Chapitre 13
J'étais sur le point de toquer à la porte quand j'entendis des voix s'élevant de cette pièce. Je reconnue la voix de James qui demander à Engel comment ça aller.
-Tu sais répondit-elle, j'eu pensée que j'aurai pu, je ne sais pas, au moins saluer de loin ce monstre un jour, mais après ce que ces copains ont fait à ma sœur, je, je... Et elle fondit en larme. Elle renifla et dit sur un ton si fort qu'il me surprit :
-Elle n'a pas intérêt à ce pointer cette garce de Catherine, sinon, je ne sais pas si je vais pouvoir me retenir de la tuer cette fois ! Et Antoine qui ne veux pas la virer, C'est un MONSTRE, UN MONSTRE !!! Elle essaye même de voler la place de ma sœur dans son dortoir !!! J'aurais préféré qu'elle soit morte dans son ancienne école et que je ne la rencontre jamais !!!!
Je ne pouvais pas en entendre plus je n'aurais même pas dû essayer de venir, j'aurais dû tous les écouter...
En rentrant de ses cours, Alice a dû s'apercevoir que je n'étais pas bien ou elle voulait peut-être juste renouveler sa garde de robe car au bout de deux heures à me morfondre dans ma chambre elle me dit sur un ton plus qu'insistant que je devais l'accompagner tout de suite au magasin de vêtements.
Arrivée devant, je sentie un peu de joie me regagner et une fois dedans je fus choquée ! Ce que je prenais pour un banal petit magasin était en faites une grande pièce de la taille d'un hangar, comprenant trois étages. Les deux premiers pour les femmes et le dernier pour les hommes. Il y avait des quantités de vêtements différents et comportant toutes les tailles des plus petites au plus grandes, des plus fins au plus larges. Tout était rangé par couleurs, motifs, et matières. Je me dirigeais instinctivement vers le rayon des vêtements sombres, dans la gamme noire et marron. Je passe à côté de toute les pièces les plus féminines tel que les robes et les jupes et prends pour les essayer un pantalon droit gris et un pull large noir.
-Tu n'as rien de plus... Enfin, de mieux ?
-Ah, heu, si. Alice avait l'air si décidé que ne pas reposer mon pantalon n'aurait pas étais sage de ma part, par contre, le pull je l'aime trop, je le garde.
J'hésite beaucoup avant de me décider, puis, je lui montre un jean slim noir qui mettra pour sûr en valeur toute mes formes, mais pas excessivement non plus, je ne veux pas être trop vulgaire.
-Alors, t'en pense quoi ?
-Sérieusement ? C'est mieux mais... laisse-moi faire.
Elle me tire énergiquement et repose sans prendre la peine de le replier mon jean qui m'a coûté tant de courage et mon merveilleux pull ! On sort de ce rayon couleur foncé et elle m'entraine à l'étage.
-Oh que non, Alice jamais je ne porterais quelque chose de si...
-Pétillant, éclatant de couleur ? Je t'assure que si et tu vas adorer, tu ne veux pas me rendre triste, n'est-ce pas ?
Nous sommes à l'étage des vêtements très... colorés. Du jaune par-ci du vert par là... Un peu de bleu de ce côté, un peu de rouge à cet endroit.
Et pour couronner le tout, elle veut à tout prix que j'essaye une robe ! Et près du corps en plus ! Elle est jaune avec une imitation col de chemise, pas très longue, je pense qu'elle m'arriverait au niveau des genoux. C'est vrai que cette robe est plutôt mignonne, mais ça ne m'ira jamais !
-Aller essaie, ça ne te coûte rien !
-Pour la centième fois, NON !
-Mais si, aller tu verras, je suis sûre qu'elle t'ira à merveille.
Après un long débat elle réussit à me faire accepter de l'essayer.
J'ouvris la fermeture dans le dos et me glissa à l'intérieur, la faisant délicatement descendre jusqu'à mes genoux, j'avais raison, elle était bien de cette longueur ! C'est vrai que cette robe était plutôt belle et qu'elle rendait plutôt bien sur moi... Je sortis de la cabine pour la montrer à Alice, elle était ravie.
-Elle te rend si jolie ! Tu es encore plus belle que je ne l'aurais pensé.
-Oui, finalement je crois que je vais la prendre, elle coûte un peu chère mais comme je ne m'achète pas souvent grand-chose...
-Ah tu vois !
Je l'enlève presque avec regret puis sort de la cabine. Je continue mon tour à droite à gauche à travers des rayons que jamais je n'aurais fait avant, tenant toujours ma robe, quand tout d'un coup je fus interpellé.
-Elle est plutôt jolie cette robe, tu l'as eu de quel côté ?
Cette voix, je la connais trop bien, ça ne peut pas être-elle. Je fis volte-face et on fut autant choquée l'une que l'autre.
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