⋅◈⋅ SAPHYR ⋅◈⋅

Je suis comme statufier quand le Don me parle de façon sensuelle et que je sens son membre grossir dans mon dos. Mon dieu, j'ai chaud, trop chaud. Il me fait de l'effet sans que je ne le veuille.

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"Je sais très bien ce que tu te dis : "Mais retourne-toi pour voir qui il est". Plus facile à dire qu'à faire car je ne suis plus maître de mes jambes et de mon corps pour le moment. ce con a réussi à me faire perdre mes moyens, je ne suis qu'une femme après tout et une femme en manque de sexe."

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Il finit par se détacher de moi et j'entends ses pas puis la porte qui s'ouvre. Je me retrouve seule avec un autre mec, il me regarde avec un sourire aux lèvres car il voit bien que je suis en feu.

- Pas besoin de me regarder de cette manière !

- Je n'ai rien dit Mademoiselle Saphyr.

Au moins, lui il parle en français. Je lui tourne le dos et sort de la chambre. Je ne cherche même pas à retrouver le Don. Pour le moment, j'ai besoin de plonger dans la piscine pour me rafraîchir. 

J'arrive enfin devant la piscine, je me fiche si on me regarde ou non, je retire toutes mes fringues et je plonge nue dans la piscine.

                                                               ⋅◈⋅ MASSIMO ⋅◈⋅

J'ai laissé Saphyr seul avec Marco et je suis partie me mettre dans un autre bureau. J'entends la porte de mon bureau s'ouvrir et les pas de ces talons. Cela veut dire que je peux retourner dans le mien, je vais rejoindre Marco. J'ai le sourire aux lèvres.

- Je vois que tu es fier de toi !

- Pourquoi je ne le serais pas ? Tu as vu dans quel état elle était, je lui ai mis le feu et j'en suis content.

Il secoue la tête puis vient se placer devant la fenêtre.

- Tu lui a tellement mis le feu qu'elle est nue dans ta piscine.

- Quoi !

Je vais me mettre à la fenêtre et vois Saphyr nageait sans ses vêtements.

- Mais elle est impossible cette femme ! Elle sait pourtant que la maison grouille de mecs.

- Cela n'a pas l'air de la déranger. 

Je la regarde faire et elle s'en fout totalement que l'on puisse mater son corps dans le plus simple appareil. Soit elle est nudiste ou bien elle me cherche. Son visage se tourne vers le bureau, j'ignore si elle m'a vus ou non mais elle me fait un coucou de la main.

- Putain, elle cherche la merde là !

- Massimo, cette femme cherche la merde depuis que tu la ramenais ici.

Je grogne et ne dit plus rien, je me contente de la regarder nager.

                                                                      ⋅◈⋅ SAPHYR ⋅◈⋅

J'ai bien vu que l'on me mate que cela soit les hommes pas loin ou bien deux hommes dans le bureau à l'étage mais je m'en branle complètement. Je leur fais même un petit signe de la main puis je nage pendant un long moment. Ensuite, je me suis mise sur un transat pour me faire bronzer. Puisque je suis ici, autant profiter du beau temps.

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Pendant une semaine, il y a des endroits dans la villa où je n'ai pas le droit d'aller car il doit y avoir le Don ici. Il m'agace car son odeur épicée traîne partout dans la maison. Il a sa villa ailleurs et bien qu'il retourne là-bas au lieu de jouer avec mes nerfs.

                                                                    ⋅◈⋅ MASSIMO ⋅◈⋅

Durant une semaine environ, je joue au chat et à la souris avec ma baby girl. Parfois, je passe derrière elle et lui murmure ce que j'aimerais lui faire. Cela m'amuse beaucoup mais je dois retourner chez moi pour bosser et reprendre mes affaires. 

Je donne mes derniers ordres à mes hommes puis je repars à Cartane. 

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Le temps passe rapidement et durant les six mois qui sont passés, je n'ai pas pu retourner dans mon autre villa. J'ai juste gardé un œil sur elle et je sais tout ce qu'elle a fait. De ces crises de filles pourris gâtées, à ces tentatives de fuites, en passant par le fait qu'elle est menacée Luca avec son propre arme. On ne va pas dire qu'elle a perdu son temps pendant ces six mois.

                                                                  ⋅◈⋅ Claire Garnier ⋅◈⋅

J'ai beau avoir eu des nouvelles de ma fille, je suis très inquiète et me demande pourquoi elle ne veut pas que je vienne la voir en Italie. A moins qu'elle ne soit pas en Italie. Je me décide à passer des coups de fil, j'ai des contacts et je vais leur demander de rechercher ma fille car la police ne va rien faire. Ils vont me dire qu'elle est adulte et que c'est son choix d'être partis de la France.

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Ce n'est qu'au bout d'un mois que j'ai enfin des nouvelles de mes contacts et ils n'ont aucune nouvelle de ma Saphyr. C'est comme si elle avait disparu de la face de la terre. Je me fais du mauvais sang pour elle, dans quoi elle s'est fourrée.

Je vais quand même au travail et en rentrant le soir, je vois un jeune homme devant la porte de ma maison. Je le reconnais tout de suite, c'est le portrait craché de son père.

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Après l'anniversaire de notre fille, Laura n'a pas arrêté de poser des questions sur mon autre sœur et pour la plupart, je n'avais pas de réponse. Plusieurs fois, elle m'a poussé à retrouver Saphyr mais pour le moment je ne suis pas trop prêt à rencontrer cette demi-sœur. Je dois respecter le choix qu'avait fait mon père. 

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En ce moment, je ne quitte pas mon bureau. Plusieurs de nos sociétés sont en passe d'être rachetées par la famille Castillio, je dois me battre pour que cela n'arrive pas. Massimo essaye de m'attaquer sur tous les fronts et certains Don sont de son côté. Pour eux, je n'ai pas fait preuve d'honneur en épousant Laura. 

Je reçois plusieurs mails en même temps, je les traite les uns derrière les autres. Je prends plus de temps pour le dernier car il y a le nom de la maman de Saphyr dedans. Elle serait à la recherche de sa fille, celle-ci serait partie de son appartement en coup de vent après la mort de son mec. D'après ce qu'elle dit dans le mail transmis à Carlos, Saphyr aurait trouvé du travail en Italie et depuis personne ne l'aurait vu sortir. 

Je regarde le nom de la société, elle serait employée par le cabinet "Giambrone". Je fouille dans les dossiers que j'ai car ce nom me dit quelque chose. Je retrouve le dossier et c'est bien ce que je pensais. Ce cabinet appartient à la famille Castillio, tous les avocats de ce cabinet bossent pour lui et dans ces affaires. Putain mais que fout ma sœur dans ce cabinet !

Je suis agacé par tout ça mais je dois la jouer fine. Je décide d'aller en parler avec ma femme.

- Tu sais que je dois aller voir ce qu'il se passe et si elle est bien avec lui.

- Nacho, c'est trop dangereux. Tu sais qu'il veut te tuer.

- Je ne vais pas y aller seul.

- Je sais que tu vas n'en faire qu'à ta tête mais fais très attention.

- Je te le promets, ma douce.

Le lendemain, je m'envole pour la Sicile. J'ai demandé une entrevue à Massimo, autant être civilisé. Après plusieurs heures de vol, je me retrouve dans un nid de vipère, aussi appelée la villa des Castillio. Ces hommes m'attendent devant et me conduisent à lui.

- Nacho Carreras que me vaut le déplaisir de te voir chez moi. Si c'est pour le business, tu n'avais pas besoin de te déplacer.

- Massimo, je ne suis pas là pour ça et je crois que tu sais ce qui m'amène ici.

Je n'aime pas du tout le sourire qu'il affiche, je l'ai trop vue auparavant.

- Non, je ne le sais pas alors tu vas me le dire tout de suite.

- Je suis venue chercher ma sœur, je sais que tu la cache ici.

Je suis en full bluff pour le moment car j'ignore si c'est lui qui cache Saphyr.

- Nacho, je crois que le pouvoir te monte à la tête car aucune de tes sœurs n'est ici. Elles sont toutes avec leurs maris.

- Prends moi pour un con Massimo ! Tu sais très bien que je te parle de Saphyr.

Il me fait son air étonné.

- Je ne savais même pas que tu as une autre sœur et c'est quoi ce prénom ! Mais si tu veux faire fouiller la villa, va-y, ne te gène pas. Je ne cache personne et ce n'est pas moi qui vole les femmes des autres.

Son air sûr de lui, ne me dit rien du tout.

- Marco et mes hommes vont accompagnés les tiens et si jamais tu la trouves, tu pourras me la présenter. Elle doit être charmante. 

Je serre les dents puis je fais signe à mes hommes d'aller avec ceux de Massimo. Moi, je reste avec lui et on ne parle pas. On ne fait que se regarder. Deux heures plus tard, mes hommes reviennent sans ma sœur.

- Alors, tu vois bien, elle n'est pas ici ! Il va falloir mettre un collier à cette sœur, si tu la perds si facilement. 

Je ne préfère pas lui répondre sinon ça va finir en drame et j'ai promis à Laura de me tenir tranquille. Je salue Massimo puis nous quittons la villa. Je reprends mon jet pour aller en France et rencontrer la maman de Saphyr.  

Une fois en France, je vais directement devant sa maison, elle arrive et je vois dans ces yeux, qu'elle me reconnaît tout de suite.

- Je peux savoir ce que vous faîtes ici ?

- J'aimerais vous parlez.

- Moi, je ne veux rien avoir à faire avec vous. 

Elle passe devant moi puis rentre dans sa maison, je vois bien que ce n'est pas la peine de rester. Je rentre chez moi.

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On ne va pas dire que j'ai perdu mon temps pendant ces six derniers mois, j'ai fait vivre un enfer à Luca même quand celui-ci me mettait dans la cave, je crois même qu'elle est devenue ma deuxième chambre. 

J'ai trouvé le moyen de me barrer plusieurs fois de la villa mais on dirait bien que sur ce coin de l'île tous les flics sont à la botte du Don. Ils ont à chaque fois détourner les yeux ou bien fait la sourde oreille et je fus ramené dans la villa. J'ai aussi volé l'arme de Luca et j'ai voulu me servir de lui pour partir de cet endroit maudit mais ce fils de chien a ri quand je lui ai mis l'arme contre lui et ces hommes m'ont sauté dessus. Ce petit coup d'état m'a valu d'être attaché à mon lit et des heures de sorties pour prendre un peu l'air. 

Pendant ces six mois, je n'ai pas fait que chercher à me barrer, j'ai aussi beaucoup visité l'île avec Luca et en cachette j'ai appris l'italien avec une dame très gentille. Luca a cru que je me faisais une amie mais elle était plus que ça et elle a pris de gros risques en m'enseignant sa langue maternelle.

Je viens de finir ma leçon avec Maria, je vais prendre mon déjeuner avant de profiter des derniers rayons du soleil. Je me prends un verre en regardant le ciel. (Bien sûr, je ne savais pas que c'était la dernière fois que je voyais ce ciel se coucher.)

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Je ne vais pas dire que la visite de Nacho chez moi et ces accusations m'ont fait plaisir mais cela a au moins un point positif, je vais pouvoir enfin la ramener auprès de moi.

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"Mon dieu, je t'entends encore une fois te plaindre derrière ton écran. Je vais être clair avec toi encore une fois, j'espère que cela sera la dernière fois sinon je vais être obligé de te le faire rentrer dans le crâne d'une façon que tu ne vas pas aimer. NON, JE NE VAIS PAS LAISSER SAPHYR LIBRE. ELLE EST A MOI ET A PERSONNE D'AUTRE ! En te le criant dans tes oreilles, c'est peut être plus clair pour les plus débiles d'entre vous." 

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J'ai appelé Luca et je lui ai dit que c'est l'heure. Il est soulagé car il n'en pouvait plus d'elle et de ces conneries. D'après lui, le colis va arriver dans une heure. Je fais venir aussi toutes ces affaires car à partir de maintenant elle va loger dans la même chambre que moi et ici à Catane. 

Lorsque Luca arrive avec elle dans ses bras, je suis content. Ma vengeance va pouvoir se mettre encore plus en place et je vais pouvoir jouer.

Le temps que la drogue dans son corps ne fasse plus effet, je vais me prendre un verre et une fois que je vois qu'elle se met à s'agiter, je me place en retrait. Elle ouvre ces beaux yeux et elle regarde partout autour d'elle puis se lève. 

- Mais c'est quoi ce bordel ! Je suis où encore ! 

Pour le moment, je viens juste me mettre derrière elle.

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