
chapitre 13
- Ce n'est pas ce qui était convenu ! s'écria Tam.
- On se calme. J'ai consenti une exception pour ta sœur. Vous deux serez libres de m'accompagner et...
- Ce n'est pas ce qui était convenu ! s'obstina-t-il. Vous m'aviez promis que les amis seraient saints et saufs.
- Techniquement c'est le cas. Pour ce que j'en sais... le rois Enki n'a aucune intention de les...
- On s'en fiche de vos techniquement ! m'emportais-je. Vous savez parfaitement ce qu'il veut dire. Nos amis rentreront avec nous où nous ne rentrerons pas.
- Nous ? releva la tante. Tu pars avec eux ?
- Évidemment ! Vous avez vraiment cru que j'étais de votre côté ! Que j'avais trahi tous les amis ?
- Eh bien... Aucune importance. Pour ce qui est des prisonniers... Vous ne pouvez pas sauver tout le monde.
- Sans doute, concéda Tam alors que la pièce s'assombrissait lentement. Ce qui ne veux pas dire que nous allons baisser les bras.
- Ce n'est vraiment pas le moment, nous avertit Lady Gisela en s'approchant. J'essaie de trouver le moyen d'aider mon fils, je n'ai pas de temps à perdre avec vos caprices. Que se soit bien clair : si vous faites la moindre tentative conte moi, j'annule l'accord que j'ai passé avec Tam, et je le garde à ma merci aussi longtemps qu'il me plaira.
- À votre merci ? intervint Lueur. Vous seriez prête à revenir sur votre parole ?
- Tu vois, qu'est-ce que je t'avais dit ? lança Tam.
Nous avions élaboré un mensonge pour cacher notre collaboration. Ils étaient en train de mettre notre plan en œuvre.
- Je veux en avoir la confirmation de sa bouche, insista mon ancêtre, comme la personne trahie qu'elle était sensée être.
Nous attendîmes. Lady Gisela ne disait rien.
- Je ne crois pas vous avoir entendue, insista Lueur. Vous seriez prête à revenir sur votre parole ?
- Quand on dirige un mouvement, dit finalement Lady Gisela, il faut être prêt à tout pour faire avancer sa cause. Nouer des alliances, entamer des négociations. Autant d'accords qui ne fonctionnent qu'un temps. Une fois perdu leur utilité... il convient de s'adapter, suivant les besoins.
- Beau discours, bravo, intervins-je. Je vous croirais si vous ne m'aviez pas appris à faire les mêmes pour noyer le poisson. Tout votre discours n'avait qu'un seul but. Vous vouliez atténuer le fait que vous n'avez aucune parole, mais ça je crois qu'on la compris depuis longtemps.
- Tais-toi. Je m'occuperai de vous plus tard.
- Qu'est-ce que je disais ! Vous revenez sur votre parole ! Ça fait des semaines que vous avez promis à Tam de le libérer, et au dernier moment, vous revenez innocemment sur votre parole. Vous êtes ignoble.
- Biana ça suffit maintenant ! Tu ne peux rien faire contre moi, je te rappelle que Tam est sous mon emprise.
- Il est aussi sous la mienne.
- Je ne suis sous l'emprise de personne.
Je le retournais. Lueur avait défait les bracelets de Tam. Il était libre.
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Hey ! Oh c'est l'avant dernier chapitre ! Le dernier arrivé mardi !
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