⋅◈⋅ SAPHYR ⋅◈⋅

Je suis sur l'épaule d'un des mecs de Massimo et j'ai beau me débattre comme un beau diable, il ne me lâche pas. Il ne dit pas un mot et je vois juste des couloirs défiler devant mes yeux, cette maison à l'air encore plus grande que celle de Stromboli.

Au bout de dix minutes, on arrive dans une énorme chambre. Le mec me jette directement sur le lit.

- Rimarrai qui finché il Don non lo deciderà. ( Tu vas rester ici jusqu'à ce que le Don le décide.)

Je fais semblant de ne pas comprendre, il repart sans un mot de plus. Je me retrouve encore une fois seule dans un nouveau lieu. Ça commence à me saouler tout ça. Je vais me mettre sur le lit et je vais attendre, de toute de façon je n'ai pas le choix.

                                   ⋅◈⋅ MASSIMO ⋅◈⋅

Elle m'a bien mis les nerfs en m'insultant de cette manière, je vais lui faire voir qui est le patron. De plus, la conversation que je viens d'avoir avec Marco ne m'a pas calmée du tout.

- Massimo arrête de tourner en rond, cela ne sert à rien. Il va falloir que tu saches ce que tu vas faire avec cette Saphyr.

Je viens me mettre devant lui avec mon regard noir.

- Tu entends quoi par "Ce que je vais faire de Saphyr" ?

- Tu sais bien de quoi je te parle. Cette femme est une carreras même si elle n'en porte pas le nom, son frère est déjà venue ici, il ne va pas lâcher cette sœur qu'il ne connait pas et tu crois que les hommes vont dire quoi quand ils vont voir qu'une femme te tient tête dans ta propre maison.

- Pour Nacho, j'en fais mon affaire et crois moi, il va tellement avoir de chose à faire qu'il va oublier Saphyr. De plus, tu crois vraiment que maintenant il va vouloir nouer des liens avec elle, il a eu des années pour ça et il n'en a rien fait. Pour nos hommes, ils vont voir très vite que cette femme va être mise au pas.

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"C'est quoi ce ricanement derrière ton écran ! Tu ne me crois pas capable de la dominer ? Eh bien ! Tu vas très vite voir qu'elle va être à mes pieds et dans mon lit ! Et si tu ne crois pas je vais te dire qu'une chose : Baciami il culo ! Si tu ne comprends pas, va faire un tour sur google traduction, espèce de Stronzo."

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Marco secoue la tête et il se lève pour se mettre à ma hauteur.

- Massimo, tu sais que je te considère comme mon fils et je vais juste te donner un conseil. Saphyr n'a rien à voir avec toutes les femmes que tu as connu, j'ai consulté son dossier. Elle est plus têtu, elle n'a peur de rien, elle n'est pas docile et je pense qu'elle va aimer te défier.

Je l'écoute avec attention et je me rends compte que cela va être moins facile qu'avec Laura mais aucune femme me m'a jamais résister et ce n'est pas une française qui va commencer.

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Je passe le reste de la soirée tout seul, j'ai demandé à Marco de sortir et de faire en sorte que personne ne me dérange. Je préfère réfléchir à ce que je vais faire avec mon nouveau jouet. Je prévois déjà de lui faire découvrir le monde auprès de moi, de l'emmener avec moi lors de mes voyages et de la faire craquer assez vite. Je compte sur mon charme naturel.

Eva m'a dit qu'elle avait fait porter à manger à notre invité, qu'elle avait tout mangé mais qu'elle avait balancé son assiette vide au visage d'Enzo quand il est venu voir si elle avait besoin de quelque chose. Super, Saphyr va finir par abîmer mes hommes. J'irais prendre des nouvelles d'Enzo demain matin.

Je finis de travailler tard dans la nuit puis je décide d'aller me coucher dans ma chambre.

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J'ai passé la soirée dans cette chambre ou plutôt sur le lit, mon esprit est parti un peu dans tous les sens et même le repas que l'on m'a servi ne m'a pas fait du bien. Bon, lancer une assiette sur la tête d'un des mecs de Don Massimo m'a fait plaisir.

Il est plus de minuit quand je commence à m'assoupir un peu, j'ai posé ma tête sur l'un des coussins et j'ai fermé les yeux. Je suis réveillé par un bruit de douche qui vient du fond de la chambre, je m'assois sur le lit et je me frotte les yeux. Une forme se dessine devant mes yeux et j'hallucine.

- Mais qu'est-ce que tu fous dans ma chambre et dans cette tenue ?

- Je suis chez moi, dans ma chambre et je me balade dans la tenue que je veux. Si c'est mon pantalon qui te dérange, je peux le retirer tout de suite.

Je le vois commencer à descendre son pantalon et je m'aperçois qu'il ne porte rien en dessous.

- Non mais ça ne va pas ! Tu ne vas pas te mettre nue devant moi ! Et comme c'est ta chambre, moi je sors d'ici.

Je me lève vite sans le regarder car je crois que son froque vient de finir sur le sol. Je me dépêche de passer près de lui pour sortir de cette chambre mais il me chope par le bras.

- Hors de question que tu dormes ailleurs !

- Hors de question que je dorme auprès de toi !

Il ne lâche pas mon bras, bien au contraire. Il me tire vers lui, il m'oblige à me retourner et quand je suis en face de lui, je me force à le regarder droit dans les yeux.

- Tu sais que tu peux la regarder, Baby Girl.

- Je n'en ai aucune envie alors tu peux remettre un boxer dessus et surtout te la mettre derrière l'oreille.

- Baby Girl, je ne me la mets jamais derrière l'oreille mais toujours dans une femme.

Je me mets à pouffer.

- Très classe de dire ça !

Je sens sa deuxième main qui descend sur mes fesses.

- Un conseil, Massimo. Si tu tiens à ta main et à ta queue, retire tout de suite ta main de sur mon cul.

Cette fois-ci je ne rigole pas avec lui et ma main arrive directement sur sa joue.

- Non avresti mai dovuto farlo ! (Tu n'aurais jamais dû faire ça !)

Il me soulève de terre avec une seule de ces mains, je rebondis sur le lit lorsqu'il me balance dessus et lui il est nue au-dessus de moi, son regard est celui d'un tueur et sa joue est en train de devenir rouge.

Il me fixe longuement puis se redresse. Je peux le voir dans toute sa splendeur.

- Tu veux jouer à la sauvage avec moi Saphyr. Tu vas vite voir qu'ici, il n'y a qu'un dominant et c'est moi.

Je ne bouge pas de sur le lit et mes traites de yeux n'arrivent pas à se défaire de son corps.

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"Les filles et les mecs, je n'y peux rien s'il est gaulé comme un dieu grec, musclé comme Atlas et qu'il pourrait rejouer dans le remake de l'anaconda avec ce qu'il possède entre les jambes.

Et à ma place, j'en connais plus d'une ou un qui lui sauterait dessus en moins de dix secondes chrono."

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Massimo reste un moment droit comme un i puis je le regarde se déplacer dans la chambre, il va fermer la porte. Mon regard a suivi ses fesses et je dois me reprendre avant qu'il ne revienne auprès du lit. Je me redresse pour pouvoir sortir du lit mais c'est à ce moment là que je remarque que j'ai une chaîne d'accrocher à mon pied. Je suis le trajet de cette chaine et elle est attaché au pied du lit et merde, je suis prisonnière de ce lit.

- Il y a un problème Baby girl ?

- A ton avis ! Détaches-moi maintenant.

Massimo vient se mettre dans le lit auprès de moi, il ne prend même pas la peine de mettre un drap sur lui.

- Installe-toi bien car tu vas passer la nuit avec ça au pied.

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J'adore voir la tête qu'elle me fait et elle était tellement en train de me mater tout à l'heure que cela a été facile pour moi de lui mettre cette chaîne. Elle a assez de longueur pour se tourner mais pas pour sortir du lit.

Saphyr se met le plus loin possible de moi et pour le moment je reste à ma place mais dans la nuit, je compte bien me rapprocher d'elle.

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Je ne vais pas dire que j'ai passé une super nuit avec elle car elle m'a donné des coups de pied avant de s'endormir vers les trois heures du matin. Cette française est vraiment un rebelle que je compte bien calmer et je sais déjà comment faire.

Au milieu de la nuit, je lui défais la chaîne qu'elle porte à la cheville, cela faisait trop de bruit. Je me suis un peu assoupie et ce n'est que quand je l'entends se lever du lit que je me réveille. Je sens son regard sur moi, elle doit vouloir voir si je dors toujours. Au bout d'un moment, ses pas se font entendre sur le sol de la chambre puis c'est le bruit de l'eau que j'entends. Cool, elle prend sa douche et je vais pouvoir faire ce que je veux.

Pour le moment, je la regarde avec envie puis j'appelle Cathy. Je ne peux pas rester dans ce lit sinon je vais exploser.

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Au moment où le soleil me réveille, je me rends compte que je ne suis plus prisonnière du lit, il a dû me détacher au milieu de la nuit. Je me lève le plus doucement possible, je n'ai pas envie qu'il ouvre les yeux tout de suite. Je reste un moment à regarder s'il bouge ou pas. C'est bon, je vais pouvoir être tranquille un moment. Je quitte mes vêtements pour aller prendre ma douche mais avant de rentrer dedans je jette un dernier regard vers le lit. Comme je le vois encore dormir, je vais pouvoir me laver sans qu'il me mate.

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L'eau chaude commence à couler sur ma peau, cela me fait un bien fou et il y a autre chose qui va me faire un bien fou. Je laisse mes doigts se balader sur ma peau, je commence par ma poitrine, je m'imagine les mains d'un homme en train de jouer avec celle-ci.

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"Non, tu as tout faux derrière ton écran. Je ne pense surtout pas à la bouche de Massimo qui joue avec mes tétons, qui me les mords, qui me laisse folle de désir avec sa bouche dessus. Non, je ne l'imagine pas sauvage avec moi, non ce n'est pas ces doigts qui me feraient un bien fou avant qu'il me retourne contre la vitre de cette douche pour me prendre sauvagement. Puisque je te le dis, tu peux me croire."

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Je laisse mes doigts suivre le chemin vers mon intimité et je me me fais du bien en fermant les yeux.

- Baby girl, tu es vraiment très belle. Cela ne te dérange pas si on t'accompagne ?

Je me fige et j'ouvre les yeux car je ne comprends pas pourquoi il a dit "on". je crois que c'est plus le "on" qui me choque plus qu'il ne m'a vu en train de me caresser.

Je vois Massimo sous un des jets d'eau, dos à la douche et quand je baisse les yeux, je remarque une femme à genoux devant lui et elle est en train de lui faire un gâterie. Mon regard est comme aimanté par le mouvement de la bouche de la fille.

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Une fois que Cathy est arrivé, nous sommes allés dans la douche auprès de Saphyr, celle-ci est trop occupée à prendre son pied seule pour voir que nous sommes là et que Cathy s'occupe déjà de moi.

Une fois que Saphyr nous voit faire, elle ne lâche pas Cathy des yeux, je crois que la voir me sucer, lui plait. Sa main est toujours entre ces cuisses et elle n'a pas arrêté de se caresser. Je la fixe droit dans les yeux.

- Je sais que tu aimerais être sa place, la sentir dans ta bouche.

Elle me fait non de la tête mais son corps me donne tous les signes contraire.

J'attrape les cheveux de Cathy pour la faire relever, je bouge pour que Cathy se retrouve contre la douche, je me place derrière elle, nous sommes juste à côté de Saphyr. Je prends la jeune femme devant celle que je veux vraiment posséder, je donne des coups de reins en elle mais ils sont callé sur les mouvements de la main de Saphyr. Je ne pensais pas qu'elle allait continuer et que j'aurais dû la retenir.

- Oui, baby girl. Imagine que c'est toi juste devant moi, que je te baise avec le plus grand plaisir, que tes gémissements ne sont pas à cause de tes doigts mais grâce à ma queue.

Je finis par attraper Saphyr par le cou et l'approche de mon visage.

- Regarde moi baby girl.

Ces yeux bleus pleins de désir me regardent, je la sens au point de rupture. Je plaque ma bouche sur la sienne et quand on craque tous les deux, je mêle nos cris dans un baiser. Sa langue tourne autour de la mienne et cette fois-ci elle ne résiste pas.

Je me défais de Cathy pour faire face à Saphyr, nos deux corps tremblent de plaisir et on ne se lâche pas du regard. L'eau coule sur nos corps.

- Un jour, je te ferai tout ce que je veux.

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