Chapitre 20
On marcha 5 bonnes minutes avant d'arriver dans le centre de l'école, là où tout ce qui est nécessaire en dehors des études se trouve, magasins, cafés, salles de sports...
Tous les mois, l'école nous fournissaient un certain nombre de points en fonction de nos résultats ou de notre conduite. Les points, c'est notre monnaie ici, c'est grâce à cela qu'on peut s'acheter diverses choses. Ce sont de petites pièces vraiment ressemblantes à de l'argent mais ça n'en est pas, cela reste des points et ces pièces sont inutilisables dans le monde extérieur ou la vieille ville par exemple mais de toute façon, dans cette école, on ne sort pas de l'enceinte de l'établissement. C'était pareil dans l'école des chasseurs, j'étais d'ailleurs très économe. Je ne dépensait rien mais je regrette maintenant car finalement, je n'aurais jamais utilisé mes économies. C'est pour ça qu'ici, je dépense quand j'en ai besoin.
On est arrivés devant un très joli café. Il y avait quelque personne en terrasse et l'intérieur était vide. Je remarque que l'endroit est très accueillant et il y a une bonne ambiance inexplicable ici. Je me sens vraiment bien et me laisse bercé par la musique des lieux. Près du bar, j'aperçois Louis accoudé à celui-ci. Il nous voit et se retourne tout sourire.
-Je vous attendais, venez !
On le rejoint et c'est tout naturellement que les deux garçons commende leurs milk-shakes.
- Un milk-shake vanille pour moi avec supplément caramel et un noir intense pour Liam. Kate, tu prends quoi ?
-Heu... Je parcours des yeux les pancartes pour choisir mais je me perds dans tous les noms et ne sais absolument pas quoi prendre.
-Prenez lui un noir doux.
Je me retourne vers Liam, un peu reconnaissante qu'il m'a aidé choisir, mais je lui en veux un peu pour qu'il ne m'est pas laissé décider.
-De rien tomate. Il sourit, il avait l'air heureux.
On se trouve une table et nous asseyons sur les canapés en cuir rouge. Je dois avouer que ce milk-shake est vraiment bon, je n'en avais jamais goûté avant.
-Vous venez ici souvent ?
-Oui, au moins une fois par semaines, mais d'habitude, c'est bondé. Il y a une queue qui part du bar et qui s'étend jusqu'au dehors. Je pense que si c'est presque vide c'est que tout le monde doit s'entraîner pour la bataille. Regarde autours de toi, il y a vraiment très peu de monde même dans les magasins.
C'est vrai que maintenant qu'il le dit, les lieux me semble vraiment vide... On parle pendant quelque heures puis nous marchons dans les allés. Il est dix-huit heure moins dix sur ma montre et nous devons aller en salle d'entraînement pour suivre notre cours avec Grégoire. Louis n'a pas fait le sien et dis qu'il participera au notre et que comme ça, il aura plus de place pour sa transformation.
Le temps d'arrivée au niveau de la salle de cours, on a dix minutes d'avances. Les cours habituels des CAU sont finis depuis 20 minutes alors on décide d'entrer.
Dans la salle, Grégoire parle à quelqu'un... Une élève est toujours là.
-Voyons Engel, il faut que tu dépasses tout ça. C'est ta colère qui te bloque. Comme tu es en colère, tu n'arrives plus à te transformer. Tu sais pourtant qu'il faut que tu sois sereine pour que la transformation est lieux.
Ah d'accord, je comprends mieux pourquoi il travaille toujours avec une élève. A cause de notre dispute, Engel manque de concentration et n'arrive plus à se transformer... Inconsciemment je m'en veut un peu...
-Mais Grégoire, tu sais très bien que jamais je ne pourrais affaiblir cette colère qui me ronge...
Grégoire nous remarque et se me lança un regard plein de compassion. Engel capta ce regard et se retourne. Elle courut vers moi et je me recule jusqu'à me cogner au mur. Elle est maintenant à quelques mètres de moi. Arrivé juste devant moi, elle fond en larme et me tape de façon peu violente la cage thoracique.
-Tout ça, c'est de ta faute !! Ta faute, je te hais, j'aurais souhaité ne jamais te rencontrer !!!
Puis elle partit toujours en larme de la salle. La voir ainsi me serra le cœur mais je ne pouvais pas aller la voir, ça n'aurait fait qu'empirer tout.
-Désolé pour cette scène, c'est ma faute, si je n'avais pas gardé plus longtemps Engel pour qu'elle s'entraîne, vous ne vous serez jamais croisé.
-Ce n'est rien Grégoire...
-On commence l'entraînement les jeunes ?
-Et comment ! Dit Louis.
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