Petite sœur
⋅◈⋅ SAPHYR ⋅◈⋅
Je reste en le regardant dans les yeux. Putain, il est sublime quand il a pris son pied. Je dois me réveiller et reculer de lui tout de suite. Massimo passe une main dans mon dos pour que je ne bouge pas d'un pouce.
- Un jour, je te ferai tout ce que je veux.
Quand il dit ça, cela me fait tout de suite redescendre sur terre.
- N'y compte pas, Massimo.
Je lui fais retirer sa main de mon dos puis je me recule de lui pour pouvoir sortir de la douche. J'avance vers la sortie quand il m'attrape par le cou pour me faire revenir vers lui.
- Ne me cherche pas Baby girl car je pourrais très bien avoir envie de te redonner une leçon.
Sa bouche est si près de la mienne que je ne résiste pas à lui donner un petit coup de langue sur la sienne.
- Tu devrais plutôt en finir avec la demoiselle qui n'attend que ça. Pour ma part, tu n'as pas de leçon à me donner
⋅◈⋅ MASSIMO ⋅◈⋅
Je grogne contre ces lèvres, j'ai envie de la punir et de la prendre devant Cathy. D'ailleurs, celle-ci n'a pas bougé d'un pouce.
- Cathy, puoi andare. ( Cathy, tu peux y aller.)
Cathy sort sans me regarder et elle part de la chambre, elle a bien sentie qu'il ne faut pas me faire chier pour le moment.
- Ce n'est pas Cathy qui mérite que je la baise comme une chienne mais toi, Saphyr.
Ces yeux bleus me défient encore.
- Jamais tu ne me baiseras Massimo, je ne suis pas une de tes putes ni ton nouveau sex toy. Je n'aurais jamais envie de te sentir en moi.
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Je sers fort son cou pour pas qu'elle ne bouge et je descends ma deuxième main vers son entrejambe, elle essaye de retenir ma main.
- Je te jure que si ta main arrive plus bas, je te la coupe pendant ton sommeil.
- Oh, je suis persuadé que dans deux secondes, tu n'auras plus du tout envie de me la couper.
Je commence à passer mes doigts sur l'intérieur de ces cuisses, elle les serre contre ma main.
- Mauvais calcul, ma baby girl.
J'arrive à faire monter mes doigts jusqu'à son intimité et comme je n'ai pas beaucoup de place, elle peut sentir mon pouce qui appuie sur son clito, je sais comment rendre une femme dingue. Saphyr tente de ne pas me faire voir que cela lui plaît, son souffle est beaucoup plus rapide, ce qui trahit son envie.
- Arrête ça tout de suite Massimo.
- Non.
Je vais un peu plus vite et rentre un doigt en elle.
- Stoppe.
- Non.
Son corps ondule sur mes doigts, ses yeux se ferment puis je sens une main sur mon membre. Je retire mes doigts d'elle et d'un geste vif, je la plaque contre la vitre de la douche. Elle se retrouve avec les seins collé à la vitre et moi derrière elle. Je me frotte à elle.
- Ne t'avise pas de vouloir me la toucher sans jouer avec. Saphyr, j'ai tellement envie de te prendre là et tout de suite. Je pourrais te faire hurler de plaisir de mille façons. Mais cela serait trop facile !
Je repasse ma main entre ces cuisses et je suis sauvage avec mes doigts. Je ne lui laisse pas le choix de subir.
- Je t'avais bien dit que tu ne voudrais plus me la couper.
- Massimo, ce n'est pas parce que je viens de jouir sur tes doigts que je ne vais pas te les couper.
Je rigole et je viens lui parler à l'oreille.
- La prochaine fois, c'est avec ma langue que je vais te procurer du plaisir.
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⋅◈⋅ SAPHYR ⋅◈⋅
J'ai envie de me donner des gifles, j'ai été faible sur ce coup et il a un coup d'avance sur moi. Je vais devoir reprendre l'avantage sinon je suis foutu.
Là, j'attends qu'il se décolle de moi pour pouvoir enfin fuir de cette douche.
Massimo finit par aller se mettre sur un jet d'eau loin de moi, moi je sors très vite de la douche.
- Saphyr. Habille toi bien car nous devons sortir après le petit déjeuner.
Je ne le regarde même pas mais je lui fais un doigt d'honneur puis je cours dans le dressing pour me trouver de quoi me mettre et comme prévus je me fous de ce que m'a dit Massimo. Je reste un moment ici, on va dire que je me cache un peu puis je prends de quoi me mettre sur le dos.
Je n'ai fais aucun effort et c'est tenue normal pour aujourd'hui, je me maquille légèrement puis je le rejoins pour le petit déjeuner. Un mec m'attend devant la porte de la chambre et il me demande de le suivre. C'est ce que je fais, pour le moment je dois découvrir où je suis et remettre en place un nouveau plan.
On arrive dans un très beau jardin, j'aperçois une piscine et des oliviers au fond. Ce n'est pas mal et ça a l'air reposant.
Lorsque je me mets en face de Massimo, celui-ci fronce les sourcils.
- Il y a un problème ?
- Si tu le demandes, c'est que tu sais qu'il y en a un.
- Moueh ! Possible.
Il repose sa tasse de café assez rapidement et il me fixe de ses yeux marrons.
- Il me semble que je t'avais demandé de mettre une tenue correcte.
- Bah, quoi ! Elle est bien ma tenue.
- Un t-shirt et un jean n'est pas une tenue correcte pour là où nous allons.
- Comme je ne sais pas où nous allons, j'ai mis ça et si cela ne te plait pas, je peux très bien tout enlever.
- Ça serait mieux.
⋅◈⋅ MASSIMO ⋅◈⋅
Cool, elle commence à faire ce que je lui demande. Cela ne va peut-être pas être aussi difficile que ce que pense Marco.
J'attrape un croissant sans la regarder et je vois son t-shirt qui m'arrive en pleine figure, je mets une seconde à comprendre qu'elle est en train d'enlever ses fringues ici et devant mes hommes. Quand je lève les yeux vers Saphyr, elle est en sous-vêtements rouges. J'ai du mal à avaler ma salive.
- C'est mieux comme ça, Don Massimo !
Je sers les poings et essaye de rester calme. Je vois mes hommes qui sont en train de la reluquer.
- Vai fuori di qui. (Sortez d'ici.)
Tout le monde part et je me retrouve seul avec elle. J'ai plein d'idées qui me passent par la tête mais je n'ai pas le temps pour ça. Je me lève de ma place et je tape du poing sur la table.
- Stai cercando di farmi impazzire, Saphyr. (Tu essaies de me rendre fou, Saphyr.)
- Je ne comprends pas ce que tu me dis, Massimo.
En plus, elle se fout de ma gueule. Je ne la lâche pas des yeux tout en allant derrière elle. Je viens placer mes deux mains sur ces épaules pour qu'elle reste assise, je me penche vers son oreille.
- Baby girl, Non dovresti davvero andare in giro con quel tipo di vestito davanti ai miei uomini. In fondo non sono bambini del cuore. Non dovresti farlo neanche davanti a me. ( baby girl, Tu ne devrais vraiment pas te promener dans ce genre de tenue devant mes hommes. Après tout, ce ne sont pas des enfants de cœur. Tu ne devrais pas non plus faire ça devant moi.)
Je fais descendre mes mains sur sa poitrine.
- La mia pazienza ha dei limiti e sono solo un uomo. Vederti mezzo nudo mi fa venire voglia di portarti, che tu sia d'accordo o no. (Ma patience a des limites et je ne suis qu'un homme. Te voir à moitié nue me donne envie de te prendre, que tu sois d'accord ou non.)
Tout son corps se tend et je commence à sentir sa peur. C'est ce que je voulais.
Je me fais tout de même plaisir en caressant sa poitrine à travers le tissu.
- Posso prometterti che se lo farai, troverò un modo per ucciderti nel sonno. (Je peux te promettre que si tu le fais, je trouverai un moyen de te tuer pendant ton sommeil.)
Je savais bien qu'elle parlait ma langue.
- La tua minaccia è molto sexy quando la fai in italiano. Baby girl, se non vuoi che ne tragga profitto, non mostrarmi la merce. (Ta menace est très sexy quand elle est formulée en italien. Baby girl, si tu ne veux pas que j'en profite, ne me montre pas la marchandise.)
Saphyr retire mes mains de sa poitrine, je me recule car je vois qu'elle a envie de se mettre debout. Elle vient se mettre devant moi, passe ses mains sur ma veste pour me la retirer, je me demande à quoi elle joue. Elle me pique ma veste et la passe sur elle.
- Comme ça, tu ne peux plus voir la marchandise et tu ne seras plus tenté.
- Ce n'est pas parce que tu as ma veste que tu n'es pas tentante.
Elle hausse les épaules.
- Ce n'est pas mon problème ! Je vais me changer. Robe ou tailleur pour monsieur Castillio ?
- Tailleur pour ce matin, nous avons du travail.
Je reprends mon sérieux.
- Du travail ? Comment ça ?
- Tu verras bien tout à l'heure. Je veux que tu sois habillé de façon pro et que tu ne me fasses pas honte.
- Non mais tu n'es pas chier toi ! Vas te faire voir !
Elle part en étant furieuse. Moi, je vais me calmer un peu en passant un coup de fil en marchant dans le jardin. Une demi-heure plus tard, elle revient dans un beau tailleur blanc.
Elle tient ma veste dans sa main et elle n'a pas l'air de vouloir me parler ni de me la rendre. Un truc est sûr c'est qu'elle ne va pas passer inaperçue. Elle en blanc et moi en noir.
Je range mon portable dans ma poche, puis je viens auprès d'elle et je lui fais signe de me suivre jusqu'à la voiture. Nous montons tous les deux dans la voiture et elle préfère regarder la route en silence. C'est moi qui finis par rompre le silence au bout de dix minutes.
- Saphyr, j'ai quelque chose pour toi.
Elle tourne son regard bleu vers moi.
- Je n'ai rien besoin qui ne vienne de toi.
Je ne fiche de ce qu'elle me dit et lui tend un paquet qui contient un ordinateur et un téléphone tout neuf.
- J'ai fait mettre tous tes fichiers sur l'ordinateur et tes numéros de téléphone sur le nouveau.
Elle semble surprise par ce cadeau.
- Pourquoi j'ai le droit à tout ça ? Tu sais que je risque de faire la conne avec et je sais très bien que tu n'as pas confiance en moi alors c'est quoi l'entourloupe.
- Il n'y en a pas. Tu vas pouvoir appeler ta mère et ta meilleure amie.
- Je suis sûr qu'il y a une couille dans le pâté.
- Je ne connais pas cette expression mais je crois que tu veux qu'il y ait une arnaque. Un peu car certains numéros sont bloqués et tes conversations seraient écoutées. De plus Saphyr, je suis sûr que tu ne vas rien dire à ta maman et à ton amie car tu ne veux pas les mettre en danger. Il en est de même pour l'ordinateur.
Saphyr déballe son portable, je lui ai pris le dernier modèle. Elle est déjà en train d'envoyer un texto et j'ai le double sur mon portable, je vois qu'elle a tout de suite prévenus sa meilleure amie. Elle échange des sms pendant tout le trajet.
⋅◈⋅ NACHO ⋅◈⋅
Je suis de retour en Sicile, j'ai rendez-vous avec mes avocats et ceux de la famille Castillio. On doit se mettre d'accord pour éviter un procès qui pourrait durer des années car chacun d'entre nous ira de son pot de vin avec les juges et magistrats. Ni lui ni moi ne voulons lâcher du terrain surtout que ces terrains sont en train de devenir une belle plaque tournante pour le trafic de coke. Officiellement, c'est pour des terrains constructibles.
Avec mon équipe, nous attendons devant les bureaux de Catane. Plusieurs voitures noires arrivent, des gardes du corps en sortent, je me doutais bien que Massimo serait là. Ces gardes du corps se placent devant la troisième voiture, ce n'est pas Massimo qui en sort en premier mais une femme en tailleur blanc puis c'est au tour de Massimo.
Au départ, je ne vois pas le visage de la jeune femme puis quand elle lève les yeux, je reconnais tout de suite ce regard. Celui de notre père. Mais c'est quoi ce délire, qu'est-ce qu'elle fait auprès de lui.
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