et que le maitre y est peut-être aussi. De plus, Arthur désapprouverait très certainement cette situation.
"Ce n'est pas la peine. Mon père n'est pas tendre avec les garçons qui s'approchent de moi.
- Tu es sûre ?
- Tu ne devrais pas insister !" lui reprochais-je
Il me prend alors dans ses bras puis s'en va. Etrangement, j'ai trouvé son étreinte assez réconfortante et j'ai envie qu'il recommence ?
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