Lune sanguinolente
Croissant crépusculaire,
A qui tentes-tu de plaire ?
Si les nuits se lassent et s’écoulent,
Tout le jour, en amont des rivières.
Cette course des lumières,
Pourchasse t-elle l’éphémère ?
Oublie-t-elle l’assuétude des vers,
Dans la fortitude des chimères ?
Crois-tu l’instant raisonnable ?
Dans la quintessence des souvenirs,
Tu le sais, pourtant
Les mémoires demeurent arables.
Que comprends-tu de ce langage muet,
De ces cris étouffés,
Dans l’abattage des heures ?
Que sais-tu de l’ombre des mensonges,
Mue dans le silence des vérités;
De l’insignifiance des lieux, de l’oraison vespérale,
Tant que nous étions deux ?
Lune sanguinolente,
Ces battements écorchés
Scindent nos êtres en surface,
Mais les mots sont-ils essoufflés,
De paraître ces cratères alliciants ?
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