Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

|Le maître|

Oublie Freyja, oublie Faolàn et prépare-toi à découvrir le personnage le plus sombre, le plus cruel et le plus fou. D'abord, tu dois ouvrir tes oreilles. Il est peut-être derrière toi, derrière ta porte. Personne ne connaît son vrai prénom et personne ne veut réellement le savoir. Imagine tout d'abord que tu entends son ricanement. Pas fort, non, seulement dérangeant. Comme un crissement de verre, une craie qu'on tire sur un tableau. Ensuite, tu l'entends parler. Sa voix est étrange. Elle semble douce au premier abord - très calme, très posée. Le maître ne lève jamais la voix. Il semble même morbidement poli et aimable quand il parle.

Au début.

Écoute de plus près. Écoute la tonalité brisée de ses mots - comme si chaque parole sortant de sa bouche le force à se racler la gorge et provoque un frisson de malaise chez celui qui écoute. Écoute la cruauté qui enveloppe d'un voile épais chacune de ses lettres. Le dédain avec lequel il prononce les prénoms.

Ouvre maintenant tes yeux et imagine qu'il soit là, juste à côté de soi. Tu serais surpris. Le maître est petit. Sûrement plus petit que toi, penché en avant et frêle. Il a un tout petit visage aussi cruel et dédaigneux que sa voix. Au centre, deux petits yeux te fixent. Ils sont noirs et semblent aspirer toute la lumière pour la transformer en ténèbre. Un nez fin mais très long qui semble avoir été brisé il y a très longtemps. Des petites lèvres pincées et décolorées. Des joues très fines et ridées comme du papier.

Un sourire fou et permanent semble sans cesse illuminer son visage incroyablement dérangeant. Vois-tu, il est impossible de le fixer longtemps et si tu essaies, tu seras tenté de rapidement baisser ton regard.

Maintenant, tu te poses des questions. Ce personnage t'intrigue et tu veux en savoir plus - pourquoi est-il comme ça? Est-il seulement un pauvre homme incompris et maltraité par la vie? Tu voudrais bien qu'il y ait une explication et une excuse à cette folie dans les yeux, à la cruauté de ses actions.

Je ne vais pas encore tout te dire mais quoique tu penses, quelles que soient les maltraitances que tu puisses imaginer - tu te trompes. Le maître est né il y a très longtemps dans un petit village loin d'ici. Ses parents n'étaient pas des tyrans dégénérés: ils aimaient leur fils, leur seul enfant, comme les parents aiment la chair de leur chair. Cependant, il y a de ces enfants qui viennent sur terre et ont la méchanceté inscrite en eux. Le maître était de ces enfants noyant les fourmis pour les voir mourir, étranglait les pigeons, lapidait les canards. Ses parents étaient persuadés que ce traits de caractère passerait en grandissant. Ils choyaient leur fils et en avaient les moyens car ils étaient de haut rang dans leur village.

Le maître avait tout.

Referme tes yeux. Imagine cet enfant. Petit, toujours ces yeux mesquins. Habillé des plus belles tuniques en soie, un petit collier en or pendant autour de son cou maigrichon pour son âge. Imagine-le, assis sur un trône miniature que ses parents ont fait faire chez le menuisier et décorer avec d'élégants motifs bleus et dorés. Les autres enfants n'osent pas l'approcher. Ils le regardent tous avec des grands yeux jaloux.

Beaucoup d'enfants ont à peine à manger tandis qu'il se comporte comme le roi des dieux en personne.

Le maître devient plus âgé: sa mère meurt. Il ne pleure pas à son enterrement. Son père commence avoir peur de son fils et ennuyé, le maître s'éloigne. Il découvre peu à peu sa sexualité et expérimente de-ci, de-là, avec des filles du village. Il se rend pourtant bien vite compte que les relations simples l'ennuient. Alors que tout les garçons prennent plaisir aux joies de la chair, le maître se morfond. Un après-midi - il a dix-sept ans - il se rend dans la forêt derrière son village. Imagine-le un peu plus grand, toujours rachitique et même expression. Il entend des cris et lentement s'approche. Derrière les arbres, un homme d'une cinquantaine d'années y dénude violemment une petite fille avec un mélange de folie et de violence arboré sur le visage malsain.

Si tu pouvais toucher sa poitrine, tu sentirais son cœur accélérer, de plus en plus vite.

Pas de peur, ni d'inquiétude.

D'excitation.

Le plaisir qui lui avait manqué en ayant des relations sexuelles conventionnelles avec les femmes est brusquement présent. L'adrénaline, la force du moment, la violence brute devant ses yeux, le visage en extase de l'homme lorsqu'il prend son innocence à une fille qui elle semble déchirer par l'horreur de la situation, tout ça, provoque une montée de plaisir qui le force à genou avant de perdre son corps dans la jouissance.

Le maître comprend alors que plus rien ne serait comme avant.

Tu le comprend toi aussi, alors que le dégoût et l'incompréhension te tord le visage. Tu comprends brusquement que le maître est un sadique, au sens propre du terme. Un homme atteint de sadisme - une perversion qui ne lui permet la jouissance qu'à travers la souffrance des autres.

Le maître lui n'est pas répugné. Il est en exultation. Il semble avoir compris qu'il est et ce qu'il veut. Peu de temps après, son père meurt. Il prend sa place comme chef du village et brusquement, sans n'avoir rien fait, le monde semble être à ses pieds.

Imagine, imagine comment un homme aussi malade décide d'utiliser son pouvoir. Il achète des esclaves pour s'adonner à sa perversion tandis qu'envers son village il n'est que sourire et amour. Imagine comment il invente divers scénarios, du plus cruel au plus sordide, pour les essayer sur ses pauvres serviteurs pour savoir ce qu'il préfère. Imagine, maintenant, après qu'il découvre que ce qu'il préfère est la torture psychologique, imagine que seulement quelques temps après, une de ses esclave accouche d'un petit garçon sur lequel il jette son dévolu.

Non pas parce qu'il aime les enfants.

Mais parce qu'il aime leur peur.

Qui de plus craintif, qui de plus minable et manipulable que ces petites créatures innocentes, n'est-ce pas?

Imagine le dire ces paroles et ricaner à nouveau.

Ce petit garçon, il lui donne le prénom de Faolàn: il prévoit de lui faire subir toutes sortes de choses. Il prévoit cette enfant d'être au commencement de quelque chose dont il n'esquisse que les bordures dans sa psychose. Seulement ne prévoit-il pas que ce petit garçon n'est pas seulement un début: il sera aussi sa fin.

Les petites informations

• Je sais que beaucoup s'attendait à une histoire affligeante avec un enfant torturé et tout le blabla. Mais... non. En créant le personnage du maître, j'avais cependant hésité - lui donner une tournure humaine à la fin, raconter une histoire affligeante d'une enfance atroce. Mais cela ne correspondait pas au personnage. Le maître est le méchant par excellence. Le méchant né, sans une once de bonté dans les veines.

• C'est pour ça qu'il s'appelle le maître. Personne ne connaîtra jamais son vrai prénom - même s'il en a un! Mais lui donner un prénom le rendait humain. Et je voulais qu'il apparaisse intouchable et étrange, un espèce de monstre que le lecteur n'arrive pas à cerner et que je ne comprends pas moi-même.

• Le maître me fascine malgré tout. Quand je parlais d'un "vrai méchant" - j'aime les décrire parce que leur psychologie m'intrigue. Avec le maître, j'ai voulu créer un personnage "tout en noir".

• Son thème est la "Danse macabre" de Camille Saint-Saëns. Parce que c'est glauque, pas vraiment joyeux, pas vraiment triste, bref, un mélange étrangement perturbant. Et c'est une danse macabre.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro