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Chapitre 6 : Au nom du père et du fils

Les roues de la berline crissèrent dans les graviers lorsque la voiture s'arrêta enfin devant la haute bâtisse. Il pouvait sentir peser sur lui le regard brûlant de reproches de sa sœur qui tentait de le clouer à la banquette de cuir. Elle avait tenté de l'assaillir de question au début du trajet mais avait fini par renoncer devant son mutisme. Anastasia avait alors changé de tactique et appliquait désormais la méthode qu'elle pensait infaillible lorsqu'elle désirait quelque chose qui lui était refusé. Elle boudait.

Cette fois-ci cependant, Julian ne cèderait pas à son caprice. Il y avait beaucoup trop à perdre. Et puis il était plus que temps que tout le monde dans cette maison cesse de passer son temps à la gâter. A commencer par lui. Apprendre à gérer sa frustration ne pourrait certainement pas lui faire de mal.

Le jeune homme ouvrit avec brusquerie la porte de la voiture et manqua par là même d'envoyer valser le valet de pied qui se tenait derrière. Il sortit et gagna le perron en larges enjambées, laissant le soin au domestique d'aider galamment sa cadette à descendre le marchepied. Ses pensées s'entrechoquaient sous son crâne sous l'effet de l'agitation et il ne parvenait pas à les organiser pour réfléchir correctement. Il fallait qu'il s'isole pour réussir à y voir plus clair et décider de son prochain mouvement.

Il grimpa les marches du grand escalier deux à deux et passa devant Martha sans même la saluer pour ne s'arrêter qu'une fois que la porte de sa chambre fut refermée derrière lui. Il fit quelques pas dans la pièce et son regard croisa son reflet dans le miroir accroché au mur. Il pouvait voir ses émotions modeler son visage comme de l'argile. Avec un cri rageur, son poing alla rencontrer le pilier de bois massif de son lit.

Il regretta aussitôt son geste et s'assit avec un nouveau juron pour se masser les phalanges. Que n'avait-il pu garder pour lui ses réactions lorsqu'il avait compris que sa sœur recherchait son principal suspect. « Tu ne peux pas être sûr qu'il s'agisse du même homme » lui glissa une petite voix intérieure. Il l'ignora. Quoiqu'il en soit, il ne pouvait se permettre de mêler Ana à tout ça. C'était bien trop dangereux, surtout pour un tel aimant à problèmes.

Un frisson d'appréhension remonta le long de sa colonne vertébrale. Il fallait à tout prix garder la jeune fille hors de portée de ce criminel. Mais comment parviendrait-il à éviter un fantôme ? Il ne savait rien de lui, ni nom ni adresse. Et il était clair qu'enfermer Ana dans sa chambre et jeter la clef ne suffirait pas à ce qu'elle reste à l'abri. Tout ce qu'il avait, c'était une description qui aurait pu correspondre à des centaines de visages dans la masse grouillante qui peuplait les faubourgs. Et une petite sœur bien trop curieuse et impulsive pour son propre bien.

Pourtant, sans qu'il ne puisse se l'expliquer, son instinct lui criait que le mystérieux artiste qu'Ana voulait retrouver et son suspect numéro un ne faisaient qu'un. La tenir à l'écart ne serait pas une tâche aisée, et il était en grande partie à blâmer pour cela. Maintenant qu'il avait éveillé sa curiosité, Julian n'avait plus qu'à l'éviter et à espérer qu'elle se lasse rapidement. Ses épaules ployèrent sous le poids conjugué des responsabilités que son père lui confiaient et celles qu'il s'imposaient lui-même. Il dénoua la lavallière qui lui enserrait la gorge et s'avança vers le bureau d'acajou qui occupait le mur sous la fenêtre.

Dehors, le jardin s'épanouissait sous les rayons de soleil qui tombaient en pluie d'or sur les parterres de fleurs. Le temps suivait son cours, la nature glissait doucement vers l'été sans se préoccuper de l'agitation des mortels qui foulaient sa terre. Avec un soupir las, le jeune officier s'arracha à sa contemplation et parcourut du regard les feuilles noircies d'une écriture serrée qui s'étalaient sur le bureau. Il menait cette enquête en collaboration avec Brakov, un vieil officier de la première heure à la tête de la police. Et si le jeune homme ne saluait pas toujours ses méthodes, il ne pouvait cependant nier qu'elles étaient efficaces.

Aujourd'hui cependant, en dépit de cette efficacité légendaire, ils peinaient à trouver les responsables. Julian savait le gradé intelligent et, s'ils ne l'avaient jamais évoqué à haute voix, tous deux redoutaient ce qu'ils parviendraient à mettre au jour. Selon les dires d'Anton, deux hommes étaient à l'origine de ce coup d'éclat. Mais le jeune homme ne doutait pas une seule seconde qu'un réseau plus large avait commandité l'action. Tout avait été trop bien préparé. L'entrée et la sortie du bâtiment sans se faire pincer, l'accès à la machinerie... Tout ça ne pouvait pas être le simple fruit du hasard. Comme un état-major avant la bataille, ils avaient repéré les lieux, s'étaient renseignés. Ils savaient que son père serait là. Ainsi que la plus grande partie des notables de la ville, attirés par l'entrée en société de sa benjamine, et l'occasion que cela représentait d'obtenir une position dans son entourage. De toutes les dates, ils avaient précisément choisi celle où il y aurait le plus de monde à l'Opéra. Il s'agissait de faire passer un message. De politique.

Il se laissa tomber plus qu'il ne s'assit dans le fauteuil et passa la main dans ses cheveux, semant le désordre au sein de ses mèches d'encre. Il ne savait que faire. Brakov et lui devaient agir vite et frapper fort pour décourager toute récidive. Mais quelque part, une petite voie lui soufflait que la situation était plus complexe, que réprimer cet élan de colère ne serait pas si simple.

Un autre soupir franchit ses lèvres, fatigué cette fois. Pour rien au monde il ne voulait manquer à son devoir, mais les responsabilités de ses investigations lui pesaient. Des coups discrets à la porte le tirèrent de ses pensées. Il ne répondit pas. Il avait besoin de calme pour réfléchir. L'on frappa de nouveau. Les coups, bien qu'insistants, étaient légers, il y avait donc peu de chances qu'il s'agisse d'Anastasia venue réclamer des réponses.

Julian se releva et rajusta tout à la fois sa coiffure et ses vêtements. Il prit soin de replacer sur ses traits son habituel masque de sérieux. Ne jamais laisser voir la moindre faille. Cette vieille maxime qu'il appliquait religieusement lui avait été enseignée par son père. Un dirigeant se devait d'être le pilier inébranlable sur lequel le pays s'appuyait. Si le pilier laissait paraître ses fissures, alors le pays s'écroulerait.

Il ouvrit la porte sur le poing de Martha qui se tenait derrière la porte et s'apprêtait à frapper de nouveau. Lorsqu'elle le vit, elle recula de quelques pas et lissa son tablier de sa main libre. L'autre maintenait en équilibre un plateau chargé d'une assiette pleine et d'une coupe de vin à la robe sombre. Le fumet odorant d'un civet aux pommes de terre chatouilla les narines du jeune homme, rappelant à son estomac que l'heure du repas était largement passée. Surpris de l'apparente nervosité de la gouvernante, il l'invita à parler :

- Que se passe-t-il donc Martha ?

- Oh monsieur Julian, soupira-t-elle, je ne voulais pas vous déranger mais c'est à propos de monsieur votre Père. Je me fais du souci vous savez. Je venais lui apporter son repas mais il refuse de laisser quiconque entrer. Cela fait près de deux jours qu'il n'a rien avalé, il faut qu'il mange quelque chose !

Le jeune officier ferma les yeux un court instant le temps d'évaluer la situation. Son père avait à peine quitté son bureau plus de quelques heures depuis le début de l'enquête et désormais il refusait de s'alimenter. A la vérité, l'attitude du général l'inquiétait. De toutes les années qu'il avait passé à la tête du pays, jamais il n'avait réagi ainsi face à une tentative de protestation du peuple. Ne pas laisser voir les fissures. Il devait prendre les choses en main. Que le chef paraisse affaibli, peu importerait alors l'issue de ses investigations, ces anarchistes se sentiraient pousser des ailes. En premier lieu, il fallait rassurer la gouvernante et maîtriser au mieux les ragots, qui allaient bon train en cuisine.

- Ne vous inquiétez pas Martha, je prends les choses en main, déclara le jeune homme d'une voix douce mais ferme en lui confisquant le plateau. Et rassurez tout le monde en cuisine, le général va bien, il doit simplement être absorbé dans son travail. Vous savez comment il est, le pays avant tout, et souvent avant lui.

Un soulagement sincère se peignit sur le visage de la brave femme qui lui abandonna de bonne grâce son fardeau et retourna vaquer à ses occupations en hochant la tête. Sitôt qu'elle eut disparut à l'angle du couloir, l'expression aimable qu'il avait adoptée fondit sur les traits de Julian et il autorisa son propre soulagement à s'exprimer sous la forme d'un soupir. Cette partie du problème était réglée, il lui restait maintenant le plus difficile : réussir à raisonner son père.

Julian se rendit bientôt compte qu'il se tenait toujours immobile, planté au milieu du couloir avec son plateau entre les mains. Il secoua la tête. « Ne soit donc pas ridicule, se morigéna-t-il, comme tu l'as dit toi-même, il s'agit simplement de le tirer du travail dans lequel il s'absorbe trop et de le convaincre de manger ». Pourtant, ces paroles ne surent pas le rassénérer comme elles l'avait fait pour la gouvernante. Il s'éloigna en direction du bureau du général d'un pas bien moins décidé qu'il ne l'aurait voulu.

La porte de bois sombre et épais se tenait devant lui, gardienne silencieuse de cette pièce particulière. Depuis la construction du manoir par ses ancêtres près d'un siècle auparavant, ce bureau avait abrité les plus grands hommes qui s'étaient succédés aux rênes du pouvoir. L'Histoire avait été écrite derrière cette porte. Par d'illustres généraux, fins stratèges à la bravoure légendaire, des diplomates habiles, des architectes, des visionnaires. Un héritage qui faisait sa fierté aussi bien que ses plus grandes craintes. Pourrait-il seulement un jour être à la hauteur de tous ces héros du passé ? Comment ses descendants se souviendrait-il de lui dans cent ans ? Comme un grand dirigeant, qui avait fait grandir son pays dans la paix et la prospérité ou comme un piètre meneur qui aurait piétiné le glorieux leg de ses prédécesseurs ? Chaque fois qu'il pénétrait dans cette pièce, le jeune officier avait l'impression de sentir peser sur lui le regard de ses ancêtres. Et il espérait qu'il ne les décevait pas trop.

Julian redressa les épaules et assura sa prise sur le plateau avant de frapper au battant. Il doutait qu'une réponse lui parvienne, aussi il tourna la poignée et s'engouffra dans la pièce sans attendre. Les rideaux étaient tirés et son père avachi dans son fauteuil de cuir, un verre à la main. L'odeur de l'alcool assaillit les narines du jeune homme qui fronça le nez. Il referma prestement la porte et déposa son fardeau sur le bureau. Des larmes lui brûlaient les yeux sous l'assaut des vapeurs conjuguées de cigares et d'alcool et il cligna plusieurs fois des yeux pour les refouler. Il fut tenté d'ouvrir la fenêtre pour chasser le parfum entêtant de la vodka mais la discussion qui allait suivre devait à tout prix rester privée.

Julian s'adossa contre le mur pour considérer le général qui, s'il l'avait remarqué, ne semblait pas faire grand cas de sa présence. Sa veste d'uniforme était froissée et déboutonnée jusqu'à la ceinture. Elle s'ouvrait sur une chemise qui n'était pas en meilleur état. Son visage, qu'il n'avait jamais connu autrement que dur et rasé de frais, était ombré d'une barbe naissante et ses traits accusaient l'ivresse et une profonde fatigue. Face à cette silhouette assise devant lui, l'ombre du père qu'il respectait depuis toujours, le jeune homme fronça les sourcils. Cette vision fit naître chez lui une appréhension sourde qui lui tordit le ventre. Il la repoussa de son mieux loin de son esprit. Il pria pour que personne d'autre lui n'ait mis les pieds dans ce bureau et découvert l'épave qu'était le général en ce moment. Ce dernier releva enfin la tête et s'adressa à lui :

- Que viens-tu faire ici fils, contempler ma décadence, te réjouir de la place que tu prendras bientôt ?

L'alcool ne semblait pas avoir d'emprise sur son élocution mais sa voix grave et profonde était chargée d'ironie. Il fixait son aîné sans ciller avec un sourire sans joie, le verre levé comme s'il trinquait à sa santé.

Le jeune officier reçut cette tirade comme un coup de poing en plein ventre et esquissa un pas en arrière, le souffle coupé. Il ne pouvait sérieusement penser ce qu'il venait de dire. Il ne pouvait l'insulter ainsi et insinuer que son unique fils désirât sa mort dans le but d'accéder au pouvoir. Chaque inspiration lui brûlait la gorge et la poitrine, et ce n'était plus du seul fait de l'air vicié. Son père le connaissait, il lui faisait confiance, il savait que son cœur n'était pas rongé d'une ambition si aveugle et abjecte. Il n'était pas Sojka.

La vague de douleur qui l'avait submergé sous ses mots se mua en une rage froide et grandissante lorsque son regard se posa sur la bouteille aux trois quarts vide sur le bureau du militaire. Il serra les mâchoires à s'en faire mal pour s'empêcher de prononcer des mots qu'il regretterait ensuite. La quantité d'alcool plus que déraisonnable qu'il avait ingurgité lui faisait prononcer des paroles inconsidérées. Julian avança en direction du bureau, s'arrêtant à quelques centimètres du bois. Le général leva la tête et rencontra les prunelles flamboyantes de son aîné d'un œil amusé. Comme s'il éprouvait un quelconque plaisir à assister aux premières loges à la bataille qui faisait rage sous son crâne et transparaissait sur son visage, qui avait tout perdu de son impassibilité soignée.

Le dirigeant porta son verre à ses lèvres sans le quitter des yeux et le reposa sur la table après en avoir bu une longue gorgée. Il croisa ensuite les mains sur son ventre et repris sur le ton de la conversation :

- Je pensais t'avoir mieux enseigné que ça fils. Tu ne devrais jamais montrer aux gens qu'ils t'ont blessé.

Le poing de Julian s'abattit avec rage sur le panneau marqueté et réussit presque à faire sursauter le général. Il suffit tout du moins à faire vaciller son sourire pervers.

- Assez, rugit-il, vous vous croyez sans doute le mieux placé pour me dispenser des leçons de paraître mais sachez Père, que l'homme qui se terre apparaît bien plus faible que celui qui s'offusque !

- JE NE ME TERRE PAS COMME UN LACHE !

Cette fois, l'indolente et insupportable nonchalance du général avait disparue. Il se tenait penché vers son fils, les mains appuyées sur le bureau. Leurs visages, telles les deux faces du miroir du temps, n'étaient plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre et rayonnaient d'une dangereuse fureur.

-Alors cessez de vous vautrer dans votre fauteuil une bouteille à la main et sortez montrer que vous êtes un bon père pour le peuple, qui punit ses enfants dissidents !

Julian n'avait pas hurlé. Il s'était contenté d'asséner ces mots avec une colère froide, le bras tendu vers la porte. Les secondes s'étirèrent, interminables, dans un silence chargé d'électricité pareil à un soir d'orage. Le jeune officier savait qu'il regretterait ce coup d'éclat à l'instant où il poserait un orteil hors de cette pièce, mais pour l'heure il s'en souciait comme d'une guigne. La fureur qui déversait son flot brûlant dans ses veines ne laissait aucune place au remord.

Au bout de ce qui lui parut une éternité, le général éclata d'un rire sonore et vida d'un trait la coupe de vin que le jeune homme avait apporté. Ce dernier, prit de court, ne bougeait pas. L'esprit embrumé par la vodka, son père aurait-il fini par sombrer dans la folie ? Pourtant, il ne décelait aucune trace de démence dans le regard amusé qu'il posa de nouveau sur lui. Julian secoua la tête et se redressa. Debout, les bras croisés sur la poitrine, il considérait l'homme qui se tenait devant lui d'un œil critique et pout le moins perplexe.

- Si tu voyais ta tête mon garçon !

La rage du haut-gradé semblait avoir fondu comme neige au soleil et dans sa voix perçait désormais une pointe d'espièglerie. Le jeune homme ne parvenait plus à suivre ses changements d'humeur brutaux. Le militaire contourna le meuble et posa une main paternelle sur l'épaule de son fils.

- Tu as cependant raison sur un point, continua-t-il de nouveau sérieux, nous ne pouvons nous permettre de laisser croire à ces vauriens qu'ils ont réussi à nous atteindre. Nous allons organiser une grande réception, un bal somptueux où seront conviés tous les valeureux hommes de nos forces de police. Il célèbrera leur efficacité à résoudre cette affaire. Eh bien c'est dit, mon secrétaire fera partir les invitations au plus vite. Ce bal aura lieu ce vendredi. Je ne doute pas que d'ici là tu auras trouvé et fait exécuter les criminels, n'est-ce pas fils ?

- Ce sera fait, Père.

Le général acquiesça, satisfait puis revint s'installer de l'autre côté de son bureau, où il sonna son secrétaire particulier. Il s'attaqua ensuite à son assiette avec un solide coup de fourchette. Julian s'inclina et tourna les talons, le laissant à son repas. Il reprit la direction de sa chambre, l'esprit traversé de mille pensées contradictoires. Il avait à peine réfléchi avant de répondre, poussé par la volonté farouche qui l'animait depuis toujours de ne pas le décevoir. Plus encore, poussé par l'espoir secret qu'il gardait au fond de lui de voir un jour briller la fierté dans les yeux de ce père si exigeant. En dépit de tout cela, il doutait que sa volonté seule suffise à déferrer devant la justice de l'Etat au moins deux criminels en cavale en moins d'une semaine.

Il ne pouvait pas non plus se permettre d'échouer. Il ne lui restait donc plus qu'à trouver dans les six prochains jours le moyen de débusquer ces deux fantômes. Il aurait fallu être bien plus optimiste qu'il ne l'était pour nourrir l'espoir d'y parvenir par des méthodes standards. Bien que cette perspective ne le réjouissait guère, il aurait besoin de Brakov et de ses procédés... exotiques.

La porte de sa chambre se referma dans un discret cliquetis du penne. Comme s'il s'agissait d'un signal, l'adrénaline qui l'avait portée durant sa confrontation avec son père reflua d'un coup et il dut s'appuyer au mur, tremblant de tous ses membres. Ses jambes ne le portaient plus et il glissa le long des boiseries jusqu'à se retrouver recroquevillé sur le sol, la tête entre les genoux. Les larmes coulèrent d'elles-mêmes le long de ses joues et ses épaules furent secouées de sanglots silencieux. Ces mêmes épaules sur lesquelles il avait l'impression de devoir porter le poids du monde. Mais à cet instant, il ne s'en sentait tout simplement pas la force.

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Eeeeeet voilà, c'est fini pour aujourd'hui! Ce chapitre est un de mes préférés, j'espère qu'il vous aura plu aussi !

A la semaine prochaine,

Swan

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