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Chapitre 38

« Debout ! Debout ! »

Freyja est secouée brutalement. Elle ouvre un œil. Le deuxième. Elle a mal partout. Lentement, elle tourne la tête pour comprendre ce qui lui arrive et où elle est mais autour d'elle, tout est noir, noir et sombre, sans un rayon de lumière. Elle plisse un peu les sourcils tandis que sa nuque craque et qu'elle sent du sang sur sa langue. Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Brusquement, la lumière d'une flamme l'aveugle et elle tente de reculer mais des liens enserrent son corps, ses mains et pieds sont engourdis et elle a mal, si mal ! Elle ferme les yeux de toutes ses forces et tente, en vain, de se réveiller de ce cauchemar. Quelqu'un se racle la gorge.

« Freyja, sur son char tiré par deux chats, se rendait sur les champs de bataille ; glorieuse déesse aux cheveux blonds et aux yeux bleus. La moitié des guerriers lui appartenaient : les protecteurs des familles et amantes, les guerriers fougueux combattant pour les autres. Sur son char elle descendait : Freyja, déesse de l'amour, maîtresse des tués, avec son regard glacé réclamait alors ses morts. », récite une voix d'homme d'un ton solennel, rauque et désagréable.

Hésitante, la jeune femme entrouvre à nouveau les yeux et peu à peu, une fois habituée à la lumière, elle aperçoit qui elle a devant elle. Le maître. Dans toute sa gloire, le torse bombé, quelqu'un tenant une torche à côté de lui. Son sourire malsain illumine ses petits yeux grotesques.

« Mon ange, tu es enfin réveillée. » Sa voix à la tonalité brisée à une allure de folie. Cet homme est fou. Complètement et irrévocablement fou. Un frisson de peur et d'appréhension traverse le corps endolori de Freyja. Que lui voulait-il ? Qu'allait-il lui faire ? Idiote ! Si tu n'étais pas aller à ce rendez-vous... Elle baisse les yeux. Son cœur manque un battement lorsque ses yeux tombent sur son propre corps. Elle est nue. Son corps est marqué de traces nouvelles. Freyja tire sur ses mains, sur ses pieds, tentent de se débattre, mais rien à faire, elle est attachée.

« Laissez-moi partir ! », rugit-elle, « Je ne vous ai rien fait, espèce de brute ! »

Le maître secoue la tête.

« Tss, tss, retiens ta vilaine langue ! Je ne te veux pas de mal, mon amour, tu étais juste au mauvais endroit au mauvais moment. Et j'oubliais, tu m'as pris ce qui m'appartenais. Alors vois-tu... J'ai un plan pour le récupérer. »

Les roues dans le cerveau de la jeune femme tournent frénétiquement, tandis qu'elle tente de comprendre de quoi il est question. Le maître se penche en avant et laisse échapper un ricanement cruel.

« Laisse-moi t'expliquer, jolie petite enfant. Faolàn est ma chose et l'a toujours été. J'ai seulement plusieurs fois commis l'erreur de le laisser partir. Mais aujourd'hui, je suis malade. Mes vieux os n'ont plus beaucoup de temps et c'est fort regrettable car par tous les dieux ! Il me restait encore tellement d'idées ! » Il soupire dramatiquement « Mais que peut l'homme face à la mort, n'est-ce pas ? Alors je vais récupérer mon petit louveteau. Malheureusement pour toi, mon amour, je suis gourmand. Je ne me contente pas de la conquête, mon plus grand plaisir et le jeu avant. Je vais te dire ce qu'on va faire. » A nouveau, un rire fou. « Faolàn va bientôt savoir où tu es. Il va venir. Et lorsqu'il sera là, je ne l'enfermerai pas seulement, car où resterait le plaisir ? Non, mon petit louveteau devra choisir entre sa propre liberté où ta vie ! » Le maître tape dans ses mains, un air victorieux sur le visage. « Je te placerai au bord de la falaise de laquelle tu t'es jetée – Allande m'a dit de laquelle il s'agissait. Si Faolàn refuse – un peu de torture et hop ! Tu passes par-dessus bord. Mais le plus amusant... C'est que même s'il accepte, tu finiras au fond du gouffre, morte dans ta mignonne petite innocence et le gamin sera obligé de vivre avec ta mort sur sa conscience ! Je vais le brisé, je vais... »

Il s'arrête et pose une main contre la joue de Freyja qui tente de toutes ses forces d'échapper aux grosses mains de l'homme en face d'elle.

« Ne me touchez pas ! », crache-t-elle et le maître secoue la tête d'un air apitoyé.

« N'est-ce pas beau ? », dit-il doucement, « Quel que soit le choix qu'il fera – le résultat sera le même et le loup sera brisé. »

La respiration de Freyja devient lourde.

« Vous êtes malade. », crache-t-elle, « Complètement malade. Vous n'aurez pas Faolàn ! Il ne viendra pas et même s'il venait, il ne risquerait jamais sa liberté et-»

Un sourire cruel éclaire le visage du maître.

« C'est bien là que tu te trompes. Faolàn t'aime. Cela fait des mois que son cœur juvénile ne bat que pour toi, jolie petite Freyja, pour tes douces boucles et ton mignon sourire. Il donnerait sa vie pour la sienne. » Il se penche en avant et embrasse Freyja d'un geste paternel sur le front. Un frisson de dégout traverse le corps de la jeune femme et elle sent son estomac se retourner au contact répugnant. « J'espère que tu ne m'en veux pas trop. Tu n'as seulement pas eu de chance. Je n'ai rien contre toi en particulier : mais ta mort est nécessaire, petit oiseau. »

Freyja sent ses mains trembler un peu et elle déglutit.

« Pourquoi tant de haine envers Faolàn ? », murmure-t-elle, « Pourquoi tant de violence ? Comment nous avez-vous retrouvé ? »

Le maître soupire doucement et se passe une grosse main sur la tête.

« Ce n'est pas de haine qu'il est question, mais d'amour. J'aime Faolàn, il m'a seulement un petit blessé. Je l'aime, comme Allande t'aimes toi. C'est comme ça que je vous ai retrouvé et que Vila savait où te trouvais ; Allande m'est un ami très cher. Lorsqu'il t'a aperçu il y a bien longtemps au village, avant que tu ne libères le louveteau de sa cage, il s'est mis en tête de te posséder. C'est grâce à Kild qu'il t'a retrouvé : ce vieillard avait la langue bien trop pendue. Un peu de beau discours et voilà qu'il arrive à t'avoir comme apprenti mais voilà : idiote que tu es, tu n'étais qu'intéressée par cette mémoire manquante et une fois Faolàn et Pranan là... Seul ces deux-là comptés pour toi et cela n'a pas plu à Allande. » Le maître rit « Alors pour se venger, il m'a aidé à te trouver ! Mon merveilleux ami. »

Freyja écarquille les yeux. Allande. Allande est aussi malade que l'homme qu'elle a en face d'elle. Elle sert les dents et une brusque envie de pleurer la prend. Dans quel monde vivait-elle donc ? N'y avait-il que des fous autour d'elle ? Pourquoi elle, d'ailleurs ? N'avait-elle pas assez souffert ? Un craquement, puis un homme entre accompagné d'une jeune femme. Allande et Vila. Une soudaine rage prend la jeune femme aux tripes. Elle a envie de leur cracher à la figure, d'effacer ces sourires victorieux et répugnant de leurs visages hideux ! Où était la justice ! C'est eux qui méritait d'être assis à une chaise et de souffrir, pas elle, pas elle !

Elle voit Allande lui sourire et cette fois c'est la main de cet homme, à qui elle avait fait confiance, qu'elle sent sur son visage.

« Ma petite Freyja. », souffle-t-il, « Si seulement tu n'avais pas été aussi aveugle. »

Vila, apparemment amusée par l'ironie de l'histoire, rit bruyamment. La main d'Allande, moite et désagréable, descend le long du cou de Freyja et se pose sur sa poitrine. Le corps de la jeune femme se fige et elle se met à trembler.

« Ne me touche pas ! », feule-t-elle, « Enlève ta main, sal chien ! »

Allande fronce les sourcils tandis qu'un trait ennuyé caresse sa bouche fine. Il se tourne vers le garde accompagnant le maître.

« Fais la taire ! », ordonne-t-il, sa voix insupportablement douce. Le garde hoche la tête et brusquement, Freyja sent un morceau de tissu qu'on lui force dans la bouche. Elle tourne la tête de droite à gauche tandis que la sensation d'étouffement lui fait couler des larmes de désespoir sur les joues. Allande pose sa deuxième main sur son corps et Freyja, tentant encore de se débattre un moment, finit par fermer les yeux, le corps rigide, froid et douloureux.

Elle pleure en silence tandis que les hommes s'acharnent sur elle, se réfugiant dans un coin de ses pensées, auquel personne à part elle n'a accès, ignorant, ce qui se passe autour d'elle et sur elle. Doucement, elle se met à chanter dans ses pensées, les yeux fermés.

Là-haut dans le nord

La chanson réchauffe un peu

La Norvège qui s'éveille

Elga croit encore

Que les marins aux yeux bleus

Aux sirènes sont fidèles

Et sur la plaine blanche

Elle entend vers l'été venir comme un appel

L'écho de la romance d'un amour déchiré

La chanson de Solveig...

La chanson de Solveig

~***~

Les jours passent. Freyja perd toute notion du temps et notion de tout, tandis que minute après minute, elle subit. Les yeux vitreux, elle fixe le noir en espérant la mort, suppliant tous les Dieux de bien vouloir la laisser mourir. Mais la mort ne vient pas et chaque jour, son cœur brisé continue de battre, tandis que dans le silence et la douleur, la jeune femme s'accroche aux paroles d'une chanson qu'elle chante en boucle, s'accroche à des éléments passés qui lui viennent en tête tandis qu'une voix désespérée lui hurle qu'elle doit être forte.

Freyja ferme les yeux. Être forte. Quelle idiotie. Que pouvait-elle faire ? Quel espoir avait-elle ? Elle n'a pas la force de s'enfuir, pas la possibilité de se débattre contre la violence et le plan du maître est d'en finir avec elle. La détresse lui fend le cœur et une larme solitaire lui roule le long de la joue.

Si seulement elle n'était jamais allée à ce rendez-vous...

Elle déglutit.

Sa mère est bel et bien morte et elle allait bientôt la suivre dans la tombe.

Bonjour, bonsoir, les amis!

Et voilà. Bravo Freyja. Elle n'a quand même vraiment pas de chance.

Le maître est de retour et Allande dévoile sa vraie personnalité - et bon sang de bonsoir, ce plan! Espérons que Freyja ne va pas mourir pour de bon. Et comment Faolàn va réagir lorsqu'il verra que Freyja a disparu? Est-ce qu'il va vraiment se rendre au rendez-vous du maître? Mystère, mystère.

Trop d'émotions pour mon petit cœur. Et les cocos, ça ne va que s'empirer. Préparez les lunettes 3D et les mouchoirs, y a de l'action et des larmes dans le tiroir.

Note: la chanson évoquée existe vraiment et s'appelle La chanson de Solveig. Je vous met le lien en haut pour que vous puissiez la mettre en relation avec une mélodie - surtout que cette chanson sera encore présente par la suite.

Voilà.

Bisous, bisous,

La blonde ♥

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