Avec ces combinaisons, des bottes étaient fournis, avec un système toujours ingénieux. Quand les capteurs présents dans ces chaussures ressentait de trop grandes vibrations dû à la transformations imminente, elles s'ouvraient en deux laissant le pieds sortir ne l'abîment pas, alors certes, une fois redevenus humains il fallait les retrouver, mais cela était mieux que de devoirs reprendre une nouvelle paires à chaque fois. On s'est entraîné tout ce cours à ce transformé et à redevenir humains pour tester nos nouvelles combinaisons. A la fin, j'avais le tournis, se transformer demande beaucoup de force alors le faire en continue épuise énormément.

...

5 jours étaient passées, plus que 8... Enfin, c'est ce qu'on se disait. Je suis partie me coucher de bonne heure pour être en forme ces derniers jours. Une alarme assourdissante me résonna dans les oreilles. Je me réveille en sursaut de même qu'Alice qui me regarde sans comprendre ce qu''il se passe. Je me lève promptement et ouvre les volets. Il fait nuit noire dehors et les jardins sont éclairé pas la lueur de la lune bien présente. Les lumières s'allument d'un coup et m'aveugle. De grandes explosions se font entendre. La porte de la chambre s'ouvre et une fille entre affolé.

-Ils sont là, ils sont arrivés plus tôt que prévue, aller y le plus vite possible, je continue de prévenir les gens. Dépêchez-vous, ils sont en trains de faire exploser le mur, on change les plans !!

Alice et moi nous regardons choqué puis sans hésiter, je saute dans ma combinaison qui me colle parfaitement. Ça y es. C'est aujourd'hui que tout se joue. Je ne suis pas aussi prête que je l'aurais voulu mais je vais faire avec, de toute façon, je n'ai pas le choix...

Je glisse mes pieds dans les bottes qui se referment toutes seule grâce à leurs systèmes mis au point.

Je suis encore fatigué mais l'adrénaline me réveil bien. Je me rassure en me disant que nous avons un avantage, nous combattons ici, en terrains connus et non en terre inconnu. Je regarde Alice qui es bientôt prête.

-Tu me rejoints en bas ?

-Oui pas de soucis, vas-y, ils ont besoins d'aides. Et Kate ?

-Oui ?

-Ne meurs pas, fait attention.

-Toi aussi !

Je reviens dans la chambre, l'embrasse sur le front puis repars, vers ce combat imminent. Je cours dans les escaliers. C'est la cohue dans les couloirs, tout le monde cours. Je ne peux pas laisser faire ça, si nous sommes désorganisez, nous perdrons à coup sûr.

- Les filles !!!

La plupart se retournèrent vers moi, celle qui couraient ce sont arrêter pour regarder dans la même direction, la mienne.

-Calmez-vous un peu, il ne faut pas s'éparpiller. Faite comme aux entraînements, si on se précipite, on va perdre. Alors respirez un bon coup, procédez par étapes et quand vous êtes prête, descendez, nous allons avoir besoin de votre aide le plus tôt possible.

A ces mots, je descends sans me retourner. Je pousse les lourdes portes de devants pour sortir. Le froid de la nuit m'assaille. Les tissus formant nos costumes sont trop fins et pas élaborés pour les températures trop basses ou trop élevés. Je les vois, ils arrivent presque en troupeau en face. Peu des nôtres sont sortis. On doit être une trentaine à tous cassé, de leur côté, j'en vois des centaines... A ce moment-là, on peut le dire, j'ai peur. Même très peur pour être honnête.