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Chapitre 34

Au bout d'un bout de temps, en silence, ils retournent à l'intérieur de la maison alors même qu'à l'horizon, le soleil se pointe. Pranan installe Faolàn dans sa chambre sans un mot et avec un hochement de la tête, s'excuse et quitte la petite chambre. Freyja hésite un moment puis décide de s'assoir à côté du jeune homme. Il a un air inquiet sur le visage et ses doigts jouent nerveusement avec la fourrure à côté de lui. La jeune femme lui pose une main rassurante sur l'avant-bras.

« Faolàn », dit-elle doucement, « ça va aller. »

Il tourne la tête vers elle et elle lui sourit. Il ne lui retourne pas son sourire et fronce les sourcils avant de secouer la tête.

« Comment est-ce que tu peux dire ça alors qu'il y a quelques minutes seulement tu étais aussi paniquée ? Tu avais raison. Pranan avait raison. Si le maître débarque – et il va finir le faire, il nous a prévenu – je n'ai aucune chance contre lui. »

Le sourire s'efface du visage de Freyja.

« Faolàn, il ne peut pas juste arriver avec quelques hommes et t'emmener de force. C'est quelque chose qu'il ne peut pas faire. »

« Oh si, il peut. Quoi qu'il fasse, il s'en sort toujours. Le maître est un homme cruel mais intelligent. Il sait parler. Il suffit qu'il trouve une excuse valable – et pour ma personne, ce n'est pas compliqué, le méchant winterschlächter qui coure en liberté et qui représente un risque considérable pour la population – et il aura tout le monde pour le soutenir. Cet homme est extrêmement dangereux. »

La jeune femme déglutit.

« Il ne peut pas être si doué que tout ... Et emmener un homme de force de la maison de quelqu'un d'autre –»

Faolàn l'interrompt.

« Quand j'étais gamin, il avait réussi à me persuader que tout ce qui m'arrivait, je le méritais, seulement avec des mots et de la violence. »

Freyja ferme les yeux quelques secondes, inspire profondément puis les rouvre, un air déterminé sur le visage.

« Il ne faut pas qu'on se résigne. Il a peut-être de meilleures chances, mais je ne le laisserai pas gagner aussi facilement. Je n'en peux plus, de cet homme qui peut faire ce qu'il veut sans que personne ne l'arrête. J'en ai marre de ses agissements, comme s'il était un Dieu ou un roi quelqu'un avec tous les droits du monde sur les gens qui l'entourent. »

Cette fois, le jeune homme sourit, un sourire faible et de côté.

« Et qu'est-ce que tu comptes faire, gamine ? Parce que dans les faits... Il a tous les droits sur moi. Aux yeux des hommes, mon statut d'esclave me place sous son bon vouloir. »

L'air déterminé de Freyja se durcit et elle se penche en avant, de telle sorte que son visage et celui de Faolàn se touchent presque. Elle le regarde droit dans les yeux.

« Peut-être bien, mais aux yeux de la loi, tu m'appartiens, et pas à lui, et pour pouvoir te faire quelque chose, il doit d'abord passer par moi. »

Faolàn soupire un peu.

« C'est bien ce qui m'inquiète, le fait qu'il doive passer par toi, parce que crois-moi, il va le faire. »

« Je suis une grande fille, je sais me défendre. »

« Freyja... »

« Ne t'inquiète pas. »

Le jeune homme serre les poings et grince des dents.

« Arrête de dire ça. », grommelle-t-il, le regard sombre, « Ce n'est pas particulièrement amusant d'avoir pleinement conscience d'être incapable de pouvoir se défendre soi-même et les personnes autour de soi. Je ne peux même pas m'enfuir. »

Freyja lève les yeux au ciel et se redresse un petit peu.

« De toute manière, tu ne te serai pas enfui. »

Faolàn tourne ses yeux bleus glace vers elle tandis que son sourire carnassier typique éclaire son visage.

« T'as raison, gamine, ce n'est pas mon genre de me tailler à la première occasion. »

La jeune femme sourit à son tour et rapproche un tout petit peu son visage du sien.

« On est tous les deux idiots », dit-elle, « Le maître, aussi puissant et rusé soit-il, ne va pas gagner. Il ne peut pas gagner. On va le finir et on va le faire payer. »

Faolàn la regarde un instant silencieusement.

« On va lui faire payer chaque putain de chose qu'il a faite dans sa vie. Et on va faire payer chaque putain de personne qui y a participé. »

Ils se regardent dans les yeux.

Une seconde, deux secondes.

Un oiseau chante.

La seconde d'après, Faolàn plaque ses lèvres contre celles de la jeune fille, l'attire contre soi tandis qu'elle presse son corps contre le sien, ses mains dans les cheveux blonds du jeune homme. Ils basculent en arrière, leurs corps s'entremêlent. Ils s'éloignent l'un de l'autre, un cours instant. Freyja inspire bruyamment, son cœur bat la chamade, elle a la respiration haletante.

« On ne devrait pas... »

Faolàn l'embrasse à nouveau, pour la faire taire, un air malicieux dans les yeux sauvages.

« On ne devrait ...pas quoi ? », susurre-t-il à l'oreille de la jeune femme, caressant ensuite doucement la nuque de la jeune femme de ses lèvres. Freyja ferme les yeux et laisse tomber sa tête en arrière, agrippant le dos de Faolàn.

« Ça. », dit-elle d'une voix un peu rauque, « On ne devrait pas faire...ça. »

Faolàn rit doucement et les vibrations de sa voix contre sa nuque pulsent à travers le corps de la jeune femme dont les pensées tremblent de désir, un mélange primitif de colère, d'envie, de sentiments indéfinissables qui s'enroulent entre eux.

« Pourquoi pas ? », demande-t-il, tandis que ses mains caressent possessivement le corps de la jeune femme, ce corps qu'il désire depuis trop longtemps, cette femme qui lui fait tourner la tête.

« Faolàn... » Elle se lèche les lèvres tandis que le jeune homme lui passe une main sur la jambe, « Ce n'est pas le moment... Le maître... Ta blessure... »

Le jeune homme rit à nouveau.

« Ne parlons pas de ça. », dit-il, la voix un peu plus grave, un peu plus rauque. Freyja tente de protester à nouveau mais il la fait taire, une main sur sa bouche, ses lèvres sur son corps. Finalement, la jeune femme hoche la tête et se prend au jeu du désir.

~***~

Allongée à côté de Faolàn, Freyja observe le jeune homme à travers des yeux mi-clos. Il somnole un petit peu, la bouche entrouverte, les mèches blondes lui tombant sur le visage sur lequel réside un air presque innocent. La jeune femme sourit un petit peu puis se tourne sur le dos, les yeux rivés au plafond.

Elle se mordille la lèvre, incertaine. Comment savoir, si elle avait pris la bonne décision ? Aimait-elle Faolàn. Oui. Non. Peut-être. Elle est incertaine. Perdue. Elle ressent du désir. De l'attraction. Elle est attachée à ce jeune homme, à ses yeux bleus clairs et ses airs de sauvage attentionné. Elle sourit un peu. Mais de là à parler d'amour ? Elle l'avait aimé, elle en est certaine, mais lui a-t-elle pardonné ? Peut-elle lui pardonner ?

Ça fait bien longtemps que tu ne lui fais plus de reproches.

Le sourire sur son visage pâlit et Freyja se passe une main sur le visage.

Comment savoir ? Est-il possible de savoir.

Je l'aime. Je ne peux pas l'aimer. Je ne sais pas.

Elle soupire bruyamment et à côté d'elle, Faolàn rouvre lentement les yeux, l'air un petit peu perdu et incertain. Il l'observe à travers ses longs cils tandis qu'un sourire lascif illumine son visage.

« Je suis surpris, gamine. Je n'aurais pas cru te voir ici à mon réveil. »

La jeune femme tourne un peu la tête vers lui.

« Non ? »

Il secoue la tête puis s'appuie sur son coude, ses yeux toujours sur celui de Freyja. Elle rit un peu.

« De temps en temps, j'aime bien surprendre. », murmure-t-elle. Faolàn se penche en avant, presque timide, puis l'embrasse doucement. La jeune femme ferme les yeux et se laisse faire, souriant.

« Je vois ça. », murmure le jeune homme en se penchant un peu en avant, se penchant au-dessus d'elle. Ses cheveux chatouillent son visage et Freyja rit pour le repousser ensuite. Son visage devient alors plus sérieux et elle prend un air pensif.

« Faolàn... »

Le visage du jeune homme redevient neutre et il se laisse tomber sur le dos.

« Ça va, j'ai compris. C'était une erreur et tout le tralala. », grogne-t-il et se passe les deux mains dans la tignasse, regrettant de s'être laisser emporter par le désir et ses sentiments à la con auparavant. Il aurait dû se douter que Freyja n'avait aucune intention de brusquement lui avouer son amour inconditionnel et éternel avec des larmes dans les yeux. Crétin.

Freyja secoue la tête.

« Ce n'est pas ce que je voulais dire. C'est seulement que... J'ai besoin de temps pour réfléchir. »

Il tourne ses yeux vers elle et soulève un sourcil.

« T'aurais dû dire ça avant d'enlever tes habits pour dévoiler ton joli petit corps, gamine. », rétorque-t-il, d'un ton volontairement provocateur tandis qu'il sent une sorte de rage impuissante lui dévorer l'intérieur. Freyja soupire.

« Ce n'est pas la peine de me parler sur ce ton, imbécile, même si ça m'étonne pas et-»

Faolàn grogne, et d'un coup brusque, se roule au-dessus de Freyja, ses coudes appuyés de chaque côté de sa tête, de la colère et de la fierté blessée dans les yeux.

« Gamine, je t'ai dit une fois que je t'aimais, chose que je n'avais jamais dites auparavant et tu ne fais que jouer avec moi et ça ne m'amuse pas du tout. Je ne suis pas ton petit jouet avec qui tu peux coucher quand t'as envie. »

« Ce n'est pas du tout ce que j'ai dit et pour information, tu n'avais qu'à pas m'embrasser, premièrement, ensuite, je veux seulement du temps pour réfléchir pour savoir ce que je souhaite. Et ce qui est clair, c'est que je ne veux pas t'utiliser. Alors ravale ta petite fierté et laisse-moi faire mes choix. »

Ils se lancent un regard meurtrier puis Faolàn s'écarte, lentement. Freyja se redresse, se lève du lit pour se rhabiller, sentant les yeux du jeune homme dans son dos. Ce dernier serre les poings. Elle avait intérêt à se décider rapidement, parce qu'il n'a aucune envie de courir après une gamine qui n'en a rien à faire de lui. Une prostituée de temps peut tout aussi bien faire l'affaire. Aussitôt, il sent son cœur à la con lui faire un reproche à cette pensée et son corps se tendre de désir à la vue du corps nu de Freyja.

De toute façon, quoi qu'elle veuille et quoi qu'il essaie de se dire, il n'allait pas se débarrasser de ses sentiments aussi facilement.

Il sourit un peu, intérieurement, pour grimacer aussitôt.

Tu es impossible, gamine, mais je t'aime malgré tout. Bordel.

Bonjour, bonsoir, les amis!
Ah, enfin un peu de mouvement dans la relation Freyja | Faolàn ! Il était temps. Mais l'amour c'est compliqué, et où est le plaisir s'il n'y a pas d'obstacles ?

Et puis ce maître, ce maître... J'ai hâte de le faire revenir dans l'histoire parce que, vous allez voir, ça va être machiavélique et grandiose et ingénieux et... Ah je m'emballe, je m'emballe. C'est seulement que les personnages du maître et de Vera sont très intéressants à écrire et que j'ai une passion pour les méchants dans les histoires parce que je les trouve fascinants. Même si je les déteste.

+ J'hésite à intégrer l'histoire passé du maître pour expliquer ce qu'il est devenu... J'ai peur que ça fasse un peu trop.

Alors préparez-vous, car l'histoire est sur le point où bientôt, il y aura des révélations et des explications (pam pam pam).

Je suis en tout cas curieuse de savoir si vous êtes capables de deviner :
Le méchant inconnu, le plan du maître, le personnage disparu qui subitement réapparaît alors qu'on le croyait mort.


Bisous, bisous,
Blondouille ♥ (ça va valser dans les coulisses)

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