Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Prologue réécrit

     Quelque part dans les montagnes, un homme livrait son ultime combat. Il se nommait Orlev. Projeté encore une fois, il atterrit dans le plus grand fracas sur le sol, le souffle coupé. Le coup qu'il venait de prendre l'avait vraiment amoché. Il releva la tête, la sueur perlait sur son front et en dégoulinant brouillait sa vision. Tout ses membres lui faisaient mal, la douleur il l'avait toujours affronté vaillamment mais cette fois il avait l'impression que tous ses os étaient brisés. Toujours dans cette grotte qu'il maudissait à héberger son si puissant adversaire. Il aurait donné tout ce qu'il possédait pour ne pas se trouver ici, en ce moment. Il s'épongea le front tant bien que mal avec son gant sale. Il pris de profondes inspiration et tâcha de calmer les battements de son cœur affolés pour qu'il reprenne la cadence des tambours de guerre.

     Des gouttes d'eau churent des stalactites sur son visage crasseux autrefois si beau. Ce contact frais, lui rendit comme par magie son énergie. S'appuyant sur son bras, il releva son torse, sa vue encore floue, il ne discernait que des formes grossières. Il trouva son épée près de lui et s'en saisit. Il se mit debout lentement en s'appuyant sur son arme, chaque seconde qui passait, chaque respiration, lui coûtait. Le guerrier grommela, car sa bouche ne pouvait plus prononcer une injure de plus. Il ne pouvait pas perdre, pas maintenant, pas après toutes ces heures d'entraînements et de souffrances. Toute sa vie, il l'avait investi pour réussir cette épreuve, ce combat, et voilà à quoi il était réduit.

     Ses paupières battirent jusqu'à ce que ses yeux lui refirent distinguer clairement les choses. Son heaume cabossé traînait sur le sol, il le saisit avant d'y retirer la crasse d'un geste de la main. Son adversaire l'épiait et il se demandait comment cette être qu'il avait juré de détruire pouvait avoir de l'honneur. Il se coiffa de nouveau de son casque, le regard consumé de rage. Ses doigts se crispèrent sur le manche de son épée à mesure qu'il tentait de remettre en ordre ses esprits. Il essaya de se remémorer ce qu'on lui avait enseigné. Le guerrier repensa à son père, à sa mère, à ses frères et sœurs, à ses amis, à ses professeurs. Sa respiration se fit moins saccadée. Il ne les décevrait pas, il ne pouvait pas les décevoir, son triomphe serait pour eux.

     Il rassembla toutes ses forces et serrant les dents il ignora de nouveau la douleur. Une énergie nouvelle se mit à s'écouler dans ses veines, une rage incomparable brûlait en lui. Il fit craquer les articulations de son cou à mesure que la fureur enflammait son regard. Il se remit en garde et s'élança sur l'ennemi toujours immobile. Il feinta et tenta un coup d'estoc qui finit dans le vide après l'habile esquive de son opposant mais il continua d'asséner coup après coup avec une violence inouïe. L'acier s'entrechoquait tel le marteau et l'enclume et résonnait dans la cavité rocheuse. Les armes tournoyaient telles des danseurs frénétiques.

      Le guerrier ne sentait plus la fatigue de ses muscles. Son adversaire était d'une agilité sans pareil et le chevalier manqua nombre de fois sa cible. Il continuait de maintenir la pression, plus il était près de ce dernier, moins il avait de chance de manquer ses coups. Chaque assaut le rapprochait de la victoire. Le guerrier sentait que la garde de son adversaire fatiguait à moins que ce n'était que lui qui voyait au ralenti. Frustré par l'affrontement qui s'éternisait, il tenta de porter un coup de pied dans l'estomac de l'être qui lui résistait depuis si longtemps. Alors que sa jambe fendit l'air, la cible esquiva et l'attrapa.

     Ce dernier ne laissa pas le temps à l'épéiste de réagir et l'envoya valser. Orlev s'écrasa lourdement contre la paroi rocheuse. Sa tête se releva avant de retomber lourdement. Il était au bord de l'inconscience, le vaincu versa une larme en repensant à sa fiancée. Il allait mourir cela ne faisait aucun doute et il n'aurait pas connu la joie d'élever des enfants. À bout, dans un fracas de pensées entremêlées et confuses du guerrier délirant, une ultime phrase émergea de sa conscience.

- Je viens de faillir à mon devoir à tellement de monde... J'ai froid, je veux pas mourir... Ne pas tenter de coup de pied... ni de lancer de couteau... ni de...

Un ultime souffle passa entre ses lèvres. Il ferma les yeux et son esprit quitta son corps meurtri.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro