Dal paradiso all'inferno
⋅◈⋅ MASSIMO ⋅◈⋅
Nous sommes en train de nous embrasser lorsque l'on frappe à la porte de la salle de bain.
- Don, désolé de vous déranger avec mademoiselle Garnier mais nous allons poser le pied sur le sol et Marco voulez vous parler.
Je grogne quand j'entends la voix de mes hommes, il crève la bulle de sensualité que l'on avait installée avec Saphyr.
- J'arrive.
Je regarde ma baby girl droit dans les yeux.
- Je vais devoir te laisser finir cette douche toute seule.
- Dommage car tu ne vas pas pouvoir me frotter.
- C'est partie remise bébé !
Je lui embrasse le cou une dernière fois avant de sortir de la salle de bain. Je passe par la chambre pour me changer puis je rejoins Marco dans le salon. Il est dans un canapé du jet, je vais me poser auprès de lui.
- J'espère que c'est important.
- Oui, on a dû changer de cap. J'ai eu des informations et on était attendu dans la ville que vous aviez choisie.
- Nous sommes où alors ?
- Nous allons nous poser dans le sud.
- Cela change un peu mes plans mais bon, si on ne peut pas faire autrement.
- Oui, cela change ton plan et est-ce que tu as toujours envie que nous te laissions seul avec elle. C'est risqué Massimo.
- Si, je veux passer inaperçu pendant quelque temps, il ne me faut pas une garde rapprochée et si jamais tu as peur que Saphyr se sauve pendant que je suis seul avec elle...
Marco me coupe la parole.
- C'est possible qu'elle se barre pendant votre séjour ou bien que son frère la retrouve.
- Je sais ce que je fais. Je ne suis pas un enfant de cœur, je te rappelle et si tu crois que je suis plus doux avec elle ou bien que je ne vais plus la surveiller. Tu te trompes complètement.
- Je me posais juste la question avec ce qu'il s'est passé entre vous cette nuit et comment je vous ai vu se matin.
- Tu veux dire que tu es rentrée dans notre chambre pendant que je dormais avec elle.
- Oui, je voulais voir si tout allait bien pour toi.
- La prochaine fois, tu ne rentres pas sans y être invité. Imagine que Saphyr soit nue avec moi, je ne veux pas que tu la vois à poil. Est-ce que c'est bien compris ?
- C'est parfaitement clair.
- Bon parlons de mon séjour ici.
Avec Marco, nous parlons de mon séjour dans le sud de la France. Je vais découvrir le pays de Saphyr et prendre un peu de repos ici.
⋅◈⋅ SAPHYR ⋅◈⋅
Pendant que Massimo va parler avec ses hommes, je finis de prendre ma douche et tout ce qu'il s'est passé depuis hier soir est en train de tourner dans ma tête. Est-ce que j'ai fait une erreur ou non ?
⋅◈⋅
"Oh, je sais. Toi, tu as toutes les réponses à ma place. J'entends votre cerveau me crier : Mais tu es complétement folle...c'est un Don sicilien...ennemis de ta famille...il te veux juste pour se venger de ton frère et de son ex...tu ne seras jamais rien pour lui. MAIS PUTAIN, FERMER LA ! JE NE VEUX PLUS VOUS ENTENDRE !"
⋅◈⋅
Je sors de la douche vite fait, j'attrape la première tenue que je trouve et je la passe sur moi.
Je reste un long moment sur le lit de la chambre, je me prends la tête et je crois que je n'aurais pas dû craquer aussi facilement.
Je finis par me relever du lit, je prends ma pochette avec mon portable dedans puis je vais auprès de Massimo. Lorsque j'arrive dans le salon, Marco s'arrête de parler avec Massimo.
- Si je dérange, je peux retourner dans la chambre et attendre que l'on soit arrivé.
Pour le moment je suis calme mais pas sûr que cela va durer.
- Non, Saphyr. Tu peux rester. Nous allons bientôt ouvrir les portes du jet.
- Très bien. Je peux savoir où nous sommes.
- Tu le verras quand on y sera, ma baby girl.
Bon, il ne veut rien me dire et je ne vais pas l'interroger devant ces hommes même si j'en ai vraiment envie. Massimo voit à mon regard que j'ai vraiment envie de l'ouvrir et il allait ouvrir sa bouche quand un de ses mecs vient ouvrir la porte du jet. Il nous dit que nous pouvons sortir. Marco sort en premier puis c'est le tour de Massimo puis je sors. Quand je pose le pied sur le sol, je sens une présence derrière moi, on vient me bander les yeux.
- Mais c'est quoi ce délire ?
- Baby girl, j'ai envie que tu es la surprise.
- Mais moi, je n'ai pas envie d'avoir la surprise et que je veux voir ce qu'il se passe.
- Tu ne vas pas recommencer à me faire chier.
Je ne sens plus le sol sous mes pieds et on me jette sur une épaule.
- Putain, Lâche ! Je sais marcher !
Je gueule comme un putois.
- Per dire che la tranquillità è già finita. (Dire que la tranquillité est déjà terminée.)
- Marco, capisco tutto quello che dici quindi non c'è bisogno di parlare in italiano. (Marco, je comprends tout ce que tu dis donc il n'est pas nécessaire de parler en italien.)
- Je m'en fiche complètement !
On me jette presque comme un linge sale dans une voiture, je veux passer mes mains sur le bandeau pour le retirer et je me retrouve les mains liées.
- Génial maintenant je me retrouve prisonnière une fois de plus. Les menottes ne sont pas obligatoires. Je pensais que l'on en était plus à ça.
⋅◈⋅ MASSIMO ⋅◈⋅
Comme vient de le dire Marco, la chieuse est de retour.
- Si tu te tenais sage, je n'aurais pas été obligé de te passer ses menottes mais non, tu as décidé d'être à nouveau chiante.
- Moi, me tenir sage. C'est que tu ne me connais pas encore. Je ne suis jamais sage et avec personne.
- Pas besoin de me le dire, je le vois très bien.
Je m'installe auprès d'elle pendant le reste de la route, elle parle et je ne l'écoute même pas. Je pense déjà à ce qu'il va se passer pendant que l'on sera ici. On met une heure pour arriver sur le lieu. Marco a vraiment un endroit reculé et je ne pensais pas à ça. C'est plus petit que ce que j'ai l'habitude mais pour elle et moi, ça serait très bien.
Je la fais sortir de la voiture, je lui donne la main après lui retirer les menottes, je la fais monter sur un petit bateau. Nos valises sont mises derrière nous. Une fois que nous sommes arrivé, je lui redonne la main pour la faire monter sur le ponton.
- Mais tu joues à quoi, Massimo. Je peux enlever le bandeau ou pas ?
Je le lui retire moi même.
- Nous voici chez nous pendant un petit moment.
⋅◈⋅ SAPHYR ⋅◈⋅
Quand il me retire le bandeau, le soleil me fait un peu mal aux yeux, je mets une dizaines de secondes pour regarder le lieu et je ne comprends pas ce que l'on fout là.
On est sur un lac dans une maison flottante, la maison est mignonne, un petit cocon. Cela ne ressemble pas du tout au style du grand Massimo Castillio. J'allais parler quand j'entends le bateau repartir, Marco passe devant nous.
- Mais c'est quoi ton délire !
- Je viens de te le dire. Nous sommes chez nous pendant un petit moment.
- Ça j'avais compris. Mais on est où ? Pourquoi Marco et tes hommes sont partis ? Tu n'as pas peur que je parte ?
- Mon dieu, tu as beaucoup de questions Saphyr. Tu ne peux pas te laisser vivre un peu.
- Avec toi, non ! Je commence à te connaître et tu as toujours une idée derrière la tête ou bien un plan.
Je le vois souffler fort et il commence à tourner en rond sur le ponton.
- Pourquoi tu es aussi casse-couille ?
- C'est dans ma nature et là, tu es en train de noyer le poisson.
⋅◈⋅
"Tout doux derrière ton écran car toi aussi je t'entends souffler. Non, je ne suis pas dingue. Oui, je sais que me retrouver est dangereux. Je sais qu'il peut me jeter dans l'eau, me tuer et bien faire disparaître mon corps sans que personne ne me retrouve jamais. J'analyse tout et je commence à bien comprendre le fonctionnement de Massimo alors pas de remarque de ta part et laisse moi gérer comme j'en ai envie."
⋅◈⋅
- Bon, on va installer nos valises dans la maison puis on se prendas un verre et si tu as toujours envie de savoir, je te dirais tout.
- Très bien, on va faire comme ça.
Je le suis dans la petite maison, il y a une petite cuisine ouverte sur le salon avec une télévision. On avance vers une première chambre qui est petite mais Massimo ne rentre pas dedans, il continue sa marche jusqu'à une plus grande chambre, il dépose nos deux valises. C'est la première fois que je le vois porter des valises et c'est à ce moment-là que je vois qu'il n'y a que lui et moi.
- Nous sommes que tous les deux ?
- Oui ! Mais ne t'inquiète pas, je n'ai pas besoin de mes hommes pour te tenir à l'œil.
- Je me doute bien que tu as tout prévu pour que cela n'arrive pas.
Il se retourne vers moi après avoir rangé les valises sous le lit.
- Bien sûr que oui. Et si tu poses la question, tu vas aussi dormir dans le même lit que moi pendant que nous sommes ici.
- Je ne me posais pas la question car c'est comme ça depuis que je vis avec toi et je ne vois pas pourquoi cela changerait ici.
Je le regarde dans les yeux.
- Ce n'est pas parce que je ne dis rien que je suis d'accord. Je sais juste que je n'ai pas le choix. Par contre, il y a une chose que je tiens à mettre au point avec toi.
- Vas-y, je t'écoute.
- Ne crois pas que je vais recoucher avec toi de si tôt. Ce qu'il s'est passé dans le jet était juste un cou en passant.
Il n'a pas l'air d'aimer ce que je viens de lui dire mais je ne me démonte pas et je continue de soutenir son regard.
- Baby girl, tu sais bien que je t'ai quand j'en ai envie.
- Ne rêve pas trop, Massimo.
⋅◈⋅ MASSIMO ⋅◈⋅
Et voilà qu'elle recommence à me les briser. Tout en la regardant, je la fais reculer sur le lit, elle retombe en arrière dessus et je viens au-dessus d'elle. Je retire ma chemise tout en faisant tout mon poids sur elle. Elle remue sous moi.
- Ne fais pas ça, baby girl car cela me donne envie de te baiser violemment.
- Tu n'auras rien du tout de moi.
Elle se débat de plus en plus et sans que je le vois sa main part sur ma joue, je suis furieux.
- Combien de fois, il va falloir que je te dise de ne pas faire ça et que cela me rend encore plus méchant avec toi.
Je place mes deux bras sur ces avant-bras et le les lui sers contre le matelas. Je l'empêche de bouger, mes yeux lancent des éclairs.
- Tu as vraiment de la chance que je ne prenne pas les femmes sans leur accord sinon je t'aurais retourner sans ménagement et je t'aurais baiser comme une pute.
Là, ce sont ces yeux qui me lancent des flammes.
- JE NE SUIS PAS UNE PUTE ! ET SI TU NE VEUX PAS DORMIR DANS LE LAC AVEC LES POISSONS, NE REDIS JAMAIS ÇA !
- Petite Saphyr, je te parle comme je le veux, je fais ce que je veux de ton corps. Il m'appartient, ne l'oublie pas !
- C'est toi qui ne comprends rien. Tu as cru que c'est parce que tu m'as baiser pendant une nuit, que je suis à toi. C'était du sexe rien d'autre.
Cette femme le les brise plus que tout et je crois qu'avec elle, je vais passer Dal paradiso all'inferno à chaque fois.
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