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Chapitre 5

Je retrouve Damien dans ce même café. J'ai toujours la flemme d'en trouver un meilleur. Il faudrait vraiment que j'en trouve un autre, le café est dégueulasse. J'en ai marre de boire un jus de chaussettes.

Rapidement, j'expose la situation à la tête de poisson à propos de ce repas avec mes parents.

— Pourquoi tu ne leur dis pas que je ne viens pas ? demande-t-il comme si tout est parfait dans le meilleur des mondes.

— Tu te rappelles qu'ils voulaient toujours nous racoler après chaque dispute ? Ils ne vont pas nous laisser tranquille !

Il soupire comme s'il s'en fout. Évidemment, il ne pense qu'à sa Myriam ! J'ai envie de lui foutre sa tête de caca dans un mixeur !

— Tu m'as trompée ! Tu me dois bien ça ! m'écrié-je.

Il est désormais pris au piège et doit maintenant m'accompagner. Je suis machiavélique. En plus, ça va l'éloigner de Myriam. Je suis fière de moi.

Il accepte et je me réjouis de voir son désespoir. On va bien s'amuser.

•••

Le lendemain, le poisson grillé vient me chercher. J'inspecte ses atroces vêtements. De toute manière, il n'a jamais su s'habiller correctement. C'était toujours mieux quand c'était moi qui l'aidais. Il ne peut se débrouiller sans une gonzesse celui-là !

— C'est quoi ces vêtements de nase ? m'exclamé-je choquée.

Il regarde brièvement sa tenue, persuadé qu'elle est sûrement parfaite.

— Mais... elle est bien ma tenue !

— Ton nœud papillon là ! Il est ridicule putain ! Fous-moi ça à la poubelle !

J'ai envie de le brûler son nœud papillon rouge. On dirait un clown ! C'est immonde ! J'aurais dû m'en douter qu'il reprendrait ses mauvais goûts sans moi.

— Moi je le trouve très bien.

— DÉ-GUEU-LAS-SE !

Il soupire puis m'accompagne jusqu'à sa voiture. Il ne m'ouvre pas la porte. J'aurais dû m'en douter. La galanterie n'a jamais été son fort.

En quelques minutes, on arrive devant l'horrible maison de mes parents. Encore une fois, il ne m'ouvre pas la porte. Quel mal élevé ! Ça ne m'étonne même pas avec sa mère !

Je prends les devants et sonne à la porte parce que sinon on en a encore jusqu'à la Saint-Glinglin avec cet escargot.

Ma mère vient nous ouvrir avec le sourire. Elle me prend dans ses bras, ainsi que Damien. Elle est toujours très joyeuse, très amicale, au moins, ça me remonte toujours le moral.

— Ça me fait vraiment plaisir de vous voir tous les deux !

Il rit comme un con. Je le fusille du regard. S'il voulait faire passer un message, il est nul.

On entre dans le salon. Mon père vient immédiatement nous saluer dans la bonne humeur.

Rapidement on s'installe à table et on mange dans le même élan. Avec mes parents, un repas est fini en moins d'une heure. Au moins, le supplice ne dure pas.

Damien fait vraiment comme si nous sommes encore en couple. Il est doué pour mentir. En même temps, cela ne m'étonne pas. Il a bien réussi à me cacher sa tromperie.

Comme prévu, ce repas ne s'éternise pas et on arrive à rentrer chez moi aux alentours de seize heures. Au moins, je suis tranquille pour le reste de la soirée.

Arrivés sous le porche, il prend la parole :

— Il faudrait que tu leur annonces qu'on est séparés quand même.

— Je vais le faire... Mais je voulais te faire chier.

— Pourquoi tu veux qu'on reste amis si tu tentes de te venger d'une manière assez étrange ?

— Tu penses que ça se fait d'abandonner une femme après sept ans de relation et par la me occasion lui avouer son infidélité ?

Comme d'habitude, sa tête de poisson mort n'a pas la moindre expression. Il ne cherche même pas à répondre.

— Finalement, c'était une bonne idée de mettre fin à cette relation...

Alors qu'il s'apprête à partir sans ajouter quoi que ce soit, je l'embrasse par surprise pour le provoquer. Il est déstabilisé aux premiers abords puis se laisse faire. Il ne cherche même pas à me repousser, comme s'il avait oublié sa chère Myriam.

Je m'arrête et son regard est toujours aussi vide.

— Pourquoi ?

— Tu n'es qu'un enculé ! Tu aurais dû me repousser ! m'exclamé-je outrée.

— Mais pourquoi tu as fait ça ? insiste-t-il.

— Comme ça, pour voir.

— Comment ça tu embrasses quelqu'un pour voir ? Tu es lamentable ! Ce n'est pas pour rien que je t'ai trompée !

— Non, c'est toi qui es lamentable ! Tu n'as pas eu les couilles de rompre alors tu trompes ! C'est toi le connard lamentable !

Il prend une légère pause avant de finalement conclure notre dispute :

— C'était une mauvaise idée de rester amis. Je ne veux plus te voir !

— Parfait alors !

Il s'en va définitivement. Je me rends alors compte que je devais le garder en tant qu'ami pour m'approcher de Myriam. Merde !

Je rentre chez moi, persuadée d'avoir foiré mon plan. Mais hors de question d'abandonner !

Puis je me rappelle de ce baiser. Il était si différent. Est-ce parce qu'on est séparés désormais ? Dans le fond, je n'ai pas eu le moindre ressenti. Je me sentais comme un poisson mort.

Je reçois alors un message, c'est de Camélia. Je ne me rappelle pas lui avoir donné mon numéro. Elle me propose de la revoir et bizarrement, j'en souris.

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