Chapitre 21
Penda Diallo.
Quand j'ai quitté l'appartement de Dji je suis passée chez Sophia pour qu'elle me prête des habits.
Je lui ai résumé la situation, elle m'a soutenu comme d'habitude.
Ce qui me plait chez elle c'est qu'elle ne m'a jamais jugé.
Quand je suis arrivée à la maison toutes les lampes étaient éteintes ce qui veut dire que toute la famille est entrain de dormir.
Je file discrètement dans ma chambre avant que quelqu'un ne me voit.
Aujourd'hui je suis liée à un homme qui ne jure que sur moi, il m'aime à la folie,mais est ce que je mérite un tel amour?
Moi je ne sais pas aimer, je ne suis jamais tombée amoureuse, j'ai jamais voulu me lier à quelqu'un tout ce qui m'importait c'est comment soutirer de l'argent aux hommes.
J'ai brisé plusieurs ménages, car les femmes de mes amants ont su que leurs maris leur sont infidèles, certaines ont préféré quitter la maison, d'autres sont restées en continuant de souffrir.
En tant que femme je ne devais pas accepter de me comporter comme ça, mais mon égoïsme a toujours pris le dessus sur tout.
Je suis non seulement manipulatrice mais également une parfaite égoïste.
Je ne me suis jamais mise à la place des autres femmes pour comprendre leur souffrance au contraire tout ce que je faisais c'est assouvir mes désirs mais également me faire autant d'argent que je pourrai avoir.
Je me demande parfois tout cet argent que j'ai soutiré aux hommes à quoi cela m'a servi.
Je ne saurai le dire.
Tous mes habits de valeurs je les ai laissé chez Sophia, quand j'ai un rendez vous c'est labà que je me prépare.
A part Djibril personne ne sait qui je suis.
Il est vrai qu'au début Dji m'avait toujours considéré comme sa petite soeur mais moi je n'étais pas de cet avis.
Ce que je voulais c'était de goûter à ce corps d'Apollon, puisque je n'avais plus le père, je pouvais me contenter du fils.
Je l'ai provoqué de plusieurs manières jusqu'au jour où on commencé à coucher ensemble.
Et depuis on ne s'arrête pas.
Mais maintenant j'ai envie que ça s'arrête, demain j'irai me chercher une nouvelle puce pour changer de numéro..
Je sais que si je ne change pas de puce mon mari risque de tout savoir.
Donc je dois vraiment penser à cela et surtout supprimer tous les numéros des pervers qui n'arrêtent pas de me harceler.
Quelques jours plutard.
Depuis cette fameuse nuit et la discussion qu'il a eu avec son pote, Dji semble être une nouvelle personne.
Il passe ses nuits à prier et à demander pardon à Dieu.
Il se rend compte que sa vie n'était que pêchés et déboires.
Même son ami ne le reconnait plus, il était devenu beaucoup trop calme et se tuait plus à son travail.
Dieu fait vraiment des miracles.
Un Dji qui change c'est tout un monde qui change.
Chez lui il s'enferme tout le temps dans sa chambre en écoutant des invocations.
C'est sa mère qui l'interrompre dans sa méditation en frappant à sa porte:
- bébé tu es là.
Il rangea son chapelet et les quelques livres étalés ça et là sur son lit.
- oui maman attends je t'ouvre la porte.
- chéri pourquoi tu t'enfermes dans dans ta chambre à cette heure?
- pour rien j'étais entrain de réfléchir.
- OK mais j'espère que tu n'a pas oublié que c'est aujourd'hui la fête organisée par la belle famille de ta cousine, toute la famille y est invitée, puis que mon frère nous a interdit d'organiser une cérémonie pour notre fille, sa belle famille l'a fait.
- OK.
- bébé qu'est ce qui t'arrive? Je te trouve trop sérieux ces temps ci, dis moi qu'est ce qui se passe, je suis ta mère ( en lui caressant la tête).
- y'a rien maman.
- bon prépares toi, tu dois me conduire à la cérémonie.
- stp maman prend ta voiture, je ne suis pas d'humeur pour être dans ces genres de cérémonie.
- Djibril Ndiaye c'est pas n'importe qu'elle cérémonie c'est ta cousine, donc viens, même si tu fais seulement un acte de présence tu dois venir.
- j'ai pas envie maman.
- arrêtes de jouer au petit garçon capricieux, je veux que tu m'accompagnes, ma voiture est en panne et tu sais que je déteste les taxis...en plus Halimatou m'a dit que c'est pas loin de chez nous c'est seulement à quelques rues d'ici.
- donc tu peux marcher puis que c'est pas loin.
- jamais tu me vois une grande dame comme moi marcher jusque labà même si c'était la maison d'à côté je prend une voiture.
- OK je vois que je ne peux pas te convaincre, bon il faut savoir que je ne vais pas durer labà, en plus il n'y aura que des femmes.
- OK comme tu veux...mais viens.
- d'accord donnes moi 5 minutes je me prépare.
- porte un habit traditionnel c'est plus adéquat.
- OK.
Djibril Ndiaye.
Franchement j'ai pas envie d'aller à cette cérémonie, ma cousine je ne l'ai pas vu depuis l'autre soir.
C'est ma mère qui m'a appris qu'elle a rejoint sa maison conjugale hier nuit.
J'espère de tout mon coeur qu'elle a véritablement changé.
Sinon aucun homme ne mérite d'avoir une femme comme elle.
Je ne sais pas comment elle a fait pour faire croire à son mari qu'elle était toujours vierge, mais elle doit arrêter de mentir si elle veut vraiment changer.
C'est ma mère qui hurle mon nom depuis sa chambre:
- bébé fais vite on va être en retard pour la cérémonie, je viens d'appeler Halimatou elle m'a dit qu'elles sont déjà arrivées il ne reste plus que nous.
- 5 secondes j'arrive...dis-je en me précipitant pour sortir.
A peine 10 minutes de conduite je vois le petit frère de Penda qui nous tend la main pour nous montrer la maison.
Mais Penda est presque dans le même quartier que nous.
Qui est son mari peut être que je l'ai déjà croisé.
On sort de la voiture et je me gare devant la maison en prenant soin de ne pas gêner les autres véhicules qui voudraient passer.
Le frère de Penda vient nous rejoindre et nous indique l'étage.
J'étais dans mes pensées quand tout à coup la porte s'ouvre sur une jolie créature avec un voile.
Je ne voyais pas encore son visage.
Mais quand elle s'est retournée pour nous faire face mon sang n'a fait qu'un tour.
J'avais complètement perdu la notion du temps, ma langue ne voulait sortir aucuns mots, dans ma tête c'était le désordre total.
- zahra? D'une toute petite voix comme si j'avais peur qu'elle entende son nom sortir de ma bouche.
Pendant ma contemplation devant cet être qui m'a fait perdre mes mots, ma mère entre et fait comme si elle a passé toute sa vie dans cet appartement.
Nos regards restent connectés pendant un temps que je ne saurai calculer, pour moi on avait arrêté l'horloge.
Zahra aussi semblait plus perturbée que moi, elle était vraiment mal à l'aise, elle voulait sortir mais je lui avais barré le chemin:
- bon...bonjour Zahra( c'est tout ce que ma langue a pu sortir comme parole).
Elle ne me répond pas mais je continue.
- qu'est ce que tu fais là ?
- ça ne te regarde pas, laisses moi passer.
- excuses moi ..je...je...c'est juste bizarre que je te trouve ici.
- .....
- c'est normal tu travailles ici.
- écoutes moi bien ce que je fais ici c'est pas tes affaires.
- excuses moi c'est vrai.
- maintenant laisses moi passer.
- OK .
Je suis entré et je vois ma mère et les autres femmes se mettre au salon, quelques hommes et deux des frères de Penda étaient sur le balcon.
Je les rejoint et les salue poliment, c'est mon cousin qui me sort de mes pensées en me disant:
- Dji c'est lui le mari de Penda
Et un homme qui ressemblait vachement à Zahra me tend la main en me saluant chaleureusement.
Il semble très sympathique, Penda a vraiment de la chance.
Mais pendant toute la conversation je cherchais Zahra des yeux, depuis qu'elle est sortie je ne l'ai plu revu.
Et si elle était partie autre part pour ne plus me voir.
Quelques instants plutard je vois un homme qui entre dans l'appartement accompagné de Zahra.
Mais je connais cet homme c'est lui que j'avais vu l'autre jour avec Zahra à la plage.
Qu'est ce qu'il fout là ?
J'entre dans une colère indescriptible.
Il vient vers nous et nous salue tour à tour mais quand il vient jusqu'à moi il me fixe pendant quelques secondes avant de me tendre la main.
Je prend sa main mais je ne le regarde pas.
Je ne participais plus à la discussion je ne faisais que fixer zahra.
Pourtant j'avais dit à ma mère que je ne durerai pas mais j'ai changé d'avis, je compte rester ici jusqu'à la fin de la cérémonie.
J'ai tout mon temps.
Je n'arrêtais pas de suivre les faits et gestes de zahra, elle aussi me jetait de temps en temps des coups d'œil désintéressés.
Je sais que ma présence la perturbait mais j'avais envie de rester.
Et cette robe qui lui va tellement bien ...mon esprit pervers s'invite quelques instants mais je fais vite de le renvoyer là où il vient.
Je ne dois plus penser d'une certaine manière.
Je me rend compte que c'est pas moi seul qui regardait zahra il y'a aussi cet homme de l'autre jour qui n'arrête pas de la fixer comme un demeuré.
Merde qu'est ce qu'il a à regarder comme ça zahra?
J'ai envie de lui foutre mon point en pleine figure.
Je vois Penda avec les mamans qui discutaient avec elle, mais quand elle m'a vu elle s'est levée d'un bon et s'est dirigée vers moi.
- Dji qu'est ce que tu fais ici?
D'une voix qu'elle ne voulait pas que les autres entendent.
- relax.
- Dji s'il te plait je ne veux pas de problèmes.
- Penda je ne suis pas là pour toi, autre chose m'occupe. On vient de me présenter à ton mari il semble très cool donc fais tout pour le mériter.
- d'accord je ferai des efforts, mais stp ne dis rien à personne.
- soit heureuse cousine.
Franchement le cas de Penda ne me préoccupe plus, moi c'est Zahra qui est mon problème.
Je vois l'autre con qui se dirige vers zahra et lui chuchote quelque chose.
Cette dernière semble amusée et rit aux éclats.
Je sue à cause de la colère ou la jalousie qui me submerge.
Je ne peux plus supporter cela et je me lève brusquement avec les points et le visage très serrés.
J'avais vraiment envie de frapper quelqu'un mais je ne veux pas créer un scandale, je me rassis gentillement.
Je n'arrête pas de les jeter un regard tellement noir qui pourraient les tuer tous les deux.
Après le déjeuner c'est Zahra qui distribuait les boissons, arrivée à ma hauteur elle me tend une canette, mais en la saisissant j'ai touché sensuellement ses doigts et je l'ai senti frissonner.
Qu'est ce qui me prend de faire une chose pareille?
Elle continue de servir les autres mais je sens qu'elle est de plus en plus troublée par ce que je viens de lui faire.
Je la vois se diriger vers un endroit de l'appartement qui semblait être la cuisine, je me dirige moi aussi vers labà.
J'ai besoin de lui parler.
Je la regarde ouvrir le frigo en y sortant des canettes.
Elle ne m'avait pas encore vu, mais quand elle se retourne pour prendre quelque chose derrière elle...elle me voit enfin.
Prise de panique elle a failli crier:
- stp zahra ne cries pas je ne te veux aucun mal.
- pourquoi tu ne peux pas me foutre la paix?
- je veux seulement que tu me pardonnes.
- je..je...( elle commence à pleurer).
- ne pleure pas ( en essayant de la prendre dans mes bras).
- ne t'approches surtout pas de moi.
- OK( en reculant).
- stp pars d'ici je ne veux plus te voir.
- c'est ce que tu veux vraiment ?
Je disais cela en avançant vers elle..
Elle recule jusqu'à se coller au frigo.
Quelques centimètres seulement nous séparent je fixe ses lèvres avant de les prendre doucement.
Mais.....
Coucou les amours, deux parties dans une seule journée c'est du bonheur hein.
Donnez moi vos avis.
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Excusez les fautes, écrire n'est pas facile dé.
Big up à Codiouf.
A très bientôt
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