Chapitre 12 : Nous sommes nos décisions
Allongé sur le dos, un bras replié derrière la nuque, Alec fixait sans le voir le plafond de sa chambre mansardée. De la main droite, il lançait et rattrapait une pomme, battant la mesure des pensées qui s'agitaient sous on crâne. Il s'était encore mis dans de beaux draps. Cette petite pimbêche, qui avait osé le faire chanter pour l'aider à fuguer ne lui apporterait que des ennuis. De sérieux ennuis même. Il ne parvenait pas à croire à sa malchance. Des centaines de bourgeoises hystériques qui auraient pu venir lui casser les pieds, il avait fallu qu'il tombe sur la fille du général à la tête du pays. « Plus pour longtemps ». Si tout se déroulait selon les plans du Patriarche, toute la famille du vieux de schnock seraient bientôt remise à sa place à grands coups de pieds dans le derrière. Et toute leur classe de privilégiés avec eux.
Mais ce jour de gloire n'était pas encore arrivé, et en attendant il lui fallait trouver une solution au dilemme qu'il avait sous les yeux. S'il allait au rendez-vous de la jeune femme, il ne se faisait pas d'illusions. A l'instant où quelqu'un la reconnaîtrait et lui demanderait ce qu'elle faisait là, elle n'hésiterait pas à le sacrifier pour sauver ses miches. Elle l'accuserait d'enlèvement ou pire, de viol, et il se verrait offrir un aller simple pour la potence.
Risquerait-il autant s'il décidait de lui poser un lapin ? Après tout, elle ne pouvait avoir de preuve de son implication dans l'affaire de l'opéra. Et pour autant que la justice soit concernée, il avait techniquement déjà été exécuté pour son crime. Comme chaque fois que ses pensées se tournaient vers cette funeste matinée, un goût amer envahit sa bouche. Il ne pourrait sans doute jamais se défaire du sentiment de culpabilité qui lui rongeait les tripes depuis ce jour. Mais il pouvait au moins faire en sorte de ne pas gâcher cette vie qu'il vivait au dépend des hommes morts à sa place.
C'était décidé, il avait encore trop de choses à accomplir pour risquer de se faire arrêter par une gamine sans cervelle persuadée d'être rebelle. Après tout, elle ne savait pas où il habitait. Elle ne connaissait que son prénom. « Elle connait aussi ton visage » lui susurra la voix de sa conscience. Le jeune serveur chassa cette pensée d'un haussement d'épaules. S'il se laissait pousser la barbe et les cheveux pendant quelques semaines, la bourgeoise ne serait pas capable de le reconnaître s'il se plantait juste sous son nez.
Il ne risquait rien s'il restait à l'auberge et faisait profil bas quelques temps. La pomme lui échappa et roula sur le plancher. Alec la suivit des yeux jusqu'à ce qu'elle s'arrête contre le cuir usé de sa besace abandonnée dans un coin. Un rictus amer déforma ses traits. De toute façon il n'avait plus de carnet à dessins, à quoi bon aller courir la campagne ? Il soupira et étendit la main pour récupérer le fruit. Il la frotta contre la manche de sa chemise pour la nettoyer et se remit à jongler avec.
Deux coups secs frappés contre le chambranle le firent sursauter. La pomme heurta de nouveau le sol avec un bruit sourd, à force elle finirait en compote avant qu'il ait le temps de la manger. Le fruit roula cette fois en direction de la porte et s'immobilisa aux pieds de celui qui venait de tirer le jeune homme de ses pensées. Sergeï s'accroupit pour la ramasser. Il la considéra un instant d'un œil critique puis l'essuya à son tour contre sa manche avant de mordre à pleines dents dans le fruit juteux. Alec allait protester mais le regard glacial que son mentor lui adressa lui fit ravaler toute objection.
Il s'assit sur son lit et s'apprêta à encaisser la tempête. Il ignorait ce qui avait pu mettre Sergeï dans une telle colère, mais une chose était sûre, il allait passer un sale quart d'heure. Après une interminable minute à le dévisager en silence, son mentor siffla entre ses dents :
- Qui est cette fille Alec ?
Les épaules du garçon se crispèrent tandis qu'il luttait pour garder une expression neutre et ne pas se trahir. Sergeï n'aimait pas qu'il aille traîner du côté des beaux quartiers, et il ne manquerait pas de lui flanquer une rouste s'il savait qu'il allait au Jardin des Plantes pour dessiner. Comme il ne s'était pas encore pris de gifle, il décida de ne pas trop s'étendre, au cas où. Il se contenta de lâcher du bout des lèvres :
- Quelle fille ? J'en connais pas mal tu sais...
- Fais pas le malin gamin. John m'a dit qu'au lieu de faire profil bas, tu t'amusais à taper la causette avec une p'tite demoiselle hier soir. Quand est-ce que l'importance de ce que nous faisons finira par te rentrer dans le crâne ? Il y a trop gros en jeu pour que tu te permettes de jouer avec ces saintes nitouches.
Alec serra les dents sous l'assaut et contrattaqua bassement :
- Je ne cherchais pas à la mettre mon lit, elle me reprochait d'avoir l'air trop pauvre pour le décor. C'est pas ma faute si John fais pas la différence parce qu'il a jamais eu les couilles d'adresser la parole à une putain !
Il regretta d'avoir prononcé ces mots dès qu'ils franchirent ces lèvres. Il était allé trop loin et il le savait. Sergeï aussi. Ses sourcils ne formaient plus qu'une ligne noire et touffue au-dessus de son regard furieux. Le jeune homme rentra la tête dans les épaules et ferma les yeux dans l'attente du choc. Le coup ne se fit pas attendre et enflamma sa pommette gauche. Alec crispa les mâchoires pour empêcher de couler les larmes de douleur qui lui brûlèrent les yeux.
Il secoua la tête pour reprendre ses esprits et se tâta la joue du bout des doigts avec précaution. Elle était chaude et légèrement enflée au point d'impact, mais ni sa lèvre ni son arcade ne saignaient. A en croire la violence de la gifle, son mentor devait sacrément lui en vouloir. Il frappait rarement aussi fort. Et au vu du nombre de corrections musclées que lui avaient valu sa grande gueule et son caractère tempétueux, ce n'était pas peu dire.
Les deux hommes se fixèrent en silence pendant plusieurs secondes. Puis Sergeï soupira bruyamment et s'adossa au chambranle de la porte. Il se frotta le visage d'une main lasse tandis qu'il semblait réfléchir à ce qu'il pourrait bien faire d'Alec. Ce dernier le regardait avec un air mi fier mi penaud. John disait que ça le faisait ressemblait à un chien de rue. Peut-être que c'était ce qu'il était après tout.
Finalement, son mentor brisa le silence. Le ton était toujours sec mais il n'était plus assassin. Le jeune révolutionnaire se détendit imperceptiblement.
- Alec, ta jeunesse est un atout, mais on ne peut simplement pas se permettre de mettre en péril des mois de préparation en attirant l'attention au mauvais moment. Encore moins parce qu'une greluche de la haute est venue te fourrer son décolleté sous le nez...
Le jeune homme, bien que tempéré par la gifle qu'il venait de recevoir, se contracta tout de même de nouveau. Certes il passait pas mal de temps avec les filles chez Nina, le bordel au bout de la rue, mais il ne pouvait se laissait accuser lorsqu'il n'avait rien fait ! Piqué dans son honneur, il répliqua un peu trop vite :
- Je ne réfléchis pas qu'avec ce que j'ai entre les jambes, merci bien ! C'est cette cruche qui s'est imaginé qu'il suffisait qu'elle batte des cils pour que je devienne son toutou personnel. En plus c'est même pas mon style cette fille, cru-t-il bon d'ajouter. Je vais certainement pas risquer de finir à l'ombre tout ça parce qu'elle a décidé de fuguer.
Sergeï faillit s'étouffer sur un morceau de pomme et toussa à plusieurs reprises avant de déglutir avec difficulté. Il dévisageait le jeune homme avec des yeux ronds comme des soucoupes. Il reprit son souffle, l'air circonspect, comme s'il soupçonnait Alec de se payer sa tête.
- T'es en train d'essayer de me faire avaler qu'la fille chérie de ce salaud du général qu'on va renverser est venue te voir toi, un pauvre serveur qu'elle avait jamais vu, pour que tu l'emmènes faire un tour ?
Ce fut au tour d'Alec de froncer les sourcils sous l'effet de la surprise.
- Tu m'as posé la question alors que tu savais qui c'était depuis le début ?
- C'est précisément parce que je le savais que je t'ai posé la question bougre d'andouille ! C'est la dernière personne dont tu as besoin d'attirer l'attention !
Alec se renfrogna, vexé d'être encore une fois réprimandé comme un écolier qui n'aurait pas appris sa leçon. Il avait dix-neuf ans bon sang, quand est-ce qu'ils allaient tous cesser de lui parler comme à un gamin ?
- Je savais pas qui c'était avant hier soir moi, grommela-t-il, c'était pas marqué sur sa tête. Et puis elles se ressemblent toutes, des vraies pintades !
Les sourcils de son mentor se rejoignirent haut sur son front :
- Il y aurait pas quelque chose que t'aurais oublié de me dire jeune homme ?
L'adolescent réalisa trop tard son erreur et s'éclaircit la gorge. Il allait vraiment falloir qu'il apprenne à tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Il tenta de déclarer d'un ton aussi innocent et détaché que possible :
- Non Sergeï, je ne vois pas ce que j'aurai pu te dire d'intéressant, tu sais bien que...
Son mentor ne le laissa même pas finir sa phrase :
- J'ai peut-être pas été à l'école p'tit gars, mais ça fait pas de moi un idiot, compris ? Depuis combien de temps tu connais cette fille et qu'est ce qu'elle te voulait exactement ?
A contre-cœur, Alec entrepris de raconter ses deux furtives rencontres avec la fille du général, tout en prenant soin de rester aussi vague que possible sur les circonstances qui l'avaient amené à croiser son chemin. Une rouste suffisait amplement pour aujourd'hui. A son grand soulagement, son mentor était trop occupé à réfléchir à ce qu'il devait faire de cette information pour s'attarder sur de tels détails.
- Je vais devoir en parler au Patriarche, trancha-t-il. Il saura quoi faire. En attendant, tu bouges pas d'ici et surtout, tu fais plus rien de stupide.
Alec ouvrit la bouche mais le regard glacial que Sergeï lui adressa bloqua ses protestations dans sa gorge. Il entendit Grigori l'appeler pour aider à servir les clients et il se leva en traînant les pieds. La silhouette mince qui occupait l'ouverture de la porte s'écarta pour le laisser passer. Le jeune serveur entendit ses pas faire grincer le parquet tandis que son mentor se dirigeait vers la salle privée de l'étage.
*****
- Et maintenant, que sommes-nous censé faire ?
Julian se tenait debout devant la grande fenêtre du bureau de Brakov, les mains croisées derrière le dos. Il y avait passé tant de temps ces derniers jours qu'il aurait juré que le sol avait commencé à prendre la forme de ses chaussures. Il se tenait raide comme un piquet et fixait sans les voir un groupe de prisonniers occupé à couper et ranger le bois qui servirait à chauffer les quartiers des officiers durant l'hiver. Le chef de la police était quant à lui assis à son bureau, et consultait des dossiers. En dépit des méthodes aussi moralement douteuses qu'efficaces qu'il avait employé, le vieux renard affichait toujours cette déconcertante nonchalance. Mais le jeune officier ne s'y trompait plus. Sous cette apparente bonhommie se cachait une volonté de fer.
- Nous restons sur nos gardes et nous attendons que le vent porte jusqu'à nos oreilles des informations qui nous permettront de remonter jusqu'aux coupables. Puis nous n'aurons plus qu'à les cueillir et les interroger un par un jusqu'à ce que nous ayons enfin brûler toute cette mauvaise herbe jusqu'à la racine.
Les longues journées d'investigations infructueuses qui s'étaient succédées en vain depuis l'incident de l'Opéra avaient laissées Julian fatigué et irritable. Les choix qu'il avait fait sur le conseil de Brakov pesaient sur sa conscience. D'autant plus que les agitateurs continuaient de lui glisser entre les doigts, et les raisons avec lesquelles il avait combattu les assauts de ses remords s'effritaient sous ses pas. Si être à la tête d'un pays signifiait renoncer à tout sens de l'honneur ou de la morale, il était loin d'être prêt pour reprendre le flambeau, et le fardeau, de son père. Le serait-il seulement jamais ? Plus encore, souhaitait-il le devenir si cela signifiait faire une croix sur sa conscience ?
Le jeune officier passa la main dans ses cheveux, dérangeant quelques mèches d'ébène qui virent lui chatouiller la tempe. Il les remit en place d'un geste agacé et se tourna à demi vers son interlocuteur.
- Nos espions sont inutiles et incompétents, s'emporta-t-il, Anton ne nous rapporte rien de plus que des ragots de taverne !
Brakov agita la main, comme pour chasser la tension qui émanait du dauphin et semblait épaissir l'air.
- Premièrement, il est encore trop tôt pour risquer d'envoyer votre petit protégé dans des endroits plus sensibles. Deuxièmement, vous auriez tort de sous-estimer les bruits de comptoir. Les tavernes sont, après les maisons closes, l'un des moyens les plus efficaces de remonter la piste des plus odieux secrets. L'alcool et les femmes sont les deux choses qui font le plus parler les hommes.
Le quinquagénaire tapota son oreille du bout de son porte-plume et conclut d'un ton serein :
- Il suffit d'être là pour écouter au bon moment.
Pour tout réponse, Julian émit un grognement sceptique. Il ne parviendrait probablement jamais à voir les choses de la même façon que Brakov. Son regard se perdit de nouveau dans la contemplation de la cour en contrebas. Il ne parvenait pas à cerner le directeur des polices. Avant de travailler avec lui, il ne connaissait l'homme que de réputation. Les rumeurs de cruauté et de duplicité qu'avaient propagés jusqu'à lui les courtisans avaient suffi pour qu'il le méprisât de tout son être. Mais depuis qu'il avait passé de longues nuits blanches à ses côtés, ses convictions vacillaient. S'il réprouvait toujours ses méthodes et rechignait à les mettre en œuvre, il ne pouvait nier de l'efficacité et de la discrétion avec lesquelles il travaillait.
Julian avait aussi été surprit en rencontrant Nikolaï, son secrétaire particulier. Là où il s'attendait à trouver une fouine de la bureaucratie, il avait découvert un homme d'honneur avec qui il avait rapidement noué les premiers liens de ce qui s'annonçait comme une solide amitié. Plus qu'un secrétaire ordinaire, le lieutenant Zakharov était avant tout un homme de confiance pour Brakov. Les messages dont ils se chargeait étaient destiné à un petit groupe de la Garde sous son commandement. Cette section de la police secrète se chargeait de missions délicates dans l'intérêt du pays et du gouvernement. Lorsque tout se déroulait comme prévu, ce dernier était d'ailleurs rarement au courant de ces menues besognes.
Si le fait avait en premier lieu irrité le jeune officier, il avait par la suite dû reconnaître en parcourant les archives que les missions accomplies s'en tenaient à la sécurité de l'Etat. Arrestations et interrogatoires d'anarchistes, attentats et tentatives d'assassinat déjouées, opposants réduits au silence... Julian avait alors voulu rencontrer ces hommes. Il savait qu'il ne pourrait vivre en paix avec lui-même s'il savait que des bouchers perpétraient des atrocités au nom de sa famille. Mais, aussi peu honorable que paraisse leur profession, il avait découvert des hommes dévoués et loyaux, animés par l'idéal noble de servir leur patrie. Quoiqu'il en coûte.
Sa collaboration avec Brakov troublait la vision du monde du capitaine. Là où il avait voulu tracer des lignes nettes et des frontières solides, le directeur avait balayé ses certitudes. Il savait qu'en tant que futur dirigeant, il aurait parfois à sacrifier des hommes pour le bien du plus grand nombre. Mais il pensait alors à des soldats qui se battraient pour défendre les frontières d'Ilyria, et non à de simples voleurs victimes des manigances dans lesquelles Julian avait pris part. Ils avaient besoin de plus d'indices pour remonter la piste des véritables coupables, alors ils avaient mis en scène cette exécution pour leur faire croire que l'incident était clos. S'ils se sentaient en sécurité, ces anarchistes commettraient des erreurs. Mais depuis ce jour, les mêmes questions tournaient sans cesse dans son esprit et torturaient sa conscience. Jusqu'où devrait-il aller pour que justice soit faite ? Pourrait-on seulement parler encore de justice ?
Le prix était lourd à payer et l'absence de résultats tourmentait l'âme du jeune homme. « Me voilà tombé bien bas, songea-t-il amer, je conspire dans le dos de mon propre Père, lui qui m'a élevé et qui m'a tout appris. Quand suis-je devenu un tel ingrat ? ». Son front s'assombrit sous ces pensées lugubres. Le sentiment de trahir sa confiance le rongeait de l'intérieur comme de l'acide. Julian avait l'impression de sombrer sous les mensonges et les excuses qu'il inventait chaque jour pour se rendre à la garnison. Encore un peu et il se noierait.
Ses pensées se tournèrent vers Anton, cet orphelin affamé qu'il avait engagé pour écumer les tavernes. Ce serait un miracle que le gamin ne finisse pas égorgé ou battu à mort au fond d'une allée sordide. Le jeune homme soupira et frotta ses yeux fatigués. Combien d'innocents devraient encore mourir avant qu'il ne trouve le courage de s'avouer son échec ?
Ce qui l'effrayait le plus, c'était de voir que cette obscurité qu'il sentait grandir en lui commençait à affecter sa sœur. Ils étaient très proches enfants ; il inventait toutes les pitreries du monde pour la faire rire. Il était si fier d'être l'aîné de la famille qu'il considérait Ana comme sa responsabilité, et endossait à sa place toutes les réprimandes des gouvernantes lorsqu'elle faisait une bêtise. Et pourtant, la veille il l'avait exhibée comme un vulgaire trophée dans cette robe rougie du sang qu'il avait sur les mains. Il s'en était servi comme un instrument de politique, pour porter un message. Elle était éblouissante, une beauté pour laquelle les hommes seraient prêt à se battre. Mais elle était aussi inaccessible, pareille à la lumière d'une flamme qui attire à elle les papillons de nuit, incapables de seulement l'effleurer avant de mourir.
Il avait fait de sa propre sœur l'incarnation du pouvoir de sa famille, qui régnait sur le pays depuis des générations. Penser à Ana en ces termes l'écœurait. Quel homme était-il en train de devenir ?
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Tin-tin-tiiiiiiiiin !
Et bien le bonsoir très chers lecteurs. Je m'excuse de cette petite absence, ce début d'année a été un peu (beaucoup il faut se l'avouer) compliqué en terme d'organisation pour moi.
Mais je suis de retour, non pour vous jouer un mauvais tour (quoique, les avis pourraient diverger) mais bien pour venir humblement vous soumettre la suite de l'histoire, en espérant qu'elle vous plaira.
Le rythme de publication d'un chapitre par semaine va donc reprendre, même s'il est possible que le jour change. Je vous dis donc à la semaine prochaine, pour un chapitre entièrement dédié à Ana. Ca faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu autant d'espace pour jouer les divas.
J'espère que vous aurez hâte, en tout cas de mon côté je suis toujours impatiente d'avoir votre avis sur cette histoire et son déroulement.
Swan
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