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Âmes perdues Poppy Z Brite




Hello à tous !

Autant vous le dire de suite étant donné que j'adore cet auteur et qu'il écrit toujours avec des personnages gays je risques de vous en parler souvent.

Donc après Le Corps exquis, je vous invite d'ailleurs à lire l'article que j'avais fait dessus, on passe à un truc un peu plus soft avec Âmes perdues. Bon. Soft tout est une question de point de vu. Mais disons qu'après des tueurs en séries qui mangent et violent leurs victimes oui, c'est soft.

Et pour vous mettre en appétit, le résumé...Et pas de couverture parce que mon dieu elles sont toutes immondes.

À quinze ans, Nothing, adolescent rebelle et mal dans sa peau, s'enfuit de chez ses parents. Sa route croise celle des Lost Souls, créatures étranges, vêtues de noir, qui boivent une liqueur au goût de sang. Insatiables, sensuels, sauvages, ce sont des prédateurs sans loi qui n'obéissent qu'à leurs instincts. Avec Molochai, Twig et Zillah, Nothing part en quête d'amour, de sexe et de violence au son de longs riffs lancinants dans les boîtes punk de La Nouvelle-Orléans, et découvre la vérité sur ses origines...

Je préviens que je ne spoilerais en aucun cas l'intrigue. La seule chose que je m'autorise à vous dire c'est : les Lost Souls sont des vampires. Et si je vous spoile ça c'est parce que ça sera utile à ma critique.


Vampire, synonyme de lascivité :

Et d'ailleurs entamons avec cela. Comment sont les vampires qu'a créés Brite ?

Et bien exactement comme je les aime : sexys, lascifs, décadents.

Ah et tient, juste pour le plaisir, voici une image d'un cosplay de Zillah que je trouve juste...parfait. Tant par le physique que par l'attitude.

Ils représentent un type de vampire que j'appelle « à la Anne Rice »...sans vraiment savoir si c'est cette charmante dame qui a inventé le concept.

Ce sont des créatures magnifiques dans le sens de magnétique. Ce n'est pas tellement qu'elles sont belles mais elles ont un charisme qui vous attire vers elle. Et surtout elles transpirent le sexe par le moindre pore de leur peau ce qui crée une tension homosexuelle omniprésente dans le roman.

Bon. Jusqu'à là ce n'est pas très original mais deux choses ont attirés mon attention.

Premièrement leurs dents.

Ici pas de crocs sortant de la gencive ou de dents pointus non, enfin si, mais des dents pointus artificielles. Ce sont les trois vampires, Molochai, Twig et Zillah, qui les ont taillés aux même en pointe. Alors le roman suggère très vite que c'est une sorte d'évolution, de dégénération ?, de la race étant donné que leurs arrière-grand-père eux avaient des crocs. D'ailleurs il est aussi précisé que eux peuvent tenir en plein soleil alors que les anciens non.

Et c'est là que vient le deuxième point.

Les vampires sont ici une race à part entière. Ce ne sont pas d'ancien humain mais bien une espèce différente de la notre. Et c'est là une idée particulièrement originale car dans toutes les histoires que j'ai pu lire les vampires étaient humains avant. Or là ce n'est pas le cas.

Donc pour conclure des vampires assez classiques avec deux petites touches d'originalités. Personnellement cela ne me dérange pas. Je préfère un concept simple mais bien maîtrisé, Poppy sublime vraiment leur côté décadent ici, que quelque chose d'alambiqué et bancal.


Des vampires baisables, ok, mais l'histoire ?

Alors là pour ne pas vous gâcher le suspense cela va être...ardu.

Bon déjà c'est un roman à points de vue multiples.

Nous avons donc celui de Nothing, l'adolescent de quinze ans venant de fuguer de chez lui, celui des trois vampires faisant route pour rendre visite à un ami à La Nouvelle Orléans, celui de l'ami en question, Christian, et celui de Ghost et Steve, deux potes musiciens.

De ce joyeux bordels née une question : où est-ce que tout ça est sensé se rejoindre.

En effet Christian part de la Nouvelle Orléans dés le début du roman, sans prévenir les trois vampires qui font donc route vers une ville où il n'est plus présent. Nothing finis par se faire ramasser par le trio mais...Ghost et Steve ? Que viennent-ils foutre là dedans ?

C'est sans doute la question qui me tarauda durant tout le livre : comment est-ce que toutes ces histoires vont se rejoindre ? Et finalement elles se rejoignent très bien, de manière logique et sans que ça fasse trop : « bah fallait bien que ça arrive donc j'ai bidouillé l'intrigue ».

Un des bons points selon moi c'est que tous les personnages sont intéressants à suivre, même s'il est vrai que Molochai et Twig font parfois un peu de la figuration.

Je ne peux pas tellement vous en dire plus sans vous spoiler mais disons que l'histoire a un bon rythme, elle alterne bien entre passage de suspense, développement de personnage, scène de sexe, j'y reviendrais, et dialogues.

Néanmoins je tiens à noter une grosse maladresse dans l'un des propos de l'auteur, et c'est d'ailleurs le seul point noir de cette intrigue. A un moment on apprend qu'un personnage a violé une jeune fille et on découvre qu'il ressent une intense culpabilité vis-à-vis de cela. Bon, jusque là pas de soucis. En effet un violeur peut être bien se sentir coupable après coup, cela ne le rendra pas moins responsable ni n'atténuera son crime, mais c'est possible. Le souci se situe au niveau de la victime qui...n'a pas l'air d'aller si mal que ça. Alors certes nous sommes plusieurs mois après les fait mais tout de même. Là on a l'impression que c'est le violeur qui souffre le plus dans l'histoire.

Je pense que cette maladresse vient du fait que ce ne soit pas central dans l'histoire. En effet l'auteur se sert de cela pour caractériser un des personnages et ne s'attarde donc pas plus que cela dessus. Dans tout les cas ce n'est pas fait avec une volonté de dire qu'un viol ce n'est rien, la preuve vous voyez la fille va bien. Et c'est pour cela que je parle de maladresse et que je conseil tout de même le roman malgré ce point.


Autant de personnages principaux, c'est pas facile à gérer nan ?

Effectivement.

Et, malgré la maladresse dont je parle ci-dessus, l'auteur s'en sort très bien. Les personnages sont tous bien des personnages principaux et aucuns n'est là pour faire de la figuration, à l'exception de deux des vampires mais uniquement à certains moments et certainement pas durant tout le roman.

Bon on va y aller personnage par personnage en commençant par Nothing.

Je m'autorise alors un deuxième spoil qui peut paraître immense mais qui ne l'est en fait pas du tout. En effet c'est révélé avant même la fin du prologue donc voilà, au mieux je vous gâche les dix premières pages...mais promis c'est pour une bonne raison.

Le roman commence quinze ans avant le vrai début de l'histoire. On y retrouve Christian dans son bar, parce que oui, il tient un bar, et, oh, lui aussi c'est un vampire, bref. Christian, bar. Dans ce bar il y a une jeune fille, puis arrive Zillah, Twig et Molochai. S'en suis une petite sauterie, et non ce n'est pas le viol dont je parlais plus tôt la fille est complètement consentante, et d'ailleurs les personnages masculins couchent aussi entre eux. Bref. Pour résumé orgie.

Vous devinez la suite ?

Nothing est le fils de l'un des personnages et est, donc, à moitié vampire.

Pourquoi je vous spoil ça ?

Parce que j'ai beaucoup apprécié le fait qu'on ait cette information en notre possession dés le début du roman. En effet il aurait été facile de zapper le prologue et de faire du suspense sur l'identité de Nothing mais cela aurait donné quelque chose d'assez...bâteau. Des romans avec un personnage dont on ne connaît pas la vrai nature y'en a la pelle. Là on a l'information et ça crée une certaine ironie étant donné que Nothing se questionne beaucoup sur lui-même et que nous, lecteurs, avons des réponses à ses questions.

A part cela c'est un personnage très agréable, qui reprend un thème qui semble être assez cher à l'auteur : les gamins paumés. J'ai lu trois romans de lui et pour le moment c'est revenu dans chacun. Et Nothing est vraiment cela, paumé. Il recherche son passé, fugue, a des soucis avec l'école, ses parents, fait usage de drogues diverses et variés et a une sexualité déjà très, très active. Personnellement, et je ne saurais pas trop dire pourquoi, je l'ai trouvé très attachant.

Passons à nos trois vampires: Molochai, Twig et Zillah.


Molochai et Twig ( à gauche et à droite sur le fanart...ou à droite et à gauche...Serais incapable de dire qui est qui) sont définis par leur complémentarité. L'auteur dit même au début que leurs visages semblent être deux versions d'un même dessin et il est très rare dans le roman de voir l'un sans l'autre. Ce sont, je dirais, les personnages les plus secondaires du roman. Et Zillah. C'est le chef de ce trio et le genre de personnage qui est ouvertement décrit comme un connard mais qu'on ne peut s'empêcher d'adorer. Tout, jusqu'à son apparence, est fait pour souligner sa décadence et son sale caractère tranche avec cela.

Maintenant Christian.

Alors nos trois vampires sont plus jeune que lui, ils représentent une nouvelle génération de suceurs de sangs plus humais par certains aspects mais aussi beaucoup plus dingues. Christian lui est de la vieille école. Par exemple il ne peut pas, contrairement aux autres, boire d'alcool sans être malade comme un chien. Il est aussi beaucoup plus doux que Zillah et cela se voit bien lors d'une scène qui le montre entrain de tuer un humain. Dans cette scène on a presque plus de la peine pour lui que pour la victime entrain de se faire sucer, et ce dans tout les sens du terme.

Et enfin Ghost et Steve.

(...mon dieu ils sont trop mignons sur cette fanart!! )

Les deux seuls humains du lot et, alors que l'auteur insiste beaucoup sur la ressemblance entre Molochai et Twig, là il met l'accent sur la différence entre eux deux. Ghost est quelqu'un de doux, de rêveur, à la limite de l'enfantin alors que Steve a un caractère brutal si ce n'est violent contrebalancé par le fait qu'il protège son ami. D'ailleurs ils représentent eux aussi des gamins paumés bien qu'ils soient plus âgés que Nothing.


Et on termine par le plus important :

Est-ce que c'est bien écrit ?

Et bien. Disons que la traduction est excellente et que donc la version anglaise doit être sublime.

Je ne m'attarderais pas plus là-dessus car je refuse de juger le style d'un livre traduit étant donné que beaucoup de choses peuvent être perdues ou être tordues lors d'une traduction.

Néanmoins je tenais à parler des scènes de sexe. Alors oui, je le mets ici car selon moi elles font parties intégrantes de la manière d'écrire de l'auteur. Dans le corps exquis nous avions des relations sexuelles très peu édulcorées alors qu'ici Brite joue plus la carte de l'érotisme et ce avec des situations qui n'ont parfois rien de sexuelle en soi.

La tension sexuelle est omniprésente dans le roman et cela n'est pas dérangeant car cela correspond à une ambiance décadente elle aussi omniprésente. On est plongé ici dans des années 80 bougeant au son du rock, se noyant dans l'alcool et effleurant les paradis artificielles sans complexe. Le sexe s'insère donc très bien dans ce genre de contexte, cela aurait même était aberrant de le voir absent.


Pour conclure :

Lisez Âmes Perdues.

Le Corps exquis, bon ok, c'est hyper perché et ça peut rebuter pas mal de monde mais pour celui-ci, aucune excuse, sauf si bien sur vous haïssez le fantastique.

Mais sinon foncez dans la bibliothèque la plus proche et regardez s'il s'y trouve.

Croyez-moi, vous ne serez pas déçu.




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